Comme si le débat au sujet des droits des minorités n'était pas déjà suffisamment complexe, voilà que le monde du sport s'y met.
L'histoire se déroule ici même, au plusse-meilleur-pays-du-monde, et il y est question de vélo. De vélo de montagne pour être précis, d'une discipline moins bien connue du grand public qu'on appelle la descente.
Pour ceux qui ignoreraient tout de cette épreuve sanctionnée par l'Union cycliste internationale (UCI), la descente (ou downhill) est une course contre la montre, dans un parcours défini où l'on doit dévaler une montagne dans des conditions que les néophytes qualifieraient sans l'ombre d'un doute de suicidaires. Sauts, billots, passages rocailleux, racines mouillées, secteurs escarpés, et des pointes de vitesse à vous faire dresser les cheveux sur la tête.
Dans cette discipline qui demande force, énergie, intelligence et courage, la championne canadienne se nomme Michelle Dumaresq. Et c'est justement autour d'elle que plane le parfum de scandale et de controverse qui nous intéresse ici.
Court retour dans le temps.
À la fin de l'été dernier, sur le podium, alors que Dumaresq savoure une autre victoire aux championnats canadiens, la seconde marche de l'estrade est occupée par une coureuse visiblement frustrée: Danika Schroeter.
Pendant la remise des médailles, cette dernière exhibe fièrement un jersey sur lequel on peut lire: Championne canadienne 100 % femme.
Malaise généralisé, Dumaresq quitte le podium en larmes. Une fois de plus, elle est confrontée à une réalité qu'elle tente d'occulter par tous les moyens, mais qui la rattrape sans cesse: six ans avant de prendre son premier départ comme coureuse de descente et, cette même année (2001), de remporter son premier championnat, Michelle était un homme.
Et pas le plus petit bonhomme qui soit. Baraquée, ma shape à peu près (un peu moins de 6 pieds, 180 lbs), elle domine outrageusement le circuit canadien de descente féminine, une discipline où, inutile de le préciser, une bonne carrure n'est pas un atout négligeable. Sans parler de la masse musculaire, de la force.
Sauf qu'aux yeux de la loi, Michelle est une femme. C'est ce que dit son certificat de naissance – modifié selon le protocole de changement de sexe -, c'est donc aussi ce que stipulent son passeport et son permis de conduire. Plus encore, à ses propres yeux, Michelle a toujours été une femme. "Je considère que c'est un défaut de fabrication, j'ai toujours su qu'au fond, j'étais une femme, j'en suis convaincue depuis l'âge de cinq ans", a-t-elle déjà dit et répété en entrevue.
S'appuyant sur le droit, l'Association cycliste canadienne (ACC) a rendu une décision lui permettant de courir en tant que pro avec les femmes au niveau national. Dans le sillage de cette décision controversée, l'UCI a emboîté le pas. Des jugements qui confortent la coureuse transgenre dans sa position: c'est de son plein droit qu'elle compétitionne avec des femmes.
Ce qui n'empêche pas les autres cyclistes de manifester leur désaccord.
Depuis cinq ans, de nombreuses coureuses contestent la validité de la décision de l'ACC, considérant injuste d'avoir à faire face à un "homme transformé", quelqu'un qui part physiquement avec une longueur d'avance sur elles, arguant qu'il s'agit d'une forme de triche, un peu comme du dopage, ou une modification génétique.
Ce qui n'est qu'à moitié vrai, puisque le niveau de testostérone de Dumaresq est légal (elle prend de l'oestrogène et n'a plus de testicules), mais la physionomie de base, elle, change tout. Cela fucke complètement l'égalité des chances pour ces filles qui doivent se battre contre ce grand et gros bonhomme devenu une femme.
Dans un sens, je compatis avec Dumaresq. Elle s'entraîne fort, son talent est incontestable. Je comprends que, dans sa tête, elle voudrait seulement être considérée comme une femme au même titre que les autres, puisque, toujours dans sa tête, elle en a toujours été une.
D'autant que la société accepte la chose, et lui a permis de retrouver le corps qu'elle aurait dû avoir à la naissance. De corriger ce que Michelle considère comme un moment d'inattention de la nature.
Le changement de sexe est donc un droit, demandez-vous?
Oui, on peut dire. Michelle est née handicapée. Une femme dans un corps d'homme. La technologie médicale permet de résoudre le problème, alors on lui vient en aide. Comme on permettra à un aveugle de retrouver la vue si possible, comme on confectionnera une prothèse à l'enfant né sans mains.
Mais si changer de sexe est un droit, faire de la compétition de vélo de montagne au niveau professionnel et aller crisser des volées aux filles, est-ce un droit ça aussi?
Certainement pas. Et c'est exactement là que cette chronique devait aller: jusqu'au bout de l'accommodement raisonnable, dans l'illustration du point de rupture dans le rapport entre le collectif et l'individu.
Ce n'est pas un droit d'être cycliste professionnelle, comme ce ne serait pas un droit pour l'enfant né sans mains de jouer au hockey pour le Canadien avec des prothèses plus performantes que de vraies mains.
Life's a bitch? Ben oui, Chose.
Michelle Dumaresq est née avec le mauvais sexe. C'est injuste. Mais faut-il pour autant soumettre ses consoeurs à une autre injustice pour lui permettre de vivre tout ce qu'elle veut, comme elle l'entend?
Nous sommes tellement englués dans cette damnée rectitude politique qui nous fait craindre de subir l'opprobre des porte-parole de notre société bien-pensante que nous – et les institutions qui nous représentent – préférons nous taire.
Que Dumaresq se batte, ce n'est que normal. Et saluons donc sa pugnacité tant qu'à y être. Car cette fille, même après la grande opération, a encore plus de couilles que les institutions qui auraient dû lui dire non, mais qui préfèrent se soumettre à des accommodements parfaitement déraisonnables.
Au niveau de la vie de tous les jours, il n’y aucun inconvénient à ce qu’une personne qui change de sexe ou qui se fait croire d’être une erreur de l’usine participe à la vie active puisque la « société » prône supposément l’égalité….donc que tu sois un gars, une fille ou un mélange des deux il ne devrait pas y avoir de problème.
Mais au niveau sportif où le physique est un atout majeur, je considère qu’un homme transformé qui compétitionne ensuite dans la classe féminine équivaut à une femme qui se bourre de testostérone pendant des années depuis sa naissance et qui cesse du jour au lendemain après s’être développé une musculature, une ossature et une endurance supérieure.
Il y a là une odeur de tricherie perçue par les compétitrices du même niveau…faut se rappeler de Renée Richards à une certaine époque au tennis féminin professionnelle.
Et pour ceux qui ne croient pas aux avantages de la chose, alors pourquoi on ne voit jamais de femme devenues des hommes compétitionner avec des hommes dans des compétitions de haut calibre?
J’ai lu attentivement l’Ennemi Public #1 du 2 novembre titré « Accommodements desraisonnables » et j’ai de la misère humaine à me concentrer et à garder mon sérieux, déjà que les compétitions de vélos de montagne me laissent bien sceptiques, malgré les embûches de ce sport, la force et le courage exigés des athlètes, hommes ou femmes, la grande opération transsexuelle qui provoque la grande contreverse, allez les filles laissez-vous pousser la moustachem, mettez des billes dans vos cuissards, que la descente commence, pourvu que chacune ait des papiers d’identité en règle, tôt ou tard, une vraie femme d’origine femelle mesurera 2 mètres et pèsera 90 kilos, et elle montera sur la plus haute marche du podium et une nouvelle femme transformée elle aussi donnera le coup fatal à un boxeur au 7ième round, çà fait partie de la game de l’égalité des sexes, il y a des hommes sages-femmes et des hommes vont bientôt offrir des services d’alaitment à domicile. on appelle cela le progret.
Effectivement, il y a là matière à réflexion. Mais j,aimerais bien, moi, avoir la certitude que les coureuses, elles, ne se droguent pas. On regarde tous le sports maintenant comme des compétitions de scientifiques. Le Doc Folamour qui trouverait la drogue puissante indétectable. C’est quoi alors la différence ? Si elle, Michelle, est forte, mais propre??? Les Olympiques sont souillés par ce même phénomène. Amélie Mauresmo est forte elle aussi. Elle a un gabarit carré. Devrait-on l’empêcher de compétitionner ?
Les hommes s’épilent, se crèment, se maquillent, les femmes s’entraînent, ont des postes de direction, sont des superwomen. Les travestis travaillent, sont-ils moins compétents? Si on ne savait pas que Michelle a déjà été un homme ? Bref, tout le monde balance et pis tout le monde danse.
Il est certain que le downhill est injuste pour les femmes à partir du moment au Dumaresq y prend part. Le seul problème que je vois, c’est où faut-il la classer.
Cette personne à totalement le droit de participer à des compétitions, on ne peut l’en empêcher ce serait injuste. Alors, où faut-il la classer. Elle était jadis un homme, mais ne l’est plus. Elle en garde toujours le corps mais un corps diminué par l’absence de testotérone. On ne peut donc pas la classer dans la catégorie homme. Et maintenant on ne peut pas non plus la classer dans la catégorie femme parce que son corps ressemble à celui d’un homme.
Ce n’est pas la première ni la dernière question épineuse à laquelle les institutions auront à faire face. Il faudra seulement qu’elles sachent mettre leur culotte…
Article très intéressant, sur les droits sexués et quand le sexe change, que deviennent-ils? La testostérone et la carcasse ne joignent pas le rang des drogues, mais peuvent être un puissant moteur de performance. L’adrénaline universelle ne suffit pas pour gagner, certaines substances augmentent les probabilités et qui a le sexe positif gagne. On pourrait peut-être penser à un classement selon le poids et la taille, comme pour la lutte et la boxe, en oubliant la testostérone.
On peut même porter un nom de femme et être un homme. La confusion des genres s’accentue, pour le bon plaisir des avocats et de ceux qui aiment se différencier et bien se placer sur la mappe. Le sport ne peut être écarté de ces mouvements sociaux, qui réclament que tout soit permis.
La liberté, une belle pensée, mais une réalité qui prend sa place dans les nuages. Un monde utopique, avec des droits partagés difficilement, puisque en tirant la couverte, on découvre quelqu’un d’autre. Et les cas pointus n’ont pas fini d’apparaître. Bientôt, avec tous les produits chimiques en circulation, peut-être aurons nous des gens sans sexe tout simplement.
Je partages le point de vue de Michel Rochette entièrement. C’est pas parce qu’un gars a eu un downgrade ou une fille un upgrade que sur le plan physique et génétique le changement sexe est complet. Dumaresq a eu un downgrade mais son physique a été construit à base de testostérone et d’hormone de croissance typiques à un homme. Elle est désavantagée par rapport aux hommes mais évidemment avantagée par rapport aux femmes. Elle aurait dû se faire opérer avant la puberté pour ne pas bénéficier de la poussée d »hormones masculines qui lui ont donné son corps actuel (Facile à dire j’en suis conscient).
On ne peut autoriser un athlète à se dôper pour se forger un corps et arrêtepar la suite pour compétitionner. On devrait aussi banir à vie les hommes qui se dôpent à l’hormone de croissance pour avoir un physique type car les effets de cette hormone sont permanents contrairement à l’EPO par exemple.
p.s. La fille qui portait le T-shit sur le podium s’est publiquement excusé de son geste.
Michelle a 100% raison mais le problème est plutôt la ségrégation des compétiteurs selon le sexe.C’est la même chose pour tous les sports.Il faudrait ,je crois avoir des compétitions basées strictement sur l’age et non le sexe d’une personne.
Il y a toutes sortes de raisons pour qu’une personne ait plus ou moins de testostérone…c’est vrai que les boys en ont un peu plus mais …
Et pis quoi!
J’ai donc hate de voir des compétions de hockey mixte où les joueurs seraient choisis strictement delon leur habileté personnelle.
Là, mon cher Desjardins, je ne vous suit plus. Il est où le problème? Des filles de 6 pieds et 180 livres, j’en connais quelques unes. Ce ne sont pas des transgenres et elles ont un gabarit autrement plus imposant que le mien. Celà les disqualifie-t-elles? Alors, c’est quoi le problème? Des athlètes avec des statures différentes, on ne voit que ça dans le sport d’aujourd’hui. Il y a, il y a toujours eu, et il y aura toujours des champions et des championnes internationnales dont la prestance corporelle n’a rien à voir avec leurs exploits sportifs. Des petits joueurs de hockey qui performent mieux que les grands et les gros. Des petites joueuses de tennis qui frappent la balle plus fort que les grandes.
Le sport est le royaume de la diversité des capacités humaines. Et il n’y a pas de modèle parfait. Pas de gagnants nés. Pas de physique qui garantisse la victoire. Il y a certainement des facteurs prédisposants. Mais combien de fois a-t-on vu des constitutions négligeables remporter les plus grands honneurs. Et ne parlons pas de dopage. C’est une autre question.
Michelle Dumarescq est une femme aux yeux de tous. Devant la loi et devant les hommes. Il n’y a que devant certaines femmes, ses adversaires, qu’elle ne l’est pas. Et là, on tombe facilement dans la jalousie et la justification.
Il se peut que son ancienne stature de mâle ait un impact quelconque sur ses performances. Mais ça n’est pas prouvé. Rien ne dit qu’une femme de même stature n’obtiendrait pas les mêmes résultats (à talent et entraînement égaux).
Refuse-t-on dans ces compétitions des femmes de 6 pieds et 180 livres? À testostérone égale, on ne peut faire ce genre de discrimination. S’il ou elle (je ne sais plus) respecte les critères d’admissibilité à ce genre de compétition, il n’y a rien à redire. Et rien ne dit qu’elle ne sera jamais battue par une autre fille plus petite et plus talentueuse. Le sport c’est le sport. Faut assumer quil y aura toujours de nouveaux défis.
Il est plutôt difficile de prendre une décision sur le sujet. Je comprends Dumaresq de se battre, mais est-elle consciente que la situation est assez injuste? Elle devrait se mettre dans la situation inverse: Si elle concourrait chez les hommes, avec des chances plus faibles de gagner? Mais il est aussi vrai que la situation serait différente si son histoire n’était pas connue. Est-ce une femme? Oui, évidemment. Physiquement et physiologiquement.
Peut-être que le problème actuel est trop nouveau et surtout très difficile à trancher pour décider rapidement. En attendant, je conseillerais à Mme Dumaresq de se retirer de la compétition. Elle pourrait continuer à lutter pour les transexuels, mais sans causer une si grande injustice.
Bonsoir M. Desjardins,
Là, vous m’avez eu ! Bien fait pour moi. Suis mal pris, mais je ris. En fait, je ris parce que je suis mal pris. Rire jaune ? Non. Amusé.
C’est que je vous ai suivi dans votre parcours, alors que votre texte zigzaguait habilement sur la pente pour contourner les obstacles. À tel point suivi qu’au fil d’arrivée, je m’attendais à applaudir le triomphe de la tolérance !
Puis c’est là que vous avez freiné brusquement.
Et c’est depuis que j’ai le pied pris dans la roue. Et que je ris. Bien joué, M. Desjardins.
Mais ça ne m’arrête pas d’y penser. Et de m’interroger. Avouez que c’est pas évident ! Et puis, dois-je vraiment prendre position ? Tout ça n’est-il pas trop surréaliste ?
Pour tenter de m’en sortir, ne me reste plus qu’à ramener le tout à mon petit monde : que dirais-je donc à l’une de mes filles aux prises avec une telle concurrente ?
»Change de sport », probablement.
Et si cette concurrente était mon fils ?
»Dans quoi tu t’es embarquée ? », probablement.
Mais qu’en sais-je vraiment ?
Bon, ok, sont où les pinces ?
Personnellement, je pense que cette personne peut désormais compétionner dans la catégorie des femmes. Oui je sais qu’elle était un homme avant, mais le taux de testostéronne est moindre qu’avant et d’après ce que j’en sais, elle a le même taux que ceux des autres femmes. Et n’est-ce pas le taux de testostéronne qui influence la force, et les capacités physiques d’un homme. Je crois que oui. Combien d’hommes avec un faible taux de testostéronne se font traiter de feluette ou de fifille parce qu’ils ont moins de capacité physiques.
Je crois que même si cette personne, il y a plus de 6 ans déjà était un homme et avait les muscles d’un homme. Après tant d’années, ces muscles se sont transformés en muscles de femmes. Et on affirme qu’elle a une carrure et une stature d’homme. Pardonnez-moi de mentionner que bien des femmes sportives ont une stature d’hommes.
Avant que la testostéronne ne se manisfeste pleinement chez les jeunes hommes, on peut affirmer que les jeunes filles et jeunes garçons ont les mêmes capacité physiques.
Par exemple, au baseball. Mes deux enfants (une fille et un garçon) jouent au baseball depuis qu’ils ont l’âge de 6 ans. Ma fille jouait dans une équipe mixte et réussissait autant que n’importe quel garçon.
À l’âge de 11 ans, ma fille a intégré une équipe de baseball féminin. Et cette équipe a joué dans la même ligue que les garçons et elles ont jouées contre les garçons. Il n’y avait pas de différence. Même qu’une année, c’est l’équipe des filles qui a remporté les finales de fin de saison.
Elle a maintenant 14 ans et elle est toujours dans l’Équipe des filles. Je regarde les lanceurs filles et ceux chez les garçons. Et cette année seulement, je commence à voir un petit changement. Certains garçons qui ont maintenant 15 ans lancent plus fort, une balle plus rapide que certaines filles. Pourquoi ? Ils mesurent maintenant presque 6 pieds et leur taux de testostéronne est plus élevé.
Bravo pour cette femme et son combat!
Le sujet de la chronique actuelle démontre bien que le messager a une grande importance sur la réception et la crédibilité d’un message. Mettez le même sujet insignifiant et les mêmes arguments fallacieux dans la bouche d’un André Arthur ou d’un Jeff Fillion (on les croirait d’ailleurs sortis de là) et vous auriez possiblement un scandale avec lettres de protestations et/ou éditoriaux indignés à la clé.
Mais s’il s’agit d’un sérieux chroniqueur, du hautement culturel et respecté hebdomadaire Voir, les bien-pensants peuvent même être d’accord avec lui.
Ainsi, selon M. Desjardins, Michelle Demaresq serait une espèce d’hybride qui peut aller dans les toilettes pour femme, qui a tous les attributs et la chimie d’une femme, sauf un chromosome et la capacité d’enfanter, mais qui devrait être bannie de toute compétition sportive féminine d’élite parce qu’elle aurait un avantage «indu».
Parce que M. Desjardins croit qu’il suffit d’être un ancien homme pour «crisser des volées aux filles» ou d’avoir des « prothèses plus performantes que de vraies mains» pour faire le Canadien. Quel simplisme! À mon avis ça prend un peu plus que ça.
Est-ce que l’argument serait le même si le gabarit de Mme Demaresq était dans la moyenne des compétitrices et qu’elle était quand même championne canadienne (et battait des plus baraquées qu’elle). À partir de quelle grandeur et poids l’avantage devient injuste? Probablement à partir du moment où on gagne : c’est là où la «bitcherie» est au max.
Quelle est la différence entre Mme Demaresq et une autre «vraie» femme aussi baraquée, avec le même taux d’hormone, la même masse musculaire? Vous l’avez dit vous-même : le talent. L’entraînement, la sueur, et surtout ce petit quelque chose de plus au niveau psychologique qui font les athlètes d’élite et les championnes. Rien à voir avec des accommodements, raisonnables ou non.
On peut-tu passer à un autre sujet mon Ron?
Qui détermine ce qu’une femme peut ou ne peut faire? Vous trouvez donc injuste qu’elle compétitionne avec les autres femmes parce que sa carrure l’avantage. C’est un peu comme empêcher Lueders de faire du bobsleigh parce qu’il pèse 250 livres encore que moi, je n’en pèse que 150. C’est un peu comme empêcher Ndereba de courir au marathon parce qu’elle est élancée comme une gazelle et de plutôt couronner la seconde qui portera fièrement le T-shirt « 100% taille normale ».
J’ai lu un article sur une athlète transgenre en athlétisme qui a vu ses performances chuter lors de la prise d’estrogène et suite à son réassignement de sexe. Alors qu’il faisait partie de l’élite masculine, elle n’est devenue qu’une coureuse de seconde catégorie (tout en conservant un entraînement semblable). Mme Dumaresq a l’avantage de sa carrure mais n’a pas l’avantage de sa testostérone.
Selon votre raisonnement, elle peut être la femme qu’elle est mais elle ne peut compétitionner chez les femmes. Comme vous semblez être le décideur de ce qui est acceptable, dites-moi donc. Mme Dumaresq a-t-elle le droit de remporter le prix de la meilleure tourtière du Festival de la Curd ou ce prix doit-il être réservé à une femme née femme. Mme Dumaresq peut-elle compétitionner au curling ou doit-elle se créer une bedaine de bière pour être égale aux autres?
Je fais constamment du sport et participe à différentes compétitions. Et je ne les gagne pas toutes, loin de là. Et je me dis parfois que si mes poumons étaient différents, peut-être ma capacité cardio-vasculaire en serait rehaussée. Mais je dois vivre avec le corps que j’ai et m’assurer que je l’utilise au meilleur de mes capacités. Nous ne partons pas tous égaux dans la vie. Et ce que fait Mme Dumaresq est tout à fait légal. Elle ne prend pas de stéroïdes, elle respecte les critères en vigueur. Sinon, pourquoi ne pas disqualifier Maria Mutola, cette Mozambicaine carabinée qui a décidément un avantage sur ses rivales.
Un beau grand débat qui s’amorce et dont la réponse n’est pas facile . J’avoue que je ne connaissais pas cette histoire mais cela me rappelait ces ‘rumeurs’ à propos des athlètes de ex-Europe de l’Est qu’on disait des transexuelles et qui remportaient des tas de médailles aux compétitions sportives ou olympiques .
Le changement de sexe n’est pas un choix facile et les démarches sont longues pour qu’une personne puisse convaincre le comité de médecins du bien fondé de la demande . Ce qui nuit certainement à Michelle Dumaresq c’est son gabarit . Comme elle était un homme bien charpenté , l’opération se contente de modifier les organes génitaux et le traitement hormonal va s’occuper de faire pousser les seins et de modifier la pilosité . Si cette championne s’était contentée ‘de prendre la couleur du mur’ et d’exercer une profession qui ne la mettrait pas en première page et qui donnerait prise aux discussions .
Sauf que si Michelle était née avec un vagin et qu’elle était aussi baraquée , est-ce que cette discussion serait nécessaire ? Probablement que non . Par contre je trouve que se faire rappeler son ancien pénis par une consoeur est un ‘coup en bas de la ceinture’ et digne des plus grandes ‘langues sales’ qui polluent certaines zones radiophoniques .
Mon opinion : Elle a beau avoir un vagin , un certificat de naissance modifié , elle demeure à mes yeux un athlète masculin avec des seins .
Bonjour,
J’ai découvert votre article grâce aux alertes Google, mais j’étais déjà au courant de l’attaque que Mme Dumaresq a subi grâce aux dépêches d’agence de presse anglophones.
Tout d’abord, l’auteur de cet article a oublié un point important. La fédération canadienne a soutenu Mme Dumaresq et la concurrente qui l’a attaquée s’est vue privée de compétition pendant 3 mois. Ca n’est qu’à la suite de cette sanction qu’elle s’est excusée.
Je constate par ailleurs que certaines personnes qui ont réagi à cet article n’ont qu’une vague idée du handicap que cela représente de devoir naitre dans le mauvais corps et de devoir le faire restaurer pour pouvoir exprimer et affirmer son vrai visage, en l’occurrence l’identité de femme de Mme Dumaresq.
Ce manque d’information se remarque particulièrement chez les personnes qui affirment que le fait d’avoir eu une apparence masculine pendant des années l’avantage sur le plan de la compétition alors qu’il en va tout autrement. Non seulement sa masse musculaire a fondu, mais, à taille égale, son squelette est plus lourd que celui des autres compétitrices. Ceci signifie que, à taille égale et à talent égal, elle doit s’entrainer plus que les autres pour produire la même puissance musculaire. Le fait d’avoir du subir la présence de taux élevés de testostérone dans son corps est un handicap, un de plus, avec lequel elle va devoir vivre toute sa vie.
Que la compétition de très haut niveau entraine de fortes rivalités est une chose, mais que des adversaires l’aient délibérément attaqué en utilisant son passé dont elle au la force de s’en sortir est tout sauf honnête et loyal.
Pour ma part, je suis très impressionnée et admirative de voir le courage d’une femme qui a su prendre les moyens de pouvoir exprimer et affirmer son vrai visage et qui est capable de faire face même en regard de comportements qui sont tout sauf informés, éthiques et respecteux.
J’ai beau revirer ma réflexion de tout les bords , je n’arrive pas a avoir une réponse finale a cette histoire quand même assez spéciale. Mais le score final de mon combat intérieur m’ammène a penser ( 51% a 49% ) que cette personne est maintenant femme et doit être considérer comme une » elle » ….!
Voyez -vous , les femmes qui contestent le fait que physiquement il y a innégalité je leur poserais une question !
Aujourd’hui , dans la plupart des corps policier et certaines casernes de pompier de plus en plus de jeunes femmes sont embauchées , et ça malgré un handicap sérieux au niveau physique advenant une situation ou la force physique est un atout majeur lors d’une confrontation avec des criminels dangereux !
Alors , ce qui est bon pour minou devrait être bon pour pitou n’est ce pas ! Et je ne suis pas du genre » mysogyne » , mais la réalité est parfois ingrate !
En chaque être humain, nous possédons tous, un côté féminin autant que masculin. Or, nous sommes tous plus ou moins androgyne, que l’on veuille ou pas l’admettre. Bien sûr, le sexe de naissance en détermine, sa propre nature! Quoique cela, n’en détermine pas l’orientation, ni même sa présentation physique! Autant, on se doit de dire, que l’on ne vient pas au monde femme, on le devient par un conditionnent social. Maintenant, quant il s’agit de statuer sur la question d’un transsexuel, tout dépend du niveau d’entendement! Question légal, rien n’a encore été légiférer dans le code civil, qui somme toute se réfère à celui du «Code De Napoléon»! Il y a eu tellement de changements, que nous sommes tous en droits de nous questionner! Par ex : «Les mères porteuses, les embryons congelés ou la possibilité du clonage». Toujours, aucune réponse, du moins légale! Mais, en bioéthique (mélange, de la science médicale, avec l’éthique contemporaine), là cela devient intéressant! Tout d’abord, il existe bel et bien femmes de naissance, qui mesureront 6 pieds-180 lbs, voir du côté germanique ou scandinave, ce ne sont pas des exceptions! D’autre part, si le changement est total en-soi, tout le reste l’est également! Hormones, vison d’être, optique de soi-même donc, elle est une véritable femme! Ce qui est considéré comme une erreur de la nature! En passant, le phénomène existe autant du côté des hommes! Maintenant, de savoir si elle peut compétitionner, avec d’autres femmes? En principe : oui! La norme étant son genre : féminin! Ses valeurs : sa complète transformation etc., Alors, tôt ou tard, elle devrait être reconnue! Mais, tant qu’à l’acceptation à des compétions? Je ne pourrai me prononcer? Il est difficile de dépasser les préjugés! Je lui souhaite, un solide courage!
Dans cette compétition d’arguments, il devient aussi difficile d’apprécier les vertus des compétiteurs que de vérifier objectivement le niveau de dopage des coureurs cyclistes. Qui a pris des stimulants sans se faire prendre, là est la question que l’on se relance. Si on est capable de faire abstraction de ses préjugés en matière de rôles sexués et si on accepte le postulat qui fait que Michelle Dumaresq ne possède maintenant pas plus de testostérone que ses consours, alors la place de celle-ci au sein des équipes féminines est parfaitement correcte. Si au contraire, on conteste que ce niveau demeure plus élevé malgré la prise d’ostrogène par celle-ci, alors sa place devient usurpée. A contrario, la première de ces deux propositions est probablement la meilleure puisque, les athlètes de l’ex Europe de l’est en natation qui s’étaient transformées en hommes justement grâce à la prise de testostérone s’étaient vues disqualifiées et avaient subi les pires critiques.
Si l’on veut disqualifier Michelle Dumaresq, il faudra trouver d’autres arguments que ceux que les préjugés faciles permettent d’avancer. Ce n’est pas son apparence qu’il faut juger, mais son taux de testostérone avant et après une compétition qu’il faut tester et surtout, comme pour tous les autres coureurs cyclistes, femmes comme hommes, la présence chez elles et chez les autres d’autres drogues stimulantes. Aussi bien dire que cette question n’est pas près d’être réglée quand on sait toutes les difficultés de voir des critères objectifs de compétitions être respectés quand il n’y a pas ces problèmes des transgenres qui s’ajoutent.
Bon,je m’y connais pas trop en vélo,ni en compétition olympique étant plutôt portée sur la gymnastique cérébrale mais le texte que je viens de lire est un cas flagrant de discrimination basée sur le sexe.J’avoue que je ne m’attendais pas à une telle conclusion venant de vous,ni à retrouver ce genre de jugement dans un journal que je croyais plus ouvert.
Ayant étudié en sexologie à l’UQAM,je peux vous dire que le processus de modification de sexe est très long et que la personne qui réussit à passer au travers du processus,mérite qu’on souligne son courage et sa détermination.En résumé,la démarche commence par une psychothérapie d’une durée de deux ans;à la fin ce celle-ci,si le psychiatre est d’accord, l’hormonothérapie débute et précède la transformation finale de 18 mois à deux ans.Il ne faut pas oublier que tant que le changement n’est pas final,ces personnes sont en butte à la discrimination,au rejet,au mépris et à l’incompréhension particulièrement celle de leurs proches.
Michelle Dumaresq a réussi à réaliser son rêve de corriger la discordance qu’elle ressentait entre son sexe anatomique et son sexe psychologique. et elle continuerait à subir de la discrimination parce qu’elle serait trop bâtie?Une véritable ineptie selon moi…La carrure,la grandeur ou le poids n’ont rien à voir avec le sexe.Je connais des femmes bien bâties et des hommes fluets.Ce jugement sur l’aspect extérieur me semble une fois de plus relever de ces fameux critères idéaux qu’on impose aux femmes depuis fort longtemps et qui leur empiosonnent la vie dès qu’elles constatent qu’elles n’y correspondent pas.Une tyrannie d’ailleurs inventée par les hommes,pour les hommes et que certaines femmes ont intériorisé au point de s’en rendre malades.
Non vraiment M.Desjardins,votre conclusion me fâche.Tout ce cirque pour une concurrente frustrée d’avoir obtenu une 2e place…
Ouin, est-ce qu’on aurait eu ce débat il y a 50 ans ? Hehe. Je ne crois pas. Je sais pas comment toutes ces histoires font finir mais un moment donné, faudrait quand même établir certaines normes et les respecter. Pas que je sois porteur de préjugés, raciste, homophobe ou autre… Toutefois je pense que là, ca dépasse quand même une certaine limite. Je ne crois pas qu’il devrait y avoir d’accomodement pour le cas présent pour le simple fait que cette personne, bien que par la science son sexe ait changé, elle reste tout de même un homme dans ses capacités physique. Et dans le monde du sport, ce sont les capacités physique qui sont mises à l’épreuve. Il serait alors donc totalement injuste de lui permettre de participer à ces courses avec d’autres femmes.
L’article débutait si bien… mais il a fallu qu’il finisse d’une manière fracassante, écrasant au passage certaines valeurs fondamentales comme la tolérance et l’ouverture d’esprit.
Respect pour cette femme (eh oui, que vous le vouliez ou non, c’est une femme) qui a combattu un tabou de notre société, le transgenre.
Est-ce que, vu son passé, nous ne pourrions croire à sa véritable victoire ? Lorsque le but est la première place, plusieurs moyens sont bons pour détrôner ceux qui pourraient entraver l’objectif visé. Utiliser le passé de Mme Dumaresq à cette fin est d’un irrespect total et d’une étroitesse d’esprit majeure. Je m’aventurerais même à dire que ça frôle le narcissisme. En effet, ces coureuses, et particulièrement Mme Schroeter, n’ont sûrement aucune idée de ce qu’elles infligent à Mme Dumaresq. Elle a passé à travers un lourd cheminement, autant physique que mental, et ça prend énormément de courage pour, à nouveau, regarder les gens droit dans les yeux et s’afficher pleinement. Douter de sa qualité de femme doit être extrêmement douloureux pour quelqu’un qui s’est toujours vu comme tel et qui a eue l’immense chance de voir ce désir se réaliser.
Seriez-vous capable de chausser ses bottines pour une journée ? Ils ne doivent pas être rare les moments où elle se fait houspiller ! Peu de gens feraient le souhait de passer une journée dans sa peau, alors supportons-là au lieu de lui cracher au visage.
Les autorités impliquées la considèrent comme une femme ? Alors, qui sommes-nous pour dire le contraire ?
Non, mais c’est quoi là, tout le monde devra se fermer les yeux et faire semblant que c’est une femme !!! Je ne comprend absolument pas la décision de la direction de cette compétition de cycliste, mais où en somme nous rendu, ont doit se plier aux moindres caprices de tout le monde. Ça na pas de sens y va falloir mettre nos culotte un moment donné.
Dans le cas présent, c’est évident que c’est un corps d’homme qui participe à une compétition de femme. C’est un corps d’homme voilà, qu’il pense qu’il soit une femme, un colibris ou une brique ça na pas d’importance, pourvu qu’il s’inscrive dans ça catégorie.
Si ça continu, il va avoir des gens qui vont se prétendre pour des Dieux et comme nous ne pouvons pas leur dire non, nous devront leurs obéir, pour ne pas froisser leurs idéaux. Mais qu’es-ce que j’attends ?
Bien, puisqu’il faut trancher, après tout, il le faut bien pour mettre Mme Dumaresq dans une catégorie, je vous dis que je vais prendre un bord. Mme Dumaresq, avec tout le respect que je veux et que je peux lui exprimer devrait essayer de comprendre ses paires aussi: ce n’est pourtant pas bien compliqué de reconnaître que si elle a beaucoup de la femme, SI il demeure qu’elle a gardé de l’homme ses FORCES PHYSIQUES, elle part extrêmement avantagée par rapport aux autres. Justement toute la question est là! Il ne faut considérer que cela! A-t-elle oui ou non la puissance des hommes? Vous savez bien qu’à la boxe on ne fait pas combattre des poids plumes avec des poids lourds. C’est la logique qui parle. Alors, dans toute compétition de n’importe lequel sport où la robustesse fait remporter la 1ière place, on devrait séparer les forces. Il est bien certain que la catégorie de la dame ne court pas les rues mais elle devrait appartenir à la catégorie des hommes si elle est résistante comme eux!
Je ne nie pas que cette dame a souffert plus jeune de sa situation, même maintenant, souffert à son opération, à son cheminement, à son entraînement, etc. mais est-ce que sa vie devrait être prise en considération plus que celle d’une autre compétitrice? De la pitié,de la tolérance, de l’ouverture d’esprit, de l’éthique, du respect, je suis reconnue pour en avoir. J’ai même de l’admiration pour tout ce qu’elle a subi, pour son talent, pour son courage, j’ai tout ça pour la dame, mais ce n’est pas de ceci dont nous parlons et contestons et est-ce qu’il faut à tout prix dire qu’elle peut compétitionner avec les femmes, en leur noms? Je regrette mais je trouve que ce n’est pas le moment ni la place (au sport) de se laisser apitoyer par toutes ces belles vertus.
Naturellement, nous parlons juste au sport; mais dans la vie, je lui accorde qu’elle est devenue une femme. Et cette Mme Schroeter a manqué totalement de diplomamatie; elle n’appelle pas ma sympathie non plus.
Il n’y a pas que les descentes de vélos de montagnes qui s’effectuent sur des terrains glissants, lorsque l’on parle de la championne canadienne de downhill Michelle Dumaresq c’est la même chose. Je peux comprendre que cette personne se sentait mal en tant qu’homme et je trouve très juste qu’elle ait changée de sexe afin de se sentir mieux dans son corps et dans son esprit. Par contre, elle garde toujours le physique d’un homme soit 6 »0 et 180 livres. Cela l’avantage énormément pour une discipline comme le vélo de montagnes, Je crois pas que ce soit très juste pour les autres femmes qui gagnent leur vie en pratiquant ce même sport. Elles doivent s’entraîner de nombreuses heures par semaines et elles savent bien qu’elles commencent négligées. De plus, celle qui termine deuxième se doute bien qu’en temps normal elle serait première canadienne. D’un autre côté, le geste qu’elle a posée en arrivant sur le podium avec un chandail dénigrant son adversaire est très bas et n’a pas sa place dans le sport et ce malgré la situation. Il ne faut jamais rire des adversaires surtout dans ce cas présent.D’un autre côté, malgré la différence et le choix qu’elle a pris je comprend la volonté qu’a notre championne canadienne de vouloir continué la compétition, sauf qu’elle a fait un choix et qu’auparavant en homme elle n’aurait pas pu participer à une compétition chez les femmes. Cela même si pour dans sa tête elle est femme depuis l’âge de cinq ans. Si un joueur de hockey de la Ligue Nord Américaine de hockey changeait de sexe et participerait à la Coupe du monde de hockey féminin, tout le monde dirait qu’avec un physique de 6 »0 , 180 livres et un bon coup de patins elle serait dangereuse pour les autres.Cette personne ne pourrait surement pas joué avec des femmes alors c’est une question très embêtante et je suis content de ne pas devoir tranché dans ce débat.J’admire le courage de cette femme qui vraisemblablement fait tomber des barrière et lui souhaite la meilleure des chances!
Etant moi même transsexuelle, j’ai été, dans ma jeunesse, en France, classée « athlète de haut niveau »… J’étais athlète et en particulier discobole.
Si j’avais pu faire ma transition assez tôt, je serais peut-être devenue Madame à un âge où ma taille et mon envergure m’auraient permis de battre facilement les « femmes biologiques », surtout qu’au lieu de lancer un disque de 2kg, je n’aurais plus eu à lancer qu’un seul kg !!
Ceci pour dire qu’à partir du moment où la Loi a reconnu le changement d’état civil et que LEGALEMENT Mlle Dumaresq est une FEMME, elle a TOUS les droits accordés aux femmes, y compris celui de faire de la compétition dans les catégories FEMME et de taper d’autres femmes… Il ne peut pas y avoir de changement de sexe « avec restriction » à partir du moment où il est reconnu par la LOI.
Quant à la jalousie etc.. c’est un travers qui ne cessera qu’avec l’extinction de l’humanité!
Bises