Ceci n'est pas une chronique à propos du cinquième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001.
Ceci n'est pas une chronique dans laquelle son auteur vous expose, comme l'ont expliqué une flopée de psychologues, que le traumatisme induit par un tel événement vous permet d'évoquer avec clarté de nombreux détails insignifiants concernant cette journée aux proportions mythiques.
Vous vous souvenez de la chanson qui jouait dans votre lecteur de CD d'auto ce matin-là, de ce que vous portiez, de la pureté cristalline de l'air automnal, de ce que vous aviez mangé au déjeuner et avec qui vous aviez couché la veille.
Ceci n'est pas non plus une chronique politique. Ou enfin, ce n'est qu'à moitié vrai, puisque tout est politique.
Y compris la chanson qui jouait dans votre lecteur de CD d'auto ce matin-là, ce que vous portiez, la pureté cristalline de l'air automnal, ce que vous aviez mangé au déjeuner et, bien sûr, la personne avec laquelle vous aviez couché la veille.
Il s'agira donc d'une chronique sociale. Un regard à la fois micro et macroscopique sur les durs lendemains. Pas uniquement les lendemains d'attaques spectaculaires, mais tous les lendemains d'accident, de scandale, de mort d'homme.
Dans ce domaine, d'ailleurs, et contrairement à ce que l'on serait tenté de croire, il n'y a pas d'avant et d'après. La culture de la peur était là avant, elle sera là après, presque inchangée. Le 11 septembre 2001 n'a fait qu'en condenser les éléments: paranoïa, hystérie médiatique, transformation de l'accident, de l'événement extraordinaire, en une possibilité de danger au quotidien.
Le monde est-il plus sûr?, s'interrogeaient presque tous les médias cette semaine. Quelle importance, puisque la véritable menace est dans sa cour. Dans son bureau. Chez les amis des enfants. Au coin de la rue.
Le danger ne plane pas au-dessus du complexe G dans un Cesna bourré de Semtex piloté par un fou d'Allah. Le danger est parqué au coin Bourlamaque et Aberdeen. Le danger se terre sous le tracel de Cap-Rouge. Le danger fait dodo sous la galerie.
SRAS, anthrax, grippe aviaire, virus du Nil occidental, fumée secondaire. Culture de la peur dans la santé publique.
Autobus scolaires à nez allongé, piscines gonflables, piscines publiques. Culture de la peur dans l'environnement immédiat.
Guerre de rue entre punks et skinheads, gangs organisés d'immigrants pratiquant la traite des Blanches à grande échelle. Culture de la peur de l'Autre.
Chaque semaine, une nouvelle menace émerge. Chaque semaine, on transforme un accident en un problème d'ordre national nous forçant à revoir la législation. Chaque semaine, un médecin, un flic, un coroner, un sociologue et quelques journalistes nous alarment: attention, un nouveau Mal nous guette.
On nous fait peur, et dans une sorte de perversion collective qu'il est parfois difficile d'admettre, nous aimons cela.
Ce genre de psychose, c'est là l'un des luxes dont disposent les sociétés occidentales. Des sociétés qui ressemblent de plus en plus à des enfants de banlieue, dorlotés, bichonnés, et qui s'inventent des maniaques au volant d'un Econoline brun deux tons pour chaque quartier, chaque pâté de maison recelant son potentiel de terreur ordinaire.
Et nous aimons cette peur, disais-je, nous la chérissons, parce qu'elle nous ramène à la précarité de nos existences, parce qu'elle nous rappelle ce qui importe vraiment, elle évacue les illusions du bonheur consumériste pour nous renvoyer à l'amour, aux amis, à la vie. Mais surtout, elle justifie nos emportements, nos accès de surprotection, notre maternage intempestif.
Événement aux répercussions mondiales, aux images terrifiantes qui, cinq ans plus tard, nouent encore les estomacs, les attentats contre quatre avions de ligne américains, le World Trade Center, le Pentagone, mais surtout, les réactions viscérales qui s'ensuivirent, représentent un échantillon magnifié de notre ère de peur.
La comparaison peut vous paraître bancale, dans la mesure où le 11 septembre est une chose énorme. Une chose qui a jusqu'à modifié notre vocabulaire, le visage du terrorisme, de l'islam radical, ainsi que notre vision de la géopolitique à l'échelle mondiale.
Mais ses répercussions participent pourtant de la même logique. Les rouages sont les mêmes pour tous les drames médiatisés, peu importe leur dimension ou le nombre de personnes touchées.
En cela, le 11 septembre se révèle une monstrueuse démonstration, à une échelle démesurée, qu'il faut parfois se méfier de nos sentiments. Car n'est-ce pas la peur qui a mené à la colère, une colère capable d'aveugler un peuple parti en guerre sous de fallacieux prétextes, ce même peuple se réveillant aujourd'hui avec une terrible gueule de bois qui emprunte les noms d'Irak, Patriot Act, Guantanamo et autres entorses à la convention de Genève ou aux libertés individuelles?
Dans une vieille entrevue, la poète-rockeuse Patti Smith disait: "Je n'ai plus peur de la mort, je n'ai plus peur de rien, finalement, sauf peut-être de la peur."
La peur qui paralyse, la peur qui évacue la raison, la peur comme mécanisme d'une autre barbarie, plus insidieuse. Celle de l'obsession de la sécurité, du contrôle de l'environnement, de la volonté de policer nos sociétés.
Ceci n'est donc pas une chronique sur le cinquième anniversaire du 11 septembre 2001.
C'est le rappel qu'en chacun de nous sommeille un minuscule Ben Laden.
L’éxpérience des étas-unis est un échec,le reve américain est le chauchemar des autres nations.Ils(le gouvernement) sont point trompeur,ils defendent leur liberté et ils veulent notre bien!Pour comprendre le déclin de notre civilisation le dernier livre de jane Jacob « warning dark age ahead » est de mise(disponible en francais).
«On nous fait peur, et dans une sorte de perversion collective qu’il est parfois difficile d’admettre, nous aimons cela. » Je crois que tu as totalement raison, les gens aiment avoir peur, en général. Mais ce n’est pas vrai de tout le monde. JE n’aime pas avoir peur, et c’est pour cela que j’écoute de moins en moins les nouvelles et les médias (journaux et cie) quand ils nous parlent encore et encore de la nouvelle maladie qui nous guette, du terrorisme qui est latent. On ne sait pas quand il va frapper. Ou ces émissions qui nous parlent de nourriture qu’on ne devrait pas manger, les gras trans, les OGM, il faut manger bio, je n’en peux plus. J’ai cessé de regarder tout cela et de m’en préoccuper.
Ou du moins, j’écoute le minimum, pour me renseigner et ensuite je n’écoute plus. J’en prends et j’en laisse, car les médias ne cessent de nous en mettre plein la vue. Pour la côte d’écoute ? Pour le sensationalisme ? Pour remplir leur case horaire et leur cota de nouvelles ?
En tout cas moi, j’en ai assez. Et en ce lundi soir du 11 septembre, je n’ai pas regardé la télé. Je ne voulais rien savoir de me souvenir du 11 septembre et de la peur qui nous a tous envahit en cette journée. Ou plutôt, oui, j’ai regardé la télé. Canadian Idol, pour voir quelque chose de distrayant, d’amusant, de déstressant.
Car il ne faut pas oublier une chose, lorsqu’on prend tout ce temps à penser à la mort possible, on ne vit pas !
Hier, un jeune gothique ouvre le feu sur d’innocentes victimes, on le croit atteint d’un mal de vivre. Il n’est pas arabe, il habite Laval, on n’aurait pas cru. On ne s’attendait pas au 11 septembre 2001, comme à bien d’autres évènements malheureux, qui arrivent sans que personne ne puisse présumer pareilles catastrophes. On ne doit évidemment pas généraliser et croire que la vie se résume à la mort, mais elle est bien là.
La peur peut stopper bien des envies, mais aussi créer une prudence. Une vision positive de la peur peut se développer, sans pour autant devenir paralysé et inerte. Croyant que la violence augmente avec les années, que le nombre de personnes de plus en plus considérable limitent les libertés individuelles, que certains deviennent plus voraces, que d’autres meurent de faim sans justification mondiale, la terre continue de tourner mais se durcit de plus en plus.
La violence véhiculée sur l’Internet, banalisée et présentée comme une bande dessinée irréelle, fait de plus en plus partie de notre quotidien. Sans se responsabiliser face à elle, sans intervenir avant que le couvert ne saute, on la tolère au détriment de la peur qui augmente. C’est un choix de société et une valeur individuelle partagée, on aime la violence finalement. Elle pigmente nos journées et permet d’exprimer des facettes cachées de nos instincts camouflés. Ça ne change pas le monde, sauf que…
Des attentats comme ceux du 11 septembre 2001 et l’affaire des caricatures de Mamohet donnent des munitions au tenant du racisme et de l’Amérique blanche. Comme l’a fait remarqué un autre membre, le tireur du College Dawason n’était ni noir, ni arabe: il était blanc. Quel sera l’argument des racistes quant aux causes de la violence? Cet évément malheureux et tragique doit nous faire comprendre que la violence ne vient pas que d’ailleurs, elle vient aussi de chez-nous, même de nous.
Si au moins cet événement du 13 septembre, qui a fait au moins une victime, peut-être plus (je ne considère pas le tueur comme une victime) selon l’état de santé des blessés les plus graves, pouvait nous faire réfléchir sur les causes de la violence, et de trouver les bonnes réponses et les bonnes solutions. Malheureusement, nous préférerons, comme d’habitude, nous asseoir sur nos lauriers et nous en tenir à nos idées reçues.
Quel hasard que cet article sorte le lendemain de la tuerie à Montréal. On va pouvoir examiner les conséquences qu’un individu détraqué peut avoir sur tout le monde. Car pour chaque imbécile qui fait une connerie, c’Est tout le monde qui paît. Prenez chaque loi qui nous entoure et son histoire et l’on va découvrir très souvent l’histoire d’imbécile pas capable de bon jugement. Prenez les limites de vitesse sur l’autoroute. Est-ce qu’il y a vraiment quelqu’un avec un peu de jugeote qui conduirait à 150 km/h sans au moins avoir une excellente raison? Donc on a barré tout le monde à 100 km/h. Et les imbéciles continus de rouler en fou mais au moins le monde sain d’esprit ne peuvent plus dépasser 100km/h, théoriquement. Ainsi dans un proche future, on va mettre des dispositifs de sécurité dans tous les écoles. Ainsi la prochaine personne à vouloir tuer tout le monde iras faire ça ailleurs. A moins qu’elle ne trouve un faille au système qui nous aura coûter quelques millions pour faire sa tuerie. Donc comme toujours, ce sera quelques imbéciles qui brimerons encore nos libertés.
Voyons donc, comme si tout le monde ne se servais pas de son bon jugement pour remettre en perspective les évènements, les risques de la grippe aviaire, les menaces terroristes et tout le tralala…
C’est pas parce qu’on essai de nous faire peur que ça marche forcément. La culture de la peur est omniprésente certe, mais de là à se laisser cultivé, pour ne pas dire OGMénisé ou encore déraciné de notre terre du bon sens, il y a tout un jardin à na pas franchir.
Ceci dit. Je réitère donc: Tu ne me fais pas peur.
La culture de la peur sévit également dans le domaine de l’écologie. Même si des ouvrages démontrent que l’environnement de la planète s’améliore constamment, cette culture s’étend via les médias. Lorsque des faits récents la contredisent, ceux-ci les rapportent en sourdine. Voici des exemples.
– Selon la Commission de coopération environnementale, les rejets de polluants dans l’atmosphère et dans l’eau ont diminué de 20 % entre 1998 et 2003 en Amérique du Nord. Comme cette information va à l’encontre du dogme que la Terre se meurt, elle a été noyée dans l’article des journaux qui la rapportaient le 1 septembre par un inventaire de ce qui va encore mal et chapeautée par un titre qui évoque le contraire.
– Le taux d’incidence du cancer a diminué de manière importante chez les gens de 20 à 44 ans depuis 1992, selon l’Agence de santé du Canada. Comme cette information va à l’encontre de l’idée que la pollution et les insecticides provoquent une hausse constante du cancer, elle a été traitée dans un simple entrefilet dans les journaux du 12 septembre.
– Les pluies acides qui causent le dépérissement des érablières, tout le monde se souvient que c’était le problème environnemental des années 1980. Plus personne ne se souvient toutefois que les pluies acides n’y étaient pour rien, mais plutôt des phénomènes naturels ponctuels (insectes, gel, sécheresse). Les médias n’y ont fait qu’un faible écho.
– Le trou de la couche d’ozone, tout le monde se souvient que c’était le problème environnemental des années 1990. Personne ne sait cependant que la guérison de la couche est en cours, l’information ayant été diffusée dans un simple entrefilet le 18 mai. L’activité volcanique est de plus en plus vue comme ayant eu une grande responsabilité dans ce phénomène.
Il faut lutter contre le discours catastrophe et s’informer adéquatement afin que l’on puisse reconnaître les vraies menaces et placer collectivement les ressources et les actions au bon endroit.
La surinformation nous expose aux moindres incidents partout sur le globe. L’hystérie collective est loin d’être un fait nouveau. Toutefois, à force d’entendre, de lire ou de visionner des nouvelles de catastrophes, les gens ont tendance à croire que leur nombre augmente sans cesse.
Par ailleurs, l’être humain est émotif et les peurs, les craintes et le danger le font vibrer, positivement ou négativement, mais ne le laissent surement pas indifférent. La réceptivité pour ce genre de nouvelles ou de propagations de peurs collectives est très grande au sein de la population et encourage les médias au sensationalisme. De plus cette masse d’information empêche pratiquement toute forme de mise en perspective, surtout pour les gens au sens critique plus faible. D’autant plus que la plupart des médias gonflent fortement l’importance de leurs nouvelles, exagèrent la couverture de faits divers (va-t-on un jour arrêter de nous montrer les images complètement inutiles du ruban jaune sur les scènes de crime?) et multiplient les entraves à l’objectivité.
Nous faisons les frais des grands besoins de remplissage des médias qui doivent nous submerger de plus en plus de nouvelles pour conserver leurs côte d’écoute ou leur tirage. Les plus peureux d’entre nous écoutent en se rongeant les ongles.
La peur a au moins du bon . La peur va nous empêcher de faire des choses qui sont dangeureuses pour notre vie . Comme cette blague où un homme arrive au ciel et Saint-Pierre lui demande si il a déjà accomplit un acte de courage . Oui répond cet homme . Je me suis présenté habillé en rabbin dans une réunion de skinheads néo-nazis . Cela fait longtemps demande Saint-Pierre ? 2 minutes répond l’autre .
Je lisais qu’une grosse compagnie de sécurité avait multipliée par dix ses revenus l’année dernière . Pourquoi . Parce que la peur de l’attentat , de l’itinérant , de n’importe quoi nous oblige à placer un agent de sécurité à la porte . Prenez juste les évènements malheureux du Collège Dawson . Combien d’agents de sécurité vont pouvoir y travailler dans l’avenir juste au cas où ?
La peur aussi a la qualité de nous réunir , car seul nous sommes vulnérable , mais comme ces pionniers du FarWest , nous formons le cercle pour pouvoir nous protéger et au diable ces ‘humanistes’ ou autres ‘istes’ de tous poils qui y voient la perte de nos libertés individuelles par ces caméras omniprésentes et autres gadgets électroniques .
L’homme de cro-magnon avait-il peur ? L’homme de cro-magnon se posait-il un tas de questions avant d’aller bucher dans un gros mammouth pour nourrir sa famille ? Pouvait-il se payer le luxe d’avoir peur ? La peur est un luxe. Quand on est en mode survie, on n’a même pas le temps d’y penser: il faut rester en vie. On dit qu’une des particularités de notre société, à notre époque, est de courir après le temps. On répète que le temps fui à une vitesse folle, que l’on manque de temps, que le temps passe vite, etc. Paradoxalement, on trouve quand même le temps de se faire peur. On se fait des peurs en gobant des reportages, en s’abrutissant avec des faits divers, des accidents et des tueries pleines de sang. Tout peut arriver, il suffit d’être au mauvais endroit au mauvais moment pis BANG ! La peur paralyse l’action. Quand on n’a pas le choix d’agir, on cesse d’avoir peur. L’homme de cro-magnon n’avait pas le choix.
« Le règne de la peur multiforme est terminé.
Dans le fol espoir d’en effacer le souvenir je les énumère:
peur des préjugés – peur de l’opinion publique – des persécutions – de la réprobation générale
peur d’être seul sans Dieu et la société qui isole très infailliblement
peur de soi – de son frère – de la pauvreté
peur de l’ordre établi – de la ridicule justice
peur des relations neuves
peur du surrationnel
peur des nécessités
peur des écluses grandes ouvertes sur la foi en l’homme – en la société future
peur de toutes les formes susceptibles de déclencher un amour transformant
peur bleue – peur rouge – peur blanche : maillon de notre chaîne.
Du règne de la peur soustrayante nous passons à celui de l’angoisse.
Il aurait fallu être d’airain pour rester indifférents à la douleur des partis – pris de gaieté feinte, des réflexes psychologiques des plus cruelles extravagances : maillot de cellophane du poignant désespoir présent (comment ne pas crier à la lecture de la nouvelle de cette horrible collection d’abat-jour faits de tatouages prélevés sur de malheureux captifs à la demande d’une femme élégante; ne pas gémir à l’énoncé interminable des supplices des camps de concentration; ne pas avoir froid aux os à la description des cachots espagnols, des représailles injustifiables, des vengeances à froid). Comment ne pas frémir devant la cruelle lucidité de la science.
À ce règne de l’angoisse toute puissante succède celui de la nausée.
Nous avons été écoeurés devant l’apparente inaptitude de l’homme à corriger les maux. Devant l’inutilité de nos efforts, devant la vanité de nos espoirs passés. »
Les mots de Paul-Émile Borduas dans « Le refus global » seraient-ils redevenus actuels?
On est constamment confronté à la peur. Nous ne pouvons pas faire l’impasse à ce probleme car il semberai que tout être humain vit avec un sentiment d’effroi permanent. La peur ne se limite pas seulement à la crainte d’agression physique mais surtout la crainte de tous ce qu’on n’arrive pas à controler dans notre vie. On essaie tant bien que mal à tout controler grâce à la science mais on n’y arrive pas . Cette peur engendre le stress qui est actuellement omnipresent dans notre quotidien.
L’auteur disait que nous aimons la peur, eh oui ca a l’air sensé. C’est notre propre societé et nous même qui nous nourrissent de la peur. Les medias et notre éducation cultivent la peur en nous par le biais des informations. L’éxagération est devenu une figure de style indispensable dans les milieux. Il est sensé de faire des recommandations à l’encontre des microbes par exemple, mais une exagération là-dessus serait completement depourvue de sens puisqu’on sait que notre corps à besoin d’être en contact avec eux pour pouvoir developpé les immunités qui sont bien plus efficace que tous autres médicaments. De même les problèmes et les choses qui font peur deviennent les exclusivités des nouvelles, mais pourqoi? tout simplement ce sont ce qui font sensations, ce qui nous interesse , et on en demande en plus. Ainsi il ne faut pas trop s’étonner du poids du stress dans notre vie…
La violence, les armes, on pourrait en parler des heures et des heures. Juste à y penser, les frissons parcours tout mon corps. Je me mets à la place des gens, que ce soit
du 11 septembre 2001 ou du tueur fou au Collège Dawson qui a encore une fois réussi
à s’introduire dans un collège et faire un carnage. Qu’est-ce qu’on attend pour
sécuriser nos établisssements et mettre des lois encore plus sévere pour l’acquisition
d’un arme à feu ou d’interdire toute sortes d’actes de violence sur internet.
J’imagine un tireur fou entrer dans un collège ou l’enfant du premier ministre y fréquente, je suis certaine que le laps de temps serait vraiment écourté pour y avoir des réglements équitables et sévères. Après avoir vu toutes ces horreurs, je suis très contente
que la petite école ou ma fille fréquente est sécurisée, chaque parent doit avoir sa carte
magnétisée et il y a une caméra à chaque porte exterieur. Ce n’est vraiment pas drôle,
mais on est rendu là. Pour ce qui est de la violence et bien, je pense que cela commence
dans nos propres vies. La télévision ne se gène pas de présenter des films violents à
toute heures de la journée. Internet, pas mieux, vous pouvez avoir accès à toutes sortes
de liens sur les armements et la confection de bombes.
La peur existe depuis que les tous premiers rejetons de l’évolution de la vie ont été suffisamment intelligents pour se rendre compte des plus petites modifications de leur environnement vital leur signifiant que leur vie pourrait en dépendre, donc probablement avant que les mammifères les plus frustres aient vu le jour sur cette planète. Par contre, ce qui est nouveau avec ce chaînon ultime de l’évolution qu’est le sapiens sapiens est que la peur est maintenant récupérée par des chefs de meutes qui savent la détourner à leur profit. Les événements du 11 septembre en sont la manifestation la plus exemplaire, cette catastrophe pourtant non revendiquée par quiconque ayant permis de justifier l’attaque d’un pays qui n’avait rien à voir avec ces attentats. Le petit tour de passe-passe de l’administration Bush était pourtant très facile à réaliser car la culture médiatique permettait de le faire avec aisance en profitant du fait que les nouvelles rapportées par des médias font le tour des événements malheureux sur toute la planète, ce que nous serions forcés d’ignorer en leur absence. Pourtant, ce monde est plus sécurisé qu’il ne ‘a jamais été. Que serait notre peur si nous vivions au Moyen-Âge et que nous étions tenus informés tous les soirs des meurtres et des vols dans toutes les rues de nos villes, si nous devions prendre une escorte armée pour nous rendre du centre-ville jusqu’à notre banlieue pour nous défendre contre des pilleurs. Ne nous leurrons pas, la vie était d’un prix bien plus vil avant notre ère et ce ne sont pas les médias modernes qui ont inventé la peur. Je dirais même que la peur recule mais que les récupérateurs de la peur avancent à grands pas. Sachons donc déjouer leurs ruses.
Il y a une peur saine et une peur malsaine. Il y a la peur qui me fait changer mon comportement pour améliorer la sécurité de mon existence. Par exemple, je me suis achetéun casque de vélo quand j’ai vu le cycliste devant moi prendre une fouille. Je fais encore du vélo, mais avec un casque.
La peur est malsaine quand elle me pousse à craindre constamment, à me terrer, à me surprotéger. Je ne vis plus: j’ai peur.
J’ai peur de la religion, parce que religion et extrémisme sont devenus synonymes. Je n’ai pas peur de Dieu.
Votre billet tombe bien.
La peur on l`a eue en direct lors de la tuerie au Collège Dawson.Via surtout les cellulaires, rapidement, on a limité le nombres de blessés et de morts.
Comment dompter la peur qui est en train de germer de façon vicieuse en chacun de nous?
Out les U.S.A., out Ben Laden et Al-Quaida.
C`est ici, chez nous, au coin, c`est mon frère, ma soeur, mon prof.
Il faut chercher à l`intérieur de nous-même pour trouver dans des zones inconnues nos forces inexplorées encore jusqu`à ce jour . Retrouver notre équilibre, ne pas perdre pied et viser la sérénité, quoiqu`il arrive.
Ne pas laisser la peur nous contrôler et faire de chaque jour qui se lève le plus beau de notre vie.Repose en paix Princesse Anastasia.
On parle souvent de la peur comme étant quelque chose de collectif mais d’abord et avant tout c’est quelque chose de personnel…
Le degré de peur, d’angoisse, etc. Ça dépend souvent de l’environnement dans lequel on a grandit et vécu !!! C’est personnel à chacun la peur, ce qui fera peur à l’un ne fera pas nécessairement peur à l’autre…
Il y en a même qui nie et renie la peur…
Seulement, quand on a vécu une ou des expériences où la peur était au rendez-vous, je peux vous garantir qu’on comprend mieux ce qui se passe dans la tête, le corps, l’esprit et l’âme humaine face à ces situations que l’on voudrait ne jamais avoir vécu.
Avoir peur c’est juste bon pour votre santé, c’est de ne pas avoir peur au bon moment qui est dangereux… Et il est vrai que de ne pas montrer sa peur quand on tente de vous faire peur, ça peut être une bonne idée mais ça peut-être aussi être une très mauvaise idée (on peut pas le savoir avant, on le sait après)…
Avec la peur, c’est le jour et la nuit, il est bon de la contrôler mais pas de l’ignorer complètement.
Et moi, je n’ai aucun respect pour ceux qui veulent se servir de la peur des autres (qui mise sur la peur des autres…
Sans la peur, l’espèce humaine aurait-elle pu survivre ? Si la peur déclenche l’instinct de préservation, on pourrait affirmer que la peur est un phénomène bénéfique. Attentifs et alertes, nous devenons prudents.
Dès la préhistoire, les prédateurs ont menacé notre existence. Aujourd’hui, se réveiller en pleine nuit est un réflexe issu de notre mémoire collective d’un guet perpétuel à exercer. Pourtant, de nos jours, chacun peut se rendre au bureau ou à l’atelier sans affronter aucun des dangers qui menaçaient quotidiennement nos ancêtres.
Mais voilà que la peur est aussi un puissant moteur de propagande. Entre les mains de fanatiques voués à semer la terreur, ou de conquérants sans scrupules, la peur perturbe la confiance qui nous habite, trouble notre sérénité et mine la poursuite de projets stimulants. Victimes de paranoïa collective, seule une prise de conscience collective pourrait apaiser notre angoisse : la mise en perspective des dangers réels par rapport aux dangers potentiels que les médias relaient inlassablement.
Nous nous sommes longtemps cru à l’abri des soubresauts de l’Histoire. En Occident, n’avons-nous pas intériorisé le mythe que l’Histoire, malgré des détours houleux, est une longue route vers un avenir meilleur ?
Si le danger est inhérent à l’existence, il se gère. Et la peur ne change rien. Sinon paralyser toute forme d’initiative. La maîtrise de nos vies nous appartient. Ne nous laissons pas déstabiliser par ceux qui veulent semer le doute dans nos esprits et nous faire reculer au stade larvaire.
M’être laissée ébranler par toutes ces menaces d’attentats, je n’aurais jamais mis les pieds dans des aéroports menacés d’explosion ou dans des lieux sous haute surveillance militaire. La peur au ventre, certes, mais riche d’inestimables connaissances. Certains parlent de destin, moi je préfère m’en tenir à ma bonne étoile. La vie n’est-elle pas trop courte pour la gaspiller en vain ?
L’affaire qui est si néfaste avec la peur, c’est que ça se multiplie constamment en même temps que les technologies. En effet, nous sommes peureux aujourd’hui mais pourtant, les armes à feu et les fous, ils existent depuis longtemps. Il est maintenant plus facile de communiquer alors il est donc plus facile de se conter des histoires de peur et, en plus, histoires souvent appuyées d’images horribles, qui nous laissent que le choix d’y croire.
Je suis fière de voir que les gens s’éveillent à l’actualité et qu’ils veulent connaître ce qui se passe dans le Monde, mais la tuerie de Dawson méritait-elle une si grande couverture médiatique? Était-il nécessaire de voir tous ces étudiants traumatisés pleurer en direct à la télé? Oui à des témoignages articulés et appropriés, oui à une description des faits éclairée et intelligente mais il faut absolument cesser le sensationnalisme et le règne de la peur. Sûrement qu’un expert en quelque chose voudra me dire que je n’ai rien compris, que de cette manière, on éduque la populace. Un autre voudra me dire que c’est la manière la plus sûre de vendre beaucoup de jounaux et de publicité. En effet, vive l’argent!
Pour ma part, je ne cesserai pas de prendre l’avion, de manger du boeuf et du poulet ni d’aller me baigner quand il fait trop chaud. Personne ne peut predire ma mort et je n’ai pas envie en attendant de rester cacher chez-moi, effrayée et tremblante. De toute façon, des méchants pourraient venir, le feu pourrait me tuer…. C’est donc un cercle vicieux car plus la peur nous gagne, plus on a peur de tout.
Ce thème pourrait faire une belle dissertation pour les étudiants du secondaire et aussi du Cégep. Vous avez raison, lors d’un anniversaire d’un évènement tragique, les médias ou autres, nous font souvent un rappel de ces dits évènements. Est-ce que l’être humain a peu de mémoire pour qu’il est besoin de se souvenir?
La culture de la peur a fait, fait et fera parti de l’essence même de la société. Sans elle que sera la société ? Sera-t-elle plus honnête et plus mature ou sera-t-elle plus intempestive et plus vulnérable ?
Avec la peur l’urgent besoin de se sentir en sécurité émerge, ainsi qu’avec les complications et toutes les aberrations qui s’en suivent. Avec ce sentiment. pour certain, ceci leur permet de se sentir plus vivant, pour d’autre, elle devient un handicap.
De toute façon, tant que l’humanité existera, le sentiment de la peur fera parti de la société que se soit sous une forme ou l’autre.
Il nous reste qu’à l’apprivoiser et d’espérer que ce sentiment n’empoisonne pas trop notre existence.
Je pense que le monde n’a pas vraiment changé tant que cela. Les statistiques le prouvent, on a plus de chances de mourir frappé par un chauffard ivre que dans un attentat. La cause principale de mortalité en Amérique, ce sont toujours les maladies cardio-vasculaires et non pas les métros piégés. Il n’y a pas plus de bombes dans les poubelles qu’avant le 11 septembre 2001. L’avion reste toujours le moyen de transport le plus sûr avec ou sans les mesures de sécurité exagérées.
Ceci dit, il faut dire qu’un tel événement, cela frappe quand même l’imagination, et c’est normal que les gens se posent des questions. Ce qui ne pouvait pas arriver est arrivé, et maintenant, les gens ont l’impression de ne même pas être en sécurité à leur travail ou à leur domicile. C’est une peur de plus qui vient s’ajouter aux multiples peurs de la psyché humaine. Bien entendu, les probabilités qu’un attentat se produise sont faibles, mais on sait désormais qu’elles existent depuis le 11 septembre 2001.
En tout cas, ma vie n’a pas changé tant que cela depuis l’affaire des deux tours. Je n’ai pas plus peur qu’avant, et je connais même quelques arabes à mon travail. Je ne les traite pasplus de terroristes maintenant qu’avant.
N’empêche que cela a quand même été tout un choc !!!
Le 11 septembre 2001, je me suis levée comme d’habitude, je me suis douché et je me suis habillée d’un pantalon velour brun et d’un chandail vert. J’ai ouvert la télé comme d’habitude et je préparais le café quand j’ai entendu la nouvelle.
Au début j’ai pensé que c’était un film qui jouait. Je ne pouvais pas croire, et c’est ça le problème on ne peut concevoir, croire parce qu’on sait que ce genre d’évènements est inhumain.
L’être humain n’est pas fait pour vivre ou faire vivre ça. C’est ce que moi je réalise. Nous sommes fait pour autre chose, plus humain comme la paix ou la joie mais ça c’est innacceptable.
Le pire c’est que ce n’était pas nécessaire pour personne de faire vivre ça à d’autres. L’histoire nous apprend que l’évènement a nui aux terroristes et ce sur leur propres terrains et que le gouvernement américain n’a pas changé et de loin sa politique étrangère.
En ce sens, je trouve ces actions stupides en fait.
J’ai pleuré ce jour-là. J’ai pleuré aussi lors du tsunami et de Katerina. Mon enthousiasme pour la vie humaine n’est peut-être pas partagé mais je sais qu’à cause de ces tragédies la vie humaine reprend sa place prioritaire dans notre existence. Cette prise de conscience est transportée par l’adrénaline créé par la peur. C’est drole que notre vie prenne sa valeur dans ces moments-là. Ce serait bien si on pouvait aprécier la vie sans ça.
Terrorisme, Ben Laden, Islam, arme de destruction massive et attentat, combien de fois ces mots ont ils étés répétés dans les médias au courant des dernières années. Aux moindres petits incidents, on en fait tout un plat.
Il n’y a rien de nouveau, c’est juste qu’à force de ce faire martelé des mensonges la panique s’installe.
Ces dernières années , il y a un phénomène de plus en plus répandu dans notre société . Et c’est le culte de la peur . On se nourrit de la peur pour changer la routine . Tout le monde est à l’affût de la nouvelle la plus effroyable . Celle qui nous feras plier l’échine . On veut à tout prix ressentir des émotions fortes . Aussitôt qu’il y a une catastrophe naturelle , un évènement tragique ou un incident malheureux , on monopolise la vie des gens , pour agrandir cette peur qui affecte tant de personnes . La journée du 11 septembre 2001 en était d’ailleurs un exemple très représentatif . Malgré le caractère dramatique du geste commis par les terroristes en cette journée normale , la société en a profité pour amplifier la nouvelle . Qui n’a pas eu l’impression d’être plongé au coeur d’un film hollywoodien ? Plusieurs sont demeurés rivés à l’écran la journée entière , à la recherche de sensations exponentielles . Sans gêne je suis l’un de ceux là . Et que dire du tsunami , des tueries dans les écoles , pour ne nommer que ceux-là . Toutes ces raisons qui font sorte de créer un effet de psychose . Vouloir faire croire aux gens que c’est la fin du monde . Qu’on soit concerné de loin ou de proche , c’est le même résultat . On amplifie des cas isolés pour faire croire que c’est la réalité de tous les jours , qu’il faut se méfier de tout ce qui nous entoures. Bien verouiller les portes avant d’aller dormir , surveiller les faits et gestes de nos voisins , ne pas marcher seul dans la rue le soir , ne pas passer sous une échelle , éviter les ruelles . C’est un peu tiré par les cheveux . On pourrait tomber sur pleins d’évènements différents sans pour autant se laisser pour compte et trébucher sur un banal et tomber sur l’heure venue . C’est réellement la peur qui cause la peur . La preuve c’est qu’on a toujours peur de l’inconnu ou voir d’un évènement auquel on a déjà été impliqué . Et on est loin d’un changement à priori , on demeure perplexe et sur nos gardes .
Je ne crois pas qu’on aime nous faire peur, mais surtout nous faire réaliser, nous brasser la cage. Le gazon est-il finalement plus beau chez nous? Nous ne sommes pas conscient que le malheur peut arriver aussi chez nous. Montréal se fait attaquer, maintenatn Shawinigan et Beauport. Je crois qu’avec nos oeillères, nous ne réagirons pas tant que cela ne nous arrivera pas à nous.
Les USA avec le 11 septembre? C’est loin… c’est pas proche de nous!
Cependant, lorsque nous voulons aller à la plage aux Étants-Unis, nous n’avons qu’à faire un petit 5 h de route et nous y sommes rendus!
C’est une peur, oui, en effet, il faut en prendre et en laisser mais surtout être conscient que nous ne sommes pas à l’abri de rien!
Toutes ces gammes d’émotion, ont toujours existées, que ce soit, la crainte, la peur, ou l’anxiété, bien avant le 11 septembre 2001! Possible, que les gens en étaient moins, conscientisés! Bien sûr, que tout le monde se souvient, de ce qu’il mangeait, ou faisait, au moment même de cette catastrophe. Au même titre, que l’assassinat de : «John Kennedy, ou Matin Luther King, ou encore Jimi Hendrix, Janis Joplin et pour les plus jeunes, de Kurt Curbain». Ces évènements, le sont d’autant plus, étant hautement médiatisés. Comment voulez-vous l’oubliez? Vous ouvrez, votre poste de télévision, et on ne parle de cela, sur toutes les chaînes! Mêmes phénomènes, à la radio, ou au restaurant, ou au travail! Difficile, de passer à côté? Mais, la peur dont vous abordez, est plutôt, celle de l’horreur quotidienne : « la tuerie du collège Dawson, ou celle d’un viol collectif ect ». Il n’y a pas si longtemps, des journaux à potins morbides, en tiraient profits : «Allo Police», et autres… Que l’on veuille l’admettre ou pas, cette de hantise de la peur, peut se transformer, en une véritable paranoïa collective! Faut-il, se délecter obligatoirement, d’un crime quotidien? Est-ce d’une nécessité absolue? Je ne veux pas dire, de ne pas être se tenir à la fine pointe de l’actualité, loin de là! C’est du surdosage, dont que je me questionne? À force d’en écouter, on finit par développer, la peur, d’avoir peur, et on oublie de vivre! Si je vais prendre une marche, tout à coup que? Si, je prends mon auto, tout à coup que? Ben oui, c’est possible! Serait-ce mieux, de s’en barricader dans la maison et d’hiverner? Vous savez, la vie passe vite, alors pourquoi pas, en profiter au maximum?