Une publicité dans ma boîte aux lettres, en format carte postale. C'est le cri triomphant de l'agente d'immeubles qui fait l'étalage de son indiscutable compétence. VENDU, proclame la réclame en lettres majuscules, comme si l'agente à la chevelure "blond éternité" réclamait des félicitations. Sous le message d'autocongratulation, la photo de deux maisons, sises à un jet de pierre d'où je vis.
En prime, la pub nous laisse savoir combien les anciens propriétaires de ces charmantes bicoques ont pu en tirer. La première, une petite maison canadienne, a été échangée contre la rondelette somme de 230 000 $. La seconde, un peu plus vaste, sertie d'un gros garage, bradée pour à peine plus de 400 000 $.
Des pinottes, quoi.
Nous sommes dans le quartier Saint-Louis-de-France, entre les ponts et Sillery. Là-bas, le plus modeste des bungalows, vaguement rénové, se vend aisément pour la bagatelle d'un quart de million. Dans ce secteur, exception faite des quelques rares immeubles de logements, ce sont là les demeures les plus abordables. "Des maisons pour de jeunes familles qui débutent dans la vie", vous diront les vendeurs, sans rire.
En s'approchant du fleuve, les maisons vont grossissant, leur prix frisant parfois le million si vous avez le bonheur de posséder à la fois une piscine et un morceau du paysage fluvial.
Maintenant, imaginez Sillery. Imaginez Le Mesnil. Imaginez combien il en coûte pour vous payer une maison de ville dans Montcalm ou Saint-Sacrement, un condo dans le Vieux-Port. Mieux, une demeure ancestrale dans le Vieux-Québec.
Une visite rapide sur le site Internet de l'un des plus importants réseaux d'agents immobiliers vous permettra de réaliser que le plus banal des cottages, face au bruyant trafic du boulevard Laurier, se vend à près d'un demi-million. Qu'un "split-level" de la rue Marie-Victorin, tout ce qu'il y a d'ordinaire, vaut encore plus.
Cherchant à justifier son plan de créer des îlots de bien nantis en approuvant la construction de projets de condos de luxe sur les terres des congrégations religieuses, dont plusieurs en bordure du fleuve, la mairesse Andrée Boucher affirmait, en entrevue au Journal de Québec, que "les riches nous fuient".
Pourquoi ce long préambule avant d'en venir au fait? Pour répondre à la mairesse que c'est juste pas vrai, bon.
Et que si les riches quittent leur demeure, c'est surtout pour aller acheter un truc au dépanneur. Ou chez Holt Renfrew.
Tant qu'à remettre les pendules à l'heure… Vous le savez, personne n'est à l'abri de la méprise, de l'erreur, et surtout pas l'auteur de cette chronique qui, en cédant à un accès de style la semaine dernière, a aussi péché par manque de rigueur.
Les propos de Robert Lepage n'ont donc pas été rapportés en dehors de leur contexte, contrairement à ce que j'écrivais la semaine dernière. Il ne s'agissait pas non plus d'une manipulation de la part du journaliste, qui s'est empressé de me le faire savoir sur ma boîte vocale vendredi dernier, même si dans le texte, je posais la question, sans jamais l'affirmer.
En fait, ce que j'aurais dû dire, c'est la chose suivante: toujours à la recherche d'une nouvelle qui fera vendre de la copie et parler de lui à une période de son existence où il en a bien besoin, le journal Le Soleil instrumentalisait la semaine dernière une déclaration de Robert Lepage concernant la xénophobie de la population de Québec, choisissant de monter en épingle ce qu'un confrère du même journal désigne très justement comme "la phrase qui tue", anéantissant du coup toutes les nuances du discours de l'artiste – et de l'article – pour le réduire à une déclaration incendiaire.
Cela dit, ma position demeure la même concernant cette déclaration: on s'en crisse qu'elle ait été prise hors contexte ou non, ce qui est intéressant ici, c'est de lancer le débat.
Cela m'ouvre la porte pour revenir sur ce sujet qui, je m'en doutais, n'a pas manqué de provoquer ceux qui dénoncent le racisme en le refusant en bloc, se réclamant d'une rectitude politique qui, pour paraphraser mon maître à penser en la matière, Lenny Bruce, ne permet que de conférer au racisme encore plus de violence, de pouvoir.
Comme je me trouvais tout à coup un peu tout seul de ma gang à admettre l'inadmissible, à avouer mon petit racisme minable dans ma chronique de la semaine dernière, je me suis souvenu de cette comédie musicale de Broadway, Avenue Q, dont une des chansons s'intitule justement Everyone's a Little Bit Racist.
Sur scène, des marionnettes et des gens de toutes les races chantent en choeur:
"Tout le monde est un petit peu raciste, parfois/Même si nous savons tous que c'est très mal/Et ça ne veut pas dire que nous commettons des crimes haineux pour autant, oh non!/Tout le monde est un petit peu raciste, c'est vrai/C'est bien difficile de l'admettre, mais si nous cessions de nous fermer les yeux, d'être aussi politically correct, peut-être enfin pourrions-nous vivre en har-mo-nie."
La chanson, où Noirs, Blancs, Juifs, Arabes et Asiatiques se rendent coupables de racisme en se défendant pourtant d'être racistes, illustre à la perfection toute l'hypocrisie de notre société bien-pensante, et la difficulté qu'éprouvent parfois à vivre ensemble différentes ethnies, comme à Montréal, Toronto, ou New York, où se déroule Avenue Q.
Cela dit, l'angélisme de ceux qui se prétendent au-dessus de tout racisme à Québec n'a rien de surprenant. Car au fond, quoi de plus facile que de dire qu'on aime tout le monde pareil quand tout le monde autour il est pareil?
Concernant l’achat de maisons, condos de luxe etc, ou est le mal, pis on l’a gagné nôtre argent et on peut avoir le confort qui va avec. Par contre la déclaration de Mme Boucher qui dit qu’on fait fuir les riches, c’est son habitude d’être mêlée, alors on s’en fiche éperduement. Oui Robert Lepage a raison, Québec est raciste et xénophobe, pis, c’est la vérité, car même les autres races sont racites. Dans nôtre gros village, on n’aime pas les étrangers, c’est un fait. Pourquoi s’excuser quand on dit ce que l’on pense.
Créer un quartier pour les riches? Pas compliqué! Un entrepreneur n’a qu’à construire des maisons d’un million et plus et ce ne sont que des riches qui les achèteront. Mais est-ce à 1 million de bidous qu’on est riche ou à 3 millions? Où la richesse commence-t-elle? Dans le prix de la maison qu’on achète ou dans le montant du compte de banque? Grande question existentielle s’il en est et dont la mairesse semble se préoccuper. Se demande-t-elle si elle en fait partie ou non? Le voudrait-elle? Est-ce son plus cher désir?
Moi, personnellement, je m’en cri…! Je ne ferai jamais parti de ces bien nantis… à moins de gagner à la loto, mais vu que je ne prends jamais de billet, les chances sont plutôt minces.
Si les riches veulent un quartie rien que pour eux, c’est afin de pouvoir ériger des grilles autour dudit quartier pour empêcher que l’on aille quêter sur leur porche. Car c’est bien connu les riches ne donnent qu’aux oeuvres de bienfaisance qui publient leur nom dans leur revue, sinon ça ne vaut vraiment pas la peine de donner parce qu’on n’en retire rien.
Le quartier Saint-Louis-de-France ressemble au Plateau Mont-Royal ainsi qu’à d’autres quartiers de Montréal: la gentrification y prolifère. On vend les maisons de plus en plus cher, on construit de plus en plus de condominiums et personne ne construit de HLM. Comme on ne veut pas faire d’efforts pour faire disparaître la pauvreté, on s’arrange pour faire disparaître les pauvres. Quand les gens de la classe moyenne et les pauvres ne pourront plus se loger dans le quartier dans lequels ils habitaient depuis leur naissance, où iront-ils? On les laisse dans la rue, mais ils dérangeront. Que ferons-nous à ce moment? Allons-nous leur faire subir le même sort qu’à certains motards criminalisés? Leur faire visiter le fleuve dans un sac de couchage avec un bloc de ciment? Les gazerons-nous comme on a gazé des malades et des Juifs? C’est sûr que j’exagère, mais j’ose espérer enlever vos oeillères afin que vous réfléchissiez et de comprendre ce qui entraîne la pauvreté.
Pour être aller vivre à Londres pendant 6 semaines, je peux vous dire que Londres est un modèle de ville cosmopolite à suivre. Je ne comprends qu’une des plus grandes villes d’Europe puisse être autant en harmonie et que Montréal, New York ou Paris soient autant racistes. C’est pourtant simple, laisse et laissez vivre.
En tout cas, moi je trouve que tout le monde doit se regarder le nombril avant d’accuser quelqu’un de raciste. Si je dis que j’aime pas manger Libanais, ça veut pas dire que j’aime Israël. Et si j’aime la patisserie Tete de nègre, ça ne fait pas de moi un raciste non plus. Il faut arrêter de se piler sur la tête parce que tout ce que ça fait, c’est la guerre. Comme me dit mon père, tout le monde a besoin d’aller au toilette … alors tout le monde est égal. Venez pas me dire que vous êtes meilleurs que d’autres, vous êtes seulement différents.
C’est seulement la peur de perdre notre confort connu que tout le monde a un peu peur de la nouveauté. C’est pas seulement avec les ethnies, ça pris 10 ans à mon père pour accepter que les CD sont meilleurs que les cassettes. C’est pareil dans tout, ça va prendre combien de temps avant d’avouer que la voiture électrique est meilleur en tout point.
Nous avons beaucoup de travail à faire en temps que population mondiale … il faut commencer par demeurer ouvert d’esprit … disons comme un enfant de 3 ans, il s’ent fout de la couleur de son ami, pourvu qu’il sourit et joue avec lui!!
Je reviens de New-York ou j’ai eu la chance de voir SPAMOLOT une comédie musicale d’Eric Idle qui s’inspire de tous les films de Monthy Python. Dans cette pièce une satire D’Arthur et seschevaliers de la table ronde, on utilise l’humour absurde britannique pour se moquer des juifs, des français, de la communauté gaie (Lancelot a un coming out assez spectaculaire!) et évidemment des anglais. J’étais assis devant une famille juive qui se sont bidonné toute la soirée. Je ne pouvais que me poser la question suivante. Comment dans notre société politically correct, une pièce de lasorte peut connaître du succès.
Le lendemain, nous nous sommes retrouvés dans un ‘comedy club’ de New-York où 80% des gens étaient noirs. Je dois avouer que je me sentais mal à l’aise, pas à ma place mais rapidement le contact s’est fait et les gens étaient très cordiaux et nous avons passé une merveilleuse soirée. Je me posais la question. D’où est provenu cette méfiance légendaire envers les autres ethnies?
Mon épouse est libanaise chrétienne et je suis québecois de souche! (quel mauvais mot de nos jours!). Je compatis beaucoup avec les problèmes que vivent le peuple libanais mais si j’étais célibataire, peut-être je considerais tous les libanais comme des terroristes dangereux.
Ce manque d’ouverture d’esprit et de rigueur intellectuelle nous mène à des réactions disproportionnées, des conceptions fausses et du racisme déguisé non seulement envers les ethnies mais aussi envers les moins nanties. Ce qui explique l’émergence des gated communities en Floride et les petits ilôts de la mairesse Boucher. Au lieu de regler le problème, vaut mieux fuir et se réfugier ailleurs avec son argent.
L’incompréhension et l’indifférence mène à l’intolérance. Il ne faudrait jamais oublier ce fait.
Ces dernières années, le marché de l’immobilier a plongé les maisons dans le monde du rêve encore plus qu’avant. Moins elles sont accessibles, plus elles font rêver évidemment. Personnellement, il serait peut probable qu’il me soit possible d’acheter ma propriété, si ce n’était pas déjà fait. Mais attention, le passé s’est aussi porté garant d’une baisse de la valeur résidentielle, d’environ vingt pour cent et, il n’est pas impossible que le pendule revienne à une heure plus juste, un de ces jours. Déjà les ventes ne sont plus ce qu’elles étaient.
Québec accueille des immigrants et la couleur qu’ils amènent à la ville, permet un changement agréable. Un calibre plus international, l’accès à de nouvelles cultures, dans de vastes espaces qui acquiescent leur intégration aisément. Certains programmes d’embauche gouvernementaux offrent même des priorités favorisant leur intégration dans le milieu de travail. Ce qui n’obtient cependant pas l’accord des gens d’ici, qui n’ont pas ce statut privilégié.
Le désaccord ne convient pas nécessairement du racisme, mais ouvre le débat sur la vie dans notre société, avec des droits et des couleurs, tous confondus. Et tant mieux si nos horizons changent, si l’odeur de nos cuisines se bonifie, si le monde qui nous entoure voit plus loin qu’auparavant. La planète devient ainsi plus petite et plus accessible.
On peut se croire au dessus de tout soupçon tant qu’on n’est pas confronté à la réalité ethnique suivante : être considéré par l’autre comme une curiosité. Pire, comme un intrus.
Ce choc culturel que tout touriste éprouve, lorsqu’il se retrouve minoritaire dans un pays à la culture différente de la sienne, se rapproche du malaise que peut éprouver l’immigrant qui s’établit dans un pays dont il doit apprivoiser les coutumes et la culture.
L’autre sensation de malaise est à l’opposé. La population tissée serrée qui, graduellement, voit sa ville se colorer, se métisser et qui, un beau jour, prend l’autobus ou le métro pour se retrouver minoritaire dans certains quartiers de sa ville d’origine. Situation courante à Montréal où s’installe la majorité des nouveaux arrivants.
Depuis des décennies, chaque fois que je mets les pieds dans la belle ville de Québec, je n’observe aucune différence ethnique. Le tissu social est aseptisé. Au début, ça me rassurait. Depuis quelques années, ça me surprend. Tant que la population est homogène, comment peut donc s’exercer l’acceptation de l’étranger ou les efforts d’intégration ? Le dilemme n’existe pas à Québec. Le Québec, pourtant, accueille des immigrés depuis longtemps. Une immigration de plus en plus visible.
Si les «accommodements raisonnables» consentis par la communauté d’accueil posent problème aujourd’hui, n’est-ce pas parce que nous faisons face à un phénomène jamais encore envisagé ? L’intégrisme. Chaque petite exception consentie risque de se voir transformer en négation de la culture d’accueil. Une menace à l’État de droit et à la cohésion sociale.
Si certains immigrés de récente date s’opposent à leur intégration et aux efforts d’adaptation qu’ont réussi les communautés qui les ont précédés, la montée du racisme ordinaire risque de se transformer en hostilité malsaine. Et ce serait dommage. La diversité ethnique est une forme d’enrichissement collectif.
Mon cher Desjardins , aussi à Montréal nous recevons quotidiennement ces cartes postales de nos chers agents immobiliers qui se vantent d’être l’agent numéro 1 de leur franchise . J’ai même un ‘ancien ami’ que j’évite comme la peste , car à chaque fois que je le vois il veut venir planter une ‘pancarte à vendre’ devant ma modeste demeure m’affirmant qu’il a déjà deux ou trois ‘chinois de Hong Kong’ qui sont très intéressés par ma ‘cabane au Canada’ .
Je regardais cette semaine un reportage sur des entrepreneurs qui construisent des projets pour les 50+ ans et dont les enfants et surtout les adolescents sont interdits de séjour . On va ainsi ‘ghettoriser les vieux’ avec une haute cloture et une patrouille de sécurité. privée pour empêcher les petits monstres de venir gâcher votre tranquilité .
Comme la Ville de Québec semble reconnue pour son ‘racisme’ ou plutôt sa ‘xénophobie’ pourquoi alors ne pas en profiter pour en faire un véritable village d’Astérix où les irréductibles pure-laine pourront demeurer entre eux dans des maisons hors de prix dont le voisin s’appelle Tremblay , Perron , Lafortune et non pas Ali Ben …..
En plus de ne pas vouloir de « couleurs » autour, il faudrait balayer plus loin encore ceux qui ont les moyens d’avoir les moyens…?
Un moment donné va falloir qu’on arrête de se faire chier à envier les autres et faire en sorte que notre vie à chacun soit belle, positive et intéressante.
Tous autant que nous sommes, riche, pauvre, blanc, brun, noir ou gris pâle….avons le goût d’une vie heureuse et à force de chercher ailleurs ce petit morceau de bonheur et bien on rate notre vie.
Il y a une différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie…faut choisir!
Et si l’on formulait la question à l’envers. Aurais-je envie, moi, de vivre dans un quartier parsemé de millionnaires avec leurs grosses cabanes à l’avenant. J’irais plus loin : Ai-je même envie de fréquenter des millionnaires ? Je ne le crois pas.
Je n’ai nullement besoin que, jour après jour, on confronte mon petit bonheur quotidien en étalant dans ma face l’opulence d’autrui. Je me sentirais mal à l’aise de fréquenter ces gens parce que j’aurais la certitude de ne pouvoir les suivre dans leurs élans. Je risquerais alors de souffrir d’un malaise qui, aujourd’hui, ne m’atteint pas, l’envie de m’offrir les même sorties ou de goûter moi aussi des vins dispendieux.
Dans ce contexte, de deux choses l’une. Ou bien je les freinerais dans leurs folies et il y a fort à parier que, bien souvent, ils préféreraient faire sans moi, ce qui va à l’encontre du fondement d’une amitié solide. À moins qu’ils ne me proposent de profiter de leur avoir, une forme de charité déguisée qui me puerait au nez.
Finalement, j’en arrive à une triste conclusion. Je suis raciste envers les riches. En fait, je n’ai rien contre mais je ne les veux juste pas dans ma cour.
Il m’apparaît donc tout à fait correct qu’ils se retrouvent et se rassemblent dans des quartiers huppés. Tant mieux pour eux.
À deux blocs de chez moi, dans un espace auparavant occupé par un 8-plex identique à celui où j’habite mais qui a brûlé voilà quelques années, la Ville de Québec a confié à un constructeur privé le soin de construire un nouvel édifice appartenant à la Ville et qui contiendra 8 nouveaux logements sociaux. Cet édifice est en construction depuis la fin de l’hiver et beaucoup de travail reste à faire: le revêtement extérieur est à peine commencé et tout l’aménagement intérieur reste à faire, hormis les divisions. Les ouvriers viennent travailler 2 ou 3 journées par semaine, 5 à 6 heures par jour maximum. Bref, les personnes attendant un logement social sont mieux d’être très patientes, parce que les logements ne seront vraisemblablement pas prêts avant le printemps.
Pas très loin de chez moi, de nouvelles habitations sont construites en quelques semaines et vendues entre 150 000$ et 400 000$. Ce qui était un champ voilà trois ans est maintenant devenu un nouveau quartier d’environ 200 maisons et condos. Les infrastructures municipales (égoûts, alimentation en eau, rues, etc.) y ont été installées dans un temps record afin de permettre la mise en chantier rapide du projet.
Conjugué aux propos de la mairesse cette semaine, il ne m’est donc pas difficile de voir où sont les priorités de la Ville en matière d’habitation…
Oui, il existe différents types d’habitations. De différents prix. L’important est que chacun ait accès à un logement ou une propriété convenable, selon ses moyens et ses désirs, pour son simple bonheur. L’habitation est fondamentale pour la qualité de vie. Je me fous pas mal que certain se paient des grosses maisons sur le bord du fleuve. Tant mieux même car cela augmente les revenus de la ville. Pour ma part, un petit nid coquet me convient. Il y a moins de ménage à faire ! Je suis pour le vivre et laisser vivre, le respect mutuel envers des besoins différents. Dans la mesure ou il y a un minimum pour tous !
Le racisme fait partie de toutes les cultures du Québec aux Iles Babouin. Dès notre enfance à l’ école les professeurs nous parquaient par intelligence suppérieur pour enfant de riches, moyenne pour enfants à revenu moyen et pauvre pour les pauvres. Si tu était roux alors là c’ était une autre histoire tu faisait partie de la minorité qui ne correspondait pas aux critères de beauté. A l’église à la grande messe on pouvait distinguer les riches des pauvres les bancs pour les riches et les pauvres debout. Tout ceci se passait entre blanc de même souche on était racisme entre nous. Alors même si on veut pas être raciste va falloir refaire le monde.
La lecture de la première partie de cet article ne fait que me confirmer que la mairesse Boucher ne sait pas faire sa job… Sait-elle que bien des logements pour bien nantis sont inhabités, alors pourquoi construire des nouveaux ilots de riches.
Dans le schéma d’aménagement de la communauté métropolitaine de Québec, il est mentionné que la ville devra revoir la typologie des logements qui vont être construits sur son territoire. Pourquoi? Parce que les gens vieillissent et n’ont pas besoin de condos pour riche. La mairesse se doit de respecter ce schéma, mais elle ne semble pas le vouloir. Elle ne pense qu’aux taxes que des condos pour riches rapperteraient à la ville et non pas aux besoins des citoyens qui l’ont élu.
Je comprends le point illustré à l’aide de la comédie musicale.
Toutefois, voici là où je m’objecte à cette acceptation publique du moindre racisme, xénophobie, peu importe : Vous donnez un pouce et parfois, vous perdez un pied!
Certaines personnes, j’en suis certain, peuvent être de bons citoyens tout en avouant leur malaise ou leur désaccord vis-à-vis certaines pratiques de certains nouveaux arrivants (qu’on colle trop souvent à tous comme des étiquettes indélébiles. Des stéréotypes.). On a tous des opinions et/ou des préférences, c’est normal.
Mais imaginez une seconde…
Les extrémistes, ceux qui ont un fusible de brûlé et qui sont déconnectés du monde réel, qu’advient-il quand on commence à tolérer (accepter) socialement et généralement le moindre racisme ou la moindre xénophobie? Ces extrémistes se permettent alors de prendre plus de place! Ça c’est dangereux! Ça vous rappelle quelque chose?
Et comme on s’en doute, le phénomène est jamais à sens unique. Imaginez le bordel si tout le monde reprochait à tout le monde, un petit quelque chose, rien de démesuré, juste une petite affaire qui nous agace… À la grandeur de la province, du pays, de la planète?!!!
Je sais, vous vous dites que je charrie… est-ce si inimaginable ce que je dis? Si votre réponse est oui, vous vivez sûrement une belle vie dans votre galaxie lointaine!
Je suis contre la censure, mais comme rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, un peu de rectitude le temps de tounrner sa langue sept fois, m’apparait comme un bon compromis…
Bonsoir M. Desjardins,
Ben voyons! me suis-je dit hier soir après lecture de votre chronique, juste avant d’aller faire le mort devant la télé pour y voir du baseball.
Ben Voyons ! me suis-je niaiseusement répété toute la soirée. (C’est ça qui est bien avec ce sport : soit sa lenteur vous endort, soit elle vous laisse le temps de réfléchir à autre chose).
Ben voyons ! m’haïssais-je encore ce matin à m’entendre me répéter.
Puis là, ce soir, alors que cet écran me présente son ventre rectangulaire et vide, je profite de cette vacuité pour vous écrire : Ben voyons M. Desjardins !
Et de vous donner la suite, que cela vous importe ou non.
Franchement, sans vouloir être casse-pieds, juste parce qu’il faut que je vous dise, je serais bien surpris que parveniez à me faire comprendre en quoi une insipide chanson d’une apparente insipide comédie musicale – fut-elle jouée sur Mars ! – en quoi pourrait-elle soutenir le propos que vous teniez la semaine dernière ? Vous nous en présentez la muse, de ce propos, mais ça n’améliore rien.
Exactement comme je le serais (surpris, s’entend) de vous voir démontrer avec pertinence le lien existant entre la rectitude politique, celle qui agace si souvent, et ceux qui contestent le racisme. Vous tentez là l’établissement d’une parenté plutôt vague, me semble-t-il.
Exactement comme je le suis (surpris, s’entend encore) de vous lire alors que vous vous moquez de l’angélisme de ces mêmes gens, en leur servant cette banale réflexion, à savoir qu’il serait peut-être temps pour eux d’envisager que leur anti-racisme n’est à leur portée que parce qu’ils sont entourés de blancs comme eux. Cette assertion, même présentée sous forme de question, est ridicule.
Finalement M. Desjardins, je n’ai rien contre le fait que vous souhaitiez mettre les pendules à l’heure, mais faites-nous savoir le fuseau horaire sur lequel on doit s’aligner. Parce que là, un de nous deux a du retard.
Les riches nous fuient ? Probablement pas. Mais est-ce que les riches sont sur-représentés à Québec ? Sûrement pas. Selon le nouveau rôle d’évaluation dans lequel les valeurs des propriétés viennent tout juste d’être augmentées, la moyenne pour une maison unifamiliale n’est que de 160,000 $. Québec est d’ailleurs un des endroits en Amérique du Nord avec un coût du logement parmi les plus bas.
Les endroits que vous citez sont à peu près les seuls à Québec qui comprennent des propriétés d’une valeur plus élevée: une partie de Sainte-Foy, Sillery, la Haute-Ville, le Vieux-Québec et Le Mesnil. Partout ailleurs, ou à peu près, on peut acquérir une maison pour un prix relativement modeste: la Basse-Ville, Limoilou, Les Rivières, Beauport, Charlesbourg, La Haute-Saint-Charles, Laurentien.
En fait, à Québec, il y a peu de riches, comme on en retrouve dans de grandes villes ailleurs. La population est en général financièrement à l’aise. Le taux de chômage est extrêmement bas, tout le monde disponible travaille, la pénurie de main-d’oeuvre est déjà à nos portes. Mais on ne peut pas dire qu’une composante significative de Québec est riche.
C’est une qualité sur le plan social que les écarts de revenus ne soient pas trop importants. Mais s’il y avait plus de riches, les revenus municipaux seraient plus élevés, le niveau de service municipal offert à la population serait supérieur ou le taux de taxation inférieur. C’est sûrement à cela que la mairesse pense lorsqu’elle considère les terrains en bordure du fleuve à Sillery.
Mercredi soir d’été à St-Trou-d’Eau. Le téléphone sonne. D’un côté, ma mère, pure laine du bas du fleuve. De l’autre, un agent de télémarketing à l’accent prononcé qui veut lui vendre une carte de crédit en ne la laissant pas placer un mot.
Joie.
L’appel dure 10 minutes. Ma mère roucoule un peu, fait beaucoup de han-han. Quand elle raccroche enfin, elle me regarde, l’air un peu coupable et vaguement irrité. « Ben quoi? Ils ont tellement de misère, ce monde-là. Le monsieur essaie de s’intégrer; je pouvais pas lui raccrocher au nez! »
Vendredi soir à Québec. Autour d’une bière. Une copine me parle de déménagement, de rénovations. Les maisons de Sillery l’attirent, mais elle aime la vigueur de St-Roch. Alors qu’elle me raconte combien les ouvriers qui rénovent chez elle sont machos et peu raffinés, elle se dit incapable de vivre à Sillery. Pas plus qu’à St-Roch. « Je ne pourrais pas vivre avec ces gens-là. »
Septembre 2005. Quelque part entre Montréal et Québec. En autocar. Mon voisin m’aborde. Il arrive de Marseille, en provenance de Marrakech. Il étudie au Québec depuis des années et commence son doctorat. Près des ponts, mon voisin déclare n’avoir jamais pu obtenir une entrevue d’embauche avec son vrai nom. Par contre, Jacques Tremblay, son alter ego, a intéressé plusieurs employeurs. Je suis ébranlée.
Octobre 2006. Après un an de discussion sur les responsabilités de l’État et la fermeture des Québécois, la fumée du narguilé m’irrite encore. Le ramadan s’achève. Le voisin d’autocar est devenu un ami. Que je comprends mal. Qui n’a pas envoyé son CV quand je l’ai référé. Qui a choisi de faire du taxi, en m’en vantant tous les mérites. Mais en me disant aussi à quel point c’est difficile. Et que les Québécois ne tippent pas.
La suffisance amène le racisme et la discrimination, cette conviction d’être dans son droit. Et que l’autre ne l’est pas. On est raciste tous les jours. Surtout quand on ne le sait pas.
Après avoir lu, votre chronique, je suis demandé, si il serait plus facile de vivre dans un ghetto? Oui, un véritable ghetto de francophones, blancs, catholiques, et peut-être bien pratiquants? Malgré moi j’éclate de rire, car je suis certaine, que ce n’est pas le but, dont vous recherchez. Cependant, je voulais, vous démontrez à quel point, il est facile de réduire à sa pensée, aux moindres efforts! Chaque région, est confrontée, à cette même situation, depuis très longtemps! Et nous recevons, nous aussi des sollicitations de vendre, notre toute petite maison, autant par des anglophones, que les chinois! Et alors? Cela, ne nous oblige pas de le faire? Il sollicite rien de plus! C’est leur travail quoi! Je change tout suite de sujet, pour répondre à votre interrogation. Est-ce de l’angélisme? Non, pas du tout! Un vision, qu’il faudra bien élargir tôt ou tard! A-t-on, le choix? Pas vraiment! Et oui, nous avons tous un fond, plus ou moins grand de racisme. Quelle que soit le niveau de tolérance, on pourrait se rendre jusqu’aux chicanes de clochers! Que voulez-vous, après tout, sommes-nous, chez-nous ou pas? Mais, nous sommes, très tolérants! Tellement, que l’on ose s’affirmer, en tant qu’identité, bien Québécoise (pure laine) ahhhh, quel mauvais mot! Je me tape, sur les mains! Une autre interrogation, au sujet de : « Robert Lepage»! Vous aviez tout à fait raison! Toutes mes excuses! Je fais mon «mea culpa»! ( par ma faute, par ma faute, par ma très grande faute…). Ses propos n’étaient pas hors contexte, comme je le croyais! Mon idole, dire une telle mesquinerie : «snif! snif!»! Je n’arrive pas encore à comprendre! Cependant, c’est bel et bien la vérité? Allez donc comprendre, la ou les raisons, qui l’on poussé à dire cela? Et pour les véritables riches $$$, On les envoie tous &*%$(& . (un silence s’impose) hum :)
Au Québec on est aussi né pour un petit pain. Tous les pays démocratiques ont adopté le régime capitaliste. Alors pour être conséquents on devrait niveler par le bas et faire subir aux riches le sort réservé aux juifs? Vous pensez sérieusement que l’injustice disparaîtrait? Les bénéfices sociaux dont jouissent les québécois ils les doivent en grande partie aux impôts payés par les mieux nantis. Dans notre société de consommation contemporaine, nous devons faire usage de notre libre arbitre. Nous sommes quotidiennement sollicités pas seulement par les agents Remax mais par l’invasion du Marketing dans toutes les sphères de notre vie: des forfaits de toutes sortes, des lotos multiples, des stéréotypes de jeunesse éternelle, etc.. ce qui fait que la personne qui cède sous la pression se retrouve dans le cercle vicieux du plaisir instantané mais aboutissant souvent à des lendemains qui pleurent. Oui les riches contribuent davantage à faire rouler l’économie de par leur pouvoir d’achat. Et puis après? Les sportifs, les Guy-A Lepage et cie, les politiciens, les chefs syndicaux la plupart parmi ces gens fortunés ont gagné leur aisance financière. Les personnes motivées par l’appât du gain dans une démocratie peuvent tous tenter leur chance. Tant que notre société restera sensibilisée au sort des moins nantis, pourquoi ne pas vivre et laisser vivre. L’évaluation du prix d’une maison varie d’un quartier à l’autre. Ce serait davantage de la provocation que de construire une résidence cossue dans un quartier modeste. L’herbe semble toujours plus verte chez le voisin! La vie est injuste dès la naissance. Au moins au Québec on devrait apprécier la qualité de vie dont nous jouissons par rapport à d’autres humains moins favorisés ailleurs sur la planète là où ils sont égaux dans la misère.
Un fait est que nous vivons dans un monde ou il y a beaucoup de violence. Gang de rue, meutre, invasion de domicile,etc… Ce qui en soit augmente notre méfiance envers autrui. Toute éthnie confondue. Je place donc ceci dans la balance afin de faire contrepoids à ce qui pourrait être que trop facilement perçu comme du racisme ou de la xénophobie.
Dans ces arguments, Mme Boucher a cité en exemple le cas de Patrick Roy qui habite maintenant en banlieue. C’est bien dommage pour les taxes (!) mais en réalité, serait-il possible qu’il y ai eu d’autres facteurs que le voisinnage qui ai poussé Roy à s’établir ailleurs qu’à Sillery ou Ste-Foy? En effet, je crois que la ville correspond à certains types de personnalité ou à certaines façons de vivre. Mais si je désire être dans un endroit plus campagnard ou si j’ai une famille et que je désire que mes enfants soient dans un milieu plus petit?
De toute façon, Québec est une très jolie ville, un endroit incroyable avec une qualité de vie supérieure à plusieurs autres villes. J’en ai fait l’expérience. Mais les millionnaires ou les riches si vous préférez, ne peuvent pas rester ici. Les opportunités sont dans des villes plus grandes et ce, dans plusieurs domaines. C’est bien malheureux mais pour certains seulement. Mais en réalité, le débat me semble pas fait sur le bon sujet. En effet, il serait peut-être plus important de parler de ces beaux terrains qui seront détruits, à ces bâtisses qui auraient pu avoir une deuxième vocation plus intéressante que de servir de base à d’énormes tours à condos de luxe qui gâcheront la vue.
De toute façon, j’avais dans l’idée qu’une ville était constituée de pauvres, de riches, de vieux, de jeunes, de gens seuls ou de familles. Il me semblait que c’était ce qui rend beau une ville. Mais si l’on crée de telles séparations, notre ville va perdre un peu de son charme. Personnellement, j’ai vécu à Sillery lorsque j’étais étudiantes. C’était amusant de comparer mon petit logement aux grosses maisons de mon voisinage et de jaser avec la p’tite dame anglophone couvertes de perles et de diamants. J’aimais bien la diversité.
La semaine prochaine on pourrait parler de Sherbrooke, la suivante de Montréal, ensuite de Trois-Rivières, de Longueuil, de Laval, de Gatineau. Pourquoi s’en prendre uniquement à la ville de Québec ???
230 000 $, 400 000 $, 1 million, 5 millions, 100 millions… Si vous saviez à quel point tout cela est loin de mes priorités !!!
Vous dites que ça devrait m’intéresser ???
Des maisons pour de jeunes familles qui débutent dans la vie ???
Moi j’étais dans la rue à cet âge là !!! Et vous voulez savoir ??? Je n’étais pas seul, il y en avait d’autres gars dans ma situation et des filles aussi !!! Et avoir éventuellement une maison ou même une famille n’étaient pas des projets réalistes pour plusieurs d’entre nous, pas à court terme en tout cas.
Approximativement 3 ans et demi dans la rue. Heureusement pour moi, il y avait des lieux d’hébergement prêt à m’accueillir.
Aujourd’hui, ce n’est pas avec mon salaire que je pourrais envisager l’achat d’une maison qui possède «à la fois une piscine et un morceau du paysage fluvial»
Même à quelques dollars au dessus du salaire minimum, je ne peux que rêver à une maison de ville dans «Montcalm ou Saint-Sacrement, un condo dans le Vieux-Port».
Alors pour une demeure ancestrale dans le Vieux-Québec», on repassera !!!
Et la liste des lieux où les maisons se vendent à un prix très élevé continue.
Oui, il y a des riches, des moins riches, des pauvres, des très pauvres. Faut-il mettre tous les riches dans le même bateau ??? Faut-il mettre tous les pauvres à la rue pour vendre des condos ??? Faut-il fixer le prix des loyers comme le prix du lait est fixé ??? Est-ce réaliste ???
En conclusion, nous vivons dans une société où les riches peuvent se payer une meilleure qualité de vie que les pauvres. Je suis en mesure de me payer une meilleure qualité de vie que lorsque j’étais dans la rue.
Quand j’étais dans la rue, j’ai appris que vivre n’est pas juste d’avoir plein d’argent, partager est important.
À lire deux semaines consécutives la chronique de David Desjardins qui retouche au racisme léger des citadins tous pareils, je sens la petitesse d’esprit des sédantaires propriétaires payant des monstrueuses taxes municipales dans le quartier Montcalm ou Saint-Sacrement, j’ai aimé l’expression » partis au dépanneur ou chez Holt Renfrew », les riches s’incrustent à Québec, ils changent de maison, ils grossissent leur hypothèque, ils s’enlisent entre les remparts de cette ville forteresse tellement loin et différente de Montréal. Quand je lis « Ennemi public#1 », je ne me sens pas tellement concerné, je me rappelle l’embouteillage provoqué dans le Vieux-Québec par les curieux désirant aller admirer le bâteau de croisière Queen Mary II, il n’y a pas tellement d’activités dans ce gros village éloigné, je lis et je me rappelle les promenages près du Château Frontenac, caméra en main, en touriste de week-end durant le Festival d’Été, portant l’épinglette scintillante donnant accès aux sites de spectacles et encore les embouteillages dans ces rues étroites congestionnées dès que des visiteurs se pointent, et tout redevient à la normale après les prestations des fanfares militaires. Le calme revient toujours et ses résidents se saluent, se croisent, s’épient et c’est le retour à la compétition des résidences cossues, il y a les tenues vestimentaires de la maîresse qui font jaser, après 21.00h. seuls les gangs de rue provoquent de légers dérangements et LE Soleil cherche des petites bibites à se mettre sous presse et les rumeurs collent à la statue d’un Premier Ministre récemment soclé et tout les québécois sont emmûrés, prisonniers de leur écran plasma et zappent quand apparaît la publicité « Dormez-vous ».
S’il y a une chose que les politiciennes et politiciens devraient savoir, c’est de se tourner la langue sept fois avant de parler, mais force est de constater que celle de Madame Boucher, mairesse de la Ville de Québec, est bien pendante.
Suite à sa déclaration concernant le besoin constant d’attirer des riches dans votre Ville est nécessité, je trouve surprenant cette réplique de votre part puisque votre ville en est une de fonctionnaires et à ce que je sache, il y a bien peu de ces fonctionnaires qui peuvent se payer des maisins ou des condos à 600 000,00$.
N’avez vous pas déjà dit que nous n,avions pas les moyens de garder une équipe de hockey professionnel car elle nous coûtait trop cher, diantre, n’y avait-il pas 20 millionnaires dans cette équipe???
Il est vrai cependant que l’apport de ceux-ci est profitable pour une région mais de là à les privilégier il y a une marge, pourquoi ne pas favoriser l’ensemble plutôt qu’un petit groupe de fortunés, n’y a-t-il pas moyen de faire profiter à tous et à toutes la possibilioté d’une vue inprenable sur le fleuve; ne pourriez-vous pas faire construire des unités de condos variant de 100 000$ à 150 000$ et une autre catégorie à 500 000$ et plus; si cela vous enchante.
Nous comprenons que vous avez toujours été contre le logement social, soit, mais il y a une limite à ne pas franchir « Madame » tous ont droit à une qualité de vie et je crois que vos électeurs ne gagnaient pas nécessairement tous plus de 500 000$ par année, les auriez-vous déjà oubliés, ces moins bien nantis, quelle alternative leur suggérez-vous; y a-t-il
d’autres quartiers dans lesquels nous les gens de la classe moyenne n’avons pas notre place….
Il est triste de constater que ce soit notre mairesse qui tienne un tel discours lorsque l’on sort à peine de celui de la xénophobie.
En lisant cet article je me dis, tout simplement, qu’il y a tout de même une différence énorme entre : être raciste et être envieux; d’un côté nous faisons réference à méchancete entre les êtres humains (d’ethnies ou de religions différentes) et de l’autre à l’envie d’avoir ceux que les autres ont mais que nous n’avons pas (telle une maison d’un demi-million, par exemple). Ne confondons pas les choses tout de même.
Pourquoi ne pas avoir plutôt écrit un article sur la tolerance?