"Même Hitler n'aurait pas contrôlé les fumeurs jusque dans leur bar préféré", écrit Christine St-Pierre en réaction à ma chronique de la semaine dernière, qui portait sur le mensonge de l'air pur.
Désolé de vous contredire, Madame, mais Hitler avait interdit de fumer dans l'Allemagne nazie, dès 1939. Et pourquoi donc? Simplement parce que le Wissenschaftliches Institut zur Erforschung der Tabakgefahren – institut de recherche sur les dangers du tabac – lui avait soumis une étude prouvant la nocivité de l'usage du tabac, et qu'Hitler en avait conclu que sa consommation nuisait à la suprématie de la race aryenne. Ton devoir est d'être en santé, disait-on aux jeunesses hitlériennes.
Évidemment, le reste du monde considérait alors cette mesure comme une entorse aux libertés individuelles, une autre infâme contrainte imposée par un régime fasciste.
Quelques années plus tard, les mêmes conclusions quant à l'usage du tabac, mais émises par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), seront considérées comme parole d'évangile. Il ne sera plus question de fascisme dans cette volonté d'imposer une hygiène publique. Pourtant…
Dans son dernier ouvrage, Le Roi des Juifs, duquel j'ai tiré ce fait historique, Nick Tosches, l'un des plus brillants auteurs de notre époque – et donc, par le fait même, cruellement méconnu -, expose avec brio le degré d'imbécillité – et souvent d'amnésie – dont nous faisons preuve. Aussi, je lui cède la parole afin de poursuivre sur ce dossier qui vous fait littéralement grimper dans les rideaux.
"Il existe un vieux gag d'Abbott et Costello. Bud Abbott claque tout ce qu'il leur restait de pèze pour s'acheter un hamburger, ne laissant à Lou Costello que la photo d'un steak découpée dans un magazine. Tandis que Costello bave sur le hamburger qu'il est en train de se farcir, Abbott lui explique que le spirituel passe avant le matériel, et lui dit de bouffer sa page de magazine. D'un geste hésitant, Costello approche la page de sa bouche. Abbott l'encourage, en se plaignant de n'avoir rien d'autre à manger qu'un vulgaire hamburger alors que Costello dispose d'un steak superbe. Costello mastique la page et l'avale."
"Nous sommes tous devenus des Costello. Nous nous nourrissons d'illusions alors que nous sommes affamés. Nous mangeons et nous excrétons la "liberté", la "compassion" et la "justice" – les mots, pas leur réalité. Plus Abbott dit "steak", moins le steak est réel. Plus des mots tels "liberté", "libération" et "vérité" emplissent l'air tels des remugles douceâtres de déodorants chimiques, plus la liberté et la vérité sont mises en danger ou tout simplement réprimées. (…) Mais à la différence de Lou Costello, nous en sommes venus à trouver notre repas agréable."
Ramenons cela à notre sujet maintenant.
Pendant que le gouvernement du Québec nous saoule d'un développement durable qui n'est rien d'autre qu'une chimère, nous permettons à nos dirigeants de laisser la situation de l'air ambiant – et plus largement, de l'environnement – s'envenimer. Au même moment, nous applaudissons l'imposition d'une loi interdisant de fumer À L'EXTÉRIEUR, et qui promet de l'air pur pour tout le monde. Un air pourtant déjà vicié. Un air qui tue pas mal plus que les quelques volutes éparses d'une clope sur une terrasse.
Mais le 31 mai, le Québec respirera mieux, promet le slogan officiel du gouvernement.
Mensonge qui revient à nous faire inhaler la photo d'un petit nuage rose découpée dans un magazine. Image que nous écrasons sous forme de boulette, et sniffons dans un bonheur béat.
Heureusement pour nos dirigeants, un mensonge répété assez souvent devient une vérité, non?
Mais je m'en voudrais de ne pas conclure le sujet en proposant l'un des rares messages qui me sont parvenus et qui vont au-delà du: ça pue, la cigarette, ça fait tousser, c'est dégueulasse, et autres évidences indiscutables.
Le voici donc, c'est signé Nathalie Langevin, et cela illustre parfaitement l'esprit de l'idée défendue ici.
"J'ai fait une chute. Une bonne. Pendant plusieurs semaines, je n'ai senti que ma cheville gauche transpercée de vis qui me donnaient l'air d'un robot pas fini. Je ne vivais que par elle et par le Démérol que de bienveillantes infirmières avaient l'amabilité de m'injecter sans relâche… Ça va mieux maintenant, sauf que j'ai mal au dos en "&(?"/%?"!! Selon mon médecin, la fracture que j'ai au dos ne me fait pas plus souffrir que durant les premières semaines de ma convalescence. La seule différence, c'est que ma cheville fait moins mal… me donnant ainsi toute liberté de sentir mon dos. Cette loi idiote est tout à fait pareille. En diminuant ainsi la fumée secondaire, peut-être pourrons-nous enfin réaliser que, parmi les 80 personnes qui décéderont, 20 habitent près d'un incinérateur, 20 consomment des aliments qui contiennent un additif cancérigène, 20 font du ski de fond près de lignes haute tension et 20 autres se baignent dans une rivière ou un lac pollués. Quand la cheville qu'est la cigarette ne fera plus souffrir personne, peut-être la société que nous formons sentira-t-elle elle aussi son dos?"
L’air que nous respirons est analysé sur certaines coutures, mais dans les analyses reste des points noirs, comme les polluants tres nocifs et cancérigènes, comme la dioxine et bien d’autres saletés de contaminants non solubles qui resterons dans notre organisme toute une vie, et qui par pour les femmes le fait d’allaiter leurs enfants augmenteront la dose deja presente dans l’organisme de l’enfant, quelle sera l’état de la generation a venir et celles qui suivront, a savoir les retards de développement de l’enfants, ainsi que l’augmentation constante des cancers chez l’enfant.
Ne laissons pas a nos enfants et petits enfants, une montagne d’immondices en guise d’héritage.
Alors, prenont en compte notre mode de vie et suveillons nos déchets de façon a limiter ce genres de rejets d’incinerateur, qui pour moi est un crime contre l’humanité.
tallec roger riverain d’incinerateur brest france
[email protected]
J’aime l’allégorie de madame Langevin à propos du dos et de la cheville. Il est probable que l’interdiction de fumer soit plus facile à mettre en place et qu’on amorcera ensuite le plan B. Pour ma part, j’estime toutefois que ce premier pas mis de l’avant par la nouvelle loi est le bon. S’il touche de façon réduite la santé, il rétablit l’ordre des choses.
D’aussi loin que je me rappelle, mon droit de respirer sans avoir envie de me boucher le nez a été bafoué par les fumeurs. Combien de salles de classe, réunions d’affaire, transports en commun où je me suis retrouvée prisonnière d’un nuage de fumée. Bien sûr, c’est du passé. Aujourd’hui, l’agression est devenue plus insidieuse.
La plupart du temps, les fumeurs ne s’en rendent même pas compte. Ils vont jusqu’à se convaincre qu’ils font attention. Comme si le fait de fumer dehors les empêchait de ramener avec eux l’odeur infecte. Lorsqu’on a le nez fin, c’est aussi désagréable que de travailler avec quelqu’un qui ne se lave pas.
Ce que les fumeurs oublient, c’est que je n’ai pas choisi, moi, de développer une dépendance qui coûte une fortune, compromet ma santé et indispose l’entourage. ILS ont fait ce choix. On ne naît pas fumeur. Pour ce faire, il faut répéter un geste volontaire et contre-nature.
En résistant à la pression sociale qui valorisait la cigarette, j’ai clairement fait le choix inverse. Tout le monde s’entend pour clamer l’importance de la qualité de l’air. Or, j’y contribue par toutes les cigarettes que je n’ai jamais allumées. À petite échelle mais cela compte quand même. Je ne demande pas de félicitations, juste qu’on cesse d’exiger que j’assume, encore et encore, les conséquences désagréables d’une béquille choisie par d’autres. J’estime qu’au fil des années, j’ai largement fait ma part.
Mais les fumeurs protestent, réclament des compromis. Ils invoquent le droit au respect. Qui donc s’est préoccupé du respect des non fumeurs pendant tout ce temps?
Que pourrais-je ajouter à votre chronique pour louanger la liberté?
Nous sommes libres de penser et d’agir. Nous sommes individualistes et avons un certain culte de notre moi. Pour briser la monotonie nous prêtons l’oreille aux rumeurs qui nous environnent et sans s’en rendre compte on s’en fait l’écho. La rumeur devient une conviction et cette conviction un dogme qui augmente la rumeur. De ce parcours, une vérité émerge qui s’impose, se traduit en loi, restreint la liberté.
Nous sommes individualistes mais quant on se fait l’écho de la rumeur on se fond dans la masse et par là, sommes méconnaissable des autres. Lorsque la rumeur associe la liberté a une grosse voiture, n’en devient t’on pas l’esclave quand nous devons travailler 3 à 4 ans pour la payer. Et il y a tant de voitures sur nos routes pour promener une masse indifférenciée. Elle est ou cette liberté qui se résume à la marotte du métro, boulot, dodo? Il ne faut pas oublier le soir, lorsque nous sommes tous devant notre média favori, pour le lendemain, enfler la rumeur.
Ainsi nous ne sommes pas si différents du paysan à l’esprit villageois qui suit le chemin tracé de ses ancêtres sans se poser de questions. La différence se trouve dans la grande messe qui nous absout de tout jugement. Nos péchés nous sont pardonnés inutile de réfléchir. On ne critique pas le curé ni la curé médiatique. La fumé secondaire devient par tant de rumeur plus cancérigène que la fumé première. L’augmentation des maladies respiratoires dues à la cigarette plutôt qu’a la pollution atmosphérique. Et témoignage de cette femme qui va mourir bientôt d’un cancer du à la fumée secondaire. Et augmentation de la rumeur et des analyses des spécialistes. Et voilà qu’une opinion majoritaire exige de faire loi. Et le fumeur devient un hors la loi.
Et si je ne pipe pas votre rumeur, pourrais-je conserver mon âme et la fumer tranquille?
Entièrement d’accord avec l’opinion et l’analyse de l’ennemi public, il faut voir clair dans cette saga anti-fumeur et réaliser la portée de cette approche fasciste. De plus, nous ne sommes pas à Vancouver, Los Angeles. ou New York, il arrive donc que la température atteigne des degrés de température invivables.
Divisant pour mieux régner, l’état a réussi à partager la population relativement à ce sujet et ainsi s’accorder un pouvoir additionnel. Toute la désinformation entourant cette campagne de lynchage, a survécu jusqu’à maintenant. Les taxes procurent aux gouvernements des revenus supérieurs à ceux des compagnies de tabac. Tous mettant l’emphase sur les dommages de la cigarettes, on croit ainsi qu’en contrôlant la fumée des clopes, la vie sera plus belle, plus durable et sans impureté. Cette pointe d’iceberg, quant à la qualité de notre environnement, mérite d’être divulguée.
On verra bien comment le tiers de la population s’adaptera à ce rejet social. La fumée ne brûle pas la pensée, d’ailleurs en s’arrêtant dans notre tourbillon de vie d’enfer, pour griller une cigarette, on peut voir apparaître dans un éclair de génie une solution des plus intelligentes. Au respect de nos différences, puisque personne n’est parfait.
En complément, cette mise au point précise que rien ne soutient la religion anti-fumée secondaire :
http://www.sceptiques.qc.ca/ressources/lectures/auteurs/bellemare/fumee
Le dernier paragraphe est une belle analogie de ce qui se passe dans la société. Voici ma compréhension, qui vaut bien la vôtre. En abolissant la cigarette dans les lieux publics (je suis tout de même d’accord avec cette interdiction, n’est déplaise aux fumeurs), vous semblez laisser entendre que le gouvernment croit qu’une bonne partie de la population arrêtera de manifester et le laissera tranquille. Mais oh malheur! D’autres problèmes existent dans cette société et les gens qui ont manifesté contre la cigarette se mobilisent contre ces autres problèmes.
Le mal de dos qui apparaît serait donc le transfert de ces manifestants vers d’autres problèmes à régler. Tout comme il faut guérir le dos, il faut aussi résoudre les autres problèmes de la société. Il faut prendre tous les moyens pour guérir un mal de dos, car il est inconfortable et nous empêche de bien travailler. La pollution ne rend-elle pas certaines personnes malades et ne les empche-t-elle pas de travailler?
Alors si je comprends bien la logique de Mme. Langevin , vaut mieux endurer la douleur de la cheville pour ne pas découvrir le mal de dos ?
J’écrit présentement ce commentaire chez moi , je suis seul , je ne fume pas et je suis bien. Hier j’ai reçu un ami fumeur et pendant les trois heures qu’il était chez moi j’ai respiré sa boucane , senti sa fumée , l’appartement sentait encore la cigarette un heure après son départ. Alors pour moi la pollution EXTÉRIEUR est réelle et sérieuse mais ne m’AFFECTE pas directement quand je suis a l’intérieur autant que la cigarette.
Il me semble que ce discours d’enculage de mouche des gens qui s’opposent à cette loi n’est pas sincère et manque d’honnêteté. Fuck la philosophie , la cigarette pue , étouffe les gens qui ont des problèmes pulmonaires , fait fumée les non-fumeurs malgré eux et est dangereusement nocive pour la santé ! Allons un peu de sincérité SVP…
J’ai le goût de faire un parallèle avec la bouffe, tiens. On me traite de grano parce que je refuse de manger de la cochonnerie. Je refuse d’acheter du PowerGatorade, des faux jus, des viandes froides, des saucisses à hot-dog, des petits gâteaux préemballés, du yogourt au caramel et autres choses du genre, parce que je refuse de payer pour manger des additifs, des produits modifiés chimiquement, des produits raffinés qui n’ont plus de saveur, additionnés de sucre ou de sel pour faire croire qu’ils en ont. Je refuse de me faire bourrer de choses qui ne sont pas de la nourriture, alors qu’on tente de me faire croire que c’en est. Mais c’est parfois un parcours de combattant que de trouver de la vraie bouffe. C’est à croire que plus personne ne sait ce que c’est!!! Trouvez un produit dit «santé», et il est bourré de sucre. On tente de nous river le clou qu’on sait ce qui est bon pour nous.
Je me sens comme ça face aux nouvelles dispositions sur l’usage du tabac. Je veux respirer librement partout où je vais; je refuse d’attraper un cancer par la faute des autres. Et c’est là-dessus que le gouvernement a misé: votre air sera enfin sain. Mais qui est dupe? Je ne serai plus incommodée, soit. Mais n’essayez pas de river le clou que l’absence de fumée de cigarette va enfin nous donner un air sain. J’étouffe encore dans le smog, la boucane des autobus, etc. Je suis d’accord avec Nathalie Langevin… Quand ma cheville ne fera plus mal, où aurai-je mal? Et aurai-je très, très mal?
J’ai déjà fumé deux paquets de Rothmans King Size par jour. Inotxiquée que j’étais. J’ai arrêté de fumer il y a seize ans et j’en suis très fière. Je sais aussi que ce n’est pas la seule et unique chose qui nuit à ma santé. Oui, bien sûr, l’air n’est pas pur. Oui, évidemment, il y a la pollution. Mais le geste que j’ai posé il y a seize ans, c’est un cadeau que je me suis offert à moi et à toute ma famille. Maintenant, je fais aussi des pressions pour que l’on protège l’environnement, que l’on respecte le plus possible les accords de Kyoto. Je suis devenue lentement, mais sûrement plus consciente des dangers d’un air malsain parce que justement j’ai arrêté de fumer. Je suis devenue plus consciente de mon environnement, de mon entourage. Bravo à cette inititative du gouvernement. Celles que j’applaudis sont rares en siouplaît.
La cigarette est un problème, la qualité EXTERIEURE de l’air en est un autre. Oui, jamais à Montréal il n’y a eu autant de smog que par les étés passés, oui de plus en plus d’enfants, vieillards et autres développent des problèmes respiratoires du fait de la pollution de l’air. Depuis 1980, la taille du parc automobile a plus que doublé, maintenant les bouchons peuvent survenir à toutes heures, pas seulement aux heures de pointes. La ville est surchargée de véhicules, presque plus de polices, ça chauffe en sauvages, il y a plus de tués chez les piétons écrasés que de meurtres et l’air est jaune.
Mais que fait-on ? Pendant ce temps, le système de transport en commun sous-financé décrépit à vu d’oeil, sale , toujours en retard, toujours en panne. Le métro de Montréal est environ 30 ans en retard sur son curriculum de développement. Allez à Toronto, du fin fond de la banlieue au centre, 45 minutes, y’a des métros de surface, des tram. Partez de Lachine, Lasalle, 1h30, 1h45 facile pour aller en ville! L’autobus, un autre problème : Lent et inefficace car, en dehors de quelques artères aux heures de pointes, il n’y a aucune priorité pour ces véhicules : Résultat : Ils sont pris dans le trafic, ça avance pas, alors les gens prennent leurs chars.
Si demain je veux me bricoler un char qui fait 1 mille au gallon, j’ai le droit, en autant qu’il y ait un catalyseur. À quand une règle de consommation maximale pour les véhicules civils ? Sept litres au 100km, gros top, en masse. Mais non, ont tolère des gros tarlais dans leur grosses minounes et leurs VUS: À quand des règles d’accès au centre ville, pour ces obèses seuls dans leurs osties de char, trop paresseux pour marcher ?
Après ça, ça va développer toutes sortes de maladies pulmonaire, de troubles de santé liés à la sédentarité, évitable avec le seul fait de marcher en prenant l’autobus pour aller travailler, pis ça va aller saturer notre système de santé… en char !
Pis oui, la cigarette pue…
qui voudrait s’en passer.
C’est vrai que nos gouvernements se contredisent quand à l’air que l’on respire. Nous causons de plus en plus de polution. Nous signons l’accord de Kyoto en s’engageant à réduire notre polution mais au lieu de cela on continue à l’augmenter.Je demeure en Ontario à Rockland près d’Ottawa je vous garantie que c’est beacoup plus agréable d’aller manger aux restos en Ontario sans la maudite fumée de cigarette…mais la nourriture est encore meilleure au Québec malgré la » » » » et en plus c’est moins chèr! Oui il y a eu des fermetures de restos À Ottawa depuis le reglement anti-fumée mais pas plus que d’habitude et il y a eu aussi autant sinon plus d’ouvertures de nouveaux restos.
Nous vivons dans un milieu ou l’air est de plus en plus poluées mais l’abolition de la cigarette aux restos fera un petit pas de plus.
Je ne sais pas si cela compte pour l’accord de Kyoto!
Quand ils ont rendu obligatoire le port de la ceinture en auto, j’ai dit « soyons vigilants ». On a souri poliment.
Quand ils ont forcé le port du casque à vélo, j’ai dit « attention ». On a ri de moi.
Quand ils ont interdit la cigarette partout, j’ai dit « danger ». On a rigolé en pointant mes cigarettes.
Ils s’apprêtent à légiférer sur les parfums, justifiant leur intolérance par le fait que ça dérange.
Ils sont sur le point de réglementer la planche à neige, parce qu’il y a trop d’accidents.
Une étude française parle de l’alcool comme d’une « drogue » « pousse au crime » qu’il faut bannir lentement en faisant d’« une lutte contre l’alcoolisme une grande cause nationale ».
Les hyènes riront encore.
Jusqu’à ce qu’on leur interdise de rire.
Et je n’aurai même pas l’occasion de rire à mon tour.
En terminant, je vous invite à lire l’extraordinaire texte de Pierre lemieux à ce sujet en cliquant sur le lien suivant :
http://spaces.msn.com/nostradamours/blog/cns!5BEDD261BF14BEEA!234.entry
Ça me rappelle une époque récente où il était interdit de fumer dans tout l’édifice Marie-Guyard, y compris dans le stationnement souterrain, où l’air était saturé par les volutes des gaz d’échappement des automobiles. Il y avait cependant une grosse EXCEPTION, il restait en effet un endroit où il était encore permis de fumer, soit une moitié de la cafétéria. Bizarre, n’est-ce pas?
Je me souviens aussi de la fois où je traversais le boulevard René-Lévesque en direction de l’arrêt d’autobus, en serrant ma pipe entre les dents. Sur le trottoir d’en face, il y avait un type, juste derrière l’autobus, qui en me voyant venir dans sa direction cessa tout simplement de respirer de crainte d’avaler la fumée de ma pipe éteinte. Pour ne pas l’incommoder davantage, je mis donc ma pipe dans la poche de mon veston. Voyant cela, le type revint à la vie, pris un grand bol d’air juste au moment où l’autobus redémarrait, et avala, à lui seul, une bonne partie des gaz crachés par le mastodonte. Morale, il vaut mieux choisir la bonne cible.
Un matin, je me suis vu voir une totale aberration à la télé. Bientôt, il sera interdit de fumer dans les bars, restos et tout autres endroits ou on pouvait encore le faire… Ça va arreter quand? C’est le gouvernement qui décide maintenant ou je vais pouvoir fumer. A quand décidera t’il le moment, la fréquence?? Oui oui, c’est bien beau de respecter les non fumeurs… Et les fumeurs dans ça? Tant qu’à faire, si le gouvernement insiste tant pour que ses « chers » citoyens prennent tellement soin de leurs santé, qu’attendent-ils pour enlever les cigarettes de sur le marché? Non mais,tant qu’à vouloir faire éclater une société de colère, autant agir directement à la source. On parle de liberté ici. Je n’ai pas voté moi pour cette loi. Je n’ai rien demandée de tel à qui que ce soit…
J’imagine que ceux qui ont choisis de nous imposer cette farce sont une mojorité de non-fumeurs… Il n’y a pas pire bourreau que ceux qui jadis ont rayés de leurs vie Dame Cigarette… Ceux-là même qui se croient tout permis sous prétexte qu’eux ont été capables
d’abandonner…
Il y a plus polluant que la cigarette… Le saviez-vous?
Je regrette, mais à vouloir dénigrer cette loi qui ne fait que ramener le respect des non fumeurs au minimum, on s’enlise dans des allégories de pacotilles comme celle de la cheville qui ne tiens pas le coup. Tant mieux si de deux mal nous pouvons en régler un. Ça ne veut pas dire que nous ne militons pas pour ne pas régler l’autre ! Je suis certain que la fracture au dos de mme Langevin n’a pas été ignorée même si on soignait sa cheville.
Je suis dans les pires non fumeurs selon la légende urbaine car je suis un ex-fumeur. Lorsque je rentre au travail et qu’il y a une file de fumeur qui fument À L’EXTÉRIEUR oui, je me tape contre mon gré une « puff » de boucane qui m’écoeure et m’agresse car je n’ai pas le choix, je dois passer par là pour entrer.
Ah ! C’est le slogan qui dérange ? Un slogan c’est un slogan, c’est plus gros que nature, comme de dire qu’à La Ronde tu va avoir « le fun de ta vie » ou que le détersif XYZ lave « plus blanc que le blanc ».
La morale de David Desjardins est elle de nous laisser polluer de partout sous prétexte que nous réglons pas tout en même temps ? De laisser ce que les uns appelle la liberté de fumer empiéter sur celle de ne pas fumer ?
Et si moi j’aime écouter de la musique qui « décoiffe » dans mon « ghetto blaster » posé sur mon épaule lorsque je me promène dans la rue on devrait me laisser faire ? C’est ma liberté d’écouter de la musique non ? Pas de ma faute si ça va jusqu’à vos oreilles moi ! D’autant plus que la pollution urbaine par le bruit est déjà élevé alors même si tu es assis avec moi en vase clos comme dans un resto, il faudrait que tu endures car de toute façon le bruit ambiant est déjà trop élevé de toute façon ?
La liberté sans la conscience de l’autre est une notion que nous pouvons galvauder comme on veut. En prenant conscience que notre liberté empiète sur celle de l’autre, nous faisons un pas pour que cette conscience devienne planétaire et que les « maux de dos » collectifs deviennent aussi chose du passé.
Pardon, mais là on défend quoi ici ? J’ai du mal à suivre. Attendez, je vais relire…. un moment ! Mais non c’est pas clair. Y a de l’eau dans le réservoir à essence. Écoutez bien! Y a plus de débat ici, sur ce sujet. On discutait autrefois d’une chose, et puis d’une autre. C’était le sens véritable d’une pensée qui s’organise. Mais maintenant il faudrait du même souffle discuter du déplacement des malades, que l’on est pas capable de traiter assez rapidement au Québec, vers les « states » et également de la consommation du tabac « oui ou non » dans certains endroits. Mais c’est fou…. c’est le royaume des malgames. Alors que, qui y a t-il ici sinon qu’une contestation d’une loi qui sera bientôt applicable au Québec et qui sauvera, pas de discussion possible, bien des vies. Prenons cette image du non-fumeur qui travailles dans les bars et qui doit se farcir la fumée de ses cleints alors que l’on sait combien elle est nocive pour la santé. Moi je ne vous suis pas madame.
J’ai toujours fumé. Pas beaucoup, seulement de trois à quatre paquets par jour. Et cette nouvelle loi me répugne! Dans notre belle société, les fumeurs sont traités comme des lépreux! Un exemple? La femme de mon meilleur ami vient tout juste d’accoucher. L’autre jour, je leur rend une petite visite afin de voir le bébé… Comme j’allais entamer ma sixième cigarette, la femme de mon meilleur ami laisse sous-entendre qu’il serait préférable que je m’abstienne de fumer dans leur 2 et demi, prétextant que ce serait incommodant pour le nouveau né. Quel manque de respect! Quelle intolérance! Quel égoïsme! Je n’ai rien laissé paraître sur le coup, mais je peux vous assurer que jamais je n’adresserai de nouveau la parole à cette bande de fascistes!
Comment la société a -t-elle pu en arriver là? C’est bien simple, c’est la faute du gouvernement.
Le gouvernement, cette association de fous dangereux, de manipulateurs et d’opresseurs qui promouvoit la haine dans un seul but: la destruction de tous les droits, et éventuellement celle de la race humaine. Il est évident que le gouvernement s’attaque aux fumeurs dans le but de détourner le regard de la population de la réelle menace : la pollution. On tente de dissimuler la pollution en bafouant d’honnêtes gens, cette même pollution qui est responsable du problème d’asthme de ma fille de 4 ans, qui m’a donné à deux reprises un cancer du poumon et qui donne à mes vêtements une odeur nauséabonde.
Oh oui, cette loi anti-cigarette n’est pas seulement hypocrite, c’est aussi la pire chose qui soit arrivée à l’humanité depuis l’Holocauste. Et encore…
La cigarette jadis naguère nous donnait la fausse impression d`être quelqu`un, de faire partie de la gang, notre argent de poche nous donnait le pouvoir de s`en acheter….
Vint ensuite une paye plus grosse, le chum, les soupers au resto bien arrosés de plus en plus fréquents…Les fins de semaine au bord d`un lac avec un petit joint comme dans le film….
Puis arrivent les bébés….les tranquilisants……Ouf!!!!On fait quoi , rendus là ,pour calmer ses angoisses et s`amuser???Et bien je pense qu`on dégèle en premier puis on réévalue nos habitudes de consommation, quelles qu`elles soient, on regarde ce qu`elles nous coûtent vs le plaisir ou problèmes et dépendances qu`elles nous crées et on essaie de se réenligner avec la maturité que les années nous ont apportées.
Je ne prône pas l`abstinence à tous point de vue ,ne crois pas que ce sont des lois qui vont nous rendre la santé. Non, c`est notre conscience et notre maturité individuelle qui va le faire.
Je trouve sincèrement que tout ce qu’il y a été dit dans l’article est tout à fait véridique. Pour ma part, je trouve que le simple fait d’arrêter de fumer dans les restaurants, m’aidera à respirer, autant l’air ambiant que le respect que je demande ; manger une bonne bouffe avec ma fille à côté de moi, sans voir la vapeur des autres tables.
Aussi, je trouve que seulement le geste de ne plus jeter de mégots de cette satanée merde par terre rapportera beaucoup à l’environnement. Ma fille pourra jouer dans le sable sans manger de petits bouts qui dépassent … Par cela, nous pourrons éventuellement marcher sur des trottoirs quasi propres. Juste d’y penser me fait sourire. Éliminons les mégots !
Bon, on dira ce qu’on voudra, il n’y a jamais de fumée sans feu. Et là, le feu je l’ai au cul! C’est quoi l’histoire? C’est bien ou pas de cesser de fumer? Dites le moi de suite, je vais arrêter d’arrêter. Parce que là, je suis en processus moi, monsieur! J’essaie à chaque jour de devenir un ex. J’y arrive pas mal, mais vous savez la souffrance…
Y’en a qui s’en tirent à peu de frais. Y z’arrêtent et c’est fini. Pas moi, monsieur! J’en arrache et pas juste un peu. C’est pour mon bien, parraït. Là, ça fait plus de mal que de bien…C’est pas évident. Et je suis pas du genre très patient. Alors ma blonde, je vous dis pas. Elle m’aime… Une criss de chance!
Je ne fais pas que souffrir, j’ai l’impression de faire souffrir tout le monde. Et ça, c’est pas mon fort. Moi, faire chier le monde, c’est pas spécialement un but dans ma vie. Quand ça arrive en général, c’est pas exprès. Mais là, on dirait que c’est comme automatique. Tout me pape sur les nerfs et je tape sur les nerfs de tout le monde…
J’ai pensé m’exiler. Sur une île. Fuir mes congénères. Pour ne pas ëtre con envers ceux que j’aime. Pour ne pas me faire refléter toute ma douleur. Toute ma faiblesse devant un ennemi si petit. Mais je suis pas spécialement courageux. J’aurais peur de trop me faire chier moi-même…Tout seul, sur une ïle…Et vous savez, je suis mon principal partenaire commercial et…affectif. Alors j’suis pas pour me mettre à dos…moi-même, voyez? Oublions ça.
Alors, je ne crois pas que la fin du tabac serve à masquer la pollution ambiante. C’est quoi? un complot? Encore? Vous me cherchez ou quoi? Sont où mes criss de Nicorettes?
Dans votre articles sur « La pureté dans l’air du temps » par David Desjardins du voir du 16 mars 2006 vous faite la mention suivante « Aussi il sera interdit de fumer en terrasse, ou à l’entrée des édifices, afin de préserver la qualité de l’air pour tous. » ce qui me semble faux car il sera malheureusement permis de fumer sur les terrasses des bars et des restaurants . C’est ce que m’a dit un propriétaire de bar et a la lecture de la loi je ne vois aucune interdiction en ce sens pour les bars et les restaurants. C’est donc dire qu’une terrasse placée près d’une fenêtre verra la fumée se diriger vers l’intérieur du restaurant et que pour entrer dans ce restaurant il faudra passer dans la fumée secondaire. En un mot les terrasses seront encore le terrain privilégié des fumeurs. Moi je m’y abstiendrai en espérant que d’autres non-fumeurs aussi. Est-ce encore une loi incomplète des libéraux.
On s’entend que moins de boucane, c’est mieux que d’en avoir plus. On est d’accord que Rome ne s’est pas construit en 1 jour. Si on réduit la source d’une pollution, on n’enraye pas pour autant toute la pollution. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs, on commence, lentement peut-être, mais sûrement avec persévérance on ne peut pas se tromper. La fumée du fumeur c’est son affaire chez lui d’accord, mais sa fumée publique c’est la pollution forcée sur tout l’entourage.
Alors désolé pour les fumeurs qui se sentent brimés, mais leur choix de s’encrasser les poumons ne doit nullement incommoder les gens de leur entourage. Donc dans un endroit public, écrase!
Mais lorsque la publicité fait miroiter que sans cette fumée secondaire, on vient d’éliminer la pollution de façon magistrale, et que les cancers deviendront un maladie rare affectant que les fumeurs rébarbatifs au bon sens.. on se trompe royalement. C’est clair que le gouvernement cherche à dorer la pilule pour que l’opinion publique soit favorable à cette nouvelle loi: on le fait pour votre bien de tous, plutôt que d’imposer.. L’enfer est pavé de bonnes intentions, mais remettons les pendules à l’heure. Oui le gouvernement a la santé publique dans la mire quand il exige aux endroits publiques de se conformer. Les commerces (bars et restaurants) sont mécontents, d’où leur « campagne publicitaire » pour mettre le public de leur côté. Publicité = propagande pour satisfaire la cause de l’interlocuteur.
Le gouvernement, pour la cause, met de l’avant les soins de santé économisés à long terme, les bars contre la cause manifestent l’ingérence du gouvernement et la perte de revenus escomptés. Tout est ni blanc ni noir, mais c’est un atout public de ne pas se faire emboucaner par autrui.
Le gouv. doit par contre poursuivre une lutte active pour contrer la pollution industrielle. Et là leurs actions sont très timides. Il faudra encore revendiquer et chialer beaucoup pour que la procrastination cesse.
Deux semaines, deux décénies, deux millénaires à nous demandez ou à nous croire libre et pourtant…Et pourtant!
La cigarette fait couler beaucoup d’encre, beaucoup de mots lancer sans réfléchir au sens profond du problème, de dollars gaspillés, partis en fumée… Pourquoi? Parce que certains savent profiter de la faiblesse de chacun, de nous, de vous, de tous!
« Moi ben non, je sais ce qui est bon pour moi, je suis ben libre de faire ce que je veux… Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement vient intercéder, décider ce qui est ou sera bon pour moi… Je suis assez grand pour choisir… »
C’est drôle mais pour moi ça sonne comme le discours d’un ado, d’un grand ado qui se croit adulte, qui sait ce qui est bon pour lui, qui ne veut surtout pas que ses parent lui disent quoi faire, quoi penser… Il sait tout ce qui est bon pour lui… Jusqu’au jour ou il veut ceci cela et se retourne vers ses parents pour qu’ils lui fournissent le péculs pour ses erreurs, ses besoins, À LUI!
Lui qui pourtant criait hier, v’la deux secondes à peine, sa liberté tant mérité… Alors que dans le fond, il sait même pas c’est quoi être libre, il pense savoir, jusqu’au jour où il se la petera solide et reviendra en pleurnichant…
La société, je généralise mais si vous vous sentez visés dans mon idées, c,est que vous devriez peut être y réfléchir deux fois et prendre le temps de vous regarder bien dans votre mirroir de la réalité humaine et essayer surtout de ne pas faire comme d’habitude et de changer l’image juste pour votre petit confort personnel… Prenez soin de vous et de ceux qui vous entourent …
Au plaisir, d’un jour espéré vivre dans une société qui saura grandir et prendre se sresponsabilité et pas simplement vivre dans une utopie de vie sociétal démocratique….
Sans rancune, simplement réaliste!
N’est-il pas possible – je dis bien juste possible – que toute cette agitation ridicule, ce branle-bas de combat autour d’un pauvre baton de nicotine, ne soit-elle pas le symbole d’un problème encore plus grand que le tabagisme?
Avant cette loi, je n’entendais personne ( ou presque ) pester contre la cigarette. Les endroits que l’on accordaient aux fumeurs avaient été restreints, bien définis, parfois même soigneusement entouré de parois transparente leur donnant l’air d’immenses aquariums… et tout le monde était content. Enfin, satisfait.
Sauf que voila, fidèle et constant dans son habitude de pourvoir au petit peuble son mur des lamentations aux relents de merde, le gouvernement choisit de relancer le débat. Mais pourquoi? En cette période de péréclitation quasi-internationale, pourquoi chercher a obnubiler l’esprit du québec avec ce genre de considération?
La cigarette, d’accord, sa pue… mais cette histoire, pour sa part, elle sent carrément la merde.
Je suis totalement en accord avec l’article écrit ci haut. Mais je ne suis capable de me ranger du côté du noir ou du côté du blanc. Car le savez-vous qu’il existe une zone grise? Oui, il est vrai que le gouvernement passe son temps à nous aguicher de beaux slogans pour nous faire oublier qu’il engraisse les poches des plus grandes sociétés polluantes de la planète. Je suis en total accord avec ce fait et j’en déplore l’exactitude. Oui d’une autre part la cigarette pollue (elle aussi et non elle seule) et en priver le droit dans certains espaces est des plus sains. Mais doit-on vraiment choisir entre un côté ou l’autre? Je suis moi-même un fumeur invétéré. Je fume environ 1 paquet par jour depuis presque 15 ans et j’ai 28 ans. Par contre je sais faire la part des choses. C’est-à-dire ne pas fumer à certains endroits. Ne pas imposer à mes proches et aux non-fumeurs ma fumée secondaire. Je crois que les humains oublient souvent de réfléchir et préfère blâmer pour se responsabiliser. Je trouve cela triste. Car n’oubliez pas l’évolution ce n’est pas de se sentir mieux où d’être plus libre. L’évolution c’est d’être plus conscient…
Étant une ex-fumeuse moi^-même, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette nouvelle loi.
La boucane de cigarette ne m’a jamais empêché d’aller manger au resto ou d’aller au bingo. J’en convient, lorsque nous allons de les club ou les salles de bingo par exemple, nos vêtements sentent la boucane. Je trouve ce côté là un peu platte. Mais, cela ne m’empêche surtout pas de sortir de chez moi.
Je ne suis pas d’accord à ce que les fumeurs soient pris pour sortir dehors dans les rues pour être libre de fumer, et cela beau temps mauvais temps.
Je trouve que nous accordons beaucoup d’importance à cette mauvaise habitude trop même. La boisson à mon opinion personne tue beaucoup plus de gens que ce soit par l’acool au volant ou par la violence conjugale qu’elle peut apporté. La cigarette ne tue pas au volant et nous rend pas plus violent pour autant.
La loi est mal faite et nous continuons à crier sur les toits que nous vivons dans un pays libre. Rendu à ce point où est la liberté des citoyens?
Ancienne fumeuse, et maintenant intolérante à la fumée de cigarette, je suis en accord avec le fait qu’à partir du 31 mai les bars et restaurants soient sans fumée. Chez moi, c’est pas de fumée dans la maison et aucun de mes amis et amies ne le reprochent, les gens acceptent et respectent et je n’ai pas d’amis qui ne viennent plus loin de là.
Cependant , mon intolérence à la fumée de cigarette ne veut pas dire que je suis bornée et contre toute personne qui fume, la cigarette apporte à chacun quelque chose et me l’a apporté , mais ne confondons pas tout:
Dehors c’est dehors et la fumée de cigarette même si elle « pollue » ce n,est pas il me semble significatif et il reste que l’extérieur est à tout le monde, doncil ne faut pas pouser sinon autant interdir la fumée des usines et des camions et des vieilles voitures qui vous intoxique sans mot dire.
Quand aux propos de Monsieur Desjardins, les propos de Nathalie montrent qu’avant tout il faut commencer à soigner par un bout, c’est sur que ça prend du temps, mais la cheville s’est guérie, et le dos suivra… et qui sait le faux semblant de politique de développement durable va -t-elle finir par aboutir à une vrai politique de développement durable qui aura des effets plus conséquent que ce de la fumée de cigarette.
Mais il me semble qu’il faut bien commencer par un bout, sauf qu’à mon avi la fumée de cigarette n’est pas à placé dans le volet environnement durable mais plutot santé .
À « chialer pour chialer » autant choisir des faits qui vont avec les domaines choisis…
Si le gouvernement voulait vraimant faire cesser les québécois de fumer, il se servirait d’autres arguments que la qualité de l’air extérieur voyons.Pour ma part j’étais et je suis toujours en accord avec l’arrêt du tabagisme à l’intérieur et près des endroits public (à l’extérieur)…mais pas pour la raion d’un air extérieur meilleur pour la santé mais plutôt pour ¨tanner¨les fumeurs qui à force d’interdiction ici et là se fatiqueront et abondonneront la cigarette une fois pour toute….
Si le gouvernement voulait VRAIMANT frapper dur concernant le tabagisme, il commencerait par s’en prendre au bon endroit, c’est à dire au cutivateur de tabac,au grosse compagnie de marque de cigarette. Le gouveranement est maître dans l’art de taxer tout ce qui bouge au québec…alors s’il voulait vraimant se débarasser une fois pour toute de la cigarette , il mènerait tellement la vie dure à tout ce beau monde que ceux ci n’aurait plus d’autre choix que celui de fermer boutique….mais soyons un peu réaliste, avec toutes les taxes que les fumeurs paient, qui est assez crédule pour seulement imaginer que le gouvernement voudrait vraiment se passer d’une si bonne vache à lait ?Le fumeur qui pait tant de taxe à chaque fois qu’il achète ses cigarettes ? Ben voyons donc,crétins québécois,ça prend des gens pour essuyer des dettes comme les plus que nombreuses élections….les referendums à tout bout de champs et même les zoo fraichement rénovés qui ferment aussitôt leurs portes! Oups! est ce que je suis en train de trouver un nouveau sujet de débat moi là ???? Hi hi hi !
A la prochaine !
Si vous dites que la fumée secondaire n’incommode personne, c’est que nécessairement, vous n’avez jamais été asthmatiques. À ce propos, vous désirez savoir ce qu’est l’asthme? Voici un petit résumé:
Lors des premiers mois de la naissance, le système immunitaire du petit bébé se spécialisera (grosso-modo) entre deux types de dangers: l’intérieur, ou l’extérieur. Pour être plus clair, entre les infections internes (virus, bactéries) ou les facteurs externes (toutes substances nocives qui désirent entrer, substance alergènes). Depuis des milliers d’années, le corps humain a toujours été plus attaqué par les virus que par les substances alergènes, et le corps humain a donc pris l’habitude de les combattre efficacement.
L’asthme, c’est lorsque le corps humain choisit l’autre chemin : c’est-a-dire celui des corps étrangers. Le résultat est une surprotection de l’organisme contre ces corps étrangers, ce qui peut devenir dangereux pour le corps lui-même (surproduction de mucus qui bloque les bronches par exemple). Le taux d’asthme est radicalement plus élevé chez les enfants où les parents ont fumés pendant les premiers mois du petit poupon ; et croyez-moi, il n’y a rien de drôle à souffrir de ces symptômes. Et croyez-moi, il n’y a rien de virtuelle à la fumée des cigarettes ; osez le dire à n’importe quel asthmatique, et vous aurez votre réponse.
La fumée secondaire créée par la cigarette n’est peut-être pas la plus destructrice, mais c’est très facile à faire sortir de nos vies ; et il n’y a rien de positif à fumer la cigarette, ce n’est qu’une mauvaise habitude de prise. Ceux qui diront que ça diminu leur stress seront très heureux d’apprendre que N’IMPORTE QUEL comportement répétitif diminu le stress. Pourquoi se battre autant pour un bâton qui ne peut qu’être nocif pour nous-mêmes et les autres? Qu’avez-vous à y gagner, réellement? Votre liberté? Sachez que votre liberté empêche bon nombre de personnes à cotoyer les lieux où vous exercez votre « droit ».
Personnellement, moins les gens vont fumer, mieux je vais me sentir. J’admets cependant qu’il ne faudrait pas empêcher les gens de fumer chez eux ou à l’extérieur.
Au sujet de la liberté, il y a des gens qui vont parler de leur liberté de fumer, mais ne réalisent-ils pas qu’ils ont perdu, il y a bien longtemps, leur liberté de ne pas fumer. En effet, lorsqu’un produit crée une dépendance comme le tabac, on ne peut plus dire que le fumeur exerce sa liberté de fumer. Il est plutôt devenu un esclave d’un produit nocif qui n’amène absolument rien à son organisme. Et « esclave », ce n’est pas du tout synonyme de liberté. Est-ce que les fumeurs vont enfin réaliser un jour qu’ils ont été bernés (hypnotisés) par les compagnies de tabac? Non seulement, ils refusent d’admettre la vérité, mais ils continuent à encourager des tueurs et des empoisonneurs.
Que j’en vois un de ces intoxiqués venir me parler de liberté, il va se faire parler.
Quand le Gouvernement impose ce qui est bon pour moi, j’ai toujours un problème.. Ce qui était bon et encouragé, il y a quelques décennies est devenu « strictement interdit ».
Le retour du balancier en plein dans la gueule !!!
Quand on veut mon bien, on y va pas avec le dos de la cuillère !
Oui ! Je suis contre la fumée dans un espace clos !
MAIS, il doit y avoir des compromis possible avant les solutions extrêmes…
Je prône la voie du juste milieu…
Des restos et des bars s’affichant clairement « FUMEUR »
et ceux qui le veulent bien, « air pur »…
Là, on a sauté une coche, et notre bon gouvernement toujours empressé de nous sauver la vie, est tombé dans l’excès de zèle..
La liberté de choix vient de s’éteindre….
Je demeure à Limoilou, au troisième étage de mon appartement, je vis sous les cheminées de l’usine de papier et l’incinérateur.
Je ne crois pas du tout que cela est la solution : interdir la cigarette dans les bars et restaurants. Le problème d’air est bien pire qu’il en a l’air et cette solution nous fait tout simplement l’illusion que notre gouvernement s’occupe de nos affaires de santé.
Mais pour qui ils nous prennent. Le protocole de Kyoto mon oeil … Tout cela doit avoir un rapport avec l’argent finalement. Les grosses entreprises nous coupent le soufle, les p’tits bars et restaurants vont payer pour les grosses boîtes, encore…
Il est évident qu’il y a encore un grand chemin à faire avant d’atteindre un niveau de qualité d’air supérieur. Je suis étudiant à l’université Laval et je suis en Suède pour une session. En arrivant en Suède en janvier, j’ai pu remarquer plusieurs différences dans cette société et nous devrions peut-être y prendre exemple. J’habite à Västeras, une ville d’environ 130 000 habitants à 1 heure de Stockholm et à la gare centrale de la ville, plutôt qu’un grand stationnement pour voiture il y a des centaines et des centaines de places pour les vélos! Et oui, ici les gens circulent beaucoup à vélo et c’est génial, même par un bon 15 degrés sous zéro, les gens favorisent leur vélo plutôt que la voiture pour la circulation urbaine et cela.
Nos gouvernements et nos entreprises devriaent encourager les gens à venir au travail à vélo et récompenser ces gens. Cela apporte plusieurs avantages: 1) Cela garde la forme 2) moins de polution 3) moins de traffic et j’en passe.
La fin de la cigarette c’est bien et je suis 100%, depuis que je suis en Suède, j’ai pris goût à aller au restaurent et dans les pubs/bars car ici c’est interdit depuis belle lurette. Il faut changer les mentalités et cela prend du temps.
Je suis aussi pour le fait de pénaliser les propriétaires de grosses cylindrées. Pour le moment, ils ne paient que quelques misérables dollars de plus pour leur immatriculation. Les stupides bourgeois qui roulent en SUBURBAN en ville me donnent mal au coeur.
Vraiment ce sujet commence à me faire suer, j’ai l’impression que je vais encore me répéter!!! Comment faire passer un message sans redondance? On est tous d’accord joual vert sur les effets néfastes de la boucane mais lâchez-moi les basques avec vos sermons vides et répétitifs! C’est comme si, du jour au lendemain, toutes les interventions politiques, les articles de journaux, les recherches médicales, vous avaient fait prendre conscience du fléau que sont ces volutes de fumée! Et voilà c’est parti pour la guerre. Je suis une pécheresse occasionnelle, il m’arrive parfois de griller un petit cigarillo parfumé après un souper endiablé, y-a-t-il un docteur dans la salle à manger? Ce geste est accompli dans l’intimité de mon foyer et heureusement, les esprits fermés ne font pas partie de mon environnement. Je conserve néanmoins une forme de compassion, de solidarité pour ceux et celles qui sont sous l’emprise de cette dépendance, les êtres parfaits n’existent pas. Regardez-vous dans le miroir, ex-fumeurs, et dites-moi sans sourciller que vous auriez aimé être traités comme des parias lorsque vous vous adonniez à votre vice? Ce n’est pas parce que l’on gagne une bataille que l’on gagne la guerre! Il n’y a pas si longtemps, j’attendais patiemment la criée de mon numéro dans une clinique médicale, tout à coup un homme, bien calé sur sa chaise, éternue violemment. Je me dis, il va sortir gentiment son mouchoir ou va se rendre à la chambre de bains, bien non, c’est la chaise qui a servi de mouchoir! Batinse, j’aurais préféré recevoir de la boucane dans la face! Contamination par la malpropreté. Allez faire un tour dans une salle de bains pour dames. Ces mêmes femmes qui décrient la puanteur de la cigarette, ne prennent même pas la peine de se laver les mains après le geste! Cibole, contamination par manque d’hygiène élémentaire! Je me sens bien plus victime de la contamination par l’esprit, par les clichés qu’on nous enfonce dans le cerveau, pollution extrême.
Il est désopilant ce débat. Dans un coin, ceux qui sont contre cette loi et qui sont tous fumeurs, avec leur aile droite faite de fumeurs impénitents ou à peine culpabilisés, mariés à vie qu’ils sont avec la cigarette et leur aile gauche composée de ceux qui essayent en vain d’arrêter, qui ont concocté un mariage « cig » avec elle. Dans l’autre coin, ceux qui approuvent cette loi avec son aile droite composée de ceux qui n’ont jamais fumé et de son aile gauche faite d’ex fumeurs qui ont franchement et nettement divorcé d’avec elle malgré ses langoureuses volutes. Dire de ce débat qu’il est « pipé » est un euphémisme. Allons, arrêtons de jouer au Smart. Ce n’est pas pour des raisons raciales que cette loi est promulguée, mais pour des raisons de santé. Hitler n’a pas promulgué cet interdit pour la santé de ses compatriotes si l’on peut dire d’un Autrichien que des Allemands étaient ses compatriotes, que la cigarette aurait rendus malades, mais parce qu’il était lui-même un malade tout court dont la prophylaxie lui commandait de se méfier de tous les microbes qui avaient tantôt des airs de cigarettes, tantôt des airs de juifs. Cette comparaison avec l’esprit et la lettre de la loi anti-abuseurs du tabac est donc pour le moins boiteuse. Par ailleurs, dire que la fumée de cigarette est relativement inoffensive parce qu’elle finit toujours par se dissiper dans l’air ambiant qui est lui-même tout aussi nocif que cette fumée est un raccourci trop facile pour se déculpabiliser de son addiction au tabac. Si l’on veut prendre cette comparaison avec l’air ambiant, alors il faut considérer l’indice de pollution atmosphérique en en faisant la lecture avec le nez d’un quidam scotché au tuyau d’échappement d’une voiture à essence. Les mesures auraient alors l’avantage d’être faites dans des conditions similaires.
Que nous sommes bons pour ce plaindre et pour crier fort à l’injustice. Il est fort probable que le gouvernement nous envois n’importe quoi comme message pour nous convaincre mais est-ce vraiment surprenant, ont-ils déjà utilisé une autre stratégie.
Et si nous regardions la situation d’un autre oeil. Si ce serais vraiment bon pour vous, pour votre santé, votre bien-être et votre portefeuille. Pendant que vous ne fumerez pas vous allez faire autre chose de probablement plus interessant, imaginés un peu combien de temps est perdu à fumer et combien d’argent est investi dans ce »hobby » qui finalement n’est pas nécéssaire à votre survie. Notre liberté est brimé je suis daccord et après … c’est pas facile laisser quelqu’un nous en imposer mais en serons nous vraiment plus mal en point.
Ça alors! Encore un autre comparaison avec Hitler! Mais c’est la mode ces temps ci n’est-ce pas? Aussitôt que quelque chose ne va pas au Québec, on compare cela à Hitler! Gilles Duceppe a été comparé à Hitler pour avoir manifesté son désir de remporter une victoire écrasante sur les libéraux, et maintenant le gouvernement Charest est Hitler. Bien que je n’approuve pas le gouvernement Charest que je ne voterai probablement jamais pour lui, je trouve cela dégôutant et dégradant de faire le parallele avec Hitler. Le gouvernement Charest et M. Duceppe n’ont pas tué des millions de juifs et provoqué la pire guerre de l’histoire de l’humanité. Alors arrêtez de comparer tout avec Hitler!!!!!
Pour en venir à la loi sur le tabac, je suis parfaitement en accord. Les preuves de cancer divers liés à l’usage de la cigarette ont été prouvés depuis des lustres. Et le pire est bien sûr les effets néfastes de la fumée secondaire sur les non-fumeurs. Alors si la cigarette tue ceux qui l’utilisent volontairement, je considère cela acceptable car ils le choisissent. Cependant, là où le problème survient est quand des non-fumeurs contractent des cancers à cause de leur emplois dans des bars ou autre, où l’air est asphixiée comme nulle part ailleurs. C’est inadmissible! C’est là le fondement de cette loi: permettre la liberté de respirer convenablement aux non-fumeurs. Bien sûr cela s’effectue au dépend des fumeurs, mais cela donne une merveilleuse raison pour arrêter de fumer, ce qui est parfait! Alors, le 31 mai, si la loi sur la cigarette fonctionne comme promis par le gouvernement, et bien les non-fumeurs seront désormais libérés!
Eh bien moi je n’ai pas peur de dire que j’ai hâte au 31 mai. J’avoue cependant que je suis en ex-fumeur, et ce depuis plus de 6 ans. Mais je dois aussi dire que ce sont de telles mesures qui m’ont enfin décidé à arrêter pour de bon. Il y a 6 ans, les mesures contre les fumeurs commençaient tranquillement, telle que l’interdiction de fumer sur les lieux de travail. Ça faisait longtemps que je voulais arrêter, et je m’essayais régulièrement; j’arrêtais et je recommençais ensuite après une plus ou moins longue période de temps. J’ai été dix ans à jouer à ce jeu. Finalement, lorsque les interdictions de fumer sont devenues plus sérieuses, sans compter le prox toujours grandissant des produits du tabac, j’ai pris la décision d’arrêter définitivement. Et je ne le regrette pas. C’est certain qu’au fils du temps j’ai eu des envie de replonger, ne serait-ce que pour le temps d’une soirée. Mais je n’ai qu’à me rappeler les interdictions passées et surtout futures pour me changer les idées.
C’est pourquoi j’applaudis à la nouvelle loi qui entre en vigueur le 31 mai. Pas nécessairement pour moi, quoique ça ne fait que me confirmer dans ma décision, mais pour tout ceux qui à cause de cette loi prendront la décision d’arrêter de fumer.
Non fumeur je pourrais facilement monter aux barricades comme la plupart des non-fumeurs face aux fumeurs et à la fumée secondaire…Mais je pense que nous devons laisser les gens faire leurs choix en connaisant toutes les conséquences reliées à ces derniers…Nous ne pouvons pas tout banir pour soit disant sauver des coûts de santé. Plus de cigarette, plus d’alcool, plus de nourritures grasses, plus de jeux du hasard, plus de marche exterieur en ville, plus de voiture, plus de vélo, etc. Nous serions à l’abri des danger pour notre santé uniquement chez nous enfermé entre quatre mur et encore d’autres troubles de santé surviendrais.
Je pense que chacun doit être conscient des risques et des aboutissants et que le rôle social est de mettre en garde contre les méfaits au niveau de notre santé. Ensuite de quoi chacun fait comme il veut et prend la décision en connaisance de cause des dommages encourrue. Ainsi nous faisons appel à la responsablisation de chacun.
Wow! Quelle belle façon de penser : « Si on ne tue pas les gens avec la fumée de cigarette, ils vont probablement mourir d’une autre manière de toute façon! » Ben oui! C’est vrai. Pis pourquoi je mettrais ma ceinture de sécurité, je vais probablement mourir d’une mauvaise chute dans le bain de toute façon, pis tant qu’a y être, de quel droit on m’empêche de faire de la vitesse en état d’ébriété sur un chemin scolaire, les jeunes qui traversent vont probablement tomber d’un arbre pis être paralysés anyway. Pis si j’ai envie, moi, de faire des attouchements sexuels à ma nièce de 11 ans pourquoi me l’interdirait-on ? Elle va sûrement être traumatisée par un garçon qui se moque de ses gros seins au primaire de toute façon. Bon, vous m’excuserez mais je dois sortir sur mon balcon les yeux fermés et tirer 3-4 coups de feu dans le vide.
Article après article sur ce sujet alors qu’il est traité de cette façon, j’en reviens toujours à la même équation : fumer n’est peut-être pas la cause à tous les maux, mais elle n’est est sûrement pas le remède.
Hitler était un fou mais il a quand même marqué un point en interdisant la cigarette à ses disciples : fumer est une menace pour la santé et l’éviter est une des voix pour rester en santé.
Ce qui est fou, c’est surtout se mettre à comparer l’interdiction de fumer dans les endroits publics à cette loi hitlérienne et pousser l’argumentation jusqu’à presqu’en faire croire que la cigarette n’est pas mauvaise.
Après tout, s’il y a d’autres causes aux maladies pulmonaires et cardio-vasculaires, la cigarette en reste tout de même une et une désagréable à vivre pour ceux qui ont décidé de l’éviter. Maintenant, n’y a-t-il pas des causes plus importantes dans le monde que cette interdiction de fumer. faudrait en revenir !
La loi sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics fait des remous et les québéciois n’ont pas fini d’en attendre parler. À vrai dire, on tourne en rond et on n’arrivera jamais à un consensus entre fumeurs, non-fumeurs indifférents et non-fumeurs. Est-ce que la liberté des personnes qui décident de fumer s’arrête là où commence le respect des non-fumeurs de ne pas avoir à respirer un air encore plus vicié ?
Selon moi, la décision du gouvernement en sera une bonne à long terme. Maintes fois j’ai vu des gens tenter d’arrêter de fumer qui n’ont pas été capables, ce malgré toutes leurs bonnes intentions, simplement parce qu’ils craquaient à leur première sortie dans un bar. Ajoutons à ces gens une majorité des non-fumeurs et on trouvera la raison de la loi.
De mon côté, fumée ou pas, je commence à m’y habituer. Par contre, quand je reçois directement la poff d’un fumeur qui se fout de ce qui l’entoure, ça m’enrage et je me retiens pour ne pas aller l’éteindre. C’est choquant de voir qu’à chaque fois qu’on donne une liberté, il faut qu’il y ait de l’abus. Ces quelques fumeurs négligents rendent une bien piètre image à l’ensemble de la catégorie. C’est dommage mais c’est comme ça ! Je crois cependant que tout le monde en sortira gagnant à la fin, à part peut-être ceux qui vont décider de rester enfermés dans leur salon simplement parce qu’ils sont frustrés de voir leur liberté diminuer…
Une cigarette, une clope, un tabac, une rouleuse, a cancer stick…
Personnellement je ne fume pas mais j’avoue que quand je vois un de mes amis
extirper un peu de bonheur d’un bout de poison je me dis que c’est un choix comme
moi quand je mets trois bonnes couches de sucre sur mes céréales…
D’un autre côté, mon problème, c’est que disons que je suis dans un bar avec mon
chum pis y’a sa cig allumée, je sais pas pourquoi, la fumée vient toujouts dans ma face
à moi. Pas celle des autres fumeurs. Fait chier.
L’autre jour mon boss me disait que dans le temps, des hommes qui fumaient comme
des cheminées mouraient à 90 ans de maris jaloux. La composition des cigarettes
a-t-elle changé à ce point? Je sais pas mais vous auriez pas le goût de faire pression
auprès de compagnies pour que par exemple, elles produisent des cigarettes sans
cyanure ou sans agents qui vous rendent accros? Y’a tellement de produits « naturels » sur le marché, vous avez juste à fumer des cigarettes qui ne contiennent que du tabac
à 100%. Non?
Quand de nouvelles lois prennent naissances et sont appliquées, c’est qu’il y a un besoin urgent de changer une situation. Tout le monde a ses droits, les fumeurs comme les non-fumeurs. On est libre de faire ce que l’on veut de sa vie.
Quel slogan » A partir du 31 mai, le Québec respirera mieux ».
Je doute de cette affirmation. On aurait peut-être été plus précis en disant » A partir du 31 mai, les non-fumeurs respireront mieux dans certains endroits publics ».
Je ne comprends pas la logique du gouvernement d’utiliser les taxes des fumeurs pour payer une autre fois un toit pour le stade olympique quand on devrait logiquement se servir de celles-ci pour investir dans le domaine de la santé.
A partir du 31 mai prochain, on donnera aux citoyens-incinérateurs le droit de payer encore et encore plus cher leur liberté de fumer. Ainsi les adeptes de la nicotine pourront continuer à vivre dans leurs nuages blancs goudronnés et ça personne ne pourra empêcher cette situation.
C’est un grand pas pour la reconnaissance des non-fumeurs. Par contre les trottoirs et les entrées publiques seront recouverts par ces clous de cercueil qui nous rappelleront que la victoire est loin d’être gagnée afin de mieux respirer au Québec.
Il n’y a pas vraiment de preuve pour la primaire non plus. L’expérience, si je ne me trompe, consiste à confiner des rats dans un lieu restreint et à les asphyxier de fumée de cigarettes. Remarquez que dans ces mêmes conditions, ils deviennent violents, homosexuels. Pas étonnant que les cochonnets sevrés piquent une sacrée dépression!
Je suis fumeur depuis plus de 25 ans. Je n’en ai aucune fierté ni honte. Quand j’allais à la maternelle, une des contines que nous chantions était « J’ai du bon tabac dans ma tabatière »
Comme les temps ont bien changés. Pouvez-vous imaginer faire chanter cette chanson aujourd’hui dans les CPE ou les maternelles. Quel scandale et sacrilège ce serait!
Quand j’ai commencé à fumer, c’était très bien vu et même respecté. De nos jours, je suis un devenu un paria et un despote. Je me fais regarder avec de gros yeux.
J’aimerais bien un peu de respect en tant que fumeur et de gros payeur de taxes. Je suis la même personne qu’avant. Comme la perception que l’ont peut avoir peut changer rapidement.
Je suis en désaccord avec la loi du 31 mai. Il me semble qu’il aurait été possible de trouver une solution satisfaisante pour tous. Je suis contre toutes interventions de l’État. Je n’aime pas me faire dicter quoi faire, que ce soit par l’État ou par des groupes de pressions du secteur santé et bien-être. On dirait qu’ils veulent que tout le monde soit pareil.
Je suis né libre mais je sens que j’ai de moins en moins de liberté.
VIVE LA LIBERTÉ
Je trouve que les arguments soulevés par les gens en opposition avec la future loi interdisant de fumer partout dans les lieux publics relèvent souvent beaucoup plus d’une réaction émotive que d’une pensée réfléchie. Il y a aussi dans toute cette histoire une espèce de déni amnésique d’un fait pourtant établi : la cigarette tue bel et bien.
Bien sûr la pollution ambiante des rejets de fumées chimiques par les usines et véhicules automobiles est une plaie toute aussi grande, sinon plus, et qui doit absolument elle aussi être contrée.
Cependant, cela ne fait pas de la cigarette un objet complètement inoffensif. Et j’en reviens ici à l’allégorie plutôt amusante de Nathalie Langevin, citée dans votre texte, qui tente de nous faire comprendre qu’une fois le mal de cheville parti (la cigarette), on se rendra compte que le mal de dos (la pollution autre, la vraie responsable…) persiste encore et qu’il est l’unique source des maux. Sans jeu de mots facile, c’est plutôt boiteux comme image…
Comme si le fait qu’un des deux problèmes était tellement plus grand que du coup, l’autre perdait toute importance! Dans le même type de raisonnement loufoque, il faudrait davantage banaliser la consommation de cocaïne, car c’est bien moins nocif que le crack.
Je concède de s’attaquer à une minorité aussi visible et facile à délimiter que les fumeurs, c’est beaucoup plus aisé que de s’en prendre aux géants industriels de la pollution automobile et des usines. Mais l’un ne va pas nécessairement sans l’autre! Personnellement, je suis très heureux, comme une majorité de gens, que cette loi soit appliquée en mai prochain. À mon sens, c’est une loi qui aurait dû entrer en vigueur il y a des années déjà. Est-ce que c’est une loi hypocrite ou stupide? Je ne crois pas. Mais il est vrai que le gouvernement devrait ‘mettre ses culottes’ pour toute la question de pollution autre.
Je pense que vous avez vu que maintenant il sera possible de fumer sur les terasses des restaurants. Je trouve que le gouvernement a fait un bon pas en avant et qu’il a donné de bonnes concessions aux restaurateurs qui avaient peur pour leur chiffre d’affaire. cependant, je trouve ça bien normal la règle qui dit qu’on a pas le droit de fumer à moins de 8-9 mètres d’une entrée d’un édifice à bureau. Il fallait mettre une bonne distance pour être sûr qu’on ne se mette pas à mesurer à chaque fois. Et personellement je trouve qu’il n’y a rien de pire que d’entrée à côter de dizaines de fumeurs. Bref, pour ce qui est de la cigarette, je trouve que des fois ta liberté s’arrête où commence celle des autres.