Je déteste mon anniversaire. Entre autres parce que je n'aime pas trop les anniversaires en général, sauf peut-être quand il s'agit d'enfants et que ce jour-là s'avère l'occasion de mesurer leurs progrès, charmante constatation de leur évolution qui rend même le pire des emmerdeurs un peu gaga. Ahh, regarde comme elle a grandi! Tu vois comme elle parle bien pour son âge! Imagine, il y a un an, elle marchait même pas, et là, elle court comme une folle, check-la aller…
Je disais que je déteste mon anniversaire, or chaque année, j'implore qui veut m'entendre de ne rien faire pour l'occasion. Pas de cadeaux, s'il vous plaît. Pas de party, je vous en prie.
C'est peine perdue, il y a toujours quelque chose qui s'organise, et il y a toujours plein de gens. Comme si tout le monde était plus content que moi que ce soit ma fête.
Ben quoi? Vous me trouvez bougon? Rabat-joie? Regardez-vous donc une seconde.
Les Fêtes du 400e anniversaire de Québec s'en viennent et z'avez même pas l'air contents. Pire, vous faites la gueule. On s'évertue à vous organiser un party et vous chialez comme des bébés. Des bébés qui refusent tout en bloc, mais qui ne savent pas ce qu'ils veulent non plus. Faut pas que ce soit trop people, pas trop élitiste non plus. Faut que ce soit rassembleur, mais pas kétaine quand même…
Bâtard, le Cirque du Soleil, vous n'êtes pas contents? Y a-t-il quoi que ce soit de plus consensuel que le Cirque du Soleil? Et Céliiiiiine! Seriez pas heureux, si ça fonctionne, un beau spectacle de Céliiiiiiine!?
Ne me demandez pas mon avis sur la question. Le Cirque du Soleil m'ennuie, Céliiiiiine me donne sérieusement envie de me crever les tympans. Et la piste de danse sur l'eau? Rien à battre. Et l'Opéra urbain? M'en fous complètement.
Sauf que c'est pas pour moi ce party-là. Et ce n'est pas non plus pour le crétin patenté qui anime le show du matin à l'ancienne fréquence de Cheff Fillion. Ni pour son acolyte qui cultive l'indignation sur commande, et qui répétait, mardi dernier, le chiffre de 90 millions de dollars comme une sorte de mantra pour faire freaker les auditeurs.
Ce party, c'est pour vous autres, et justement, vous freakez.
C'est sûr, moi aussi, quand j'entends qu'un de ces spectacles aura comme fil conducteur "un regard tourné vers l'avenir à travers le multiculturalisme et la francophonie" (tel que rapporté par Le Devoir), je reste un peu perplexe. Les grands concepts et les idées de fond sont intéressants quand ils se dégagent naturellement d'une oeuvre, pas quand on les y fait entrer de force.
Mais je sais que ce n'est pas cela qui vous dérange, au fond. Ce qui vous tanne, c'est que vous vous demandez ce qu'il y aura pour vous. Juste vous, votre petite personne.
"Les gens sont de plus en plus difficiles à séduire", remarquait la mairesse Boucher, avec laquelle, pour une fois, je suis parfaitement d'accord. À en entendre quelques-uns, il aurait fallu qu'on procède à des consultations publiques pour être certain que chaque citoyen sera individuellement comblé par les Fêtes du 400e. Ce qui est parfaitement ridicule.
Alors en attendant, à moins d'avoir quelques suggestions intelligentes à formuler, je vous invite à adopter la même attitude que moi.
Je n'aime pas les anniversaires, c'est vrai. Je m'en fiche comme de ma dernière paire de shorts. Sauf que si on m'organise un party, je souris, je remercie, mais surtout, je ferme ma gueule et je laisse les autres s'amuser. Je suis finalement assez reconnaissant que tous ces gens se fendent en quatre pour me faire plaisir, peu importe que cela fasse parfaitement mon bonheur ou non.
D'autant plus qu'il y a quand même des limites à l'ingratitude.
ooo
REÇU – Quelques courriels de lecteurs qui, en lisant ma chronique de la semaine dernière, se sont demandé si j'étais au bord de la dépression. Faut pas exagérer. De désillusions en résignations, je trouve aussi quelques minuscules bonheurs dans ce monde qui est loin d'être jojo tous les jours, mais qui n'a rien d'un enfer pour ceux qui vivent dans la tranquillité d'un pays comme le nôtre.
LU – Le plus beau roman sur lequel je suis tombé depuis longtemps. Ça s'intitule L'Histoire de l'amour, c'est écrit par Nicole Krauss. Trois récits qui évoluent d'abord en parallèle pour éventuellement changer de trajectoire et venir se télescoper. Des histoires douloureuses de vies tronquées, sacrifiées, mais parfois gonflées par l'espoir. Des histoires qui traitent du deuil, de la folie, de littérature, de la Shoah, et évidemment de l'amour, tout cela dans une langue d'une rare vigueur poétique.
Il existe trois sortes de romans: ceux qu'on ne termine pas, ceux que l'on referme en se disant: "bon, c'était ça", et ceux qui collent à la peau et desquels on ressort transformés. Je vous laisse deviner à quelle catégorie appartient celui-là.
APRÈS TOUT – Parmi les minuscules bonheurs évoqués plus haut, celui qui me permet de survivre à la fin de l'automne, c'est le jogging. La tuque enfoncée par-dessus les oreilles, l'air froid te gèle les bronches. The air is crisp, comme disent les anglos. L'air croustillant, comme le givre qui craque sous les chaussures.
Pour jogger tout seul, je bidouille de petites compils à écouter sur mon iPod. Pour s'échauffer, La Chanson de Slogan de Serge Gainsbourg reprise par Blonde Redhead. Puis on passe aux choses sérieuses: Street Fighting Man des Stones, Come On (Let the Good Times Roll) par Hendrix, Slow Hands d'Interpol, ça continue comme ça, et au bout d'une heure, vers la toute fin, cette pièce de Katerine absolument pissante: "Excuse-moi j'ai éjaculé dans tes cheveux à un moment inadéquat/Je ne croyais pas qu'ça partirait, mais quand tu m'fais des trucs comme ça, je ne peux pas me retenir…"
Je porte parfois des collants pour courir. De temps en temps, les filles qui me croisent en voiture ralentissent pour mater mon cul. Mais si elles tombent sur moi au moment où j'écoute cette chanson, mort de rire, elles accélèrent aussitôt, sans doute convaincues que je suis dingue. La vie est belle après tout, non?
Lorsqu’une population n’est plus capable de célébrer, de se reproduire naturellement, d’arrêter de se suicider énormément et de se faire avorter trop souvent; peut-on vraiment se demander légitimement si tout va bien? Ben oui, fatalement!
Alors, votre commentaire sur le 400e anniversaire de la ville de Québec ne me surprend pas, monsieur Desjardins… et vous avez en grande partie raison.
Toutefois, j’aimerais vous rappelez simplement ceci: ailleurs dans le monde, lorsqu’on fête une ville, un État, une province ou quoique ce soit d’autre qui a réussi à durer plus de 100 ans, on est content en sacrament!
Mais, ici, dans la défunte Belle Province, on se sent vieux, tout connement. On se dit, c’était don’ plus l’fun avant! On se dit: maudit que ça fait longtemps qu’on est icitte, faudrait peut-être sacré le camp et laisser la place au jeunes et aux immigrants…
Je veux bien accepter le fait que notre population est vieillissante, courbaturée, près de la retraite généralisée, sur le bord du burn out perpétuel, mais tabarnak, est-ce qu’on peut arrêter de se comporter comme si on avait déjà disparu de la carte, s’il vous plaît?!?
Tsé, y’a des limites à jouer les insignifiants et les quantités négligeables toultemps!
Nous ne sommes pas de minables impuissants! Nous ne sommes pas issus d’une « race » de bâtards incapables d’écrire trois syllabes sans faire de fautes de français en tous temps! Oui, nous avons bâti le Québec moderne tellement vite qu’on en a oublié des grands bouttes en le faisant! Le Stade Olympique en est un exemple éloquent. Masi ce n’est PAS un éléphant blanc, pour autant! Pas besoin d’avoir honte d’avoir rêver comme un peuple indépendant et fier de l’être, non mais, sacrament!
Je suis désolé si je sacre en écrivant, mais parfois il faut lever le ton, prendre des gros mots et frapper dans tous ce qui nous écoeure… tout en s’excusant de le faire et en trouvant ça révoltant.
Bref, que serons-nous devenus dans seulement 50 ans?
En lisant ton texte David, je me suis dit, ce gars manque vraiment de l’effet bénéfique du soleil, il est totalement dans la grisaille de l’automne, il a besoin de luminothérapie. Bon tu n’aimes pas être fêté, alors tant mieux pour les autres, ils épargnent en ne te faisant pas de cadeaux. Tu n’aimes pas Céline et le Cirque du Soleil, c’est ton droit, pis ça change quoi?
Ben oui t’es rabat-joie, mais fais toi en pas, il y en a plein de personnes comme toi qui sont affecté de la grisaille de l’automne, va prendre une bonne marche sous la pluie, fais des mots croisé, du sudoku, va acheter le DVD de passe-partout, ça va te rappeller ta jeunesse, va aux danseuses, ça va te remonter le moral « sic ». Va suivre des cours de morale, ça va te changer les idées. Bonne journée
Nous vivons dans l’ère du party et je n’ai rien contre le 400ieme de Québec mais le passé est garant de l’avenir et le passé n’a pas été reluisant.
Je me rappelle de 1984, les grands voiliers, le passeport fameux, le site aménagé pour l’évènement. L’arrivée des voiliers fut une journée spectaculaire qui restera graver dans ma mémoire mais la suite fut catastrophique. Site mal conçu et pas prêt à temps, manque d’animation, peu d’actvités pour le grand public. Bref le chaos financier!
Les Médievales aussi devait être un évènement spectaculaire. La ville de Québec s’etait transformée en ville du Moeyn-Age avec ses combats de chevaliers et des centaines de figurants. Encore une fois cette fête est devenu un goufre financier. Que dire du scandale autour des Outgames!?
Sans tomber dans la paranoia, je crois qu’il faut être réaliste et calmer les ardeurs de certains organisateurs. Les Fêtes de la Nouvelle-France (qui ont remplacé les Médievales) connait du succès avec un budget restreint et une organisation plus serrée. Faudrait faire de même dans ce cas-ci!
Je ne suis pas certaine d’aimer. Loin, même. Je pense même que ce soit la première fois que je tombe sur Ennemi Public. Normalement, je ne clic pas sur les sous-titres d’une section.
Je n’aime pas cette façon trop familière de s’exprimer. Par chance, Monsieur Desjardins, vous vous reprenez plus loin dans votre texte. Et comme c’est la première fois que je vous lis, je ne sais pas si c’est votre habitude de choisir ce niveau de langage dans vos chroniques. Les semaines subséquentes sauront me dire.
Vous ne trouvez pas dommage que ce qui me reste après vous avoir lu est davantage votre niveau de langage que le contenu de vos propos? Et bien moi, si.
Mais je ne peux que vous remercier pour la suggestion de lecture, je vais noter.
Et vous savez, pour les déprimes d’automne, il se vend des lampes… exprès… peut-être même exprès pour ne pas que nos humeurs éclaboussent nos voisins. Et ne pensez pas que je vous fixe spécifiquement. Je pense que lorsque les maringouins nous attaquent un 29 novembre… c’est permis de déprimer un peu. Je ne sais pas si je vais me risquer à mettre le nez dehors aujourd’hui le 30 avec la canicule qu’on nous annonce. j’exagère à peine. Quand il fait exagérément chaud, il est permis de faire de même.
Tout compte fait, Monsieur Desjardins, je vais peut-être prendre l’habitude de vous lire. À force de m’adresser à vous, j’apprends à vous connaître et possible que je m’habitue à votre style.
Si vous saviez ce que mon ado me sort. tout compte fait, votre langage sonne doux à mon oreille.
Si tout ces gens te fêtent chaque année, cela me semble tout naturel. Être de tes amis, je ne manquerais cela pour rien au monde… À chaque jeudi, avec générosité et esprit tu nous offre un petit bout de tes pensées et opinions, je te retrouve avec curiosité et plaisir à chaque fois.Et avec le temps, je me surprend à te trouver vraiment sympathique. Je souhaite que tu continues longtemps à nous surprendre et nous faire réfléchir…
Pour ce qui est de la fête de Québec, cela par contre me dépasse. Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours été dérangée par les 100e, 200e, 300e quelconque de villes ou de villages.Mais encore plus aujourd’hui je suis sceptique. Qu’est-ce qui se passe donc pour que soudainement on ait un budget incroyable à jeter par les fenêtres? Je trouve que cela dépasse beaucoup de bornes. C’est comme si on avait un cancéreux et qu’au lieu de lui faire une traitement on lui offrait une fête. Québec plie sous le poids du déficit, des urgences à règler sur bien des niveaux, des secteurs d’activités complets en chute libre et on aurait envie de fêter. Moi je crois que si nous étions fiers de notre ville, il y aurait de quoi fêter, mais là, dites moi, qu’est-ce qu’on fête? Cela aura une fin ce 400e…On parle de multiculturalisme et de francophonie alors que les immigrants que l’on acceuille sur nos terres prennent des années avant de se sentir intégrés dans notre société (parfois ne se sentiront jamais chez-eux), la francophonie tant qu’à elle,
qu’est-ce qu’elle veut dire maintenant? Quelqu’un peut peut-être me rassurer et me dire que le français se porte bien…j’en doute. Pendant que l’on sort les confettis et le tapis rouge, on perd beaucoup de temps selon moi pour ce que l’on pourrait appeler l’essentiel (je reviens avec l’essentiel mais…).C’est peut-être juste un an, c’est peut-être juste une fête mais moi, je suis fâchée de voir que l’on mette plus d’énergie à cela qu’aux vrais problèmes, parce qu’il y en a…fêter? qu’on m’explique!
Ce qui m’énerve le plus dans cet anniversaire ce sont les infrastrustures qui sont prévues…
J’en ai rien à foutre du fleuve…pour les fois où je passe de ce côté là du cap. En fin de compte cela ne sera qu’un paysage pour ceux qui passent leur chemin sur cette artère pour retourner en banlieue. Et quant au résidents, tout comme moi qui ne vois plus la beauté des Plaines, je suis certain qu’ils ne voient plus du même oeil ce fleuve si sale que l’ont tente de nous faire croire qu’il est « plusse propre ».
Tout ça avec le slogan « Faut redonner le fleuve au monde »…
En ce qui concerne les activités, il y a déjà pas mal d’évènements ponctuels en ville qui vont ajouter une touche spéciale pour cette année là…mais celles organisées pour l’occasion vont être assez onéreuses j’en suis certain…donc pas pour tout le monde.
En conclusion, Mr Desjardins j’adore l’expression de « crétin patenté » malgré que je vous considère encore trop poli à l’endroit de cet individu qui à mon avis n’est bon qu’à servir de brosse à toilette.
Quoi? Vous aller recevoir, pour l’anniversaire de la première ville de notre province, des invités aussi « ordinaires » que Robert Lepage, votre concitoyen connu à travers le monde, Le Cirque du Soleil, qui a démarré sa carrière dans votre ville en 1984 lors de la commémoration du premier voyage de Jacques Cartier dans ce qui allait devenir notre coin de pays, et Céline Dion, une grande vedette internationale? Et qui recevrez-vous pendant toute cette année? Et vous n’avez rien à votre goût? Avez-peur de recevoir la visite? Vous êtes pourtant fiers du spectacle de la Fête Nationale sur les Plaines d’Abraham et du Festival d’Été? Pourquoi ne voulez-pas nous recevoir? Pourquoi ne voulez-vous recevoir des invités prestigieux qui ont laissé leurs traces au Québec ou ailleurs dans le monde?
Vous n’avez pas vraiment le choix de partager cet anniversaire avec les autre québécois de la province. Si Samuel de Champlain n’avait pas décidé de faire une promenade en bateau et de fonder votre ville, il n’y aurait peut-être pas autant de population dans ce ppays et dans cette province. Ni non plus autant de municipalités. La Ville de Québec est le berceau de la province de Québec. De plus, certaines familles se sont installées dans la ville de Québec et aux alentours, en plus de l’Île d’Orléans, au XVIIe siècle. Puis certains de leurs descendants ont commencé à descendre vers le sud pour peupler ce nouveau pays pour les Européens, alors que d’autres citoyens y vivaient depuis des centaines, voire des milliers d’années. Et vous voulez garder ça pour vous seulement? Soyez gentils et partagez votre anniversaire avec nous et avec des invités de prestige. Au prochain anniversaire important, ces invités risquent d’être trop vieux ou morts, tout comme vous, d’ailleurs.
Qui aura la chance, comme vous, de fêter les 400 ans de sa ville?
Cela fait penser au linge neuf (du butin neu qu’on disait) ou porté qu’une fois que l’on donne à des gens démunis. Pour une raison qu’on ignore, ces dernirs nous rient parfois au nez. C’est aussi comme ceux qu’on a aidé financièrement ou même psychologiquement et qui pour une raison qu’on ignore, nous tournent le dos ou viennent vous chier dans les mains.
C’est aussi comme un enfant qui s’imagine être le mouton noir de la famille ou qui reproche à celle-ci de l’avoir aimé moins que ses frères et soeurs malgré tout le dévouement qu’il à reçu. A chaque occasion cet enfant vient remettre sous le nez des autres ses frustrations passées, présentes et à venir. Jamais il ne lui vient à l’idée qu’une bonne part de responsabilité lui est attribuable et qu’il est malsain de toujours ruminer sur le passé.
C’est encore comme une clique qui n’est jamais satisfaite de son sort. On a beau se fendre en quatre pour répondre mieux à leurs attentes, rien n’y fait ils ont la gueule de bois et restent crinqués jusqu’à leur mort. Même en changeant de maire ou de curé c’est la pagaille constante! Des parvenus jamais contents!
Il est plus facile de donner que de recevoir c’est bien connu. Pour ne heurter personne, moi-même et d’autres comme moi qui n’aimons pas recevoir peut signifier bien des choses. D’abord que nous ne sommes pas aussi autonomes qu’on le croit. Tout en voulant rester le point d’attraction, nous faisons comme des trous de cul et nous sommes prêts à tergiverser à l’infini pour démontrer que l’on a raison. On veut la contestation parce qu’on pense qu’il faut contester. Nous sommes un peu des marginaux, ce qui explique notre importance.
Québec a raison de se réjouir. Pourquoi ne pas profiter de la situation pour renouer des amitiés ou régler des vieilles chicanes de clocher? Qui n’a pas de défauts? En général les gâteux chiâlent plus qu’ils sont capables d’agir pour leur communauté. Caractéristique classique des parvenus. Je m’inclus encore mais je m’assume.
Les Fêtes du 400e et autres événements du même genre ne sont qu’un prétexte pour les élites de se féliciter de leur existence tout en esquissant de fiers sourires pour le Journal de Québec et le Soleil. Parce que s’il n’y avait rien pour eux et leur petite personne, ils s’en fouteraient comme dans l’an 1608. Et la plupart du temps, c’est nous qui payons pour les activités coûteuses, inutiles et plates organisées par des gens visiblement déconnectés de la réalité. Souvenez-vous de ce qu’on a voulu faire avec l’Agora il n’y a pas longtemps: une place publique pour le 400e avec une fontaine. Pourquoi? Pour que les jeunes versent du savon à linge dedans? Et que dire de ce slogan insignifiant. Le mot «multiculturalisme», c’est pour plaire au gouvernement canadien et «francophonie» au peuple québécois. Mais ces mots ne veulent rien dire dans le cadre d’une fête régionale parmi tant d’autres qui célèbrent les mêmes choses en même temps. Et en plus, il faudrait qu’on accepte le tout avec un sourire niais parce que les pauvres petits, ils travaillent tellement fort pour nous faire plaisir. Ça nous fait tellement plaisir de voir leurs bines souriantes dans le journal, cocktail à la main. Chaque fois que je passerai dans le coin du Bassin Louise, avec ses algues flottant dans des eaux brunâtres et brumeuses, je penserai à eux. Il y a quand même des limites à prendre les gens pour des caves.
Bonsoir M. Desjardins,
Alors comme ça, nous avons affaire à un joggeur en collant. Et confiant, par-dessus le marché ! Tenez, vous me rappelez Normand, ce joggeur que j’ai connu qui portait aussi le collant, et qui aussi se trouvait alors sexy. J’y reviendrai.
Céline ? Je me réjouis pour ses fans.
Le Cirque du Soleil ? Bonne nouvelle. Ne les ai vus qu’à la télé, deux fois, la première lors d’une soirée des Oscars (du moins me semble-t-il), et la deuxième lors de je ne sais plus lequel des évènements sportifs auxquels j’ai pu m’intéresser. Renversant. C’est le souvenir que j’en ai.
Pour le reste, on m’invite à une fête. J’y serai. Et je m’y amuserai, pas de doute. Québec animée m’anime. Écoutez, j’ai trouvé agréable d’y entendre Pierre Fortin l’été dernier, c’est vous dire !
Maintenant, la musique qui se coure. Pour ma part, quand j’enfile ma bécane, ou que je décide de jouer au basket en solo, j’écoute la musique que ma plus vieille a eu la gentillesse de placer sur son appareil, à un endroit réservé juste pour moi. Ça commence, sans réchauffement, avec Race With the Devil on a Spanish Highway, de Al De Meola, ça se poursuit avec Romantic Warrior de Return To Forever, et ça se termine sur un dernier sprint avec Sympathy For the Devil, des Stones. (Ici, je voudrais souligner que je n’ai aucun lien avec aucune secte satanique que ce soit. Ce n’est toujours pas de ma faute si ces mecs sont fascinés par le diable !). Essayez.
Finalement, les collants de Normand, ce joggeur dont je vous parlais plus tôt. Savez-vous ce que sa blonde nous a appris, un moment donné ? Qu’elle avait ralenti pour éviter le chat qui traversait.
Si les gens chiâlent à propos des fêtes canadienne ou nationnale, c’est qu’il n’a rien à fêter.
Je m’explique. Le canada. À part le fait qu’on veut s’en séparer, on n’a rien d’autre à dire. Tout les arguments se raportent à ce que le méchant Canada nous fait ou ne nous donne pas. Comme une chicane de famille. On entretient les rancoeurs, aux fêtes ont fait bonne figure, mais ça tourne toujours au vinaigre!
Le Québec. Lui nous touche plus. À cause du Canada, on a pas la fête qu’on mérite, on est pas reconnus, on est l’enfant mal aimé, le mouton noir, qui accuse Papa Canada de préférer ses autres enfants à lui. Le Québec est un ados en pleine crise d’affirmation. Après 2 essais pour quitter le nid famillial. Il décide de rester à la maison. Mais pas content du tout, il réussi à avoir le « sous-sol » pour plus d’intimité et de liberté (reconnaissance du Québec comme nation).
Mais nous ne sommes pas totalement libre. Nous n’avons pas vécue de guerre depuis longtemps (une chance!) mais avec la guerre, vien l’oppression, la vrai. la terreur, la faim et la maladie. les pays qui s’en sortent, sont fière de fêter la fin d’un régime totalitaire. Mais nous, il me semble, nous n’avons plus vraiment de cause qui nous rattachent. Même la séparation du Québec, qui est une idéologie, et n’ont pas un désir de mettre fin à la répression, nous touchent moins. On y tiens, mais comme l’oppression, si ont peut l’appeler ainsi, n’est pas vraiment sentie. Elle est trop technique, abstraite, puisqu’elle est fiscale surtout. Pis moi qui comprend rien aux impôts! J’apprend, comme la majorité des québecois, les injustice que l’on vit, par les journaux. Qui ce résume à l’augmentation risible de 0.55 cents(exemple) de diminution d’impôts sur mon salaires.
Doit-on faire la révolution, mettre le pays à feu et à sac pour ça?
Non. ont ressasse notre rancune jusqu’aux prochaines élections!
Et apèrs on se fait passer un sapin et on se jure qu’aux prochaine élections on ne nous y reprendrons pas!
Si vous êtes pas content fermer vos gueules… Quelle belle réaction. On se demande qui est Chef Fillion à vous lire. A ce que je sache tout le monde a le droit d’expliquer son point vue et de donner son opinion même si elle est différente de la vôtre. Ce qui est ridicule avec les fêtes du 400ième c’est que plein de noms sont lancés en l’air mais rien ne se confirme. On a le droit de n’être pas d’accord avec un spectacle unique du cirque du soleil. Pourquoi ne pas faire un spectacle qui dure un mois et permettre à plusieurs personnes de le voir ? Je trouve que cette suggestion est bonne. Va t-il falloir que je l’écoute à la télé pour avoir une bonne place ?? Dans la même optique, pourquoi ne pas faire un spectacle d’un mois avec Céline ?? Encore une fois plusieurs personnes pourrront la voir live. Je trouve que cette suggestion est bonne aussi mais vous n’en parler pas dans votre article. Mais ca vient des animateurs de CHOI, là on comprend. On en veut pour tout le monde et c’est légitime. Surtout pour ceux qui paye leurs taxes. Mais c’est le temps de chialer si on veut que ca bouge… c’est le temps de proposer si on veut que ca bouge… ce n’est pas en 2008 qu’il faudra s’exprimer…
La morosité est contagieuse et semble trainer toute une panoplie d’attitudes négatives. De plus, elle étire les traits du visage…pas vers le haut, vers le bas, genre de chirurgie plastique naturelle pour démarquer les « downers ».
Tu sais ce que je me disais David à te lire ? You definetely need a few parties!!! Sortir de ta coquille hermétique qui t’empêche de te relier au bonheur. Je te suggère comme traitement efficace de boire des bulles (du champagne), de t’entourer d’amis rigolos (pas des déprimés suceurs d’énergie), de danser, monter debout sur les chaises, de chanter à tue-tête, de rire….parce que le rire est un remède irremplaçable lorsque l’obscurité obstrue l’accès au positivisme.
Le jogging, c’est très bien. En collant ou en sweat pants troués, peu importe. De l’oxygène, du mouvement, de l’action, un coup de fouet pour dégourdir les attaques de déprime. Penses aux personnes en chaises roulantes quand tu jog! T’apprécieras davantage de pouvoir bouger à ta guise.
Deux causes majeures sont susceptibles de créer le désarroi: la pauvreté et la maladie. Tu pourrais penser un peu aux démunis et aux personnes sans emploi qui perdent confiance en eux parce qu’ils ont perdu une partie de leur dignité. Je t’assure que si tu leur offrais un party, ils sauraient en profiter eux sans se plaindre, au contraire, ils apprécieraient justement cette occasion de s’éclater et d’être entourés d’amis. C’est lamentable de s’appitoyer sur son sort quand la vie nous bénit et nous donne mille raisons de se réjouir.
Autre petit truc pour retrouver ta vigueur, fais quelque chose pour quelqun d’autre. Ca t’empêchera de ne penser qu’à ce qui t’agace. Justement, les fondations qui aident les démunis ont besoin de volontaires. Et crois-moi, il te sera bénéfique de réaliser à quel point tes plaintes sont dérisoires.
Quand on paye pour notre fête, on veut savoir ce que sera le cadeau.
Il y a eu Les Grands Voiliers. Ratée, la fête. Chère par contre.
à Montréal, il y a eu les Outgames. Ratés aussi. Très chers par contre. Et pas payés…
Là, on veut savoir ce qu’on va présenter; ça me semble normal étant donné qu’on va payer pour ça sans l’avoir demandé. Non pas que je n’ai pas confiance en Le cirque du soleil, ni en Denis Bouchard. Non. Mais j’aime bien qu’on puisse un peu donner notre avis.
J’aime Québec et je veux que la fête réussisse.
Québec est aussi notre plus belle marchandise à offrir aux étrangers. Autant qu’ils s’amusent eux autres aussi. Ils nous amèneront de la visite et des sous pour notre économie. Et on veut aussi que cette fête nous ressemble, nous rassemble. Ce doit être possible sans passer pour « casseurs de party »…
Ce n’est pas le Cirque du Soleil que nous aurons pour la fête au rythme où sont partis les grands préparatifs du 400e de Québec, mais un cadeau offert par l’un des comparses du Circus Minimus à son collège, une belle boîte vide. Elle est bien bonne la farce. Je passe sous silence les remerciements que cela lui a valu le bougre… Je ne sais pas trop si je suis encore dans l’esprit de cette pièce, Circus Minimus, vue hier soir à la Bordée, mais il me semble que nous devrions faire Quelque Chose… En effet, cet anniversaire n’est pas rien. C’est celui du point d’ancrage du plus vieux peuplement francophone en Amérique. Mais voilà justement le hic. Certains ont du mal a soutenir ce qui peut constituer comme le début du commencement de la reconnaissance de ce que nous sommes et cet aveu, ils veulent le circonscrire l’enfermer dans une formule, la même que celle dont ils se sont servis pour nous reconnaître en tant que nation. Pour les rassurer, il faudrait que cette fête soit celle de Québec dans un Canada en fête, que les ballons et les drapeaux se baladent joyeusement d’un océan à l’autre aux sons d’un air entendu célébrant le fait que nous soyons tous unis. Tout se passe comme si des parents trop protecteurs avaient décidé que ce serait la fête de tous leurs enfants, pour qu’il n’y ait pas de jaloux.
Finissons en avec tous ces empêcheurs de fêter en rond et que la fête commence, même si ce doit être avec Céline et le Cirque du Soleil. De toutes manières, ces porte-parole plairont à la plupart des citoyens et tant pis pour les pisse-vinaigre.
Mon cher Desjardins , je sais qu’il existe et je me demande pourquoi une rivalité entre Montréal et Québec . Les Nordiques ne sont plus là pour contribuer à la chose . Je lisais votre chronique avec intéret , car nous devons commencer à y penser nous aussi , car trente cinq ans çà passe vite . Il semblerait que nous dans la métropole ne sommes pas trop touchés par ce 400 ième anniversaire que vous fêterez , comme si cela se passait à l’autre bout du monde .
Vous avez touché à un point sensible . Il est impossible de contenter tout le monde , car il y en aura toujours qui auraient fait mieux , mais qui se contentent de regarder passer la parade en savourant une grosse bière tout en chialant . Un exemple . À chaque évènement un doit présenter du monde de la politique . En 2008 , le premier ministre André Boisclair coupera le ruban rouge en compagnie du chef de l’opposition Philippe Couillard . Il y aura du monde pour applaudir , d’autres pour huer , d’autres pour manifester etc .
Coté spectacle : Le Cirque du Soleil . Que demandez de plus ? De l’opéra ? Trop élitisme . Du rock ? Pour une clientèle spéciale . Bref une belle occasion de chialer mais çà on est habitué .
Je ne sais trop que penser que votre chronique, mon cher Desjardins. Comme je ne vis pas à Québec, je suis un brin ambivalent. Je voudrais quand même pas parler pour les gens de Québec mais il me semble qu’une fête ça se refuse pas.
Vous savez, je dis ça comme ça. Parce que moi, les anniversaires, je suis un peu comme vous. J’aime pas trop. J’aime bien festoyer, m’éclater, partager avec d’autres, la joie de vivre et tout le reste. Et généralement, je n’ai pas besoin d’une raison pour le faire. Suffit d’en avoir envie. Mais là je doute.
J’adore la ville de Québec. J’y vais régulièrement quand j’ai le goût de me sortir de mon quotidien montréalais. Quand j’ai le goût de retrouver le fleuve et une ville aux dimensions humaines. Quand aussi j’ai le goût de m’envoyer un peu en l’air. Et quoi de mieux que l’air de Québec pour le faire?
J’adore Québec. Mais je n’y vais jamais quand c’est la foire. Pour moi, le Carnaval, le Festival d’été et tout le glinglin, j’en raffole pas. Je m’explique. Quand je vais à Québec (ce sera le cas la semaine prochaine) je veux vivre aux rythme de Québec. Je veux voir la ville dans son quotidien, sentir son véritable pouls, pas me taper tout ce qu’il y a de touristes en Amérique du nord.
Qu’on se comprenne bien, je n’ai rien contre le fait que Québec organise des festivals pour attirer des touristes. C’est tout-à-fait légitime. Et je suis certain que les fêtes du 400e vont attirer leur lot de visiteurs si elles sont annoncées adéquatement. Mais moi, je n’y serai pas.
Pas envie de vivre la cohue. Pas le goût de faire le pied de grue aux portes des restos. Pas besoin de voir tout ce monde ocuper les lieux.
Mais je ne vais certainement pas dénigrer ces festivités. Et à la limite, si on réusit à me convaincre, peut être que j’y participerai à ma façon…Faut être idiot pour refuser une invitation quand elle est bien faite. Reste maintenant à bien le faire. Ça c’est une autre affaire. Bonne fête quand même…
Bon, le « je suis contre le 400e » c’est ben cute, mais outre les voiliers qui ont été un flop monumental il y a des choses qui reste des grandes fêtes que Québec à accueillit.
Que celui qui a jamais profité des plaines d’Abraham lance la première pierre sur les fêtes du 400e, non mais si je me trompe pas c’était le leg du fédéral au fête du 300e ça…
Pour le 400e, le gouvernement veut nous redonner l’accès au fleuve, c’est vraiment génial ca!
Le cirque du soleil va venir à Québec, c’est magnifique, ca va faire rayonner la ville partout dans le monde. Ca va acrroitrela visibilité de la ville.
Céline va peut-être venir, faut quand même pas oublier qu’elle fait salle comble à chaque soir à Las Vegas c’est quand même pas rien.
Alors, celui qui ne veut pas de ces fêtes, qui ne veut pas que Québec rayonne, que l’on parle un peu de nous, que ceux-là aille se réfugier ailleurs!
A-t-on, des rivaux à l’horizon? On se réunit, le temps d’en rire? Je me souviens, de mon grand-père, qui avait fait revoler le gâteau dans les airs, pour ses 80 ans! Exaspéré, de ne pas avoir assez de souffle, pour éteindre toutes bougies! Depuis, ce temps, nous avons cessé, de mettre une seule bougie, sur n’importe quel gâteau! Et, de toute manière, toutes les femmes que je connais ont stoppé de vieillir à 40 ans, depuis déjà quelques années.Si cela continue, la plus jeune de nous toutes, finira par devenir la plus vieille? Et c’est ainsi, que tourne la vie! Imaginez, 400 ans! Que de chemin, de générations en générations, ont-ils pu faire? Combien de sacrifices, tous nos aïeuls ont-ils pu faire? Pourquoi, ne pas en être reconnaissant? À chacun son tour? Pour l’instant, c’est à Québec? J’en suis très heureuse! Et très fière de constater, que malgré, tous les tortures psychologiques, n’ont jamais réussis à mettre à mort, le feu sacré, que véhicule cette très belle ville! Même si le budget, en est quelque peu modifié, il n’en reste pas moins, que l’esprit de réunion sera triompher tôt ou tard, du plus récalcitrant, de tout les citoyens? On prend un pari, juste pour voir? Vivre le party, vive les festivités…
Ayoye! C’est fou comment mes confrères me déshonorent et déshonorent leur racine lorsqu’ils dépensent autant de salive à nous les casser… Est-ce que ça vous dit quelque chose accepter ce que l’on a et s’en contenter? Je ne demande pas à personne d’adopter la maxime détestablement québécoise « Né pour un petit pain » mais essayez donc de voir ce que les gens font comme efforts! Pour avoir travaillé dans l’organisation de certains événements dans le passé je sais tout le travail que cela demande. Ce n’est pas qu’une question d’argent mais de contact, de réservation, de disponibilité, etc. On est loin des partys de sous-sol où avec 5 sacs de crottes de fromage et 10 2 litres de liqueurs on avait satisfait tout le monde! Essayez donc de regarder les efforts plutôt que de « bitcher » sur le contenu. En plus, je suis certain que derrière votre personnage de Bougon, vous serez les premiers à aller profiter de ces festivités.
Cette fête devrait être grandiose, une espèce d’apothéose qui ferait faire fleurir le tourisme dans la très belle région de Québec. Les atouts sont pourtant nombreux, et la bonne affaire est à portée de main. Il semble pourtant qu’une bonne part des citoyens et de l’establishment de Québec soient moroses lorsqu’on en parle à travers les médias.
Même le gouvernement fédéral y met son grain de sel, avec une région de la province qui l’a pourtant gâté aux dernières élections. Vous saviez que ce sinistre gouvernement a imposé des conditions ignobles pour l’octroi de subventions à ce qui devrait être un évènement qui promeuvrait pourtant non seulement le québec mais aussi le Canada comme destination pour des millions de touristes!?
Une première condition serait la mise entre parenthèses de la loi 101 pendant toute l’année 2008, et ils exigent de surcroît que la célébration soit l’occasion de célébrer la diversité canadienne en sol québecois, ce qui est plutôt injurieux. Profiter de la manne touristique de Québec pour vanter les autres provinces en catimini semblerait plutôt normal, qui ne voudraient pas profiter de cet accès facile à de possibles milliers sinon millions de visiteurs potentiels, mais le faire autrement est carrément irrespectueux.
Québec, fais ton indépendante, et fête dignement ton histoire, ta survie aux multiples assaillants, le fait que tu sois le berceau de la francophonie en Amérique fait en sorte que tu n’as pas le choix de faire la fière, plusieurs te regarderont! Vivement des fêtes digne de ce nom, et que le diable emporte tous ceux qui mettront des bâtons dans les roues de ce magnifique anniversaire.
Si cette fête est vraiment pour nous, alors pourquoi nous ont-il pas demander se qu’on voulait? Non c’est vrai que c’est un peu con, mais aussi c’est un peu vrai!
Ça me fait penser à une anecdote que tous connaissent et qui est celle-ci; Quelqu’un t’achète un cadeau (de fête), mais en fait il s’achète son propre cadeau et te l’offre dans le but que tu le refuse pour qu’il puisse en profiter et du même coup il rentabilise l’anniversaire, mais le plus drôle c’est qu’il feint la déception face à ta réaction.
Calice, l’Îlot fleurit, ça c’étais quelque chose qu’on voulait garder!!!
Si Céline et le Cirque sont là, se n’est qu’une raison de plus pour appuyer leurs dépenses illégitime (c’est encore drôle) et excessive.
J’ai failli me faire frapper vingt fois sur le pont du Boulevard Jean-Lessage tellement les nids de poule sont gros.
Ben tu vois, si on m’avait demandé si il y a quelque chose que je souhaite j’aurais peut-être demandé qu’on répare un peu. Mais je dis bien peut-être, parce que je sais bien qu’au fond il s’en foute.
400 de quoi.??? Est-ce qu’on fêtera les quatre cents ans d’un des plus génocides de l’histoire de l’humanité???…..
Ce n’est même pas une fête, c’est un investissement!!!
Si on se disait plutôt qu’on s’en va avoir du fun. Du gros fun noir comme ces partys improvisés où on finit par danser sur les chaises et à se coucher lorsque le soleil se lève alors qu’on avait prévu une petite soirée peinarde à se raconter nos vies.
Et si les célébrations du 400e n’étaient qu’une occasion pour célébrer. Quand on se rend au party improvisé, on s’en fout si les gens se mettent soudainement à faire le train en écoutant la Danse des Canards. On risque même d’embarquer dans la ronde en poussant l’ironie. Mais si on se met à faire le train pour souligner son anniversaire, on se sauve en courant en ayant l’impression que mononc’ Raoul est ressuscité pour nous embarasser.
Et si, tout en étant vigilant, on arrêtait de compter les sous pour deux minutes. Si on cessait de considérer les fêtes comme on considère l’achat de trombones. Si on se permettait d’apprécier le feu d’artifices sans se mettre à compter combien de civières auraient pu être transformés en lits d’urgence. Car ce n’est pas en éliminant toutes festivités que les argents assignés à célébrer vont se transformer instantanément en argents à caractère social.
Et si on arrêtait d’avoir peur d’avoir l’air ridicule le sourire fendu jusqu’aux oreilles et qu’on délaissait le cynisme pour pouvoir s’amuser un peu. Comme des ti-culs qui ne demandent pas mieux que de se barbouiller la face avec de la barbe-à-papa.
Et si on se rappelait que ce n’est pas la fin du monde si on ne s’amuse pas à un party. Qu’un party réussi fera en sorte que certaines personnes auront eu du fun à mort et que certaines autres s’ennuieront de leur mère. Qu’un party réussi ne possède pas de recettes magiques et que si on n’a pas eu de fun, on a tout simplement à en organiser un autre. Ou encore mieux, on peut s’en organiser un soi-même.
Moi je choisis de prendre ce qui m’est offert et de créer mon propre fun. Facile de blâmer les autres pour notre ennui mais quand j’y mets du mien, ôtez-vous de là.
Personnellement, je crois que, comparé à un party de fête, où les gens invités sont plus contents que le fêté lui-même, les touristes vont plus se réjouir que les Québécois, ironique, non? D’un autre côté il serait très mal vu par, autant les Québécois que par les gens de l’extérieur de laisser passer le 400e sans fêter. Mais, avouons le, personne ne pourra s’empêcher d’aller faire un tour dans le vieux Québec pour jeter un coup d’oeil à ce que cette occasion de fêter nous offre! Une fête de cette envergure doit être vraiment angoissante pour les organisateurs. Scandales et déceptions sont à l’horizon, mais surprises et découvertes sont au menu!!
Contrairement à David Desjardins, l’auteur du texte.e Party, j’aime bien que l’on célèbre mon anniversaire.En effet, j’aime être fêter car en plus d’être le centre d’attention de tout mes proches pour au moins une journée, cela me permet de voir toutes les personnes que j’aime se rassembler pour me voir.C’est un sentiment génial. Aussi, je trouve incroyable de voir la réaction d’un enfant qui célèbre son anniversaire.Le voir débalé ses cadeaux avec les yeux pétillants, c’est des moments magiques que l’argent ne peut même pas accôter.En 2008, nous célébrerons un anniversaire très important mais toutefois très différent.En effet, dans un peu moins de deux ans déjà la ville de Québec fêtera son 400ième anniversaire.Cette anniversaire très médiatisé depuis quelque années ne fait pas l’unanimité et les gens ne sont pas tous d’accord avec cette idée de célébrer notre ville.En fait célébrer notre ville c’est super mais il y a quelque petits pépins.Jusqu’à présent nous n’avons pas reçu beaucoup d’informations de la part du comité organisateur des fêtes du 400ième.Tout ce que l’on sait est qu’il y aura un spectacle du Cirque du Soleil, le championnat mondial de hockey ainsi qu’un spectacle de Céline Dion qui n’est toujours pas confirmé.Ce qui dérange le plus les gens dans tout cela, c’est que ces activités s’adressent aux riches et que bien que l’on veuille aller voir le spectacle du Cirque du Soleil il faudra dépourser beaucoup d’argent.On dit que ces fêtes seront pour tout le monde mais en fait ce sera un grand rassemblement pour les riches de notre société.Les amis de madame la mairesse Boucher seront heureux que le monde entier se tourne vers Québec ou ils célèbreront.Pendant ce temps les habitants de la ville seront dans leurs salons et regarderont les célébrations à la télévision pendant qu’il y aura une centaine de riches qui seront sur place à faire comme le dirait Kim de Loft Story le PARTY.Espérons que je me trompe et que nous pourrons tous fêter notre belle ville!