Ce sera Rae, disions-nous. Ignatieff ou Rae, mais plus probablement Rae. Au troisième ou au quatrième tour.
Bon… à la limite, ça pourrait bien être le bonhomme Carnaval, on s'en fout, tout sauf Dion, implorais-je, supplique rendue dans un genre volontairement vaudevillesque, puisque je feignais de craindre une éventualité plus qu'improbable, carrément impensable.
Pour ne pas dire insupportable.
Ce sera Rae ou Ignatieff ou qui que ce soit, anyway, Dion, ça se peut juste pas.
Sauf que, comme tout le monde le sait maintenant, ce fut Dion.
Au delà de ma déception, du concert d'incrédulité auquel je me joins, plus ça va, et plus je me rends compte que la chose fait l'affaire de presque tout le monde finalement.
À commencer par les milieux politiques.
Comme on s'y attendait, les souverainistes s'excitent le poil des jambes depuis la victoire de Dion. Les plus hypocrites d'entre eux feignent, avec le même talent d'acteur que moi (cherchez "médiocrité" dans le Robert), cette proverbiale indignation qui leur tord le visage de douleur, rappelant la Loi sur la clarté, invoquant l'impossibilité d'un dialogue avec celui qu'on décrit comme étant incapable d'écouter quiconque n'a pas la même opinion que lui.
Sauf qu'en vérité, sont très, très contents.
Derrière les lèvres qui font la moue, y'a un sourire gros comme ça. Sont heureux d'avoir retrouvé un adversaire de taille, un nouveau bourreau, heureux que la cause soit éventuellement remise au goût du jour grâce au mépris légendaire de Dion pour la chose nationale quand elle n'est pas exclusivement canadienne.
Les fédéralistes? Très contents eux aussi. Chez les journalistes qui sont parmi leurs plus efficaces porte-voix, Lysiane Gagnon et André Pratte de La Presse n'en pouvaient plus d'être satisfaits de la victoire de Dion, ruisselants d'un bonheur postorgasmique qu'ils étaient. Et de célébrer "le triomphe de l'intelligence", et de marteler que les Québécois sont en réalité favorables aux politiques mises de l'avant par Dion du temps où il jouait les sauveurs du plusse meilleur pays du monde.
Rarement a-t-on vu telle tentative de sauvetage d'image, en fait. Le rat qui devient castor: méchante promotion chez les rongeurs, non?
Et les conservateurs de Harper? Sont assez contents eux aussi. Après avoir tiré le tapis de sous les pieds d'Ignatieff en faisant reconnaître officiellement une évidence, soit l'existence de la nation québécoise, les voilà en face du plus fervent opposant à cette idée ainsi que du grand pourfendeur du déséquilibre fiscal: deux concepts dont Stéphane Dion va jusqu'à nier l'existence, croyant sans doute qu'en éliminant le mot, on tue aussi l'idée, ou le problème.
Pas complètement tarés, les conservateurs joueront ces cartes au Québec aux prochaines élections. À commencer par celle de la nation, sachant que le sujet permet au stoïcisme de Dion de se muer en une totale hystérie qui lui fera perdre ses moyens, mais surtout l'improbable capital de sympathie dont il dispose en ce moment au Québec.
Parlant de cela. C'est ce capital de sympathie de la population, et particulièrement des Québécois, qui m'étonne le plus, tandis qu'il rassure les libéraux fédéraux du Québec qui pleuraient amèrement la victoire de Dion samedi dernier.
Sauf que contrairement à ce que croient ses défenseurs et plusieurs analystes, ce surprenant appui de la population n'a sans doute que peu à voir avec les politiques défendues par Dion dans le passé.
S'agirait-il d'un bref élan d'estime pour l'underdog, celui qu'on n'attendait pas là?
Peut-être un peu, oui.
Mais si c'était, le plus simplement, parce que le bonhomme sonne vrai. Parce qu'il ne transpire pas une goutte de calcul politique de ses déclarations, si ce n'est dans les quelques détours de politesse qu'il prend pour raboter un peu les coins depuis quelques jours. Et si c'était parce que contrairement aux conservateurs, dont chaque prise de position pue l'opportunisme, Stéphane Dion, lui, agit sur la base de convictions profondes, dit ce qu'il pense sincèrement, quitte à s'aliéner d'éventuels alliés.
Bref, se pourrait-il que les gens soient tellement désoeuvrés, à ce point désabusés du théâtre politique, qu'ils en viennent à préférer un politicien qui va à l'envers de leurs convictions parce qu'ils le croient honnête, pur? Qu'ils en viennent à se satisfaire du meilleur ennemi si celui-ci est propre, intègre, et cela, malgré l'arrogance, malgré le mépris?
Le Québec, un peu pervers, aurait-il développé avec Stéphane Dion une intime relation basée sur le sadomasochisme?
… j’aurais préféré me faire insulter par un anglophone balbutiant le français et prétendant avoir toutes les qualités pour représenter toute la diversité culturelle du Canada.
Mais au lieu de ça, je vais me faire insulter par un homme cultivé qui maîtrise très bien la langue française… et qui va me faire honte en tant que Québécois de la première à la dernière seconde de son règne aussi suffisant qu’insignifiant.
Stéphane Dion est à la politique ce que la poutine est au monde gastronomique: la preuve qu’on peut réussir à grossir dans la vie en oubliant totalement d’où l’on vient et à qui et à quoi l’on doit sa survie en terre d’Amérique.
Je n’ai rien contre l’homme. Je le considère comme Québécois, tout comme moi.
Toutefois… sa manie de toujours prétendre voir dans la politique et sa tornade d’arguments frappant tout ce qui ne pense pas aussi rouge que lui comme un fumeux ouragan, ça me fait penser tristement à un homme qui s’accroche désespérément à une blague pour enfant… et qui la sort en riant dans une émission pour adultes… sans que cette histoire ne fasse rire qui que ce soit, même pas le caméraman. Et lorsque l’animateur lui avoue « ce n’est même pas drôle », il répond candidement: « moi, je la trouve bien bonne pourtant »…
Tout est là, dans cette réplique. Et ça résume le bon gars. Vous ne comprenez pas le sens de mon combat, c’est pas grave, je vais vous l’expliquer. Vous ne comprenz toujours pas? C’est pourtant pas compliqué! Je vous explique à nouveau avec plus de clarté. Vous ne saisissez toujours pas la nature métaphysiquement vraie de mon propos? Je vous la refais devant le Canada en entier dans un mauvais anglais! Vous n’y êtes toujours pas?! Je vous le dis: j’ai raison, vous êtes fou et je suis le seul à savoir ce qui est vrai… et bon pour vous, malgré vous.
Bref, parfois, la combativité, c’est bien. Mais l’acharnement, ce n’est pas très payant. Surtout si le discours a déjà été fait par des gens plus brillants.
Dion n’a certainement pas été élu pour son charisme à la Justin Trudeau (insoutenable durant cette course à la chefferie!) ou de sa feuille de route à la Rae (un peu mauvais perdant n’est ce pas). En effet, Dion ressemble plus à un prètre défroqué qu’à un leader politique. Du côté conservateur, c’est guère mieux. Harper m’a toujours fait pensé à un gérant de la section des fruits chez Provigo avec son sourire niais et son habits trop serrés.
Comparativement aux Bill Clinton et Pierre Elliot Trudeau de ce monde, ce n’est guère reluisant pour l’électorat canadien car l’image joue pour beaucoup dans l’opinion des gens. Le pauvre Joe ‘Pinnochio’ Clark en a subi des moqueries à cause de son ‘look’,
Toutefois cet absence de charisme chez nos deux chefs pourra peut-être permettre aux canadiens de se pencher sur les vraies questions qui décideront du prochain gouvernement:
– guerre en Afghanistan
– marriage gai
– contrôle ou non des armes à feu
– statut du Québec
En passant moins de temps à se concentrer sur les apparences et plus sur le contenu, nous aurons peut-être la chance de faire un choix plus éclairé!
L’élection au départ improbable de Stéphane Dion à la tête de ce parti politique libéral montre à l’évidence à quel point ce parti est déconnecté de sa base. Cet hiatus entre l’establishment du parti et sa base, il se traduit d’abord par ce système occulte qui fait que ce sont des délégués, dont la nomination à ce titre est obscure, et non des membres du parti qui élisent ce chef.
Si c’est la base militante qui avait voté, ce serait Bob Rae qui l’aurait emporté haut la main sur ce candidat impopulaire. Mais voilà, c’est l’establishment du parti, celle qui désigne des membres qui ont les moyens de sa payer un petit voyage électoral ou qui peuvent compter sur des remboursements de dépenses qui décident de l’affaire. Voir la main invisible de l’establishment du parti comme dirait l’autre n’est pas absurde dans cette histoire. Or que voulait cet establishment du parti, sinon un homme dédié par principe à lutter contre ce Québec qui leur fait peur, prêt à reprendre les luttes des Trudeau et Chrétien contre lui, lui qui a déjà élaboré pour eux les stratégies les plus sibyllines pour conter le Québec au cas où il y aurait un vote positif pour la souveraineté.
Cet establishment a troqué un vrai canadien, celui qui a une vision sociale du Canada qui fait de ce pays un pays distinct par rapport au États-Unis, Bob Rae, pour un autre qui n’a de ce pays qu’une vision négative en la fondant sur un antagonisme exacerbé par ses visions centralisatrices, Stéphane Dion. La caricature du castor issu du rat résume dans une seule image tous ces calculs de la haute direction de ce parti.
Ceux qui ont imaginé le scénario des commandites et qui sont maintenant réfugiés sur leurs terres doivent se pourlécher les babines de satisfaction. Ils ont trouvé un successeur qui tentera de faire passer la pilule avec des airs d’intellectuels hautains qui ne sauraient manger de ce pain là.
Comme plusieurs personnes, j’ai entendu des commentateurs politiques dire que Jean Chrétien aurait personnellement contacté Bob Rae pour inciter ses déléguer à appuyer Stéphane Dion plutôt que Michael Ignatieff. Je serais plutôt d’accord avec ce point de vue. On s’aperçoit que, même s’il n’est plus le chef de ce parti, il peut encore y manipuler certaines ficelles. Malgré qu’il soit mort depuis quelques années, Pierre Eliott-Trudeau influence encore beaucoup le Parti Libéral du Canada quant à la question québécoise.
Ne trouvez-vous pas étrange que plusieurs délégués québécois francophones favorisaient Ignatieff, alors que les anglophones du Canada favorisaient Dion? N’y aurait-il pas lieu de se poser des questions?
Il faut avoir été soi-même le souffre-douleur d’un groupe ou de la société pour comprendre le besoin atavique d’être aimé à tout prix, ce dont parle certains médias ces jours-ci au sujet de Stéphane Dion. On est prêt à tout dans un tel contexte; à l’obéissance, à la soumission et à la docilité mais jamais au grand jamais aux malversations. Stéphane Dion avait certainement un complexe quelconque à l’époque pour vouloir faire autant plaisir à son papa au point de vouloir même le surpasser. Ne parlons pas du complexe d’Oedipe, c’est trop compliqué. On saisit mieux toutefois sa timidité ou sa fragilité qui implorent l’approbation, contrairement aux cochons d’Inde qui tremblent de peur dès qu’on les approche.
On a tous été la cible de quolibets de la petite école à l’université, sans pour autant en vouloir au monde entier. Mais parfois le plaisir de la vengeance est aussi intense qu’un bon coup de pied au cul bien senti.
Je me représente Stéphane Dion comme le substitut du sauveur du monde. Pour l’instant il fait office de marjordome sur ce qui est désormais son champ de conquêtes.
Stéphane Dion peut bien se justifier de tous ses défauts. Le hic, ce sont ses qualités qui tapent sur les nerfs. On a déjà parlé des gens parfaits et j’ai dit ce que j’en pensais. On a prétendu qu’il avait été trop naïf de ne pas avoir su profiter de la manne du pré-scandale des commandites. C’est ça qu’on appelle la vraie clarté référendaire.
Plusieurs blogueurs d’un autre site n’ont pas aimé la caricature de Chapleau immortalisant Stéphane Dion en rat de ville, surtout celle où on voit celui-ci étendu sur le divan chez son psychiatre lequel lui dit: « Non M. Dion, vous ne souffrez aucunement de paranoïa, les gens vous haïssent vraiment », une perle pour mes archives. On m’a traité de frustré pour avoir oser citer la chose alors que je voulais seulement sous-entendre que cette image allait lui coller aux fesses pour le restant de ses jours. Logique et inévitable, surtout en politiqu
Il a une gueule de looser, l’establishment libéral fédéral n’a pas osé sacrifier un homme politique au potentiel winner pour la prochaine campagne électorale fédérale, il a préféré mettre un pion, un homme de paille, un agneau de passage à immoler, un québécois par surcroit mal aimé au Québec, une souris de gouttière ou d’égouts, car Harper et les Conservateurs aux prochaines élections vont garder le pouvoir pour un vrai mandat avec la majorité parlemantaire, et comme c’est donnant-donnant, Noël ou pas Dion, temporaire chef de l’Opposition devra rendre les rennes au vrai Père Noël, à un bel homme patient, attendant son tour de gloire, un certain Kennedy pouvant vraiment dans 4 ans retourner le gars de l’ouest écrire ses mémoires à Calgary et Stéphane Dion retournera endormir les étudiants universitaires et il va définitivement se taire, c’est une option à prévoir.
Quelle semaine de réflexion intense mes « amis ». Si je ne parle pas de Dion ce matin c’est parce que je ne le connais pas et qu’il saura prouver tout seul aux Canadiens et Canadiennes s’ils-elles ont eu raison de voter pour lui. Par contre je trouve que je me dois de vous partager ce que j’ai pu vivre cette semaine en vous lisant tous avec curiosité et attention. D’abord, pour tous ceux qui ont amené en avant plan le sens de la fête et de la réjouissance, je vous dis merci car les attitudes positives sont toujours bien plus constructives. Pour tous ceux qui avait une opinion sur d’autres aspects de la fête pour la plupart, je trouve qu’ils ont avancé plusieurs points de vues intéressant et à ne pas négliger. Par contre, vous savez, j’ai été frappée de voir que certains insultent leurs compatriotes, sans même les connaître ni pouvoir reconnaître que l’on peut avoir des réticences ou ne pas avoir le coeur à la fête. J’ai fais mes devoirs et j’ai trouvé plein de bonnes propositions pour l’Année 2008 et son avènement. Je veux vous les partager pour le plaisir. -Que tous ceux qui séjournent à l’hôpital puissent se réjouir aussi…qu’on organise des fêtes pour eux.-Que 5 ou 10 millions soient consacrés au oeuvres de charité, que les moins nantis se réjouissent.-Que des grands tam-tam jams soient organisés sur les plaines plusieurs fois dans l’été que l’on puisse sortir et danser au beau soleil sur nos si belles plaines, enfants comme plus grands.-Que chacun de nous encouragions les commerces locaux, pour faire rayonner la ville de l’intérieur.-Que nous cessions les insultes car quand j’entends les enfants de la cour d’école se sacrer après et se traiter de putes et de chiens sales, je trouve cela très dur à entendre de la bouche de si jeunes êtres qui devraient être en train de s’amuser, pas de s’insulter… Je ne sais pas si on a le droit de revenir sur des vieilles histoires, mais moi, quand je n’ai pas bouclé la boucle, je ne suis pas bien. Belles réjouissances à tous.
Je vous dirais que Dion, Ignatieff, Volpe ou Rae…je me fous pas mal de qui prend le pouvoir au Canada…ce qui m’importe c’est l’allure que prend le premier ministre du Québec (PQ ou PLQ) en fonction du personnage à la tête du ROC…
Ma vision du pays ne dépasse pas les frontières de l’Outaouais…rien à foutre des Rocheuses ou du foin des plaines de l’ouest…et encore moins du Canal Rideau.
D’aucun diront que ma vision est courte ou que la lâcheté intellectuelle m’habite, mais je préfère voir aux affaires politiques de ma petite famille immédiate pour assurer son bien-être et son bonheur que de me faire jouer dans la tête par des individus assoiffés de pouvoir….
Je parie que je ne suis pas le seul à voir les choses de cet angle…
La victoire d’un underdog est toujours bien accueillie, autant dans le milieu sportif que politique.
Je pense que les gens voient en Stéphane Dion un homme convaincu, honnête et très articulé. Ce dernier n’a pas peur de ses convictions et il est assez intelligent pour pouvoir naviguer parmi les nombreux obstacles que ne manqueront pas de lui garocher ses adversaires.
Les débats à la chambre des communes seront j’espère plus intelligents, et, le contenu des discours s’attaquera peut être aux vrais problèmes.
Je crois que les bloquistes devront également s’ajuster et arrêter de déchirer leur chemise pour un oui pour un non.
Comme bien des Québécois, le Dion en cause ne m’a jamais séduit, horripilé serait davantage le mot qui convient. Cependant, lors de la Conférence de Montréal sur Kyoto, il s’est dépensé comme un diable dans l’eau bénité et je crois sincèrement que l’homme et l’universitaire sectaire et arrogant qu’il était, a ÉVOLUÉ.
Je lui donne le bénéfice du doute.
Il faut d’abord sauver cette planète qui nous assure vie, nourriture et beauté. Si M. Dion en fait sa priorité, on pourra laisser aller notre besoin d’autonomie et de souveraineté. À quoi servirait-il d’être une «nation autonome» si on doit sortir dehors en portant un masque et où le quart des terres habitées seront immergées, où les ressources alimentaires seraient réduites du quart voire de la moitié ?
Ce n’est pas le duo Harper/Ambrose qui va nous éviter cette catastrophe, à moins qu’ils se disent qu’il est trop tard et qu’il faut en profiter : «Au plus fort la poche!»
Candidat du Parti vert dans Beauport-Limoilou en janvier 2006
Cette élection libérale m’a rappelé l’élection présidentielle française alors que la cannibalisation des votes de la gauche avait fait apparaitre Le Pen comme alternative à Chirac au dernier tour.
Ici, ce sont les soi-disants stratèges du camp de Rae qui ont dû se mordre les pouces, à défaut de mordre la poussière!!! La finale aurait dû avoir lieu entre Rae et l’autre candidat au nom imprononçable. Mais voilà qu’un vulgaire 3e vient brouiller les cartes. Et comme le candidat au nom imprononçable a trop d’ennemis, il était évident qu’il ne pouvait remporter contre Dion. Non!, franchement, l’organisation de Rae a complètement manqué le bateau. Et ça, c’est la différence entre une chance ratée et un poste de premier ministre du Canada. Quel gâchis!
J’ai suivi la course à la chefferie du Partie Libéral du Canada et mon idée de départ était claire.Lorsque j’ai su que Paul Martin avait démissionné j’ai dit Michael Ignatieff sera le nouveau leader du PLC.Ce nouveau venu en politique avait conquis bien des gens en Ontario, ancien professeur de l’Université Harvard maîtrise plusieurs langues et à une facilité de paroles incroyables.C’était un choix logique, je n’ai donc pas été surpris d’apprendre sa candidature au prestigieux poste.Il a rapidement été supporté par de grosse pointure de la politique canadienne et son charisme semblait faire en sorte de l’aider auprès des électeurs. Cependant, un ancien du NPD et ancien premier-ministre ontarien est venu mêlé les cartes. Bob Rae s’est lançé dans la course et lui aussi très charismatique pouvait espérer emporter la course.De plus, Rae est un homme politique qui a cumulé les années d’expérience. On a vu qu’il ferait n’importe quoi pour le poste et que c’était un bon vivant(il a sauté nu à l’eau, il a rencontré plein de personne à travers le Canada).Bref, la course semblait se faire entre ces deux candidats. Cependant, à Montréal la journée de l’élection de leur nouveau chef les libéraux ont surpris le Canada.Après avoir été défait Gérard Kennedy a donné son vote de confiance à Stéphane Dion tout comme plusieurs autres candidats.L’homme que le connait très bien au Québec et qui mise en particulier sur l’environnement à remporter le poste tant convoité et est devenu chef de l’opposition, dire que Paul Martin l’avait mis de côté.Dion un homme réservé, très calme et qui semblait être voué à une carrière de ministre a vaincu deux hommes très charismatiques et très populaires soient Bob Rae et Michael Ignatieff, ce qui prouve que tout est possible en politique, même ce genre de surprise.Contrairement à ce certains disent, ce choix du PLC n’aidera en rien la souveraineté du Québec,Dion sera très bon, il n’a pas besoin de charisme pour être écouté, regarder Harper! Le PLC sera
Ne sachant plus où donner de la tête après 3 tours de scrutin, dans un congrès où rien ne s’est déroulé en français dans une province et une ville à majorité francophone, des délégués anglophones ont scellé le sort du PLC, le parti de l’establishment et du pouvoir, en brandissant une marionnette francophone qui devrait nous amuser pour les prochains mois. Un chef de parti élu par un congrès désespéré. Un doctrinaire. Un fondamentaliste au langage hermétique.
Gerard Kennedy n’eut-il pas cédé ses délégués à Stéphane Dion, celui-ci serait demeuré le sous-fifre qu’il a toujours été. Celui qui pour apaiser la grosse frayeur de Jean Chrétien, suite au référendum de 1995, a réussi à faire adopter sa loi sur la clarté référendaire. Une loi qui nierait pratiquement la valeur démocratique d’un référendum québécois sur la question nationale.
Si Stéphane Dion s’est donné pour mission le développement durable, un enjeu majeur, reste à voir comment il se comportera dans la controverse. Car, tenter de lui faire préciser sa pensée, c’est comme jouer au ping-pong avec un individu rempli de tics nerveux. Impossible de le faire se prononcer clairement sur quelque question que ce soit, la «nation» ou le «déséquilibre fiscal» sans l’entendre multiplier les définitions. Il me fait penser à une anguille qui nous glisserait entre les mains. En souriant.
Si au Québec les sondages lui sont favorables, étrangement, la popularité de l’option souverainiste augmente également. Mais ça c’est une autre affaire. L’éternelle ambivalence des Québécois envers la question nationale n’a pas fini d’étonner.
C’est quand même amusant de constater comment on s’est mis à aimer un homme politique qu’on a toujours haï, sans que lui ait vraiment changé. Tout un paradoxe. Il va y avoir du sport.
En bon castor travaillant, Stéphane Dion à réussi à se bricoler, avec quelques bonnes «vieilles branches», un solide barrage qui lui a procuré le «niveau» d’appui nécessaire pour gagner son improbable pari, au grand «dam» de son principal adversaire et grand favori de la course, Michael Ignatieff. Malgré son manque de charisme, il a fait preuve d’une remarquable détermination et il mérite certainement sa victoire. Sa position sur l’environnement est certes fort louable et correspond à la vision de la majorité de la population québécoise (et canadienne). Cependant, compte tenu de sa vision radicalement puriste et idéaliste du fédéralisme canadien et de son incompréhension tout aussi viscérale du mouvement souverainiste, il nous replongera tous dans une formidable reprise des débats idéologiques de la période référendaire de 1995. Sa présence aura au moins le mérite de polariser les débats et de clarifier les enjeux. En effet, Stéphane Dion est un exceptionnel défenseur du régime fédéraliste actuel dont il exprime très «clairement» les principes. Il croit sincèrement que les francophones canadiens et québécois peuvent y trouver leur place et s’y épanouir, sans se faire assimiler. Mais du même coup, cela donnera aussi l’occasion aux souverainistes de continuer à essayer de convaincre encore plus de Québécois qu’en 1995, que la meilleure façon pour une «nation» de s’épanouir pleinement consiste encore à pouvoir disposer de tous les moyens d’un État souverain.
même si j’aime pas le parti libéral je dois dire que les militants du parti libéral on élu le meilleur candidat qui était dans la course . dion va faire avance ce parti et il va sûrement devenir un jour premier ministre du canada, il parait très bien est pour kyoto et tous les projets écologiques parfaitement bilingue, et les quebecois vont sentir une souche québécoise à son premier ministre.
stéphane dion a plus de projet et il a une très bonne image si on le compare a jean chrétien ou a paul martin
J’ai pas suivi la course au leadership du PLC. Enfin si, un peu…Mais sans y porter une véritable attention. Comme quand on met la télé, sans la regarder. Comme pour créer un bruit de fond. Quand le bruit s’intensifie, on lève un peu les yeux, pour voir ce qui vaut tant de boucan.
La première fois que j’ai levé les yeux sur cette campagne c’est quand on nous a présenté Ignatieff. Un monstre sacré, disait-on, une tête, un personnage. Un second Trudeau. Un grand frisson m’a traversé le corps. J’ai voulu évaluer les risques que le tonnerre tombe 2 fois au même endroit. Et puis la baloune s’est dégonflée…Pfiou et Zzzzz…
Puis quand on a présenté les fesses de Bob Rae, là j’ai regardé encore. Pas que je fus scandalisé. Juste un peu ébranlé. Pourquoi un politicien voudrait-il montrer son popotin à la nation entière? Drôle d’idée me suis-je dit. Et puis reZzzzz…Que du bruit.
J’ai encore levé la tête quand est venu le débat annoncé puis avorté sur la Nation québécoise…Non mais, y’é-t-à quelle heure le punch? Re-reZzzzz…
Créscendo! Pétarade, roulement de tambours, Dion se pointe le museau. Re-re-reZzzzz et super-méga-reZzzzz…Z’avez vu ze speach en anglais? Hon! Un peu surréaliste. Suis certains qu’y a des gorgées de scotch qui sont ressorties de la bouche de cerains délégués anglophones.
J’aurais jamais cru un jour m’ennuyer de Jean Chrétien…Bon je m’ennuie pas sérieusement de lui mais il me semble qu’au moins avec lui on voyait les pelures de bananes. On voyait venir la pirouette. Manquait que le punch de drum. TzingPaf! Y’é 3 heures, on farme!
Là faut s’attendre à des jokes de Paf le chien…Oups, on va veiller tard les ti-zamis.
Ça va être drôle au parlement. Stephen et Stéphane s’en vont au beluets…Mettez dans le tableau Ti-Gilles Duceppe et nous nous avons là le trio siamois de l’humour politique le plus redoutable de l’histoire du Canada. Des heures de plaisir…ZZZZZZZZZZZZZZZ…
Si je ne m’abuse, sans connaître le fin fond de l’affaire, de ce à quoi croit monsieur Dion qui ne va pas avec ce que voudraient les québécois, ça fait un peu comme notre cher Charest. Charest qui tient son bout quitte à se mettre à dos toute la population. OK. Ce dernier, pour moi, pu la manipulation à plein nez, un envie pervers de vouloir faire réagir, de vouloir déstabiliser, de vouloir cruellement déranger. «Parler de moi en mal, parler de moi en mal — difficile de parler de Charest en bien, alors j’ai un peu varié la citation pour ce cas-ci — mais parlez de moi». Dion, s’il fait honnête, au moins on pourra honnêtement s’en plaindre contrairement à Charest qui nous fait damner.
Reste qu’il y a un lien entre les deux : on vote pour ce qui n’est pas bon pour soi, ou bien on est content pour quelque chose qui n’est pas bon pour soi. Un peu comme le ferait un dépendant affectif. On choisit quelqu’un qui ne nous correspond pas, qui n’est pas bon pour soi en espérant qu’il va changer et il ne changera pas, mais ce n’est pas grave, ça reste dans le connu. C’est le genre de rapport, de relation que l’on connait, dont on est habitué. On a sûrement le même genre de rapport avec notre boss, notre conjoint, un de nos collègues de travail ou un voisin.
Je suis un fervent souverainiste et j’ai l’inquiétante impression que l’option souverainiste vient de faire un bond en arrière avec Stéphane Dion à la tête du PLC.
Je me souviens très bien la fébrilité latente qui nous occupait juste avant l’entrée en scène de Boisclair. Nous nous disions alors que ce n’était qu’une question de temps avant que la souveraineté devienne la seule option envisageable pour l’ensemble des québécois. Il faut se rappeler que le scandale des commandites était à son apogée et qu’entre deux maux, les canadiens allaient choisir le « moindre », Harper.
Harper était le symbole ultime du clivage évident entre un Canada qui pense en terme de pétro-dollar, qui s’interroge sur le mariage gai, le droit à l’avortement, dépense pour la défense, etc… Bref, nous allions devenir la seule nation de gauche ou de centre-gauche en Amérique du nord! Car s’il est clair que nous nous distinguons du ROC par notre langue(qui est si belle!), je crois que c’est encore nos valeurs propres à nos racines qui font de nous un véritable peuple. A preuve, même si Harper parlait français, nous serions tout de même en total désaccord avec le retrait de Kyoto, nos troupes en Afghanistan, etc…
Vous me voyez venir, n’est-ce pas? En effet, voilà Stéphane Dion qui arrive avec ses gros sabots, qui s’époumonne à insister, lors du congrès, à ce que les journalistes le questionnent en français, apparaît tout de vert vêtu vantant Kyoto, se prononce en faveur du mariage gai, s’interroge sur notre impact en Afghanistan, bref, s’inscrit en faux contre toute l’idéologie conservatrice dont personne ne veut rien entendre hormis l’Alberta.
Vous êtes, mes amis québécois un peuple de coeur, et j’espère de tout mon coeur que vous ne vous laisserez pas duper, car lorsqu’on s’y arrête, si monsieur Dion est tant progressiste, c’est peut-être, au fond, parce qu’il est québécois!
Il y a du Marie-Antoinette chez Lysianne Gagnon.
Cette dame n’a-t-elle pas qualifié « d’idioties » la guerre en Irak.
La guerre,une idiotie?
Une tragédie,une honte,l’abomination totale,un crime contre l’humanité,je veux
bien,mais une idiotie…vraiment?
Un qualificatif si frivole pour une calamité si meurtrière?
Lysianne Gagnon a déjà écrit dans sa colonne que le projet souverainiste était
tout à fait respectable,mais que….
La pensée politique de madame Gagnon n’a pas bougé d’un iota depuis trente
ans.
Le Rocher Percé est une idiotie à côté des majestueuses Montagnes Rocheuses,
n’est-ce pas,tout le monde à « la Presse » s’entend la -dessus.
Et ces Québécois,qui sont pour,des idiots aussi sans doute en comparaison de
l’extraordinaire intelligence de Stéphane Dion,une intelligence à la hauteur des
Rocheuses,avec sa loi sur la clarté.
Un Rocher Percé plus un ne vaut pas neuf Montagnes Rocheuses moins un,
c’est clair,c’est définitif,et c’est trop intelligent pour nous,n’en déplaise aux
souverainistes.
Lysianne Gagnon,comme André Pratte et Alain Dubuc,sont les derniers
défenseurs d’un royaume qui n’a jamais existé,une lubie d’une mer à l’autre
qui est en train de nous saigner à blanc.
Trudeau,que madame Gagnon trouvait aussi très ,très intelligent avait une seule
chose en commun avec les indépendantistes de stricte obédience:tous deux
détestaient les Etats-Unis.
Madame Gagnon ne pense pas que le Québec souverain soit capable de
s’assumer intelligemment face aux Américains.
Nous sommes trop petits,une enclave,une parenthèse en fait dans un ensemble
géographique qui nous dépasse absolument.
La prose impeccable de madame Gagnon cache fort bien le vrai moteur de sa
pensée:l’incrédulité,et aufond, une désespérance totale devant l’avenir du Québec.
Un désespoir si grand ne pouvait mieux se mirer que dans une intelligence qui s’en sert
si bien pour asseoir son pouvoir.
Dion,c’est le gâteau!
Le Québec?
Bof,qu’il mange de la galette!!!
Nous vivons dans une société d’images, superficielle, individualiste. Le choix de Stephane Dion est davantage un symptôme d’un ras-le-bol de la politique spectacle que l’on nous sert trop souvent. Un documentaire raccoleur sur Bernard Landry et Chantal Renaud, ensuite sur Jacques Parizeau et Lizette Lapointe pour les rendre plus attachants qu’au naturel. On lève le nez sur les américains mais on utilise les mêmes stratégies pour appâter les électeurs. Richard Martineau a démontré qu’il est un des rares éditorialistes à vraiment cerner les jeux de pouvoir et l’impact sur la population. Il a su déceler justement chez les citoyens un manque de débats d’idées. A Québec, contre toute attente Andrée Boucher a été élue à la mairie et elle a pris le pari risqué de dire la vérité aux citoyens. Les fusions municipales ont été désastreuses économiquement. Les citoyens le savent et acceptent le verdict de par le constat que seule une personnalité affirmée comme la sienne osera poser des gestes impopulaires pour redresser la situation. Richard Martineau mentionnait que les politicologues et journalistes semblaient tout simplement déconnectés de la population. La campagne de démonisation de Stephane Dion au Québec s’est retournée contre ses détracteurs. A l’instar de Mme Boucher, cet homme de convictions rassure davantage qu’il n’apeure. On découvre de plus que sa conjointe est tout sauf une potiche. Sa mère est d’origine parisienne, il maîtrise le français mieux que nous. Son analyse du fait français en Amérique du Nord est on ne peut plus légitime et tout autant valable que celle des souverainistes. Au Québec, on lui refusait une tribune eh! bien maintenant il en a une et son discours fera un contre-poids à la pensée unique entretenue au Québec par notre petite élite intellectuelle. Les souverainistes le savent très bien et l’arrivée de Stephan Dion n’est pas une bonne nouvelle pour eux.
Mon cher Desjardins j’ai eu plaisir à vous lire et je pense tout à fait comme vous . Sauf que j’ai bien peur que nous assistions à une Dionmanie , car les sondages le prouvent , nous avons la mémoire courte et nous sommes des peureux . Oui nous voulons être une nation mais dans un Canada fort et uni , tel qu’imaginé par Elvis Gratton .
Les Libéraux ont élu un Capitaine Canada qui pourra tenir tête au gros méchant Stephen Harper qui est trop collé sur les ‘amaricains qui l’on tu l’affaire’ et surtout battre les vilains séparatistes du Bloc Québécois qui ne vont à ottawa pour empêcher la machine de bien tourner . Cela prouve que nous sommes un peuple de colonisés qui ne demandent qu’à tendre l’autre joue en quémandant une autre gifle , car nous semblons aimer cela .
Après le scandale des commandites et surtout l’arrogance de des libéraux , nous pensions à tort que ce parti ne serait populaire que dans quelques chateaux forts et nous nous apercevons que c’est tout le contraire et que le Bloc perd des plumes . J’étais outré quand le futur premier ministre répondant à une question d’un journaliste sur le fait qu’il devait conquérir le coeur des québécois répondait : je sens que le bon peuple a beaucoup de sympathie pour moi . Le pire c’est qu’il avait raison .
Le scénario à venir : des élections au printemps . Les quelques conservateurs du Québec seront balayés . Des comtés du Bloc seront perdus aux mains de l’écologiste et Jean Chrétien aura droit à une statue en or pour avoir sauvé le Canada avec l’argent des commandites et Boisclair sera toujours chef de l’opposition parce que on commence à trouver Jean Charest , compétent .
Bon, on est pognés avec Stéphane Dion. Que c’est un résultat loufoque.
Peut-il y avoir de non bon sens dans la politique!!! Pour l’ensemble des libéraux, il n’était pas le préféré, le meneur, le gars souhaité. Il n’a même pas les qualités d’un meneur, d’un rassembleur – il a un manque flagrant de charisme. Et pourtant, les délégués libéraux l’ont élu. C’est à rien n’y comprendre.
Cependant, ce que moi je retiens de tout cela, ce ne sont pas les délégués qui le veulent là mais le résultat des alliances. Ce chef est élu par des gens qui n’ont pas réussi à faire élire celui qu’ils voulaient.
Ca sent mauvais. Dion n’est pas l’homme de la majorité mais le calcul mathémathique des gens qui n’ont pas eu ce qu’ils voulaient.
Je doute qu’il va rester longtemps sur son poste – si oui, il va y avoir bien des chicanes, des tirages de couvertes, etc. Pas grande sérénité. Chrétien et Trudeau vont tenir lesl ficelles. Ah, les magouilles libérales !!!!
Moi qui n’est pas très fervente d’avance de la politique, j’y vois encore plus le ridicule dans cette élection. Je ne voudrais pas être à sa place.
Avez-vous vu sur son visage comment il était content d’être élu???? En tout cas moi je n’ai vu qu’un visage impassible qui semblait dire COMMENT MOI?
Quand je vois Stéphane Dion sur une tribune, je le considère comme l’antithèse du leader charismatique. Éloquent et articulé, il n’en demeure pas moins que Dion le cérébral, l’élitiste, est plutôt loin du bon peuple. Si Dion peut soutenir un débat avec n’importe quel professeur d’université, il demeure l’incarnation d’un grand miracle : l’élection de l' »underdog ». Mais au fond, après la déconvenue des libéraux de Martin, je crois que nous devons considérer le triomphe de Dion comme un retour avec la tradition de ce parti, soit : la ligne dure avec le Québec. Voilà qui plaira au ROC, qui refuse d’admettre que la nation québécoise existe. Au fond si Ignatieff n’avait que lui-même à blâmer pour sa défaite ? N’est-ce pas lui qui a ouvert la boîte de pandore que constitue la question de la reconnaissance du Québec au Canada ?
Malheureusement, je crois, comme Desjardins, que l’élection de Dion marque un retour aux confrontations de naguère entre souverainistes et fédéralistes. En sortirons-nous un jour ? Certainement pas sous la gouverne de Dion qui, à l’image de Jean Chrétien, sera certainement un catalyseur pour le mouvement souverainiste qui fera ses choux gras des positions de Dion sur la question du Québec.
Ainsi, les prochaines élections fédérales seront tout aussi moches que les dernières. Les Conservateurs opportunistes de Harper ou les Libéraux de Dion ? Ouch ! La peste ou le choléra ! Le Bloc ? Que fait-il au juste le Bloc ? Qu’est-ce que ses élections répétées nous ont rapporté jusqu’à maintenant ?
Bref, pour faire court, résumons la situation ainsi : avec Dion, plus ça change, plus c’est pareil. Malheureusement…
On dit souvent, que nous avons les élus, que l’on mérite! Ah bon! L’homme peut-être bien, le plus entarté du Québec, a fini prend du pouvoir! Était-ce dans l’ordre des choses? Une fatalité à vivre, tôt ou tard? Bref, nous devrons dorénavant le subir! Quand un peuple est défini comme étant une simple nation, plus ou moins, au même titre que les autochtones. Il faut donc s’attendre, à n’importe quoi? Même, à voir Monsieur Dion! Quand, un peuple n’est pas capable de prendre des décisions démocratiquement, en faisant une toute petite croix, pour devenir un pays. En se faisant faire de peurs, de bonhomme sept heures, ou la peur d’avoir peur? Alors, le résultat est celui, que l’on constate. Il ne s’agit pas de rire, ni de pointer du doigt, ni de dénigrer qui, que ce soit. Mais, de faire une simple constatation de faits, pour prendre conscience, que la «nation, une perversion» est pourtant bien le fruit, de bienheureux, bien-pensants!