Il existe mille manières de faire diversion. De glisser sur la surface des choses.
Pour Jean-Paul L'Allier, un habile politicien maîtrisant l'art de la rhétorique, la parade consistait à tartiner le plus épais possible en s'éloignant d'une question pour y revenir sournoisement, vous écrasant ses idées à la gueule avec une détestable assurance.
Un exemple?
Vous lui parliez des fêtes du 400e anniversaire de Québec, de ses intentions pour celles-ci, et le voilà qui se perdait en histoires aussi élégantes que délirantes, arrivant par on ne sait quel détour au génie et au sens de l'innovation des Hollandais auxquels on avait prédit qu'un système de digues n'empêcherait jamais la mer de venir submerger leurs terres.
Morale de l'histoire: il ne faut en faire qu'à sa tête lorsqu'on est convaincu de tenir une bonne idée.
Immédiatement, donc, on oublie la question de départ, la réponse renvoyant au nouveau quartier Saint-Roch, ce qui impose le respect.
Mais cela renvoie aussi, puisqu'il est question de digues, à la Nouvelle-Orléans, ce qui nous amène au désastre des premiers mois en poste d'Andrée Boucher.
Un désastre, vraiment? Ben sûr que non, j'exagère. On me paye pour cela.
Parlons plutôt de la conséquence d'un désastre sans le désastre lui-même: la néantisation. Car c'est l'unique bilan que l'on peut faire de l'an 0,5 de l'administration Boucher: Rien. Nada. Zilch. Sweet lovely fuck all.
Rien. Sauf peut-être l'exécrable guerre paralysante que se livrent la mairesse et son opposition dans une lutte à finir pour s'assurer de qui aura l'ego le plus honteusement démesuré d'Andrée Boucher ou d'Ann Bourget.
Chez Marie-France Bazzo, dont le show s'était transporté chez nous pour le Salon du livre la semaine dernière, quelques collègues et l'indécrottable Thibodeau s'évertuaient justement à brosser l'impressionniste portrait de ces premiers mois du règne d'Andrée Première. Je crois que c'est Samson – du Journal de Québec – qui disait qu'il faudra attendre les premiers vrais budgets de la mairesse pour se prononcer, le précédent étant largement l'héritage de l'administration L'Allier.
J'aurais envie de lui répondre que cela n'y changera strictement rien, d'autant que le bilan entier des quatre années au pouvoir de la mairesse est déjà tout tracé.
En effet, selon toute vraisemblance, madame Boucher laissera derrière elle une administration en parfaite santé, soigneusement dégraissée, voire désossée. C'était son unique plan. Ce sera son unique legs.
Et c'est justement ce que je lui reproche.
Car si Jean-Paul L'Allier garochait le fric par les fenêtres, il incarnait cependant cette ville de tout son être. Andrée Boucher, elle, a plutôt l'âme d'une feuille de calcul Excel.
C'est d'ailleurs là, dans les chiffres, dans la dictature de la saine gestion, que réside l'art de la diversion chez cette politicienne: dévoiler le monstre qu'on avait caché sous le tapis, exposer les aberrations administratives, exhumer les pseudo-scandales et en faire des montagnes sur lesquelles la mairesse danse pour le plus grand bonheur d'une foule qui regarde en exultant. Un beau spectacle de cabotinage politique qui permet de dissimuler une myopie idéologique, une absence d'idée directrice, sinon, encore et toujours, de torcher derrière l'administration précédente.
C'est, finalement, le négatif du téléroman Marilyn, où la comédienne Louisette Dussault jouait une femme de ménage qui devient mairesse de Montréal. Ici, Andrée Boucher EST la mairesse de Québec qui joue une femme de ménage.
Vous me suivez? Ça n'a aucune importance.
Ce qu'il faut dire, cependant, c'est que madame Boucher est le pur produit de l'état de la démocratie actuelle. Ou si vous préférez, de l'inclination – pour ne pas dire de l'obsession – de la population, chez nous, pour des dirigeants centrés sur les rouages de leur propre machine. Une machine qu'on veut propre.
La victoire d'Andrée Boucher et le vide sidéral qui l'entoure depuis son arrivée au pouvoir n'ont donc rien d'extraordinaire. Au contraire. Cette victoire, c'est justement celle de l'ordinaire. Le triomphe de la file d'attente à la caisse chez Provigo. Des bancs de neige pelletés dans la rue au printemps. Des romans de Marie Laberge. Des haies de cèdre. Du Dracula de Bruno Pelletier. Des vacances à Old Orchard. De Gilles Parent. Du Walmart. Des hot dogs. Du cinéma IMAX, des minivans et de l'Expo.
Finalement, je me trompais peut-être, et Andrée Boucher incarne-t-elle ce qu'est devenue Québec…
Autre époque, autre transsubstantiation?
Mais je sens que vous me trouvez méprisant. Ne m'en voulez pas, surtout. Pendant que vous êtes là, à vous réjouir de cette dictature du gros bon sens où la seule et unique idée qui puisse nous rassembler prend la forme d'une baisse de taxes ou d'un solde de fin de saison chez Réno-Dépôt, le doux cynisme est un antidote qui me permet, à moi, de faire comme tous les gens normaux qui ont voté pour Andrée Boucher, et comme la plupart de nos politiciens.
Soit, à mon tour, de plus ou moins gracieusement glisser sur la surface des choses.
Ce dicton qui le dit si bien illustre ce que la Ville de Québec fait présentement: RECULER.
Il n’y a plus rien qui se passe sauf une opposition farouche entre les deux dames.
Je m’ennuie du règne de M. L’Allier ……oui , oui il dépensait l’argent des contribuables , le budjet dépassant largement les prévisions mais il avait à coeur de faire grandir sa ville , il avait à coeur de faire en sorte que Québec devienne ce qu’elle est une Capitale. De l’enjoliver , de l’habiller de ses plus beaux atours et de la vanter à travers le monde.
En plus M. L’Allier avait l’art ( qui fait complètement défaut à Mme Boucher) de rallier les gens autour de lui même s’ils n’étaient pas au préalable de son bord.
Que sera notre ville après le passage de Mme Boucher: une ville »clean cut » au point de vue finance mais qui aura stagné pendant 4 ans et nous découvrirons tous ensemble que nous nous sommes éloignés de la belle dame qu’est la ville de Québec et qu’elle est devenu tout simplement une ptite ville sans prétention , proprette mais sans plus.
Si on me donne le choix entre le gaspillage de M. Lallier et le couperet de Mme Boucher, je vais voter pour le couperet. Surtout que les dépenses que M. Lallier nous proposait c’était un escalier et ses billets d’avoir pour la France alors….
Au moins, Mme Boucher nous a montré qu’on peut gagner une élection sans pancarte électorale sur tous les poteaux de la ville (Bravo! de la pollution et des dépenses inutiles de moins, qu’on se le dise). Aussi, elle élimine autant que possible les dépenses de voyagement, comme un chauffeur privé, et des aller-retour en France pour pas grand chose.
Personnellement, je préfère quelqu’un qui fait le ménage, surtout en ces temps de gaspillage, il faut revenir à une gestion plus saine. Par la suite par contre, il faudra quelqu’un d’autre que Mme Boucher pour relancer cette région. Car une femme de ménage, ce n’est pas très vendeur pour attirer les gens chez nous.
Donc, à mon avis, on fait le ménage du printemps, avant de se lancer dans une autre aventure avec un autre maire ou mairesse qui va nous en mettre plein la vue avec ses projets… du moins je l’espère.
La coqueluche des joueurs de quilles et de bingo de la région de Québec sévit…ils sont probablement ravis de voir (comme vous le dites) que l’époussetage se fait tranquillement sur la base d’un seul et pas simple mandat à la barre du bateau qui flotte sur le drapeau de la ville…espérons-le à tout le moins.
À mon sens et je le répète, cette épouvantail n’a aucun sens du développement autre que celui des pissenlits sur son terrain de la « ville » de Sainte-Foy. Elle se fond dans les livres comptables pour son propre plaisir et celui de ses électeurs grands amateurs de radio FM parlée…pour mettre au grand jour les manoeuvres administratives de son prédécesseurs qui lui, avait continué le travail de son prédécesseur qui lui avait continué….etc…
Elle ne fait que mettre la merde là où il n’y en avait pas et c’est principalement à cause de ça que des bâtons sont placés solidement dans ses roues…
Je souhaite que Mme Bourget ne lâche pas la laisse car on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un chien qui a la rage…
Je vivais à Québec à l’époque où la mairesse de Sainte-Foy et le maire L’Allier se livraient bataille à la table de la Communauté urbaine de Québec. J’en ai gardé le souvenir d’un immobilisme malsain qui a empêché la réalisation de projets qui auraient bénéficier à toute la population de la CUQ, pour ne nommer que les pistes cyclables et la revitalisation des berges du Saint-Laurent.
Malgré tous ses défauts, le maire L’Allier avait une vision pour Québec, celle d’une magnifique capitale digne de son statut qui offre aux citoyens une excellente qualité de vie. Il a notamment embelli des quartiers défraîchis et laissés pour compte depuis des lustres, favorisé le loisir pour les familles, rendu la culture accessible au plus grand nombre. Ce n’est pas rien.
Pendant ce temps, à Sainte-Foy, la mairesse Boucher coupait dans les loisirs, rendait payants les services de la bibliothèque municipale mais construisait son éléphant blanc de mairie qui fait encore jaser.
C’est avec déception que j’ai appris l’élection de la mairesse Boucher à la tête de la Ville. Elle qui s’était battue griffes et ongles contre la fusion allait maintenant devenir calife à la place du calife. Peut-être est-ce là un signe des temps. Tout comme lors de l’élection fédérale, les électeurs se sont retrouvés devant un non-choix et ont élu ce qu’il croyait être le moins pire. Harper à Ottawa, et son programme de droite, Boucher à Québec, et sa vision restreinte à deux colonnes de chiffres. Pourtant, vision n’est pas nécessairement synonyme de mégalomanie. Mais comme personne n’incarne le progrès réfléchi, les gens préfèrent élire des bureaucrates myopes. Espérons que ce n’est là qu’un passage à vide et qu’il y aura une lumière au bout du tunnel.
Ouf… notre ancien maire avait effectivement le tour pour détourner les questions et revenir sur le sujet plus loin en ne répondant jamais à notre question… Mais est-ce qu’un autre mandat avec ce maire aurait fait l’affaire? Je ne suis pas sur, surtout avec tout ce qu’on apprend dernièrement….
Notre mairesse… et oui, elle n’est pas la cape de mode, mais je crois que son rôle de mère de famille est très bon par contre… Elle sait ou qu’elle s’en va et dégage de l’assurance. Je crois que grâce à elle plusieurs choses vont arêter de se faire, les potvins, les engagements à la Ville qui n’ont pas rapport, un bon dégrassage de la Ville de Québec ne fera aucunement de tort…
Même si je n’aime pas pour autant ses idées face à certain sujet, je crois qu’elle était la mieux placée pour prendre le contrôle de tout un mandat, surtout dans l’état ou M. Lallier à laisser la Ville de Québec à la mairesse….
Il faut lui donner notre chapeau, je ne veux pas qu’elle reste nécessairement 2 mandats mais un seul va suffire à la Ville de Québec pour avoir une toute autre administration, une administration encore mieux gérer…
Andrée Boucher a déjà confié aux médias qu’elle ne jurait que par Yves Saint-Laurent pour s’habiller. En espérant que ses goûts esthétiques paraîtront dans les murs de la ville de Québec, après son passage. Jean-Paul L’allier a quant-à-moi embellit grandement la ville.
Les économies ont leur valeur, mais les investissements aussi. Un bon dosage de ces deux antipodes donne généralement une bonne santé au portefeuille. En voulant trop économiser, on arrive parfois à des résultats de piètre qualité.
L’envergure des 400 ans de la ville proposée par L’allier me semble relayée au passé. Le projet avec la France d’un escalier entre la Basse-ville et la Haute-ville m’apparaissait une transformation majeure de notre cité. En espérant que les fêtes prévues ne tourneront pas au partage d’un gros gâteau, sur la Terrasse Dufferin devant le Château Frontenac avec une musique arabe comme toile de fond.
À entendre parler les (ex-)maire(sse)s de villes de banlieue, une ville doit être gérée comme une entreprise privée. Selon moi, une ville doit être un milieu de vie où fleurit, entre autres, l’art, que ce soit le théâtre, la danse, la peinture, la sculpture et bien d’autres que j’oublie. Se pourrait-il que le 400e anniversaire de la ville de Québec passe presque inaperçu? Ce serait honteux. Les gens de la ville de Québec n’aiment pas que la ville de Montréal soit aussi vivante, mais élisez des gens qui ont plus qu’une vision comptable d’une ville. À vous lire, et à entendre parler de la mairesse Québec, on pourrait croire que certains événements et lieux n’auriaent pu exister si elle avait dirigé la ville dans les années 70-80 ou elle y aurait mis fin:
– Le Festival d’Été de Québec
– La compagnie Ex Machina de Robert Lepage
– Les graiffitis sur les piliers de l’autoroute
– La Transat Québec Saint-Malo de 1984 et la naissance du Cirque du Soleil
Sans ces activités qui ont fait connaître la ville de Québec au monde, certains artistes n’auraient pu vivre de leur art et ne seraient pas connu à travers le monde. Que voulez-vous, citoyens et citoyennes de la ville de Québec? La fierté de gens qui sont nés, ont étudié ou commencé leur carrière chez vous? Ou le repli sur vous-même et le silence d’une ville-dortoir?
Hein ??? Vous écoutiez Marilyn ? Vous ? Un téléroman de Lise Payette? Vous ??? Décidément, les gens de Québec sont durs à suivre…;) On élit des conservateurs fédéraux, on élit André Arthur et puis, Andrée Boucher. Coudonc…il est indéniable qu’il se passe quelque chose qui nous échappe…à Québec. Mais il faut certainement s’y arrêter et tenter d’analyser la chose. Les conservateurs sont réputés pour être…ultra conservateurs; j’ai toujours cru que Québec était à l’avant-garde de tout. André Arthur est réputé démagogue; Jeff Filion aussi. Vous les appréciez. Pourquoi ? Sont-ils le relfet des citoyens de cette magnifique ville ? Ciel! heureusement non, mais pourtant…Et, la cerise sur le sundae, vous élisez Andrée Boucher. Comment ça se fait ?
Vous êtes un mystère que…j’adore.
Si Madame Boucher n’a rien fait , sauf administrer au jour le jour comme vous le dites si bien, je pense que vous faites également la même chose dans votre critique.
L’opposition depuis le début de son mandat se fait un malin plaisir à mettre des bâtons dans les roues de l’administration municipale juste pour montrer qu’elle est là.
Laissons le temps à Madame Boucher de remettre les dépenses de la ville à un niveau acceptable, il sera toujours temps de garocher l’argent par les fenêtres.
Donnons lui la chance d’administrer sans toujours se faire attaquer par des opposants
très frustrés.
L’élection d’Andrée Boucher n’est pas surprenante: alors qu’on digère le plus mal du monde le scandale des commandites, se présente une candidate qui veut assainir les finances.
Par contre, je me demande si ce n’est pas un mauvais «timing»… Oui, je suis d’accord pour l’assainissement des finances, mais à l’aube du 400e? N’aurait-il pas été mieux de les assainir avant, afin d’entamer les préparatifs la tête haute et en toute confiance?
On me demande souvent «Puis, avec la mairesse, comment ça se passe à Québec? On n’en entend plus parler!» Quoi répondre? Nous non plus! J’avais bien aimé l’issue des élections: une tête forte qui veut prendre un temps d’arrêt pour nettoyer, et une autre qui veut aller de l’avant. J’ai cru qu’on aurait le meilleur des deux mondes et que les choses avanceraient, lentement, mais sûrement. Malheureusement, tout stagne… Moi aussi, j’ai un peu peur que le 400e se fasse autour d’un gâteau…
Une ville a besoin de beauté et d’effervescence; c’est un lieu de vie! VIE!!!
Aurait-on dû élire Andrée Boucher après le 400e?
Mon cher Desjardins , comme je vis loin de Québec , j’ai été très attentif à vos propos , car la dernière chose que l’on a entendu parler de votre beau coin de pays c’est ce magnifique jardin zoologique qui n’existe plus .
Nous savons aussi que les gens de Québec et de sa région nous ont donné des surprises le soir des élections fédérales en laissant remonter ce vieux fonds de ‘bleu’ . Pareil pour vos élections municipales . Vous élisez une madame qui se présente sans équipe tout en sachant que tout son cabinet constituera une forte opposition . Sauf que madame la mairesse a été élue démocratiquement par les personnes qui se sont données la peine de se déplacer pour exercer leur droit de vote alors qu’une grande majorité s’est laissée aller à regarder passer la parade .
Il ne faut pas oublier que les gens qui coupent ne sont pas habituellement sympathiques et que ceux qui y goutent vont s’en rappeler longtemps . Je pense qu’elle va terminer son mandat et qu’elle va vite retomber dans les oubliettes , car on ne peut administrer tout en se méfiant de tout le monde qui cherche à vous enfarger à la première occasion .
Comme je le regrette le temps où Québec avait un maire, un responsable politique qui prend fait et cause pour une ville. Depuis, il nous est arrivé comme maire une maîtresse d’école dont tout l’art politique consiste à nous faire croire qu’elle est la seule à savoir ce qu’il convient de savoir et de faire, comme si elle s’adressait à une classe de garnements qui ne savent pas que la baguette qu’elle manie parfois pour administrer des corrections sur leurs doigts est pour leur plus grand bien. Ils auront beau faire et beau dire se dit-elle, ils finiront bien par marcher droit, bien alignés dans des rangs impeccables. C’est sur cette image surfaite que glisse à la surface des choses celle qui se prend malgré tout pour un maire. Ils auraient dû se méfier les électeurs naïfs de cette ville qui ont cru que celle qui venait à eux sans programme, sans idées et sans panneaux publicitaires avait malgré cela un programme dans sa manche, comme une maîtresse d’école qui connaît tout le programme scolaire par cour et capable de distribuer les bonnes notes et les pensuims à qui de droit. Pourtant, si nous avions été plus perspicaces, elle aurait pu révéler son jeu quand elle se disait une admiratrice d’un autre grand manipulateur des cartes politiques, cet André Arthur qui lui retournait parfois le compliment, même s’il faisait mine de prendre parfois ses distances d’avec elle. La voilà donc maintenant qui se joue de la démocratie et de la majorité élue alors qu’elle a été élue sans représentation. Il faudra apprendre que la politique, municipale ou non, n’est pas le terrain de jeu des personnages de la galerie des Marvel Comics.
…que faites-vous vraiment, vous, pour changer les choses et non glisser à leur surface ? Votre force consiste-t-elle à faire partie de ceux qui assomment les gens avec la supposée morosité de la Ville ? Parce que, entre un Festival d’été (qu’on a dit très réussi) et un Carnaval d’hiver «renouvelé», entre un pique-nique sur les Plaines, un tour dans le vieux Québec, un verre sur la Grande-Allée, nous allons chez Provigo (mais oui!), taillons notre haie, lisons un roman (bravo, tant de gens ne lisent pas !), votons démocratiquement …et que, souvent, à travers les aléas de la vie quotidienne, nous sommes plutôt calmes et heureux ? Heureux sans bruyant Sommet des Amériques, sans vitrines cassées lors d’une Coupe sportive, heureux parce que la Ville reçoit des athlètes étrangers ou de chez nous, des touristes ravis, parce que la Ville est belle et paisible alors qu’il y a eu et qu’il y aura encore des Kigali, qu’on s’occupe honnêtement de nos finances sans scandale de commandites ? Heureux (et chanceux !) « tout court » ? Mais nous ne le serons peut-être plus longtemps, si nous continuons à croire tous les prophètes de malheur …
Moi qui croyais que l’arrivée d’une femme au pouvoir ferait la différence, du moins c’est ce que bien du monde disait, et moi-même j’ai été piégé, j’ai perdu toute mes illusions sur le fait qu’une femme apporterait une vision différente de celle d’un homme.
Mais je me rends compte, que c’est du pareil au même, sinon pire. Sa majesté Andrée 1ere, est complètement paralysée par l’opposition dirigé par Anne Bourget, zut une autre femme.
La ville de Québec va être au «neutre» pendant quatre ans, mais Josée Verner nôtre députée fédéral conservatrice est censée nous venir en aide!!! Le seul problème est qu’on ne la voie pas, ou est-elle?
Pendant ce temps, le Zoo a fermé, nous avons un aéroport qui a la capacité de recevoir des monomoteurs du type Cessna et qui tombe en ruine. Le colisé Pepsi ne peut qu’accueillir les Remparts. Mais soyons optimiste, il nous reste le Château Frontenac.
Désolé pour certains, mais après les années fastueuses de monsieur L’Allier, il est temps de revenir à la base. Je crois que madame Boucher répondait pour plusieurs citoyens à cette fameuse «base»…C’est quoi la base diront certains? C’est des investissements majeurs au niveau de l’aqueduc et des égouts. C’est la réfection des rues et des trottoirs, c’est des casernes de pompiers modernes et bien équipées. C’est aussi des collectes d’ordures bien planifiées ainsi qu’un déneigement efficace. C’est de «couper dans le gras» au niveau des subventions qui ne servent qu’à «l’élite»…..(voir violons du roy..) C’est de cesser les voyages à Ougadougou, acheter des «Ford Ranger» à 22 000 $ au lieu d’acheter un «f-150» à 35 000 $, surtout si le véhicule ne sert qu’à transporter une pelle et 3-4 cônes……. Les finances de la ville ne sont pas au mieux et madame Boucher me fait penser à une mère de famille qui regarde les cartes de crédits pleines de son ado de 19 ans et qui lui dit qu’il devra prendre l’autobus une autre année avant de penser à acheter un véhicule…La ville doit redresser ses finances et l’arrivée de madame Boucher ne pouvait tomber mieux. Nous aurons l’occasion de nous offrir un maire flamboyant à nouveau. Mais pour l’instant l’heure est au «dégraissage». En terminant, une ville n’est pas seulement le reflet de son maire ou mairesse, mais beaucoup plus le reflet des ses citoyens.
N’étant ni politicologue ni politicienne, mon discours d’aujourd’hui sera bref. à mon sens à moi, choisir la personne qui nous représentera est un événement très important.
Quant aux gens qui m’entourent, ils osent choisir la personne qui fera le moins de ravages à leur porte-feuille, peu importe les idées du parti. Pourvu qu’il baisse les taxes ou les impôts.
Beau projet de société.
On applaudit.
Moi je pleure.
Et je nagerai, aussi, sur la surface des choses…
DD, tu es outsided. La femme du maire est une mairesse. Madame Boucher(?) est une maire. Plus de tergivasions, plus d’atermoiements pour le Prince des ténèbres-Othello- ni pour le Prince des clartés-Tristan- Seules les filles peuvent m’interpeller JJ.
Tu n’enmerde personne, M. Desjardins. Comme dirait ma fille, qui tient de moi, O heureux hasard- je prends un virage ambulatoire, tel le député de Sainte-Foy, JEAN ROCHON.
Je n’aime pas la mairesse Boucher je dois l’admettre. D’ailleurs, pour avoir habiter Ste-Foy pendant qu’elle était mairesse de la ville je savais ce qu’elle pouvait faire avec un conseil municipal, surtout quand il était pas acquis à sa cause. C’est pourquoi je suis tombé à la renverse quand j’ai vu que c’est elle que nous avions choisis, SANS équipe à la tête de la mairie de Québec. Avions-nous oublié que la mairesse veut toujours imposer ses points de vues sans jamais prendre en considération ceux des autres. Et dans son contexte (seule élue dans son camp), c’était évident que cela ne fonctionnerait pas. C’est pour ça que les multiples chicanes avec Anne Bourget ne m’étonne guère. Cependant, il faudrait vraiment être idiot pour penser que cela fait avancer la ville..
Je crois comprendre, que vous ne portez pas spécialement, la mairesse de la ville de Québec dans votre coeur? Je me trompe? Effectivement, vous n’êtes certes pas facile à suivre. De plus, vous semblez vous en ficher : «Vous me suivez? Ça n’a aucune importance». Ah bon! Bizarre tout même! Quand on écrit un article, c’est dans le but justement, d’être lu et compris, par d’autres individus. À moins, que votre propre discours vous suffit à vous-même?
On appelle cela du mépris à l’état brut! Monsieur Desjardins, je ne suis pas de la ville de Québec. Mais, cela ne signifie pas non plus, que nous sommes tous des êtres ignares pour autant. Nous avons aussi, tous les médias, comme chez-vous!
Personnellement, je crois que Madame Andrée Boucher, fait un excellent boulot. «Dans la dictature de cette politicienne : dévoiler le monstre qu’on avait caché sous le tapis, exposer les aberrations administratives.» Justement, c’est cela sa «JOB»! S’il faut dégraisser un système, qu’elle le fasse! Avons-nous, actuellement, les moyens financiers de faire autrement? Car, quoique, vous en pensiez, ce sont des contribuables, comme vous et moi, qui en subissent les coûts! Un petit examen, de conscience peut-être?