Québec n'est pas raciste, mais elle est peut-être xénophobe.
C'est pas moi qui le dis, c'est Robert Lepage. Ou enfin, c'est ce que Le Soleil a voulu lui faire dire en plaçant la citation, prise hors contexte, en couverture de son édition de dimanche.
Déclaration trafiquée, manipulation journalistique? On s'en fout un peu, dans la mesure où Lepage ouvre ici la porte à l'examen de conscience collectif, au débat.
Reposons donc la question: Québec est-elle raciste, xénophobe?
En employant "xénophobie", on le comprend, Robert Lepage cherchait un terme qui traduirait la simple peur de l'Autre, une ignorance plus qu'une méfiance.
Sauf qu'en réalité, la xénophobie n'est pas moins chargée de haine que le racisme…
Le racisme, si j'en crois Robert (le dico, pas le dramaturge), c'est la théorie de la hiérarchie des races alors que la xénophobie, c'est l'hostilité à ce qui est étranger. Deux formes de crétinisme, l'un s'inventant des fondements idéologiques, et l'autre relevant de la plus pure ignorance.
Cela dit, si on se fie à la définition de Lepage plutôt qu'à celle du Robert, Québec l'homogène, Québec l'enclave privée du contact de l'Autre, Québec est sans doute un peu xénophobe sur les bords, oui.
Mais il me semble qu'elle est plus hostile à ce qui vient de Montréal qu'à ce qui débarque de Port-au-Prince ou de Santiago…
Et le racisme? Ben oui, Chose, Québec est raciste. La plupart de ses habitants sont racistes. Mais il s'agit le plus souvent de racisme "normal", est-il important d'ajouter.
Quoi, du racisme normal? Eh oui, tout le monde est un peu raciste, qu'on le veuille ou non.
Mais avant que les ligues de défense des droits des Noirs, des Arabes et des Serbo-Croates me tombent dessus à bras raccourcis, expliquons comment on peut banaliser cette maladie qu'est le racisme en lui accolant le qualificatif de "normal", et prenons comme exemple le cas type du bon petit garçon de Québec: moi.
Donc, moi, David Desjardins, je suis raciste normal.
Je ne suis pas le raciste qui crache sur les Noirs et hurle aux Arabes qu'ils volent des jobs. On est là dans la forme la plus primaire et mongole du racisme. C'est de l'imbécillité, de la moronnerie, de la débilité mentale. Et c'est aussi, enfin je l'espère, un racisme en voie de disparition.
Je ne suis pas non plus le raciste qui freakerait que sa fille sorte avec un Mexicain, pas non plus celui qui refuserait d'engager un Cambodgien ou de louer un appartement à une famille d'Ivoiriens. Là, on est dans le racisme insidieux, lâche, qui ne crie pas de noms et ne fait pas dans la propagande, mais n'en distille pas moins son poison social tout en respectant la rectitude politique. Ce racisme-là est encore trop répandu, mais je reste convaincu que, d'une génération à l'autre, il tend à s'amenuiser.
Mon racisme, lui, est nettement plus modéré, et donc, comme je le disais, plutôt normal.
Normal parce que, comme la plupart des gens, et ce, partout dans le monde, je ne suis pas épargné par ce petit cancer qui me fait parfois croire que ma culture est préférable à d'autres dont les valeurs entrent en conflit avec la mienne. C'est une pensée qui me tombe dessus comme un virus et que je tente de chasser rapidement, non sans ressentir un certain dégoût pour moi-même, mais je n'y peux rien. C'est comme ça.
Par exemple, quand je pense aux guerres tribales, à l'excision, aux castes, aux femmes voilées, aux écoles juives orthodoxes en circuit fermé et, dans un parfait exemple de contorsion mentale, au racisme génocidaire de certains peuples, là, je trouve ma culture de laïcité, de tolérance et d'égalité clairement préférable à d'autres, qu'il m'arrive même de considérer comme arriérées, voire carrément anachroniques.
Donc, dans ces moments-là, puisque le racisme est une question de hiérarchie et que les cultures sont souvent le fait de peuples qui peuvent être assimilés à des races, je suis raciste. Mais juste un peu.
Juste un peu, parce que je relativise. Parce que je sais que tout cela est beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît. Juste un peu, parce que je suis conscient que ta culture, d'où tu viens, tu n'es pas responsable de cela. Comme de la couleur de ta peau. Juste un peu, parce que je sais que si on ne peut changer de peau, il est parfois presque aussi difficile de s'adapter à une nouvelle culture qui serait aussi loin de la sienne.
Aussi, pour ramener cela à Québec, à son uniformité, la culture des gens d'ici fait parfois l'effet d'un mur contre lequel les autres se fracassent la gueule. Pas parce que les gens sont plus racistes ou xénophobes ici qu'ailleurs. Mais parce qu'ils sont tous semblables.
On y trouve des cons, des gens bien, des racistes idiots, comme partout ailleurs, mais, surtout, une communauté essentiellement "pure laine", francophone, branchée sur une seule et même culture.
Québec est donc hermétique, difficile à pénétrer pour les gens qui proviennent d'ailleurs, mais c'est avant tout parce qu'elle est fortifiée par le rempart de son homogénéité.
…et par le sentiment qu’on est « juste un peu » xénophobe/raciste.
Satisfecit auto-accordé.
Parce que la question clé, c’est qui en décide, qui conclut.
Qui parle.
« Racisme Made in Québec »
Mohamed Lotfi, l’artisan de l’émission radio « Les Souverains anonymes », a écrit un texte assez provocateur sur ce racisme qui s’auto-proclame si facilement normal, inoffensif (www.latribuduverbe.com/archives/2005/01/racisme_made_in_quebec.html).
Il parle de la façon dont les Desouche le reçoivent avec une brique et un fanal lorsqu’il tente, en touter amitié, de leur ouvrir les yeux sur leur racisme:
Une fois l’intrus planté, voire qualifié de raciste lui-même (ce dont on ne se prive pas), le même Desouche peut se retourner et se donner une image progressiste en avouant, tout de même, « un peu » de racisme, de ce fait normalisé.
« Je suis raciste mais je le sais. »
Un peu comme le gars qui prétend faire au second degré ses blagues sexistes.
Se demande-t-on parfois à quel point ce qui est « peu » pour nous demeure trop pour l’Autre?
On ne le saura pas tant que ce ne sera pas lui/elle qui parle et nous qui écoutons.
Et à voir la façon dont on laisse nos médias diaboliser impunément les Arabes et les « étranges » qui résistent au rouleau compresseur américain, ce n’est pas pour demain.
« Jeff Fillion, sors de ce corps social! »
Mon cher Desjardins j’aime beaucoup votre définition de ‘ racisme normal ‘ , car je pense en vous lisant que je me reconnais même si je suis un montréalais de naissance et que les fortifications de ma ville sont démolies depuis longtemps , bref nous sommes donc un peu tous des ‘québécois de Québec’ de naissance .
C’est facile de se faire traiter de raciste , car ce mot est employé à toutes les sauces et le fait de dire non par un ‘pure laine (vu que cette expression est de plus en plus populaire , mais il faudra faire un débat sur celle-ci) est souvent perçue comme : tu me dis non à cause de ma religion , de la couleur de ma peau , de mon origine , de mes coutumes , de mon habillement , de ma langue etc etc .
Chose certaine , nous nous considérons comme chanceux de vivre dans la Belle Province . À chaque fois que nous allons faire notre épicerie nous ne risquons pas d’être des victimes innocentes d’un kamikaze avec sa ceinture d’explosifs ou encore de cette innocente voiture qui est bourrée de dynamite . Nos rues sont en mauvais état , mais on n’y place pas des mines anti-chars . On ne vit pas dans un pays comme l’Afghanistan où le seul divertissement était la flagellation publique des femmes qui étaient sorties dans la rue sans être ‘chaperonnée’ par le mari , un oncle ou le fils aîné . Nos filles n’ont pas besoin de se faire exciser pour être conforme à la norme . Nos enfants peuvent apprendre à l’école que la Terre est ronde .
Bref , oui David , nous sommes tous des racistes normaux et nous en sommes fiers .
Car ne compter pas sur moi pour donner mon accord à l’excision, aux femmes voilées, aux génocides que je balancerais volontier dans la catégorie de la culture du mal qui sont à priori les parfaits contrastes des droits humains à respecter.
Il m’est possible cependant de dissocier la marchandise du marchand. La marchandise se voulant avoir été crée de toute pièce par des gens qui contrôlent le marché, alors que le marchand n’a qu’à vendre ce que l’on a bien voulu y mettre. Pas besoin de dire que le consommateur n’a pas plus de choix.
Je n’ai donc qu’un grand souhait à faire, c’est que l’on me donne la chance de ne plus être une raciste » Normale « .
J’aimerais que l’on cesse de se référer à cette expression méprisante : pure laine. Oui, je suis né au Québec de parents et de grands-parents aussi nés au Québec, cela depuis le XVIIIe siècle. Une culture marquée par ces origines, ces influences, ce milieu de vie, de climat, le langue, de religion, d’instruction, de créativité. Ceci étant établi, je suis d’ici, du Québec et je tiens à ce que le groupe de 5 millions de personnes qui le constitue soit respecté. Nous avons fait des efforts considérables pour nous défaire du carcan religieux qui nous étouffait, nous avons tenu des débats épiques pour nous situer politiquement dans un cadre démocratique et nous avons réussi.
Nous ne sommes ni racistes ni xénophobes, nous sommes une population qui désire être respectée. Nous sommes prêts à accueilir des humains venant de partout sur la terre, à condition que ces gens savent qu’ils viennent chez nous et que c’est un plus dans leurs conditions de vie. En retour, ils doivent accepter de faire un certain deuil en rapport à ce qu’ils vivaient là d’où ils sont partis. Ceci étant clair, la cohabitation sera harmonieuse et le métissage sera la voie d’avenir.
Nous n’allons pas vivre ce que les Européens ont fait vivre aux autochtones d’Amérique ! Que l’on vienne se joindre à nous, que l’on vienne partager notre culture, notre langue, nos richesses, oui, mais pas que l’on vienne nous imposer leurs croyances irrationnelles : kirpan, excision, voile, boudin, Bible ou Coran lus à la lettre…
Partager et s’épanouir ensemble, voilà l’idéal à promouvoir.
Oui, Québec est une ville francophone, blanche et fermée à ce qui arrive d’ailleurs…
Mais foncièrement, je crois que c’est dû au fait que nous avons de la difficulté à faire la différence ou si vous voulez la « tempérance » entre notre réflexe de protection contre le Canada anglais et ceux qui viennent d’alleurs pour vivre chez nous.
Ce réflexe est moins apparent à Montréal parce que la ville est plus anglosaxonne donc les nouveaux arrivants s’y réfugient…car il ne s’intègrent pas, ils se ghettoïsent!
C’est évident que les immigrants recherchent les grandes villes multiculturelles comme Montréal, ils peuvent simultannément s’identifier à leur communauté déjà établie et profiter de la culture de la majorité qui les accueuille, il y a des centaines de salles de spectacles, de cinéma, de musées, d’hôtels, de restaurants servant les spécialités de tous les pays, il y a le métro, le quartier chinois, la Petite Italie, les casas mexicaines, le Baladi, le flamingo, des synagogues, des mosquées, des femmes voilées, des hommes en robe longue et le Village Gai, alors que Québec n’attire pas tellement les étrangers, c’est un gros village où presque tous les habitants se connaissent, s’assemblent et se ressemblent, sans diversité et sans ouverture d’esprit. Heureusement des bâteaux de croisière amènent des touristes de passage, le Vieux grouille de curieux l’été, d’autres non-résidents prennent une brosse dehors l’hiver durant le Carnaval, le Festival d’été de Québec ne bat pas les records d’assistante des Francofolies ou du Festival International de Jazz de Montréal, même constât pour le spectacle de la Saint-Jean, j’oublie les fameuses plaines d’Abraham, c’est le champs de bataille des conquis, propriété fédérale en prime. En temps normal après avoir marché sur la rue Saint-Jean, fuiné aux Galeries de la Capitale, vu un spectacle au Grand Théâtre et Elvis Story, Motown, Dalida, Disco Night, Hommage à Joe Dassin au Capitol, vaut mieux avoir le câble, les soirées sont longues à tricoter avec de la laine vierge.
Dans nôtre gros village, il n’y a pas tellement ce que j’appellerais des étrangers, exception de Ste-Foy, car c’est près de l’Université Laval et que nous avons des étudiants de divers pays. Personnellement je me considère raciste normal a l’occasion, je n’aime pas voir des femmes avec des voiles qui marchent en arrière de leur maris. Mais j’accepte aussi le fait que c’est dans leur coutumes. Pour ce qui est des noirs, suite a la prostitution juvénile qui était et est encore contrôlé par une gang de noir, alors là je suis raciste. Je crois que tout les humains sont racistes, et ceux qui disent qu’ils ne le sont pas, j’ai énormément de doute, j’aimerais que ces personnes passent au « détecteur de mensonge ». C’est trop facile de traiter les autres de racistes. Oui Québec est aussi xénophobe, on n’aime pas trop les étrangers, seul les commercants les acceptent car nous sommes une ville touristique et c’est payant. Mais nous n’aurons pas le choix que d’accepter les autres races, car nous manquons de main-d’oeuvre, dû a la dénatalité. Bienvenue aux mexicains.
Vous ouvrez un débat intéressant. Selon moi, le racisme ne peut être normal. Par contre, comme vous, je crois que ma culture est meilleure que certaines autres. Si vous appelez cela du racisme, c’est comme si on disait que tous les pays où la majorité est noire agit et pense de la même façon. Idem pour les asiatiques et les blancs. On pourrait prendre deux pays africains noirs qui pourraient avoir des rites et des cultures différentes. Pourrait-on parler de race? Peut-être ne s’agit-il que d’une question de nation ou de peuple.
Peut-être que je me trompe sur le nom à donner à cette définition. Le débat devrait se faire sur ces différences culturelles et de dire pourquoi certains rites ou comportements nous sont acceptables et d’autres à proscrire, tout en respectant les personnes. Cette hiérarchie de rites et de cultures demande peut-être la création d’un nouveau mot
Il est souvent difficile de se permettre de critiquer ouvertement les autres et ce particulièrement lorsqu’on touche des sujets comme la religion, la culture ou la race.
En ce qui a trait à cette dernière, je ne crois pas que les tensions purement raciales sont encore très présente au Québec. La différence purement physique nous est de plus en plus indifférente.
Par contre, ce sont plutôt lorsqu’on touche davantage aux valeurs divergentes à notre société que nos esprits s’échauffent.
Comme tout bon québécois opprimé par son propre »politically correct » on se sent immédiatement coupable de critiquer ou de condamner certaines divergences à nos valeurs.
Mais il y a deux événements qui m’ont particulièrement choqué dernièrement.
1-La manifestation contre le mariage gai. J’ai été surpris de voir que plusieurs groupes présents et manifestant contre le mariage gai venaient d’ailleurs. Avait été accueilli chez nous soit comme réfugié soit comme immigrant libre. Fuyant soit la persécution de leur pays ou souhaitant tout simplement un avenir meilleur pour eux-même et leurs enfants.
En tant que peuple et État responsable, ça nous fait plaisir de contribuer à une vie meilleure de nos concitoyens, qu’ils aient acquis leur citoyenneté par naissance ou administrativement.
PAR CONTRE: À Rome, on fait comme les Romains.
Nous sommes une société qui recherche un équilibre perpétuel en nos droits et libertés individuels et l’intérêt colectif. Et le mariage gai on ne touche plus à cette question.
Je terminerai simplement en rappelant qu’il n’y pas si longtemps en Ontario, on a tenté d’instaurer la Sharia…
Ça se passe de commentaire tellement c’est grossier voir même scandaleux.
Ce genre d’événement explique sans doute un peu ce dont vous traitiez M. Desjardins.
Ce sera tjr dur d’oser affirmer que notre façon de voir sur question précise est la bonne et que l’autre est dans l’erreur. Mais sur certaines questions, faisons-nous confiance!
Là, mon cher Desjardins, vous semez des pelures de bananes partout autour de vous. Les chances que vous glissiez sur l’une d’elles, sont HÉNAURMES. Vous faites un peu dans le journalisme extrême en avançant d’un pas si lourd sur une passerelle si fragile.
Avouer votre racisme ne l’excuse pas. Même si vous cherchez à l’amenuiser en le qualifiant de normal. C’est comme s’il pouvait y avoir un petit racisme. Un moins important, qui serait juste comme un péché véniel. Qui nous enverrait juste au purgatoire plutôt qu’en enfer. Autrement dit, qu’il y en aurait un plus pardonnable, plus acceptable.
Le problème, mon ami, c’est que ça ne fonctionne pas comme ça. C’est qu’il faut être vigilant dans l’utilisation de ce genre de mots. Parce que le racisme c’est comme la mort. On ne peut pas être mort juste un peu. On est mort ou on ne l’est pas.
Le racisme se fonde sur le sang. Sur la conviction que l’appartenance à un groupe considéré homogène constituant la race, confère à tous ses membres des attributs et des tares identiques. On est loin des différences religieuses et culturelles avec lesquelles on peut fort bien être en désaccord sans pour autant être raciste…
En avouant votre racisme bénin, vous me confondez un peu. C’est quoi? Serait-ce comme une cigarette légère qui donnerait moins le cancer? Ou c’est comme…au fond, vous voyez bien que je suis pas raciste.
Si c’est le cas, dites-le fièrement que vous n’êtes pas raciste. Au lieu de jouer les xénophobes qui font semblant de s’ignorer.
Les guerres tribales, l’excision, les castes, les femmes voilées, les écoles juives orthodoxes en circuit fermé, ne sont pas des phénomènes raciaux. Ils sont religieux ou culturels. Pas raciaux. Ce n’est pas être raciste que de ne pas adhérer à des croyances ou des pratiques culturelles, voire de les contester.
Si je dis que je suis contre l’invasion du Liban par Israël. Suis-je nécessairement anti-juif? Suis-je raciste? Moi je ne le crois pas.
Si je suis blanc et que j’ai un différent avec un autre blanc, c’est normal, il n’y a pas de mot pour ca! Mais si j’ai un différent avec une autre nationalité, c’est tres facile de tomber dans le raciste et du raciste il y en a envers tous, peut importe l’origine. Et a cause de certains imbéciles xénophobes, vient la création de la ligue des droits d’un tel et d’un autre qui est tres bien et utile, mais qui est maintenant utilisé a toute les sauces, et cela crée des abus. Il faut etre politiquement correct maintenant sinon on peut se faire accuser de raciste pour « x » motifs. On ne peut plus dire un noir sinon ca pourrait choquer quelqu’un, il faut dire une minorité visible. Il ne faut pas dire un gros mais un obese, bref ca peut continuer de meme longtemps. Je crois qu’on est victime de notre propre charte des droits et libertés et plusieurs on trouver la faille et en profitent au maximum ce qui contribue a augmenter l’intolérance! Et parfois, les médias n’aident pas non plus!
Je suis pour la multiculturalité. On y découvre des choses fantastiques et des personnes formidables mais il ne faut pas oublier que des caves, des imbéciles et des gens fermés d’esprit ca n’a pas de couleurs ni d’origine.
Arretons de tout percevoir comme du racisme! Mais ne fermons pas les yeux sur le VRAI racisme!
Tout le monde est un peu xénophobe, c’est normal. Si on n’avait pas peur, on foncerait aller caresser les serpents ou flatter des Lions. C’est pareil avec les différentes cultures qu’apportent les immigrés. Je pense que nous le faisons tous un peu et souvent même sans s’en rendre compte. C’est raciste de dire que tous les Noirs dansent bien. Même si c’est positif, beaucoup de Noirs n’aiment pas ça. C’est comme pour les Québécois avec leur accent, on n’aime pas ça se faire dire qu’on parle mal. Mais c’est un fait. C’est vrai que la majorité des noirs dansent mieux que nous les québécois et alors. C’est vrai qu’on comprend mal les guerres religieuses. Moi je me dis que la solution c’est la communication. C’est facile à dire je sais, mais ça prend des personnes qui veulent partager. Moi j’essayé de discuter du conflit israelo-arabe avec un arabe, et il me criait après à l’instant où je disais mais Israel. D’après moi il faut une ouverture d’esprit pour écouter et pour laisser parler. Il ne faut pas sauter aux barricades comme tout les journalistes le font pour M.Lepage. Il ne fait que soulever un problème qui est flagrant à Québec! Moi je trouve que ce n’est pas seulement Québec qui est comme ça, mais beaucoup de régions au Québec. C’est seulement normal, je pense que les Québécois et les immigrés doivent se connaitre avant que tout le monde soit heureux. Seulement c’est ça le problème, personne se parle et personne ne veut faire le premier et personne ne veut accepter ce premier pas s’il est fait. C’est tout un problème de société.
Par contre, je trouve que le Québec est très tolérant et très chaleureux avec les immigrés peu importe ce que tout le monde dit, le Québec est probablement la meilleure place dans le monde pour immigrer. Vive le Québec cosmopolite!
Bonsoir tout le monde ,
Je suis Noir , né En Francais , d’origine Guadeloupéenne (Antilles Françaises) .
Je suis venu à Québec , afin d’étudier , en effet je suis dans le Quartier de Sainte Foy , et personnellement je n’ai vu que très peu de Noirs .
Je me sens regardé , mais j’ai pas le sentiment d’être victime de racisme , en France , c’est la Grosse question , il faut arreté de voir le Racisme partout . . . J’ai plus tot l’impression que les gens se disent » oh! Un Noir … », et puis ils ne sont pas moins gentils avec moi .^^
Cependant il ne faut pas se voiler la face , avec tout ce qui se passe on a tendance à placarder par exemple : les Arabes , c’est pas notre Faute …. Il faut toujours avoir l’esprit ouvert , en ce disant que personne n’est pareil .
Pour Revenir à la question de Québec , à mon avis les québécois ont tellement luttés pour conserver leurs valeurs : la langue , la religion… durant des Centaines d’années , qu’ils restent méfiants vis à vis des étrangers .
Et là je rejoins à 100 % l’avis de Mario Laprise !
On est acceuilli c’est déjà c’est bien ! Cependant , il n’y a aucun sens à s’imposer !
La projection nous amène à croire, que ce que les autres pensent est fondamentalement ce l’on pense soi-même. On généralise à autrui ses pensées biaisées et délirantes, que l’on prend comme du ¨cash¨ et ainsi va la vie.
Même les sondages, qui comportent des questions orientées, ne révèlent pas toujours la réalité comme elle se vit et ne rapportent pas les attitudes profondes de son échantillon. Sans croire que Québec est exempt de racisme et de xénophobie, il ne faudrait quand-même pas l’encourager et la véhiculer.
Ayant assisté à un spectacle de Boucar Diouf, dans le cadre de la semaine contre le racisme, où il qualifiait de raciste tant l’agresseur que la victime, sa vision très intéressante du sujet m’a particulièrement plu et éclairé. Traitant de l’intégration des nouveaux arrivants et de son choix pour le bas St-Laurent pour s’établir, loin des ghettos, son attitude responsable m’a estomaqué. Chercher des liens avec son environnement, pour être accepté et considéré comme tout le monde, voilà un être conscient de ses possibilités et sachant mettre ses avantages de son côté. Sans favoriser l’assimilation et le rejet de son passé, l’adaptation demande évidemment des changements et, quand ils viennent des deux côtés du monde, quoi demander de mieux.
Les notions de racisme et de xénophobie sont extrêmement galvaudées.
Comme vous le dites, le racisme et la xénophobie se résument en définitive à la haine des autres ethnies. Il y a très peu de gens au Québec, et même dans le monde occidental, qui sont fanatiques à ce point. C’est injurier ceux qui ont vraiment connu le racisme et qui en ont payé lourdement le prix (juifs, tibétains, kurdes, tutsis, etc.) que de prétendre que celui-ci est actuellement répandu.
Ce n’est pas non plus afficher du racisme que de souligner que la culture occidentale est sous plusieurs aspects plus civilisée et humaine que les autres cultures. Cessons de toujours vouloir être absolument politiquement correct. Cela va même, pour certains d’entre nous, jusqu’à prétendre que la seule culture devant être critiquée est la nôtre.
Les sociétés occidentales sont actuellement dans un stade de développement plus avancé. Ce n’est pas une question de gênes ou d’intelligence supérieure mais de conditions historiques particulières. A un certain moment de l’histoire humaine, c’étaient les civilisations orientales et arabes qui étaient en avance. L’Occident a lui aussi connu ses périodes d’hystérie et d’obscurantisme, comme durant l’Inquisition par exemple.
Ce qui caractérise le climat qui prévaut au Québec, c’est la peur de l’Autre ou l’indifférence à celui-ci par manque d’affinités. C’est tout à fait différent du racisme ou de la xénophobie. C’est même un sentiment normal dans un premier temps. Et celui-ci existe également chez les immigrants au Québec envers les québécois d’origine. L’ouverture aux autres ne peut être atteinte qu’avec un travail d’acculturation et de sensibilisation.
Nier que ce sentiment de peur ou d’indifférence est normal est la meilleure façon de susciter l’intolérance. A force de se faire dire par les bien-pensants que ce que l’on ressent est abject et de ne pouvoir rien critiquer de ce qui vient d’ailleurs sans se faire taxer de raciste, on ne peut que rager.
À mon avis, Lepage ne croyait pas déplacer autant d’air et de mauvaise foi avec son commentaire. Mal lui en pris, il a ouvert les écluses du mépris sur les citoyens de sa ville chérie. Si il avait su.
Certains haussent les épaules, ils sont habitués, voir, blasés, d’être si souvent mis dans le panier à généralité, c’est mon cas. C’est devenus »trendy » d’exécré le 418 »sexy » de leurs rappeler qu’ils sont invariablement dans l’erreur. Tous.Un Texas-en-Québec.Bonjour la nuance! Comment ne pas parler de Montréal dans ce maelström de mépris et de condescendance?Difficile. La plupart des commentaires négatifs sont signés Mtl. Cela m’afflige et me laisse pantois. Pourquoi ces idées reçus??Je suis québécois, ils me connaissent??Sont en mesure d’appréhender mes goûts musicaux, littéraires, les expos que je fréquente, les bars où j’aime passer quelques heures??Mes vues sur la société??Sur l’immigration, la santé, la politique?? Parce-que j’habite Québec??Gimme a break!!
Qc n’est pas une mosaïque ethnique mais à chaque fois que je prends le bus je rencontre passablement de nationalités, de plus en plus(Limoilou) et c’est bien ainsi. Ils me semblent tout à fait à l’aise dans notre tissus urbain. Quel est cette Guéguerre puéril entre les deux villes? Moi, j’aime les deux!! M Boulay trouverait l’hiver long à Qc puisqu’il lui faudrait pitonner son câble comme il doit le faire à Mtl. C’est mal connaître Québec que de la résumer en si peu de chose. Tant qu’à faire dans les généralités, je dirais que la fameuse ouverture d’esprit toute Montréalaise, ressemble plus à de l’écartèlement et de l’ à-plat-ventrisme niais. Ils pourraient se faire pisser dans l’oreille sans dire mots si on leurs fait croire que c’est une coutume uruguayenne visant à remercier les hôtes de leurs courtoisie. Du reste, le complexe d’infériorités face à eux, ils connaissent. Ils ont Tor et Vanc qui leurs dame le pion.
Cessons le lynchage puisque le racisme requiert les forces vives de chacuns.
Bonne question, à se poser? Sommes-nous, vraiment racistes? Pire, xénophobes? Non, surtout pas, dans la ville de Québec? Ne croyez-vous pas, notre : «accommodements aux autres Ethnies, font preuves, de notre bonne volonté?» Et tout cela, à cause du parole, hors contexte de Monsieur : «Robert Lepage»! Sincèrement, là vous êtes de mauvaise foi! Cela m’étonne, d’ailleurs? Vous savez très bien, à quel point, Monsieur : «Lepage», homme de théâtre universellement reconnu, ne dirait pas une telle sottise! Lui qui adore, sa région natale! Ceci étant dit, malgré tout, en chacun de nous, sommeille un fond de : «pseudo raciste de clocher»! Ah, là je suis d’accord! C’est Québec contre Montréal, Montréal contre Toronto etc. Les gens, du bas du fleuve, possèdent plus un accent, que ceux de Montréal. En nous, en : «Mauricie, nous n’en possédons pas…ahhhhh»! Comme c’est ridicule, n’est ce pas? Ne sommes-nous, pas toujours, «Newfies» de quelqu’un d’autre? Une troisième affirmation : «l’expression pure laine»? Qui sont les pures, on se demande encore? Croisement, de sang : «Français, Anglais, Amérindiens etc.» Mais : «pure laine»? De la laine, comme celle des moutons? Le symbole, des Québécois, n’est-il pas le plus beau : «P’tit ST-Jean-Baptiste, tout bond bouclé, avec un gentil mouton blanc bien frisé»? ahhhhhhh! Voilà, tout s’explique!!! Alors, avouons : «qu’on y trouve des cons, des gens bien, des racistes idiots, comme partout ailleurs.» Je ne vous le fais, par dire…
Enfance passée dans les Laurentides, jeune adulte vivant à Montréal, mon racisme a été peu testé même si je fréquentais un Cegep dans Montréal-nord ou même si j’ai habité dans Cote-des-Neiges.
Quand je suis déménagé à Toronto par contre, là le choc !! Le choc total, la noyade.
Je me suis surpris plus d’une fois à être raciste. Je me suis déçu de moi-même plus d’une fois. Je me suis confronté plus d’une fois. C’est très facile de proclamer qu’on est pas raciste; il faut un peu plus de courage et d’ouvertutre d’esprit pour se l’avouer et essayer de comprendre.
Je n’aime pas toutes les races également. J’ai un préjudice pour certaines races. Il y a certains traits de certaines races que je n’apprécie pas du tout surtout quand c’est accentué par une extrême pauvreté. L’extrême pauvreté fait apparaître des mauvais comportements dans toute les races et mon seuil de tolérance est varié.
J’ai beau me dire que je pense mal, que je devrais pas penser comme cela etc. Mais c’est ce que je ressens. Que faire ?
Mon racisme n’est jamais individuel; quand je parle à des individus je suis toujours gentil, aimable.
En anglais, pour être modéré, on dit : « I have a prejudice against that …. race ».
Sans l’accepter, je comprends un peu plus les montées du Front National en France.
Facile de dire qu’on est pas raciste quand on habite la ville de Québec et qu’il y a 99.5% de blanc. Venez à dans le quartier de Scarborough à Toronto…vous m’en direz des nouvelles.
Bonsoir M. Desjardins,
Vous le savez, j’aime vous bousculer. Toutefois ce soir, je m’en garderai. Pourquoi ? Parce que j’appuie votre prise de position contre le racisme.
Aussi, n’insistez pas, vous n’en saurez pas plus. Pas question pour moi de vous reprocher votre constat, fait à la va-vite, sur la présence en nos remparts du racisme et de la xénophobie; pas question de me moquer de votre catégorisation un peu niaise du racisme; pas question non plus de vous souligner que vous jonglez bien gauchement avec la xénophobie, le racisme et le parallèle que vous y voyez; pas plus qu’il n’est question de vous entretenir de la lassitude qui m’assaille lorsque je vous vois user, encore une fois, de l’expression »pure laine ». Finalement, je vous épargnerai la corrélation plausible entre les cas de Lepage et Godbout.
Oui, définitivement et pour de bonnes raisons, ce soir je vais mettre en veilleuse l’emmerdeur en moi, ce qui, vous n’en avez pas idée, m’est très difficile, mais en l’occurrence l’effort en vaut la peine. Quant aux résultats, va juste falloir continuer d’attendre et de s’insurger.
Car je m’insurge contre le racisme. Bien modestement pourrait-on me reprocher, mais je n’en ai cure. Je m’insurge, sans même hésiter à y ajouter un point d’exclamation. Je m’insurge ! Voilà. Parce que cette idéologie me rebute. Il y a là une équation dont l’utilité d’application m’échappe, particulièrement en matière d’architecture humanitaire, pour autant qu’on cherche à bâtir une voûte céleste sous laquelle il fait bon vivre.
L’hostilité à ce qui est étranger. La peur de l’inconnu, vous connaissez ? On l’a tous un peu cette peur du changement, de l’étranger. On ne s’est pas séparé en partie parce qu’on avait peur du changement. Au cas où ce serait pire…
On connait peu les gens de certaines races, on s’en méfie alors naturellement. On en connait quelques personnes d’une autre, on apprend leurs valeurs, leurs cultures, on en a moins peur. On se met même à les aimer.
Souvent, on voit les jeunes punk au carré d’Youville qui sont pourtant très pacifiques. Ils sont juste là collés aux murs et on les trouve suspect. Parce qu’on ne les connait pas. Ils sont étranges, étrangers, on est xénophobe face à eux.
Ceux qui ont des religions, des cultures, des traditions différentes des nôtres si on ne les connait pas vraiment, ils nous insécurent. On ne les comprends pas, alors on est méfiant. Je crois en tout cas que si on apprend à connaitre leurs motivations, leurs valeurs, on pourrait s’approcher d’eux et être moins xénophobe puisqu’ils seraient moins étrangers à nos yeux à la longue.
Pour ce qui est de Montréal, je dirais que personnellement je n’ai rien contre les gens de Montréal au contraire même. Mais ceux qui sont plus hostiles à ce qui vient de Montréal le sont peut-être parce qu’ils se sentent rejetés par Montréal, ou du moins plus petits. Une genre d’envie, de jalousie peut-être. Je ne saurais le dire, je n’ai rien contre Montréal.
C’est étrange tout de même, je devrais me sentir concernée par cette chronique (je me suis moi-même importée il y a un moment déjà) et le contenu comme les commentaires me glissent un peu dessus. Tandis que les mots de Lepage, eux, avaient trouvé un écho. En les lisant, je n’avais certainement pas pensé à la notion de racisme, ni vraiment à la xénophobie. Tout au plus à une certaine paresse d’esprit fondée beaucoup sur l’ignorance voire même le refus de s’ouvrir à la question une minute: qui sont ces autres, ceux du dehors ? C’est quoi leurs vies, leurs différences, leurs richesses, leurs faiblesses ? Au lieu de prendre pour acquis un fatras de lieux communs avant de partir à la découverte: les africains sont comme ci, les français sont comme ça. Résultat, sitôt que vous avez ouvert la bouche ou affiché votre couleur, on vous range dans un tiroir sans vous donner la chance d’être vous-même. Parfois, c’est fait avec une grande gentillesse car toutes les idées préconçues ne sont pas nécessairement négatives, mais ça n’est pas mieux. On peut mieux comprendre je crois les mots de Lepage si on décolle de ces deux idées-valises (racisme et xénophobie). Il me semble que l’on devrait rester dans la notion d’homogéneité, et oui, Québec est homogène. Toute tentative de brassage un peu plus audacieux des tendances des habitudes et des visions demande une énergie folle. C’est pas un problème, c’est un fait, et cela va plus loin que la seule acceptation des étrangers qui viennent vivre ici. C’est autant visible dans les habitudes alimentaires, et ne rigolez pas, il y a dix ans, même Jardin Mobile n’avait pas souvent de coriandre fraiche dans ses frigos…
Savoir qu’on a du chemin à faire, l’identifier, s’en inquiéter sont des façons de s’ouvrir un peu plus. Il y a encore de la route, mais je crois qu’il se fait, au cours des années, j’ai vu le changement s’opèrer. À vitesse de tortue ?J’ai l’impression que la progression suit une courbe exponentielle.
Cette forme de repentance serait probablement intéressante, si elle n’était fondée sur une erreur grossière. Selon la définition du racisme du suscité Robert (le dictionnaire), il est bien question de hiérarchie des races et non des cultures.
La logique « puisque le racisme est une question de hiérarchie et que les cultures sont souvent le fait de peuples qui peuvent être assimilés à des races, je suis raciste. » me surprend par son simplisme. Bel exemple de sophisme.
Le concept de race est en lui même assez peu clair (une race c’est basé sur quoi : la couleur de la peau, la proximité génétique, le bassin géographique d’origine ?). Assimiler peuple et race est une deuxième approximation. Par exemple, le peuple québécois se retrouve autour d’institutions qu’il se donne, dans un territoire donné. S’y croisent plusieurs cultures ou sous-cultures, s’y développent des traits de culture communs. Quel rapport avec la race ?
A force d’approximation il est bien normal que cette réflexion rate sa cible.
Bref je ne comprends pas le sens de cette médaille de racisme ordinaire en chocolat , autodécernée sur base de pirouette sophiste. Facilité intellectuelle, volonté un peu simpliste de choquer, de faire un peu de bruit ?
Le racisme un sujet assez passionnel pour qu’on ne mélange pas tout.
J’adore les plantes.
J’en mets partout dans mon appart.
Je leur parle quand je les arrose et c’est tout juste si je dors pas avec.
(Une épine du Christ dans son lit,ça pique en cr…)
Une fois,j’ai essayé de rentrer un chat chez-nous.
La chicane a pogné,mes plantes en ont mangé une maudite,j’ai du me débarrasser
de l’animal.
« Maudit raciste »,semblent me dire les chats depuis,quand je les regarde dans les yeux.
Pour mes plantes,je suis le bienfaiteur de leur végétalité.
Elles me fleurissent à n’en plus finir,même mon rosier qui va me donner une nouvelle
floraison,fin octobre.
On est tous le raciste de quelqu’un.
Pour mon chat,mon bras droit qui arrose les plantes est « raciste » parce que je le retiens
avec mon bras gauche.
Notre libre arbitre nous permet de choisir,en toute intelligence.
Son moteur c’est la connaissance.
Le moteur du racisme,c’est l’ignorance.
J’ai dû sortir le chat de l’appart parce qu’il m’aurait fallu des mois pour lui apprendre
à cohabiter avec mes plantes.Pourtant j’aime les chats tout autant que les plantes,
considérant cet animal difficilement apprivoisable comme le plus beau de tous.
La mondialisation nous obligera à plus ou moins long terme à vivre les uns à côté
des autres.Il subsistera des incompatibilités avec lesquelles nous devrons
composer.
Malheureusement,notre planète ne compte qu’une seule pièce,un seul appartement
habité par six milliards d’individus différents regroupés dans 200 peuples tout
aussi différents.
La différence ,par définition,se distingue en s’opposant
Notre conscience naturellement ne tolère pas que celle de « l’étranger » entre dans son
jardin.
Et un chat digne de ce nom ira à droite quand bien même je lui crierais par la tête
d’aller à gauche.
Utiliser un seul qualificatif pour catégoriser toute la population d’une ville ou d’un pays est un raccourci, un stéréotype qui finit par ne plus désigner personne en particulier parce que le nommant tous en général. Lepage qui a donné dans ce piège a du lui-même l’admettre par la suite en tentant de nuancer ses propos. Dire de tous les résidents de Québec qu’ils sont xénophobes revient à dire qu’ils sont tous a priori hostiles aux étrangers, ce qui n’est manifestement pas le cas de la majorité. Cette attitude xénophobe est la face visible de celle qui se cache derrière, soit sa face cachée qu’est le racisme. La xénophobie s’apparente donc à cette forme hideuse de rejet de tous ceux qui n’appartiennent pas à leur communauté définie de façon plus ou moins étroite. Une telle affirmation ne peut pas être portée à la légère. Il y a d’ailleurs des révélateurs de la présence de ces attitudes xénophobes et racistes que sont les votes partisans à des élections. Grosso modo, les xénophobes et les racistes se retrouvent dans le camp de l’extrême droite ou dans ceux de la droite traditionnelle la plus fermée qui n’ose pas franchir le petit pas qui la sépare de l’extrême droite. Même si nos scrutins majoritaires à un tour ne favorisent pas l’émergence de partis qui seraient ouvertement porteurs de ces attitudes, il n’y a pas grands risques à affirmer qu’ils seraient loin de la majorité en termes de votes. Par ailleurs, la pièce récente de Kevin McCoy qui utilisait les témoignages d’émigrants de partout vivant à Québec ne faisaient pas mention de la présence de ces attitudes dans la population. Elle insistait plutôt sur ce qui fait que la vie des étrangers est différente à Québec parce que les émigrants ne peuvent pas se retrancher derrière les murs de quartiers où ils sont majoritaires et qu’ils doivent donc vivre continuellement sous les yeux de leurs hôtes, ce qui entraîne un mode différent de leurs relations avec les autochtones.
Ce que vous décrivez comme « normal », je le décrirais plutôt comme « rationnel ». En raison de l’éducation que nous avons reçue, des gens que nous avons côtoyés dans notre vie, de l’information qui nous a moulés, nous avons des réflexes, des pensées automatiques. Ce ne sont pas toujours des pensées que nous considérons valables dans nos vies mais ce sont parfois des pensées qui nous viennent sans que nous puissions les contrôler.
Ce que nous pouvons contrôler, par ailleurs, est ce que nous choisissons de faire avec ces pensées. Et c’est là où le rationnel entre en jeu. Car si j’ai appris qu’une personne différente est automatiquement mauvaise, je peux faire la part des choses et questionner cette croyance qu’on a tenté de m’inculquer.
Je trouve bien que nous ayons ce questionnement à savoir si nous sommes racistes. Mais pour avoir visité plusieurs endroits de la planète, je me rends compte que nous ne le sommes pas plus qu’ailleurs. Se poser la question est sain, cela nous permet de ne pas sombrer dans la complaisance. Par contre, il ne faudrait pas jouer le jeu des Jane Wong de ce monde et oublier que nous avons une culture de tolérance.
Je me promène en Europe et dans certains pays, je n’y vois que du Blanc. J’y entends une variété de langues plus grande en raison de la proximité des pays mais je ne vois pas nécessairement une grande variété de races. Je me promène aux États-Unis et j’y vois une certaine méfiance face aux Latinos dans plusieurs recoins du pays. Je me promène au Canada anglais et je n’y entends souvent que l’anglais comme langue dominante.
Je revoyais récemment mon album de finissants pour me rendre compte que, malgré plusieurs professeurs en provenance de Haïti, 99% des étudiants étaient blancs. Malgré ça, j’ai pu acquérir un sens de justice et questionner plusieurs de mes propres croyances. Même si se dire non-xénophobe passe mal (parce qu’on a alors l’air de se justifier), je peux me proclamer comme tel. Comme plusieurs Québécois.
Le racisme n’est jamais normal. Normal implique une certaine forme d’acceptabilité, or le racisme n’est jamais acceptable. M. Desjardins, dans son texte, fait une interprétation erronée du racisme: être contre l’excision du clitoris ou l’instauration de la charia n’est pas du racisme, puisque ces idées sont indépendantes de la race. Appeler ça du « racisme normal » est tout à fait contreproductif, en ce qu’on esquive alors la véritable définition du racisme.
Les habitants de Québec sont-ils racistes ou xénophobes? Je l’ignore, mais il certain qu’une frange importante de la population de la Capitale peut clairement être identifiée comme racistes: les commentaires concernant les noirs après cette « affaire » Scorpion et autre nous montre un visage navrant de cette société tissée (trop) serré. Même les choix de policitiens de la région démontrent que la fermeture à l’Autre reste la voix populaire.
La Ville de Québec représente trop souvent en fait le visage populiste, étroit d’esprit et fermé de la nation québécoise. Notre miroir, quoi.
Le problème du racisme ou de la xénophobie, peut importe le terme que vous choisissez, est comme bien d’autre grande problématique, complexe. Toutefois, une chose me saute aux yeux quand je fais la réflexion suivante…
Si moi je suis né ailleurs qu’au Québec, et que j’y m’installe plus tard une fois adulte, émettant l’hypothèse qu’il n’y est que deux villes au Québec, soit Québec et Montréal, où vais-je m’installer?
Fortes sont les chances que mon choix aille vers Montréal, pour plusieurs raisons, mais surtout parce que j’y suis plus homogène, justement de par la plus grande hétérogénéité de Montréal!
Les gens de Québec ont beau ne pas être raciste et/ou xénophone, on me remarque à Québec. On me regarde. On m’écoute. Vous voyez, le contraste attire l’attention; c’est d’ailleurs une stratégie marketing très utlisée! Mais ai-je envie de cette attention quotidiennement? Même si elle ne contient absolument aucune méchanceté!
Alors voilà, Québec, la ville, demeurera plus longtemps plus homogène parce que plus homogène elle est. Bien sûr, des gens de race noire, des gens aux traits asiatiques, etc. s’y retrouveront, mais fort à parier que ce ne seront pas majoritairement des immigrants, mais bien des québécois qui sont nés au Québec. De ce fait, jamais comparable à Montréal.
Ainsi je me dis, comment ouvrir les esprits? Comment aider les gens à être en contact entre eux? À se connaître? Dans l’ère de la mondialisation, on parle souvent de la justesse des voyages à l’étranger, des échanges étudiants. Le but étant de mieux connaître le monde dans lequel on vit.
Pourquoi on n’applique-t-on pas ce principe à la grandeur de la province?! La chose étant tellement moins chère qu’à l’international! Imaginez, nous avons la richesse de dizaines et dizaines de culture chez nous, mais allons les découvrir à l’étranger!
Un mois, chaque année au secondaire, entre Montréal et les régions! Grandir dans la connaissance du Québec, dans son ensemble et sa multitude.
Je suis montréalais. En 2003, j’ai pris la décision d’aller m’installer à Québec. J’ai toujours aimé cette belle ville, ce qu’elle représente historiquement, etc. J’avais le coeur et l’esprit ouvert à cette nouvelle vie. Tranquillement, au fil des semaines, des mois, j’ai découvert quelques travers qui de jour en jour sont devenus pesants. Bien entendu, oui venant de Montréal, j’étais déjà ciblé. Les gens de Québec, en effet, ont une hargne de Montréal que je comprends encore mal. Mais plus encore, je crois que cette hargne est avant tout celle qui vient d’une certaine perception d’injustice. Québec, la ville, a souvent été mise de côté par les hommes d’affaires et les politiciens, et ce, au profit de Montréal. Avec le temps, je crois que les gens en sont venus à croire que tout ce qui ne fonctionnait pas à Québec, était à cause de Montréal. Dans ces circonstances, je peux rationnellement comprendre cette hargne. La peur de l’autre est aussi bien présente. Posez-vous la question, combien d’étudiants étrangers qui se trouvent à l’Université Laval, se trouvera un emploi décent à Québec à la fin de ses études? J’ai rencontré beaucoup d’entre eux qui on voulu et travailler fort pour s’installer à Québec! Mais cela à bien souvent, peine perdue. Donc, ils ont fui vers Montréal, encore elle! Comme moi d’ailleurs, qui ai fui, cette année. J’aime toujours Québec, mais pour y vivre, il faut rentrer dans le moule. Surtout, être pareil aux autres, ne pas trop sortir du lot. Donc dans ce sens, c’est la peur de l’autre qui domine et non pas le racisme et la xénophobie. Mais les gens de Québec devront croire en eux, et voir leur communauté comme un exemple de vitalité et voir l’autre comme un atout à sa prospérité à sa diversité, mais aussi, à son enrichissement. Il faut cesser de comparer Québec et Montréal. Québec est distinct et doit l’affirmer et s’affirmer avec tout le dynamisme de ses citoyens. Il y a un potentiel énorme à Québec et la morosité doit cesser! Allez Québe!
Je crois que nous aprenons à être raciste.
Nous ne pouvons l’être dès le départ puisqu’il s’avère difficile de juger l’inconnu. Donc, en considérant que la xénophobie est l’hostilité à ce qui s’avère inconnu, il serait plus juste de dire que nous adoptons un comportement xénophone face à l’étranger. Cette attitude de protection est en quelque sorte une carapace que nous nous forgeons.
Si le racisme constitu la hiérarchie des races, il faut d’abord apprendre à connaître les autres nationalités peuplant notre québec afin d’arrêter de ressentir de l’hostilité et commencer à ressentir la supériorité. Je ne dis pas que c’est bien, mais je suis convaincu qu’une personne raciste à de nombreuses raisons bien à elle de l’être.
C’est normal de juger les gens qui sont différents de nous, de s’y comparer. Dire le contraire serait mentir, mais ce n’est pas pour cela que la terre entière doit être au courant. Nous devons garder certaines choses pour nous. Il faut pas oublier que les préjugés n’arrivent qu’à la suite du jugement.
J’ai peur que le Québec perdre sa culture, son français, son côté unique. Je n’ai vraiment pas le goût de vivre dans un représentation de tous les pays du monde à petite échelle et c’est vraiment ce qui entrain de se produire, il n’y qu’à jeter un coup d’oeil sur Montreal pour comprendre.
Je ne suis pas fermés aux autres, j’adore découvrir, apprendre, mais je prône le fait que c’est à l’immigré de s’adapter à notre culture québécoise et non à nous de s’adapter à la sienne. Je ne lui demande pas d’abandonner tout ses moeurs, sa personnalité, ses raisons d’être, mais simplement de respecter le Québec, de ne pas tenter de le changer, ni d’en être irrespectueux. Après tout, c’est lui qui décide de s’y établir. Nous avons tant à nous apprendre l’un et l’autre. Alors, aussi bien tenter de vivre en harmonie le plus longtemps possible et d’éviter de monter sur ses grands cheveux pour un oui ou pour un non.
Amusant tout ça.
Même si nous partagions tous la même couleur, la même religion et des valeurs similaires, nous nous trouverions des singularités qui nous diviseraient.
Un p’tit quelque chose qui metteraient une partie d’entre nous a part aux yeux des autres ( et vice-versa ) ou qui signerait la différence, tout simplement.
Et puis, quel mal y a-t-il a ne pas être uniforme ?
Une ne suis pas Québécois de naissance. J’aime mes différences et j’aime tout autant comprendre les vôtres. Je garde une part de ce que je suis a l’abris ( de ce que je n’aime pas chez vous…et quand je dis « vous », je parle d’un ensemble qui ne peut et ne regroupera jamais tous et chacun ), j’essais d’en transmettre une autre, puis j’imbime le reste de ce que vous êtes. Je suis devenu un Français-Québécois.
On remarque mon accent. Et alors ? Parfois cela déplait…bon, et puis ? Moi aussi parfois je n’apprécie pas tout ce que j’entends. Sommes-nous racistes parce que nous dénotons des différences chez l’autre et ne les admettons pas forcément ?
La résistance face à l’étranger…hum ! C’est normal. Nous ne pouvons pas tous ouvrir grands les bras. La réserve, c’est naturel. C’est instinctif, c’est tout a fait valable. J’écoute et j’observe avant de m’ouvrir aux autres, peu importe leur couleur ou ce qu’ils sont. Que les Québécois fassent de même c’est légitime.
Les fachos, les gros cons qui se croient supérieurs et tous les autres primates du genre, je ne les compte pas dans la société québécoise. Ce sont des individus appauvris qui sont si peu évolués qu’ils ne méritent pas d’être signalés comme étant représentatifs d’une nation. De toute manière, on les retrouve partout, comme la mauvaise herbe.
Avant de jeter la pierre, il faut regarder autour et ce demander si toutes les autres peuples sont aussi ouverts que ça. Je crois que si on observe bien, on peut aisément constater que nous, les Québécois, nous n’avons pas a nous blâmer plus que d’autres…
Je me suis souvent demandé pourquoi Québec est la capitale, mais c’est une autre histoire !!!
Me semble que Montréal pourrait un bon endroit pour relocaliser le siège de l’ONU actuellement à New York. ou être la capitale du Québec.
Mais ça aussi c’est une autre histoire.
Et si l’histoire n’était pas celle que l’on connaît, si on avait eu un passé différent, peut-être que Trois-Rivières serait la capitale du Québec ???
Peut-être que le Québec ferait partie des Etats-Unis ou serait indépendant. Ou peut-être que la langue française serait la plus parlée aux Etats-Unis.
Mais voilà la réalité.
Québec est-elle raciste, xénophobe ?
Je ne crois pas !!!
Et prétendre le contraire est démagogique.
On serait porter à croire que ce serait le contraire mais non !!! On serait porter à croire qu’il est démagogique de prétendre que le Québec n’est pas raciste et n’est pas xénophobe mais c’est faux !!!
Ce qui est clairement démagogique, je me répète, c’est de dire sans aucunes preuves sérieuses que la ville de Québec ou le Québec (province) est raciste et / ou xénophobe.
Et de dire que tout le monde est un peu raciste c’est comme de dire que nous habitons tous la même planète donc nous respirons tous le même air !!!
Franchement c’est pas fort !!!
Que quelques individus soient racistes ne veut pas dire que tout le monde est raciste à Québec ou au Québec… Arrêtons de nous laisser manger la laine sur le dos !!!