Tenez, juste pour vous, deux histoires afin de tromper le proverbial "stress des Fêtes", tandis que vous suez dans votre manteau au centre d'achats cette semaine.
La première commence rudement, par un uppercut: le diagnostic.
Désolé, Monsieur, c'est un cancer.
Le type s'écrase. Il est livide, transparent. On ne voit plus que la chaise sur laquelle il s'est assis dans le bureau du médecin. Juste d'entendre le mot, c'est comme s'il était déjà un peu mort. D'ailleurs, dans son cas, peu importe l'issue du traitement, il sera plusieurs fois anéanti par de petites morts qui n'ont cependant rien à voir avec le cancer lui-même.
Car voyez-vous, contrairement à la croyance populaire, il est possible de mourir à répétition. Et cela, même si la maladie, détectée assez tôt, ne sera pas fatale, dans son sens littéral.
Il faudra beaucoup de patience, prévient l'oncologue. Et il en aura. Ne lâchant jamais prise au cours des trois ans que durera la maladie. Trois ans de traitements, de souffrance, d'angoisse, mais aussi trois années de moments magiques d'amitié et d'amour avec les membres de sa famille qui, raconte-t-il, l'auront soutenu de façon admirable dans cette épreuve.
Pour ses médecins, il n'aura que de bons mots. Rien à redire non plus sur le système de santé dont on nous prévient pourtant qu'il tombe en ruine.
Tout de même, trois ans à jouer à cache-cache avec son destin. Trois ans, pour ce pigiste, à voir ses contrats arriver à terme sans trouver la force d'en dénicher de nouveaux, ne sachant trop s'il pourrait les honorer, s'il en aurait la capacité. Lentement, insidieusement, la maladie finit par prendre toute la place laissée vacante par la carrière qui se désagrège dans cette terrifiante déliquescence du corps et de l'esprit.
Quand le cancer devient toute sa vie, encore là, c'est comme s'il était un peu mort. Parce que tout ce qu'il était a disparu, ou presque, remplacé par le combat pour sa survie.
Puis un jour, on lui annonce qu'il s'en est sorti. Débute la période de la rémission, lui affirme-t-on.
Rémission, mon oeil. Celui qui fut journaliste en arrêt de travail est maintenant en santé, mais devant lui, c'est le néant.
Il est pauvre. C'est désormais son seul statut. Trois ans de maladie auront eu raison de ses économies, et sans filet financier, il doit se tourner vers l'aide sociale, puisque le corps, encore trop faible, lui interdit de reprendre du service.
Son seul contrat, il le passe donc avec la misère institutionnalisée. Pas le choix, signe ici, attends ton chèque. Sois patient. Encore.
Je l'ai appelé parce que son numéro figurait au bas de sa lettre, tapée à la machine. "Une vieille Underwood", spécifiait-il joliment en post-scriptum, tout en s'excusant de ne pas écrire à la main, la droite, qui tremble malheureusement trop pour produire une calligraphie lisible.
"La pauvreté, dans un certain sens, c'est pire que la maladie", laisse-t-il tomber au bout du fil. "Devant la maladie, tout le monde est égal, mais aller quémander dans les banques alimentaires, c'est vraiment une expérience humiliante. Je ne m'y habitue pas."
Noël arrive, rien à donner en cadeau. Un panier de bienfaisance pour recevoir tout le monde, enfants et petits-enfants. Autant dire presque rien.
Et c'est pour cela que je raconte son histoire.
Parce qu'on dit toujours le combat contre la maladie, mais trop rarement celui qui se trame par la suite. Parce qu'on dit souvent le manque de ressources dans le système de santé, mais presque jamais la solitude, l'ennui, le désoeuvrement de ceux qui en réchappent et n'ont plus rien devant eux.
Parce qu'on dit souvent la tragédie de ceux qui meurent, mais jamais assez celle de ceux qui survivent.
Remarquez, la tragédie de ceux qui meurent, on en parle surtout quand ils sont connus.
Ce n'est pas le cas de la protagoniste de ma seconde histoire.
Une histoire courte. Trop courte, comme la vie de celle que j'appellerai Josée même si ce n'est pas son vrai nom. C'est l'amie d'une amie, je ne l'ai jamais rencontrée. Gageons tout de même qu'elle était aussi gentille que la fille de Bob Gainey, même si elle ne fera jamais la première page du Journal de Québec.
Trente-huit ans, mère de famille, trois enfants. Il y a quelques mois, on a détecté chez elle un cancer de l'utérus, elle est morte au début de la semaine.
L'histoire se termine là, parce que pour moi, pour vous, Josée est une femme ordinaire, sans histoire justement. Elle est une statistique, un bloc de texte et une photo parmi tant d'autres dans la chronique nécrologique.
Pour sa famille, c'est autre chose.
Je vous disais la tragédie de ceux qui survivent. En voilà une autre: les enfants de Josée demandaient bien peu pour Noël, soit d'avoir leur mère avec eux. Ils n'auront même pas ça.
À la place, ils auront eux aussi son cancer, mais ce sera comme un putain de crabe dans leurs têtes. Des métastases sur l'organe du bonheur.
Cela dit, j'espère quand même que vous serez pas déçus par vos cadeaux vous aussi.
La fiction rejoint le réaliste, lorsque la maladie vient nous attaquer c’est vrai qu’on reçoit plus d’amour des autres, mais ce geste est celui des personnes qu’ils ne veut pas laisser partir l’être aimé, et oui même inconnu , même si cette personne ne passera pas dans aucun journal, elle passe dans le coeur de chaque personne de son entourage. Pour les gens qui restent ils n’ont pas besoin de voir la photo dans le journal, mais ils veulent vivre leurs deuils seul entre la famille et les amis, pour tout ceux qui ont perdus quelqu’un lors de la période des fêtes le plus beau cadeau qu’on peut leurs offrir c’est notre amour…
Je comprends très bien l’une ou l’autre des deux situations car il y a près de 20 ans, la mère de mon fils décédait 5 mois après avoir accouché de celui-ci…et cette débandade a débuté juste avant Noël pour se terminer au mois de Mai suivant.
Dans ce cas-ci, c’est moi le survivant et les métastases c’est moi qui les portent encore…mais je me console et survit très bien parce que le plus beau souvenir qu’elle m’a laissé est toujours avec moi.
Mais peu importe la situation de tous et chacun, c’est dans la tête que ça se passe…c’est la vision que l’on a de la route de la vie devant nous et les leçons de la portion laissé derrière qui font en sorte que l’on a la joie de vivre même par les plus grandes tempêtes…
Depuis l’annonce de la disparition de Laura, on vit un véritable cercle médiatique. Mais c’est ce que le peuple veut car personne ne s’offusque et on embarque dans le jeu. Pensez-vous vraiment que les joueurs sont affectés par cela ? Si c’est le cas, c’est qu’ils n’ont pas grand chose entre les oreilles. La plupart des joueurs ne connaissent même pas Bob Gainey. Il le voit comme vous vous rencontrez un employé au bureau. Si sa mère a un cancer, cela va-t-il affecter votre travail. Vous toucher, oui, vous affecter, non. Oui je peux comprende qu’un Guy Carbonneau soit affecté parce qu’il le connait de longue date mais pour les joueurs !!! Je trouve que c’est un manque de respect pour toutes les personnes qui ont de la maladie dans leur famille. Et ce n’est pas Bob Gainey qui demandé toute cette attention…
Cher père Noël, pour être vraiment heureuse, il me faudrait plusieurs choses, et je ne suis pas la seule en cause : j ‘aimerais avoir plus d’espaces sauvages et de forêts sauvegardées,
Au Québec en général, sur notre montagne, dans la ville d’à côté, que le dernier vieux boisé soit vraiment préservé pour la collectivité,alors que les Seigneurs anglais, à Granby comme ailleurs,
Toujours riches de la sueur des travailleurs de la Rubber,laissent encore jusque dans notre chère rivière de sombres coulées dangereuses; de plus, ils demandent à la municipalité, le double de ce qui fut adjugé,
Même si certains loups à l’affût, hurlaient que c’était déjà bien trop cher payé…
J’aimerais que les plus pauvres et leurs petits puissent mieux manger,pas juste plus de biscuits, des cannes et des pâtes à Noël,mais aussi des brocolis, du pain bio et du poisson frais toute l’année.
J’aimerais que les aînés, les infirmes, les immigrés et les ados rejetés, se sentent et soient réellement moins seuls, et pas juste aux fêtes, j’aimerais aussi que certains enfants et leurs mamans cessent d’être terrorisés,et même de rares braves types, chez eux à l’année, jusque dans leur propre foyer…
J’aimerais que ça soit moins dur d’aller bosser, chaque matin, par moins vingt, au quasi-salaire minimum dans une usine platte, où on est rarement traité comme un être humain,au lieu d’être valorisé pour ses véritables talents et qualités.J’aimerais qu’on honore plus souvent l’autre dans sa différence,et comme le dit ce proverbe amérindien : « Ne juge jamais personne,avant d’avoir fait mille milles dans ses mocassins.»
Pour finir, Pépère pas si nono, trouve-nous un homme, à moi et mes copines dans la cinquantaine fringante,prêtes pour une seconde vie, mais esseulées fautes de candidats avenants,des gars comme nous, quoi : honnêtes, en forme, intéressants et rigolos, si t’ en repères quelques-uns, envoie-les moi illico, car sans amour ni espoir, la vie c’est pas un cadeau!
Pas reposant comme édito. Ça gêne presque de recevoir des cadeaux, d’en faire, de les emballer et de les mettre sous le sapin. Je n’en parlerai donc pas.
La maladie, le cancer, la mort.
À la moindre douleur, ça devient une hantise. Je suis monoparentale. Mon fils voit son père quelques heures par mois. Une fois. Et souvent ils la sautent. Chacun a ses raisons. Alors au moindre bobo, c’est la hantise parce que je ne sais pas ce qu’il arriverait de mon fils. Probablement que quelqu’un dans la famille le prendrait. Mais, ça bouleverserait sa vie, le déracinerait de son milieu, l’éloignerait de ses amis. Avec ça, partie maman, partie la maison, partie sa chambre, ses habitudes, son train-train.
On doit être beaucoup à y penser.
Je sais ce que veut dire lorsque l’on se souhaite la santé au Jour de l’An. Je pense que je vais m’en emballer un gros paquet et le glisser sous l’arbre adressé à moi-même et je pense que je ferai ça pour tous ceux qui m’entourent, ceux qui comptent et pour mon fils aussi parce que ça me ferait le même effet.
J’en profite pour vous souhaiter à tous la santé.
Avez-vous remarqué que les statistiques concernant les victimes d’accidents de la route ou de la maladie grave nous touchent très peu? Nous trouvons cela dommage, mais sans plus. On ne semble même pas éprouver de compassion pour la famille, la parenté et les amis qui survivent à une telle situation.
Pourquoi avons-nous besoin d’attendre qu’une personne de notre famille, de notre parenté ou de notre entourage meure dans un accident ou d’une maladie grave avant de réagir? On se rend soudain compte qu’un(e) de nos proches fait maintenant partie de ces damnées statistiques et que ces victimes ne sont pas que des statistiques.
Après cet(s) événement(s) qui nous touche(nt), quand on entend parler de personnes mortes dans un accident ou de maladie grave, même si on ne les connaît pas, on comprend trop bien ce que celles-ci ont vécu, mais on comprend aussi ce que leur entourage vit et ressent et, heureusement, nous avons de la compassion pour eux. Cette compassion pour ces humains que nous ne connaissons pas, et ne connaîtront probablement jamais, ne pourrait-elle pas apparaître chez nous sans que le malheur nous frappe?
Mon cher David je sens en vous une déprime des Fêtes mais aussi en même temps une grande empathie pour ne pas dire sympathie envers ceux qui souffrent .
Il y a quelques années , j’étais chauffeur bénévole pour conduire des gens vers un organisme connu qui leur donnait des Paniers de Noël . Bien sûr je n’étais pas rester assis tranquillement dans mon véhicule en attendant ma bénéficiaire . Non , je suis entré pour porter les sacs . Sauf que j’ai vite ressenti un profond malaise pour ne pas dire une gêne immense , car je n’avais pas une étiquette ‘chauffeur bénévole’ dans le front , et on me prenait pour le conjoint de cette dame qui venait quémander un Panier de Noêl pour permettre à ses enfants de manger à leur faim à la fin du mois de décembre en attendant que le prochain chèque entre .
C’est un peu ce que ressens votre correspondant en rémission d’un cancer mais qui vit la honte d’être un assisté social et de vivre tous les préjugés et idées acquises que nous avons contre cette classe de notre société . Dire qu’aujourd’hui les travailleurs à faible revenu sont obligés eux aussi de donner leur nom pour avoir de la dinde sur la table au lieu de pates alimentaires au jus de tomate pour célébrer la naissance du Petit Jésus .
Pour terminer , une pensée que je trouve très belle pour les enfants de Josée : le décès d’une mère est le premier chagrin que l’on pleure sans elle .
Que l’on fasse ce que doit ou que l’on dise ce qui convient, la personne en phase terminale reste seule à devoir envisager dans l’immédiat « le mur du son ». On a beau lui tenir la main pour la rassurer face à ce moment fatidique, cette personne reste seule pour passer de l’autre bord. Malgré une présence près d’elle, la peur est là irrationnelle, déraisonnable, insoutenable. Mais la résignation peut apporter un baume dans un moment aussi crucial et irréversible.
Quand j’accompagnais quelqu’un en phase terminale, je suivais toujours le rythme viable de la personne. Je respectais sa lucidité jusqu’au bout de ses désirs ou de ses joies les plus intimes. Parfois les silences prenaient plus de place que les mots. Je compare encore ces instants à quelque chose de ressemblant à un extase mystique, même si jamais je n’ai connu une telle révélation. Il faut avoir de la compassion lorsque ces choses surviennent, toujours à l’improviste d’ailleurs. Cela n’arrive pas forcément avec toutes les personnes en phase terminale, non mais l’ambiance est différente. Ce n’est pas la même dynamique non plus.
La vie n’est qu’un fil très ténu par rapport à la mort. J’en ai vu passer d’un état à l’autre sans pouvoir nettement distinguer au premier abord lequel des deux gardait le dessus. Parce que la vie est tenace, elle peut tenir bien plus longtemps que les pronostics en sa défaveur.
Souvent c’est la maladie qui donne du regain à la vie. Au décès d’un enfant, on a vu des parents se reprendre en main plus décidés que jamais à VOULOIR VIVRE. Idem pour le départ d’un conjoint ou d’un ami cher. Dans tout cela je demeure extrêmement perplexe. Pour la raison toute simple que celui ou celle qui vient de partir est plus « songé » que nous tous. Il ou elle sait enfin comment les choses se déroulent dans l’au-delà, alors que nous ici-bas, nous ignorons toujours la marche à suivre.
Parce qu’on a atteint une certaine perfection intérieure, il faut partir. La vie, la mort, un seul mystère.
Drôle de texte à l’approche des fêtes. Mais d’une certaine façon, ça ressemble un peu à « Donnez donc là maintenant pis pensez aussi à donner après Noël » ou encore celui du genre » Faut penser aux autres pendant le temps des fêtes ». Finalement, on peut se demander si Noël est fait pour ça: penser aux autres. Là, vous nous faites penser à la mort, vous nous culpabilisez et ce n’est pas mauvais. Mais vous faites quand même dans le style judéo-chrétien. Oui, il nous faut tous mourir. C’est inéluctable. La mort fait peur. Mais plus que la mort, c’est la maladie qui fait peur; la souffrance. L’aile de la Mort a frôlé votre journaliste à la pige, mais il a encore une chance de savourer la vie et ce, même s’il doit aller chercher sa pitance dans les banques alimentaires. Lui, il vit encore. Il a gagné un combat. Reste à en gagner un autre. Pas facile, j’en suis convaincue, mais moins difficile que de lutter contre la Grande Faucheuse. Il me semble qu’ensuite, dans votre article, on confond les sujets. La maman est morte. Noël souligne à gros traits sa mort et mourir à 38 ans avec trois enfants, c’est injuste et inacceptable. Mourir à 63 l’est-il plus ? La mort, c’est un grand mystère comme dirait l’autre et c’est définitif. Bonne chance au journaliste. La santé et rien d’autre! Mais avec la santé…
Ouf! Avec la maladie et la pauvreté en cavale, on peut facilement tomber dans la culpabilité d’être heureux, malgré tout ce qui nous entoure. Comprenant que le message cherche à créer l’ouverture aux autres et réaliser que l’on peut partager l’abondance, cette philosphie m’apparaît quand-même un peu judéo-chrétienne. Bien d’accord avec l’adieu au nombrilisme, mais à la morale aussi!
Ayant connu des gens atteints par la maladie cette année, en demeurant content de les compter autour de moi encore, ma pensée ira vers eux assurément. Mais il y a aussi la solitude en ces moments de réjouissance, à laquelle je m’arrête à chaque année, afin que ceux qui m’entourent ne soient pas laissés pour compte. Peu importe la raison, financière ou autre, les gens que l’on aime doivent le savoir et pouvoir compter sur nous.
Avant d’en revenir à la morale, ce congé me fera un grand bien et j’espère bien le partager, en autant de morceaux de bonheur qu’il soit possible de le faire. Sur ce, j’espère que tous qui me liront, pourront avoir de bons moments en bonne compagnie et sauront profiter de bons côtés de la vie, malgré qu’elle ne soit pas toujours facile évidemment.
La vie est ainsi faite. Dans une société individualiste il faut s’attendre si un jour le hasard nous est défavorable (maladie et pauvreté) à ne pouvoir compter que sur soi. Un soi diminué exige beaucoup d’humilité surtout quand la vie nous a épargnés et qu’en pleine possession de nos moyens on a pu en toute insouciance mordre dans la vie. Mais la vie est injuste, maladie et pauvreté ont été très souvent le lot de bien des gens tout au long de leur vie. Aussi, chacun se doit de vivre « sa » vie avec ce qu’elle lui réserve de bon ou de mauvais. On peut éprouver de l’empathie pour la misère des autres mais on ne doit pas se laisser envahir par leur tristesse. On naît seul et on meurt seul. C’est souvent plus difficile pour celui qui assiste impuissant à la souffrance des autres. J’ai vu se dégrader mes deux parents pendant dix années. Autant chez l’un comme chez l’autre ils ont perdu l’usage de leurs facultés physiques pour être emportés par la gangrène et une démence vasculaire. S’ils ont survécu autant d’années c’est qu’ils espéraient gagner envers et contre tout leur dernier combat. Mais j’avoue que dix années passées dans les hôpitaux à épauler mes vieux parents me renvoyaient trop tôt l’image de ma propre dégradation. Maintenant qu’ils sont décédés, j’éprouve la satisfaction du devoir accompli mais je ne peux m’empêcher de me sentir libérée et je me sens à nouveau revivre. Comme personne ne sait ce que le sort leur réserve il vaut mieux profiter de la vie quand elle nous est favorable et ne pas s’en sentir coupable. Heureusement la plupart d’entre nous avons eu et auront encore l’occasion de fêter Noël avec nos proches sans être accablés par des deuils ou épreuves. Il faut faire confiance en la vie et tirer des leçons des épreuves passées. La vie reprend toujours son cours et il nous appartient de décider si on vit dans le passé si on regarde en avant. Joyeux Noël, M. Desjardins.
Un texte aussi humain dans ce monde si déshumanisé est en soi un très beau cadeau pour tout ceux qui savent trop de quoi vous parlez. La sensibilisation est selon moi une arme d’ouverture d’esprit massive et de l’utiliser de manière si simple, si vraie et si touchante est certainement efficace. Tel une collection qui tranquillement remplie un espace, les moments d’humanisme que vit quelqu’un s’accumulent et finissent invariablement par en faire une meilleure personne. Travailler en ce sens est à mes yeux aussi louable que de faire un chèque à une fondation quelconque et beaucoup plus que d’éprouver une certaine pitié mêlée de gène en présence de gens malchanceux et démunis à qui ont dit être sympathiques. En tant que jeune utopique rêvant d’un monde humain un jour, je vous félicite et vous remercie du fond du coeur.
Joli coup de marteau ! Un coup, un seul et me voilà tel un stupide clou planté au mauvais endroit, alors que seule ma tête a bloqué, mais dans une position très inappropriée.
M.Desjardins, votre texte a provoqué en moi un tsunami cérébral. Comme si des plaques tectoniques s’étaient déplacées dans mon cerveau pour y faire déferler une vague de magma en fusion, figeant mes pensées dans un remous irrésistible, aspirant vers l’oubli tout ce qui m’habite et m’anime.
Sentiment absolument insupportable !
Puis, pour bien prendre la mesure de notre folie de vivre, j’ai songé à cet ancien grand chef du KKK qui, invité par l’un des gouvernants de notre monde, s’est présenté cette semaine à une réunion de négationnistes, tous réunis pour une non-cause.
Ce qui m’a ramené, sans surprise vous verrez, aux Bienveillantes de Littell, lecture dans laquelle je ne trempe que le bout de l’orteil parce que déjà là ça m’écorche, déjà là ça m’est douloureux.
Et toute cette larve de déprime coupable qui ne cesse de couler dans mes neurones, me faisant regretter la moindre chose dite aujourd’hui !
C’est ainsi que vous m’avez amené à faire mon propre procès. Procès au cours duquel je me suis accusé de tous les maux et dont, lâchement peut-être, c’est à qui de voir, je me suis acquitté. Rédemption ? Pas du tout. C’est comme ça. Ma femme est revenue de l’épicerie, nous sommes allé prendre une marche et la musique s’est remise à jouer.
Et il y a demain, demain alors que le soleil va se lever. Y aura les lits à faire et le travail à accomplir, des toasts à manger et des graines à ramasser, des portes à ouvrir et fermer, des escaliers à monter et descendre, des sourires, des moues, des mercis, des excuses, des »je t’aime », des »tu m’énerves ». Et ça continue, jusqu’à ce que ça s’arrête. La vie quoi. Une certaine forme de vie en tout cas, dans ce qu’elle a de moins chaotique. Et, possiblement, de plus égoïste.
Mais à qui reprocher tout cela?
Quel papier ce matin…..j`imagine qu`il vous a fallu un certain courage pour l`écrire. Josée c`est aussi mon frère.
Noel, c`est pas pareil pour les proches quand ça arrive ces affaires-là.
On joue tous aux hypocrites en chantant La promenade en traîneau…..ou en faisant notre sapin dont les lumières nous font pleurer des yeux(sont-ce vraiment les lumières???).
Vive le solstice d`hiver qui nous apportera un peu plus de lumière tous les jours, souhaitons qu`elle éclaire notre route et celle de Josée et de mon frère.
Pour moi noel c’est un moment privilégier de retrouver ceux que j’aime le plus au monde: ma famille! Nous sommes huit personnes chez nous, six enfants a vrai dire!! Souvent on me demandais si j’avais tous ce que je voulais a noel les autres me regardait avec pitié… Quand j’étais jeune je regrettais de ne pas avoir autant que les autres…mais aujourd’huui je suis une toute autre personne. Oui j’ai toujours eu ce que je voulais : de l’amour en rafale!!! Les hens qui m’entoure mon père surtout ma toujours dit qu’il était la personne le plus riche de la terre parce qu’il vait six beau enfants en santé. Mon père a toujours été une personne simple et quand il me dit que ce qu’il recevait a noel( une pomme ou une orange) le rendait extrêment heureux je voit que le bonheur ne se trouve ni dans l’argent ni dans le nombre de cadeaux que je pouvais avoir, mais dans l’amour que je pouvais avoir. Oui dans le monde des gens ne mangent pas a leur faim vivre dans une pauvreté absolu..je sais que je ferais mon possible pour les aider mais pour l’instant je me leur souyhaite tout de même un joyeux noel qu’il pense qu’il ont au moins la santé et l’amour pour les réchauffé.
Moi, en fait, j’étais indifférent à la mort de Laura Gainey puisque que je connais personne qui la connait. Le fait de chialer que la mort de Laura Gainey est plus importante que la mort de Josée, je trouve ça déplorable. Pourquoi la mort de Pinnochet passe aux nouvelles et pas Josée, parce que c’est pas tout le monde qui connait Josée. Sa mort n’est pas plus ou moins importante dans la vie de tous les jours, autant de personnes pleurent Laura Gainey que Josée. Ne venez pas me dire que vous êtes réellement touchée par la mort d’une femme dont vous ne connaissiez même pas l’existance avant de savoir qu’elle était disparue dans l’océan.
Je ne comprends le fait de martyriser ceux qui meurent et qui ne sont pas connus. Pourquoi faire des funérailles nationales à René Levesque, il est pas si important, il était même plus politicien. Je trouve ça stupide de faire de la sentimentalité avec la mort. La mort de quelqu’un est aussi importante peu importe si c’est à la télé ou non.
La différence avec les personnes connues, c’est quelles sont connues. Je pense que ça m’affecte plus de savoir que Boule Noire à le cancer que d’apprendre que le gars qui ramasse mes vidanges mourra dans 6 mois et c’est normal.
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, à chaque temps des fêtes, la charité, le don, l’entraide et la bonne action retrouvent inévitablement la bouche et le coeur des gens.
C’est un moment unique, dit-on, pour sympathiser avec autrui afin d’apaiser souffrance, pauvreté, solitude et misère dans les coeurs et les corps très anonymes de ces gens moins privilégiés, souvent très discrets et trop bien cachés.
Pourquoi faut-il en tout catastrophe attendre maintenant pour s’acquitter de ses élans charitables, de ses bonnes actions, de toutes ses promesses et résolutions du nouvel an dernier? Pourquoi se donner tout ce stress, quand il faut seulement à chacun du répit, un petit moment chaleureux de bien-être et de repos avec ceux qu’on aime?
Si ce grand message d’entraide remportait davantage la responsabilité et l’attention des gens pendant l’année, alors peut-être plus de familles pourraient passer un meilleur temps des fêtes, les unes moins coupables et les autres moins misérables.
Faut-il se rendre dans un hôpital, un refuge, un centre d’accueil ou une piquerie pour se convaincre que la misère existe toujours, partout où il y a de la vie? Faut-il réellement se rendre aussi loin pour atteindre tous ces coeurs et corps en détresse?
Certainement pas. La misère nous touche indistinctement. Nous l’expérimentons dans toute sa diversité. Nous la portons même en nous, ce qui expliquerait notre difficulté à la trouver plus que nous cherchons loin?
Je me dit souvent qu’il faut soi-même panser ses blessures, se donner soi-même en aide, s’accorder le temps pour faire la paix avec soi et ses proches, pour faire le point et réfléchir sur son temps, et de trouver le courage de vivre la nouveauté et la gentillesse au quotidien.
Quand je me sens bien dans ma peau et que je suis courageux, alors je sème facilement le bien-être dans mon entourage. C’est une façon discrète d’aider. Quand je peux en faire plus, je le fais sans jamais oublier l’essentiel. Essayez!
Ils sont si nombreux ceux qui luttent contre le cancer ainsi que ceux qui les aiment et en souffrent également. Pour ma part, j’ai perdu une très grande amie d’un cancer du cerveau diagnostiqué trop tard, un glioblastome. ( Les glioblastomes sont des tumeurs astrocytaires malignes (grade IV selon la classification de l’OMS). Puis c’était dans le temps des fêtes aussi. Le 18 décembre 2004 Marguerite a été hospitalisée d’urgence car elle tombait sans connaissance à tout bout de champ. Elle vivait avec sa fille alors étudiante à l’Université de Montréal, elle s’est donc occupé de sa mère. Je suis allée lui rendre visite et c’est là que j’ai appris la triste nouvelle qu’elle avait une tumeur ( très agressive à prolifération rapide) au cerveau et qu’il était déjà trop tard pour l’opérer. La dernière fois que je suis allé la voir c’était le 31 décembre 2004, après avoir vu qu’elle ne pouvait plus ouvrir les yeux, je me suis écroulé de peine, s’en était trop pour moi, c’était certain que j’allait perdre ma plus grande amie et je me devais de composer avec cette impuissance qui elle, est si désarmante. Le premier janvier vers les 9h15 du matin j’apprenais que Marguerite était décédée. Tout un choc. Donc, ce temps des fêtes s’est transformé en temps des pleurs qui fût croyez moi très long.
C’est certain que les médias nont pas couvert sa tragique mort ( trop jeune 55 ans) comme beaucoup de monde d’ailleurs mais je pense que le plus important c’est de savoir que quelqu’un quelque part se souviendra de toi longtemps et ça se trouve être mon cas pour Marguerite.
L’article de David Desjardins nous fait réfléchir à la mort, non pas à celle de ceux qui partent pour un monde que certains disent meilleur mais qui n’existe pas, mais à celle des personnes qui survivent à cette mort.
Il y a d’abord le cas le plus insidieux du travail de la mort sur les survivants, celui qui touche les personnes qui pour une raison ou une autre sont en sursis dans l’antichambre de la mort. En fait, son personnage du premier exemple cumule en lui deux morts par sursis, celle qui touche les survivants d’une maladie incurable et celle qui fait mourir à petit feu ceux qui sont désarmés pour les combats que la vie leur impose. Survivant de sa propre mort annoncée, ce personnage a aussi le privilège redoutable de connaître la mort de sa propre identité, celle qui guette tous les démunis de ce monde qui se savent voués aux poubelles de leur société, qui savent que personne ne viendra les soutenir sauf pour leur jeter à la figure une portion congrue de revenus même pas suffisants pour vivre. Il correspond ainsi au personnage de la chanson de Félix qui nous dit que la meilleure façon de tuer un humain est de lui refuser un travail et de lui donner une pitance insuffisante en contrepartie.
Il y a aussi les survivants en santé de son deuxième exemple, ceux qui savent encore ce que signifie la mort parce qu’ils sont bien vivants et qu’ils gardent en eux le souvenir des disparus. Quand ces disparitions font aussi des trous dans le budget des survivants, ce qui est souvent le cas, alors la deuxième mort du personnage de notre premier exemple les guette aussi.
Il est bon de réfléchir à ces histoires au temps des Fêtes que certains voudraient réduire à une fête de la dinde si nous ne voulons pas commencer à ressembler à ce volatile immangeable.
C’est le genre d’événement qui se produit a l’année longue . Des mortalités anonymes , de la pauvreté anonyme , le manque de ressources financières pour les gens qui ont épuisés leurs économies après une maladie , la misère dans les rues de Montréal ect…ect…
Je commence a en avoir assez de ces prises de conscience collective pendant la période des fêtes sur le sort des démunis et de l’indifférence qui prévaut le reste de l’année. Combien de gens passe leur temps a dénigrer les programmes sociaux supposément trop nombreux au Québec , les préjugés parfois exagérés sur les BS , la supposé pauvreté EXTRÈME du Québec a cause de la Go-gauche , de la levée de bouclier quand des groupes de pression demande une augmentation du salaire minimum et des logements sociaux.
La période de Noël est souvent un exercice de déculpabilisation et de masturbation émotionelle ! Dès le mois de janvier le naturel revient au gallop et l’individualisme reprend du gallon !!!!
Pas vraiment quelque chose de très long, parce que, pas vraiment besoin d’en dire plus. Simplement que parfois, des claques au coeur comme ça.. ça fait mal; mais aussi ça « ré-enligne » les yeux avec le coeur. Parce que Noël ne devrait pas être aussi superficiel, parce que Noël ce n’est pas ça. Parce qu’on ne sait plus vraiment c’est quoi au juste Noël. Parce que le vide sera toujours immense, même s’il a quelqu’un, là, en-bas, pour vous rattrapez lorsque votre chute prendra fin. Parce qu’on verra toujours notre douleur pire que celle du voisin, parce qu’on ne prendra pas assez de temps pour comprendre qu’est-ce qui arrivera ensuite.. parce qu’on a toujours dit qu’il fallait vivre le moment présent.
Je trouve cela drôle que l’on ait à peine aborder le fait que Noël soit le jour de l’année le plus sombre de l’année et qu’il symbolise la naissance de Jésus de Nazareth. La naissance d’une lumière pour l’Humanité. Ce qui me fascine de cet homme c’est qu’il a su dire et …… vraiment ressentir la grandeur de la Vie et son importance. Message lucide. Moi c’est ce que je pense pendant ce jour. Pendant que les autres autour de moi rigolent, chantent et s’amusent, je me connecte à la pensée de cet homme et remercie la vie que tous ces gens que j’aime soient roses et chauds. bien vivants. Je laisse la lumière m’envahir. J’ai perdu des êtres chers et en perdrai peut-être avant de disparaître moi-même un jour et je me dis que l’existence est si courte que nous sommes privilégiés de respirer et de ressentir encore aujourd’hui.Peine ou bonheur, ou les deux ensemble.
Pour moi c’est cela Noël et je souhaite à chacun de vous un cargot de lumière…
enveloppé d’amour.
Belles fêtes et je tiens à vous dire, même si vous n’en êtes pas touchés, que je suis toujours très contente de lire chacun d’entre vous qui partagez avec Desjardins vos impressions, sentiments et perceptions. Cela est pour moi à chaque fois comme autant de cadeaux. J’aime à découvrir le monde et c’est surtout en écoutant les autres que je le découvre, sous différents angles.
Mon père est mort subitement, un après midi, alors que j’avais tout juste 23 ans. Je n’ai pas pu lui dire comment je l’aimais. Je n’ai pas su apprécié le personnage. Je ne l’ai pas serré dans mes bras pour lui dire merci de tout les sacrifices qui avait fait pour moi. Tout ce que je lui avais dit, ses erreurs, son absence,son imcompétence. J’étais jeune, j’avais rien compris… Au fil des ans, ma culpabilité est parti. Mes joies et mes peines m’ont fait comprendre qu’aujourd’hui , maintenant, qu’il y a pas meilleur moment pour apprécier les gens dans leurs totalités et leurs dire qu’on les aimes. De rester émerveiller même quand ça fait mal et même si les gens nous blessent. Restons enfants dans nos coeurs et partager avec notre prochain. Parce que la vie est courte et nous ne savons jamais quand la mort vient nous chercher, alors fêtons , fêtons et remercions pour les merveilles qui nous entourent…
Cette capacité qu’ont certains individus de résister et de survivre aux chocs parfois extrêmes de la vie est ce qu’on appelle la résilience. Les turbulences de la vie viennent parfois brasser nos perceptions et il arrive que le choc soit si terrible qu’il ébranle jusqu’à nos valeurs.
Mais n’est-ce pas le sens même de la vie? De cette quête inlassable de l’être doté d’un esprit qui apprend de ses souffrances et qui leur donne un sens.
Survivre fera toujours référence à la rupture et au nouveau départ que vivent tous ceux qui ont frôlé la mort. Ceux qui ont cru, ne serait-ce qu’un instant, que leur fin était imminente. Que la mort était là, bien réelle et inexorable.
Survivre à cette vision de notre fin est en soi une victoire. Mais la partie n’est pas gagnée pour autant. Il reste encore à vivre. Et ça, c’est jamais de la confiture. Life is a bitch comme disent les chinois…
Drôle d’analogie.
Je viens tout juste comme vingt autres de mes compagnons de route de me faire dire merci après des années de travail passionné et passionnant. Tout ça pour faire plaisir aux actionnaires d’une compagnie cotée en bourse, et pas parce que nous étions vingt et un nuls (la moitié d’une gang de trippeux surdoués qui se tenaient ensemble par un formidable ciment affectif) mais parce qu’il faut contenter les besoins de ceux qui jouent ensemble la grosse game du pouvoir et de l’argent. Sans se soucier des richesses multiples qu’ils viennent de saborder.
Je ne suis pas Don Quichotte et je pars la tête haute. Je vis un deuil. Ceux qui restent vivent la culpabilité, le foutu syndrôme du survivant. Ça m’emmerde beaucoup. Ça me chagrine de prèfèrer ma place (précaire) à la leur (sécure). Ça me bouleverse de me sentir plus de sérénité au dedans que j’en ai vu dans leurs yeux après le séisme.
Dix jours avant Noel, une cruauté gratuite ? Pas si sur. La vie nous aime au fond…
En nous donnant une formidable occasion de revisiter nos espaces de priorité foutrement négligés par le tempo nerveux de la vie quotidienne.
Alors prenez grand soin de ceux que vous aimez.
La vraie gaffe dans ce temps de fêtes serait de faire un malheureux transfert dans une fébrilité de consommation et d’oublier que ce qui nous accompagnera toujours, bon vent mauvais temps; c’est la tendresse, la disponibilité, l’écoute et le coeur.
Et pour Noel, mon souhait à moi serait que ma tendre progéniture comprenne que la vie continue, et que les douceurs des fêtes seront de rigueur, autant que la confiance en l’avenir et le bonheur d’être en santé.
Joyeux Noël quand même ? Si c’est comme ça, ne me souhaite pas Joyeux Noël, souhaite moi autre chose !!!
Un cancer ? Un cancer en cadeau de Noël ? C’est pas un cadeau vous me direz !!! Ça dépend du cancer j’imagine. est-ce que la médecine peut encore faire quelque chose pour vous sauver , combien de temps il vous reste à vivre, jusqu’à quel point vous allez souffrir, jusqu’à quel point vous tenez à la vie, etc.
La pauvreté ? Je crois que c’est plus dur quand on croyait que ça nous arriverait jamais dans la vie. Et que là, soudainement la réalité nous «saute à la figure». Moi, j’ai été pauvre toute ma vie, alors j’apprécie encore plus l’argent que j’ai en ce moment et même si c’est relativement peu je m’en fiche car ça me suffit !!!
Dimanche dernier, j’ai écouté le DVD du film An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange). 1h 38 de faits et de vérités qui frappent là où ça fait mal !!! Un film qui m’informe ni plus ni moins que l’Humanité en a plus pour très longtemps au rythme où vont les choses. Comment veux-tu que Noël puisse avoir la même signification après ça ??? Quand je pense qu’Al Gore est passé à un cheveux de ne pas se faire voler l’élection par W. Bush et les amis de son père. Joyeux Noël quand même ???
Dire que juste avant, j’écoutais le film «Joyeux Noël», un excellent film pour se mettre dans l’ambiance de Noël, pour réfléchir à ce que Noël peut représenter encore aujourd’hui. Imaginez, c’est la première guerre mondiale, il y a les tranchées françaises, écossaises et allemandes. Soudain, les soldats sortent des tranchées pour passer du temps ensembles afin de « fêter» Noël !!! La réalité a encore dépassé la fiction !!!
Bref, la vie est un combat individuel et collectif, des fois on perd même la vie, malgré toute notre bonne volonté, alors tant qu’à se souhaiter quelque chose, s.v.p., souhaitons nous n’importe quoi sauf «Joyeux Noël quand même».
Souhaitons nous de profiter pleinement de chaque jours de notre vie, chaque moment !!!