C'est une histoire de triche.Assez bonne pour que, le 21 mars dernier, le journal étudiant Impact Campus choisisse d'y consacrer sa une, plusieurs articles et une chronique.
C'est une histoire de triche, disais-je, et c'est gros. Presque trop gros.
En fait, il s'agit d'une affaire d'allégation de plagiat massif à la Faculté de pharmacie de l'Université Laval. Le traitement qu'en fait le journal est un brin sensationnaliste, de l'aveu même du rédacteur en chef (tel qu'il est cité dans L'Exemplaire, l'hebdo des étudiants en journalisme), mais – et là c'est moi qui parle -, dans l'ensemble, c'est du beau travail journalistique.
D'abord, il y a la lettre de dénonciation à l'origine de toute l'histoire, transmise sous le couvert de l'anonymat par un étudiant de la faculté (dont le nom n'a pas été dévoilé, mais qui a tout de même été joint par les journalistes, histoire de vérifier son identité), qui l'avait aussi fait parvenir à l'Ordre des pharmaciens du Québec. C'est suivi du rappel d'une monumentale histoire de plagiat au même département il y a quelques années. Puis il y a des répliques de l'association étudiante, de la doyenne, de l'Ordre, de l'université, et tout le tremblement. Un truc dans les règles de l'art, quoi.
Sauf que les réponses molles et la désagréable apparence de collusion entre certains intervenants en cause ont agacé le chroniqueur Antoine Goutier, qui souligne dans son papier que, bien qu'il ne faille pas crier au scandale tout de suite, l'attitude de la doyenne et de l'association étudiante jettent une aura de mystère sur l'affaire, la rendant encore plus louche.
Moins nuancée, sa conclusion est toutefois aussi savoureuse que tranchante: "Ainsi, lorsque j'irai dans une pharmacie, je demanderai d'où vient le diplôme du pharmacien. S'il vient de Laval, je changerai de pharmacie, juste au cas où…"
Cela vaudra au journal une plainte officielle déposée devant le Conseil de presse. Rien que ça.
Le plus agaçant dans cette histoire? C'est la fermeté que dénonce Goutier concernant la position de la doyenne qui, dans un document envoyé aux étudiants, déclare: "Les étudiant/es de la faculté, nos étudiant/es, sont honnêtes, fiers, travaillants et méritent entièrement les notes qu'ils obtiennent dans le cadre d'un programme très difficile."
TOUS les étudiants sont honnêtes? Sans exception, aucune? Tous et toutes des saints? Faut-il lui rappeler les récents scandales dans son milieu concernant les "cadeaux" offerts aux pharmaciens par les entreprises pharmaceutiques? Tout ce beau monde est sans doute aussi parfaitement honnête, je suppose? Faut-il lui souligner que, dans les circonstances, et puisque le respect du code d'éthique dans sa profession est déjà mis en doute, on s'attendrait à un resserrement de la vigilance de sa part, histoire de donner le ton, et non à une défense aveugle visant à sauvegarder l'image de la faculté?
Comme le hasard fait parfois bien les choses, une nouvelle paraissait dans les journaux lundi dernier. Cela concerne les statistiques sur le plagiat dans les universités francophones. On les compare à celles des universités anglophones, dont les résultats paraissent monstrueusement disproportionnés. Comment cela est-il possible? De l'avis de plusieurs experts interrogés, les universités francophones se mettent simplement la tête dans le sable lorsqu'il s'agit de plagiat. Les règles sont là, mais la volonté d'y mettre un terme n'y est pas.
Et vlan, Madame la doyenne! Ce que vous reprochent justement ces journalistes en herbe qui ont fichtrement bien fait leur boulot, ce n'est pas que vous défendiez votre faculté, mais que vous écartiez jusqu'à la possibilité d'un problème. Dans ce document envoyé aux étudiants – posté par la présidente de l'association étudiante, mais signé par vous-même, ce que je sais puisque j'en ai une copie -, vous jouez à la bonne maman qui refuse de croire que fiston a pu casser la gueule du voisin, sans même prendre le temps de faire enquête.
Pire, sans même donner l'impression qu'il y aura enquête.
Mais plus grave encore, vous y invitez vos étudiants à se plaindre auprès des journalistes qui signent ces papiers, et les prévenez que ceux-là pourraient les contacter pour leur poser d'autres questions, leur dictant implicitement, que vous le vouliez ou non, une règle de conduite à respecter: celle de l'affrontement.
Et vous souhaitez traîner ce journal devant le Conseil de presse? Et vous accusez son chroniqueur de diffamation?
Vous exagérez. Ce n'est quand même pas comme s'il vous avait traité d'autruche. Alors que moi, Madame, je n'hésite pas une seule seconde.
ooo
Déjà beaucoup de réponses à ma demande de la semaine dernière sur vos livres préférés, et bien que je n'y compte plus les mentions de romans historiques (soupir!), je n'ai pas vu un seul Paulo Coelho, ce qui est plutôt encourageant. Encore quelques jours pour me faire parvenir vos titres accompagnés de commentaires en réagissant à cet article ou par courriel à [email protected].
Aussi, certains ont manifesté une touchante inquiétude après avoir lu ma dernière chronique. Les plus alarmistes se sont même demandé si j'avais sombré dans l'enfer de la drogue. Rassurez-vous, c'est plutôt le contraire: j'avais arrêté. Mais je m'y remets bientôt, promis. C'est que pour l'instant, j'hésite. La coke, c'est surtout bon pour les péquistes, le pot, ça fait trop Lucien Francoeur, et l'acide, un peu trop Iron Butterfly. Me reste pu grand choix. Crack ou crystal meth? Attendez, je demande à mon pharmacien.
Attention mesdames et messieurs !
Vous êtes conviés à une brève incursion au royaume infini des suppositions.
Imaginez la réaction d’un parent attentionné, alors que fiston ou fillette chérie vient de se mettre les pieds dans les plats, de genre jusqu’au menton. Et voilà que le Monde pointe du doigt. Pas le petit monde de l’environnement immédiat qui connaît si bien les grandes qualités de progéniture, non. Il s’agit plutôt du vaste monde, celui qui ne ciblera que le geste en faisant abstraction totale de l’humanité de son auteur.
Voilà donc parent qui s’insurge, criant au non-lieu et défendant farouchement. Je le sais, jamais je n’ai réagi de manière aussi engagée et viscérale que lorsqu’il était question de mes dépendants. Bien sans coeur celui qui n’en ferait pas autant. Et pourtant, une fois de retour dans l’intimité, Petiot apprenait de quel bois je me chauffe. C’est alors que se disait la vérité, avec les points sur les I, les barres sur les T et la mise en place des correctifs nécessaires.
Au cours de ma vie professionnelle, j’ai aussi été témoin de situation où des patrons ont adopté ce genre d’attitude parentale face à la bourde exceptionnelle d’un bon employé. Ils ont ainsi modulé les conséquences et accru le respect et la confiance que leur conféraient leurs troupes.
Vous concluez au syndrome de l’autruche. Et si madame la doyenne se percevait, elle aussi, comme un bon parent en regard des étudiants de sa faculté.
Quant au choix d’une nouvelle drogue, M. Desjardins, je vous propose d’essayer le chocolat. C’est rempli d’endorphines qui combattent la déprime. Paraît aussi que c’est excellent pour maintenir votre cour jeune et en santé. De plus, si vous optez pour la qualité, la dépendance est assurée. Vous ne pourrez jamais plus revenir en arrière. Et ça vous coûtera la peau des fesses, au même titre que toute drogue qui se respecte.
Je suis déçue et exaspérée de vous lire ce matin mais pas vraiment surprise car nous avons qu’à regarder l’efficacité de nos pharmaciens pour le savoir. Mais la grande question que je me pose c’est : » Est-ce qu’il n’y a que les pharmaciens qui font ça? ». Si nous regardons la preformance de nos docteurs moi je me pose de sérieuse question. J’ai des problèmes de santé depuis 3 ans et j’ai fait une dizaine de médecins dans la ville de Québec et ce n’est seulement que le 10ième qui a décidé de pousser les test plus loin que ceux de base pour enfin découvrir ce que j’avais!!!!! Alors si la doyenne laisse passer pour les pharmaciens ce qui est carrrément inaceptable…que fait-elle pour les médecins dont nous sommes en pénurie depuis quelques années????? Je trouve ça vraiment scandaleux de jouer avec la santé des gens comme ça pour ensuite nous faire dire que la population est de plus en plus malade d’année en année!!!!! À QUI LA FAUTE!!!
Je trouve ça amusant de constater le nombre élevé d’occurrences où les personnes accusées À JUSTE TITRE de malhonnêteté sont néanmoins celles qui s’empressent de faire appel à la loi sous prétexte « d’atteinte à la réputation » ou de « diffamation ».
Comme quoi ceux qui tiennent le plus à l’épithète d’honnêtes gens ne sont pas nécessairement ceux qui sont le plus méritants…
***
La semaine passée, vous avez demandé des suggestion de lecture et je vous ai suggéré, en outre, « La Princesse de Mantoue » qui, bien que classé roman historique, est aussi récipiendaire du prix de l’Académie Française. Alors si vous voulez jouer au snob en soupirant par écrit de cette suggestion de lecture, je vous répondrai sarcastiquement que, bien sûr, tous les prix de l’Académie Française sont de la petite merde, du pipi de chat, et qu’un grand intellectuel tel que vous ne devrait certes pas s’abaisser à lire de telles sornettes, ce qui constituerait une perte de temps.
J’ai l’impression que généralement, on nous pousse à croire que les québécois francophones sont toujours parfaits et honnêtes, alors que nous sommes un peu comme tout le monde. J’étudie présentement à l’université, et je n’ai jamais vraiment entendu de plagia, à part de quelques avertissements sur le sujet au début des cours. Peut-être est-ce pour éviter de donner des idées aux étudiants ou pour monter la réputation de l’établissement. Peut-être est-ce aussi parce que c’est vrai qu’il n’y a presque pas de situations de plagia, mais j’en doute. Si la nouvelle à propos de l’U. Laval est parvenue à la population, c’est sûrement en raison de la grandeur du cas qui n’a pu être caché.
Je pense donc qu’il y a beaucoup de plagiat dans les universités francophones au Québec car il me semble que tout les cas ou presque nous sont cachés. Il me semble donc normal d’entendre parler d’une situation comme celle qui est arrivée dernièrement à l’U. Laval.
La devise de la faculté de pharmacie!!! Oui, c’est vrai, il y a un problème de plagiat partout dans toutes les maisons d’enseignement. Quand on surveille un examen de 300 étudiants dans le même local parce qu’on n’a pas les budgets pour payer plusieurs surveillants, qu’on ne peut passer entre les rangées, on a beau avoir la meilleure volonté du monde, on ne peut pas prouver que quelqu’un a copié. Résusltat, des professeurs doivent composer trois ou quatre examens différents pour contrer le plagiat. Les universités ne veulent pas savoir si un étudiant a copié. Trop difficile à prouver hors de tout doute. En plus, ces maison de haut savoir se livre une compétition féroce. Les notes ont besoin d’être élevées de même que les moyennes. Les étudiants qui arrivent des collèges manquent cruellement de méthode de travail et d’étude. On ne va pas commencer à le leur montrer là. Alors, on rabaisse les standards, on rabaisse le niveau de difficulté des questions d’examen, on rabaisse…les profs. On offre des diplômes à rabais. Saviez-vous que dans plusieurs universités, les étudiants ne sont pas obligés d’assister à leurs cours ?
La triche c’est bien meilleur! C’est ça que nous dit notre bienheureuse doyenne. Bravo! Mais on le savait déjà. La triche c’est toujours mieux qu’un diplôme. Y’a qu’a voir nos bons amis de la commission Gomery, et tous les très prospères Vincent Lacroix de ce beau pays. La triche ça fait bien vivre son homme. Bon, y’a bien des petits aléas à l’occasion mais c’est des dommages colatéraux. En général, ça se passe bien, et c’est top-winner.
Mais là, la triche c’est à l’école. Hon! La métresse regardait ailleurs et la doyenne aussi. Z’ont rien vu! Voient rien encore! Sauf le petit journaliste qui lui, ne regardait pas ailleurs. Juste devant lui. Sous ses yeux, la tricherie. Là, juste là.
Et elle fait quoi la doyenne? Elle nie tout, se souvient de rien, n’a rien vu, était pas là, ça s’peut pas, ben voyons toé chose! Kessé tu dis là maudit menteur! Chut, farme ta yeule, couché dans le coin!
Pas mal! Et ça vous étonne?
Y’a longtemps, moi monsieur que je vois toutes sortes de tricheries à peine dissimulées. Y’en a partout. Et tous ces tricheurs, vantent les mérites de ce beau système où on ne devrait pas avoir peur de faire de l’argent. Que c’est bien d’être riche, peu importe les dommages colatéraux.
Y’a pas de danger, tout le monde le fait, vas-y, t’es capable mon joe lalurette…Lève toit et triche.
Le fourage et le crossage, c’est bien connu, c’est la base de la business. Y’a juste les pauvres qui peuvent pas comprendre ça. C’est pour ça qui sont pauvres, non?
Là, la doyenne doit chercher un moyen de se faire oublier…C’est bien David, que vous l’ayez un peu mise sur la sellette. Mais gageons qu’elle va faire la morte un temps…Le temps qu’on regarde ailleurs..
Il parait que la tricherie , qui a toujours existé , est devenue un phénomène inquiétant dans nos glorieuses institutions universitaires au point que bien souvent les professeurs baissent les bras en signe d’impuissance devant l’ampleur du problême .
On ne parle plus juste de petits papiers échangés durant un examen , mais bien souvent du plagiat . Un professeur racontait même qu’il avait eu la surprise de lire un de ses propres textes dans le travail d’un étudiant qui ne s’était pas donné la peine de vérifier le nom de l’auteur . Surprise .
Est-ce qu’il faut s’en inquiéter ? Oui , car on pourra toujours se questionner sur la compétence de la personne qui est devant nous et çà c’est grave .
J’ai enseigné à temps partiel pendant un certain temps dans une école privée et comme les étudiants payaient le gros prix pour un diplome , la direction n’hésitait pas à tout faire pour que ses étudiants se retrouvent avec un beau papier à montrer aux employeurs jusqu’à ce que le scandale éclate et que le marché du travail refuse de reconnaitre ces diplomes .
L’école a du multiplier ses critères pour retrouver une certaine crédibilité .
Pas besoin d’aller si loin , car dernièrement en lisant sur VOIR des critiques de cinéma quelle ne fut pas ma surprise de retrouver un petit texte que j’avais écris sur un autre site et qu’un vilain copieur avait fait parvenir sous son nom . Dénoncé , le plagieur a été expulsé manu-militari de la Communauté VOIR .
Étant moi-même étudiant à Laval (dans une autre faculté que celle sus-mentionnée), je dois dire que j’ai été surpris en lisant l’Impact Campus. Surpris de voir qu’on s’énervait pour un banal trafic des examens antérieurs.
Dites-moi, comment avez-vous apris…
… vos tables de multiplication? En répétant et répétant.
… à conduire une voiture? En pratiquant et pratiquant.
… à faire une bonne recette de crèpe? En mélangeant et re-mélangeant.
… à calculer des intégrales triples? En calculant et recalculant.
Alors comment croyez-vous que les étudiants apprennent? Ils vont au cours et « pouf », comme par magie tout est acquis, sans plus de problème? Non, ils calculent, lisent des livres, apprennent des théorie et… résolvent des problèmes. Les examens antérieurs sont une énorme source de problèmes types, de cas intéressants à analyser, de guides pour les élèves qui veulent se pratiquer et apprendre. Ce qui est outrant, c’est de voir qu’un professeur ne soit pas capable de faire varier ses examens d’une année à l’autre. Dans ma faculté, les examens antérieurs sont disponibles, tout le monde est au courant et il n’y a jamais eu de scandale. Les professeurs s’en servent parfois même comme exemple d’apprentissage…
Alors, est-ce une tempête dans un verre d’eau ou la pointe de l’iceberg? J’ose espérer qu’il s’agit du premier…
Si de telles différences démarquent des étudiants francophones des étudiants anglophones, ce n’est certainement pas parce que la vertu suivrait les lignes de clivage linguistique, mais probablement en raison du fait que les statistiques concernant la triche incluent des universités américaines aussi, là où le financement des universités ne dépend pas autant de subventions statutaires de fonctionnement au prorata des nouvelles inscriptions. Est-ce dire pour autant que les responsables des universités anglophones soient plus vertueux? Nenni. C’est tout simplement qu’ils peuvent se permettre de rejeter plus d’étudiants pour raison de triche que peuvent se permettre de le faire ceux des universités francophones. Est-ce dire en dernière instance que les faits implacables des réalités institutionnelles des uns et des autres font pencher la balance de la vertu en faveur des universités anglophones? Derechef, nenni. Cette attitude des responsables ne fait que confirmer la place plus grande qui est faite aux sources de financement démocratique, les universités francophones n’accueillant pas que des fils et des filles de bonnes familles qui peuvent se permettre de demander à papa et à maman qu’ils leur payent des frais de scolarité exorbitants. Au final, il y aurait les mêmes proportions de tricheurs des deux côtés chez les étudiants et des responsables plus mal pris d’un côté que de l’autre. Mais cette triche, ce n’est pas de cette seule manière qu’elle se manifeste. On ment aux étudiants sur la valeur de leurs diplômes quand tant de postes de responsabilité s’obtiennent par influences, celle dont justement peuvent s’enorgueillir ceux qui fréquentent des universités anglophones et qui peuvent faire un pied de nez à leur institution si on les met à la porte pour tricherie. Non, cette maladie dont tous sont atteints ne concerne pas que cette seule faculté de pharmacie.
Je viens de terminer le troisième volet de la vie de Charles Le téméraire. Je l`ai lu d`un trait en 48 heures…Je suis comme ça. J`ai habité les même lieux que Charles, j`ai vécu un parcours où mes émotions ont été mises à rude épreuve. Alors, ce roman je l`ai bu comme du petit thé vert qui fouette l`intérieur.
À mon avis, c`est le meilleur des trois livres, j`ai beaucoup aimé l`aspect historique de l`histoire.Tout y passe, Charles travaille auprès de Péladeau, la défaite du Parti Québécois, on y parle de Parizeau, des magouilles politiques, du travail d`un secrétaire de comté.Des descriptions détaillées nous font évoquer des personnages qu`on pense reconnaître.
Les amours de Charles continuent d`être pas ordinaire, Wilfred réapparaît.
On est très loin des roman intellos populaires ces temps-ci.
Ce roman est un excellent ouvrage raconté avec une belle plume, on y croit, Charles, sa vie, ses amis, ce sont les même que j`ai eu, moi, la montréalaise passée à la montérégie mais qui a encore sa jeunesse dans le quartier Rosemont.
À offrir ou à s`offrir à soi-même.
Et oui, des étudiants qui trichent, il y en a toujours eu, et il y en aura touours. Certains se font prendre, et d’autres pas. Et ça peut arriver que pour un examen particulier, ou un travail particulier, ou un cours particulier, un étudiant se laisse aller à la facilité de la triche, et peut-être qu’il peut s’en sortir indemme. Mais lorsque ça devient presque systématique, il y a de très forte chances pour qu’il se fasse pincer. Si ce n’est pas par l’université elle-même, alors ce sera par l’ordre professionnel (en supposant qu’il doive être membre d’un ordre professionnel comme c’est le cas pour les pharmaciens, entre autres) lors de ses examens pour obtenir son permis d’exercer. Ou si il n’a pas à passer d’examens, ce sera un jour par son employeur après avoir commis fautes après fautes. Et ça c’est si il ne se fait par poursuivre pour incompétence.
L’école, ça sert à apprendre, et le diplôme, c’est seulement la preuve que l’on en a appris suffisant pour exercer la profession. Ceux qui obtiennent le diplôme sans avoir appris vont se retrouver un jour ou l’autre dans l’eau chaude! C’est certain qu’il faut tenter d’empêcher les étudiants de tricher. Mais moi je ne m’empêcherai pas d’aller dans une pharmacie où exerce un pharmacien qui vient de l’Université Laval car je suis convaincu que si c’était vraiment un tricheur, il ne serait pas là pour me servir…
Si nos étudiants copient pour avoir leurs diplômes, comment pourront nous avoir confiance en eux. Une autre question qui se pause est que les examens sont peut-être beaucoup trop difficiles, sinon presque impossibles. Et de plus qu’elle est vraiment le vrai travail du pharmacien, sinon que de donner le médicament que le médecin aura écrit sur la prescription.
Savez-vous qu’en médecine, à Laval, il y a déjà eu ce système dénoncé par l’auteur de l’article de l’impact campus… seule différence, les prof y étaient mêlés donc changeait leurs examens.
Qui a déjà reçu une copie d’examen avec un résultat plus haut que la somme de ses points et qui s’est plaint? Après tout, c’est le problème du prof s’il ne sait pas compter…
En droit, on laisse les étudiants faire leurs examens avec un code criminel ou un code civil…
En français au secondaire, on avait droit au dictionnaire
Les documents lus par un étudiant en pharmacie lors de son bacc, une fois empliés sont plus haut que bien des gens… Je ne dis pas que devant la multitude d’information il faut tricher… mais qui n’a jamais entendu dans un cours précédent l’examen: « pouvez-vous nous pister sur la matière importante à étudier? » Les banques de questions sont là pour ça. Et si le prof ne change pas ses questions… c’est comme s’il s’était trompé dans son addition non?
Pourquoi s’en faire, les pharmaciens prennent le temps de vérifier dans leurs références avant de poser un acte… comme un journaliste vérifie son texte pour ne pas faire de fautes. Et contrairement à d’autres professions, en officine (pharmacie communautaire), ils ont la possibilité d’avoir une bibliothèque bien remplie de document approuvé par santé Canada à portée de la main.
Vous trouvez que le temps est long en attendant de recevoir votre prescription, votre docteur a peut-être fait une erreur… ou bien votre pharmacien soupçonne quelque chose de ne pas bien fonctionner avec vos médicaments actuels… C’est bien qu’il se pose des questions et vérifie… triche-t-il? Certain dirons que oui… mais s’il vous avait servi les pilules sans se poser de questions, sans « tricher » aurait-il pris soins de votre santé?
Ne répondez pas à la dernière question, si vos médicaments arrivent vite une fois la prescription donnée… vous êtes potentiellement mort, faute de vérification…
Pour avoir moi-même lu avec grand intérêt cet Impact Campus, j’ai l’impression, Monsieur Desjardins, que vous n’avez pas poussé votre lecture jusqu’au bout de votre boulot.
Vous devriez donc savoir, selon ce qui est relaté, que la fameuse doyenne ne se met pas la tête dans le sable puisque lorsque cette histoire fut découverte par elle-même il y a de cela 3 ans, elle a pris les mesures nécessaire; c’est à dire repousser la semaine d’examen et demandé aux professeurs d’investir davantage de temps dans le renouvellement de leur questions d’examens. Fin mot de l’histoire.
Et si vous aviez bien lu l’ensemble des articles, vous seriez peut-être au courant que ces étudiants doivent passer un examen à questions ouvertes à la fin de leur 3e année ou toute tentative de tricherie serait bien futile ainsi que d’innombrables heures de stage où leur compétence est mise à l’érpeuve. Peut-être que si vous mettiez vos lunettes au moment de lire ces articles vous verriez que ce n’est pas si gros, pas « presque trop gros ».
La désinformation n’est elle pas là une autre forme de tricherie?
Coup donc!! Ça brasse à Laval?? Seigneur quand c’est pas les fautes d’orthographes qui noircissent les pages du journal. C’est des magouilles de copiages qui font la une!!! N,est-ce pas une institution d’enseignement? Ou un cortège funèbre des erreurs cachées?
En tout les cas! Je crois qu’il y aurait une bonne dose de dépoussièrage à faire la! Je sais pas si c’est moi, mais je crois que la doyenne semble manquer de rectitude et surtout de vision!
Nul besoin de prendre des substances illicites avec tout ces cauchemards pour la doyenne! C’est souvent ça qui arrive quand une grosse organisation s’enlise dans son protocole et oublie qu’à chaque année de nouvelles têtes arrivent pleinent d »enthousiasme et de fantaisies. Ils ou elles, ne veulenet pas qu’on leur ressassent les vieilles idées! Elles veulent des nouveautés du « up to date » quoi? Pis je les comprend! Je travail dans une organisation et je suis à la course des nouveautés, à l’affût du moindre mouvement qui pourrait apporter un souffle prometteur! Alors redevenir étudiant c’est certain que si je constatais que l’organisation ne fait que photocopier ces premiers penseurs! J’opterais pour la plagiat afin de réussir dans la luxure et la fantaisie!! On étudie pardi!
On sait que ça va mal dans les universités quand l’objectif de plusieurs étudiants n’est pas de réussir des études de façon correcte et honnête (de ne pas tricher) mais bien de tricher sans se faire « pogner ».
Est-ce qu’il y a toujours eu des tricheurs ici et là, dans l’histoire de l’humanité ? Bien sûr… mais nous avons toujours supposé que c’était une minorité et que peu de tricheurs avaient la chance de ne pas se faire « pogner »…
Cependant, je me demande s’il y a différentes catégories de tricheurs ???
Je termine en ce moment ma 3e année de pharmacie à l’Université Laval. Avant de me fusiller, j’aimerais vous rendre compte des jugements gratuits que vous portez, et ce sans avoir les deux côtés de la médaille. Les journalistes en soif de spectaculaire apportent tellement de commentaires faux nous concernant que c’est tout simplement abbherant. S’il y a une faculté où la tricherie n’existe plus, c’est celle de pharmacie. C’EST VRAI! C’est ce qui est le plus drôle la dedans!
Aussi, la doyenne est une personne remarquable que vous jugez sans connaître ,à la suite d’une escalade de textes de plus en plus faux!
SVP! Arrêtez de réagir à des propos qui n’ont plus vraiment de sens, vous ne connaissez aucunement notre réalité étudiante!
Pour avoir moi-même réagi à l’article dans l’Impact Campus, étant étudiant de 3e année de pharmacie et m’étant senti interpelé par la chose, je me dois de réagir encore une fois ici. Parlons tout d’abord du « scandale ». Il y a de cela 4 ans maintenant, un réseau de revente d’anciens examens a été démantelé à la faculté de pharmacie de l’UL, par Madame Monique Richer, l' »autruche » dont il est question ici. Depuis, plus aucun signe d’un tel réseau. Les seules traces restantes sont des examens datant pour la plupart d’il y a au moins 5 ou 6 ans, certains remontant même jusqu’à 1989.
Au mois de janvier, une lettre anonyme provenant d’un étudiant fut envoyée à l’Ordre des Pharmaciens du Québec (OPQ) ainsi qu’à Madame Richer, allégant le retour d’une telle pratique. Or, suite à cette lettre, et contrairement à ce que M. Desjardins semble affirmer, Madame Richer a bel et bien fait ses devoirs : elle a imédiatement rencontré les membres du conseil exécutif de l’association étudiante (dont je fais partie), qui ont eux-même par la suite enquêté sur le retour de ce réseau. Le résultat fut négatif, rien de nouveau sous le soleil!
Si cela n’est pas suffisant à vous convaincre de l’intégrité de vos futurs pharmaciens, sachez que mercredi prochain je m’assoierai devant un examen récapitulatif de toute la matière vue en classe cette année, en allant des antipsychotiques aux antihypertenseurs, en passant par les hypoglycémiants, les antiarrythmiques et les antibiotiques. Soyez assurés qu’un étudiant ne s’étant pas adéquatement préparé ne réussira pas cet examen et ne deviendra par conséquent jamais pharmacien. À l’automne prochain, j’appliquerai mes connaissances lors de ma session clinique en milieu hospitalier. Je ne crois pas qu’aucun cahier d’examen ne me soit d’une très grande aide.
Bref, soyez assurés que les pharmaciens diplômés de l’Université Laval sont, et seront, consciencieux et compétents, et je suis fier de pouvoir bientôt compter parmi ces professionnels.
J’ai une idée. Quelque peu délinquante et vilaine mais pratique.
Il s’agirait simplement d’équiper l’étudiant d’un transmetteur qui, activé, provoquerait une vibration sur une pièce d’équipement à distance. Ce transmetteur serait donc activé par un interupteur à contact momentanné, lequel pourrait être situé dans le soulier de la personne qui transmet, juste sous le gros orteil.
La transmission se ferait par signal codé en morse. Evidemment, il faut connaître son morse! Mais ca se fait. Le bidule pourrait également avoir des applications intéressantes dans des tournoi de bridge pour communiquer sa main, ou au casino de Montréal. Bref, pour communiquer des choses secrètement, qui ne sont pas supposées être échangées.
Parce que les Blackberry, les cellulaires (pour transmettre des SMS) et tout ça, ça se dissimule mal… Mais j’ai encore jamais vu une salle de classe fouiller les souliers des étudiants. Ayant acheté un gadget dont la vibration est activée par une télécommande sans fil, je peux vous assurer que la technologie existe bel et bien.
Ce que je veux dire, c’est que c’est aussi illusoire de vouloir complètement éliminer la tricherie que de vouloir complètement éliminé le terrorisme ou la prostitution. Vous pouvez essayer de limiter ou contrôler mais vous pourrez jamais éliminer le problème. Y’aura toujours un petit futé qui pensera à une manière de tricher qui n’a encore jamais été utilisée.
En ce qui me concerne, un prof qui redonne des vieux examens à ses nouveaux étudiants sans même changer les questions, c’est de la négligence.
Au cégep, je me souviens d’un cours d’électronique que j’avais. Chaque étudiant avait des problèmes à résoudre. On avait tous les problèmes mais les données étaient différentes. Comme indice, on disposait d’un nombre qui était la somme des chiffres de la réponse. Ainsi, on pouvait vérifier notre réponse sans que la réponse ne soit donnée. J’avais trouvé ça particulièrement brillant.
J’ai étudié en informatique à l’Université Laval. Et je dois dire que les mesures contre la triche étaient très strictes. Tout d’abord, on se faisait assigner des places assises dont on ne connaissait pas la disposition avant. Ensuite, pas de casquettes, papiers ou calculatrices. Il y avait bien trop règles. Au début je ne comprenais pas pourquoi mais quand j’ai été faire un examen dans une autre faculté (que je nommerai pas), j’ai vite compris pourquoi. Des amis s’assoyaient même à côté l’un de l’autre, disons que c’était louche. Bref, je trouve ça vraiment ridicule de tricher à l’université. Réussir un cours ne demande pas des efforts extraordinaires et l’important n’est-il pas d’être compétent pour sa vie profesionnelle ?
Dans un monde, où rien ne peut demeurer privé, tout peut arriver! Cet évènement, qui fait les manchettes aujourd’hui n’a rien de nouveau. Vous souvenez-vous d’un certain : «Valérie Fabrikant », qui se faisait, littéralement (volé ou plagié), la plupart de tous ses textes? À tel point, d’en perdre la tête! Pourtant, personne ne s’est prononcé à cette époque sur «Internet». Incroyable, n’est ce pas? Oui, le plagiat existe, depuis toujours! Ah, mais on oublie! On oublie, la bonne marche à suivre, de tout bon étudiant. C’est-à-dire, de mettre les fameux «guillemets» lors d’une citation. Ah bon! Quoi qu’il en soit, il y aura toujours, une infime partie, aussi petite soit-elle, possibilité d’avoir la coïncidence des idées! Possible, vous savez! À moins d’une évidence, qui saute aux yeux. Il existera toujours, une lois qui dit : «on est innocent, jusqu’à la preuve du contraire». À ne jamais oublier.