Vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenus.
Qui ça, on?
Quelques intellectuels, des journaleux, des chroniqueurs, tout un lot d'observateurs, de rapporteurs. Dont moi, tiens. Février 2006, je vous prescrivais la lecture d'un article du magazine canadien The Walrus à propos de la fracture entre les "de souche" et les "néo", m'en inspirant pour vous servir une longue tirade sur la difficulté d'appliquer la doctrine du multiculturalisme sans verser dans la soumission, sans renier ses propres valeurs, sans virer le droit sens dessus dessous, sans provoquer la création de ghettos ethniques quand la culture d'adoption est molle comme un chiffon. Je vous disais la rupture chez les immigrants de seconde génération, je vous rappelais le précédent du kirpan, je vous disais encore une fois l'idée du "vivre ensemble" en me questionnant sur l'existence d'un mode d'emploi, je vous prévenais que ça allait péter, et bientôt.
Vous me trouviez alarmiste.
Un peu avant l'été, on procédait à la plus importante rafle antiterroriste de l'histoire du Canada, dans la région de Toronto, évitant de justesse un attentat meurtrier. Au banc des accusés, des enfants d'immigrants, petits islamo-fachos cultivant la haine d'une Amérique infidèle dont le Canada fait désormais partie.
J'ai l'air de fanfaronner, vite comme ça, à vous narguer: gna gna gna, je vous l'avais dit. C'est tout le contraire. Je me désole d'avoir vu dans l'article du Walrus une prophétie qui se réalisait à peine quelques mois plus tard. J'aurais voulu me tromper, avoir exagéré l'importance que j'accordais à ce morbide pronostic.
Mais si on peut dire une chose de 2006, c'est que l'année aura été marquée par cette fracture entre les "de souche" et les "néo". Un peu comme au lendemain de la triste et célèbre déclaration de Parizeau en 1995.
Une fracture, disais-je? J'exagère. Parlons d'un mollasson affrontement idéologique synthétisé par un terme qui fait désormais partie de la culture populaire, mais qu'on emploie surtout lorsqu'il est question d'opposer la laïcisation des institutions aux pratiques religieuses des immigrants de première, seconde ou soixante-douzième génération: l'accommodement raisonnable.
Presque instantanément, les deux mots sont entrés dans le vocabulaire courant des Québécois, galvaudant le terme de droit pour finir par s'en servir à toutes les sauces afin de désigner une entorse aux règles établies permettant à deux parties de trouver un terrain d'entente.
Si quelques puristes et les constipés de la sémantique s'en fâchent, personnellement, je trouve que cette rapide adoption de l'expression dans le langage courant traduit bien l'esprit d'une culture du compromis à n'en plus finir. La nôtre.
Et je ne parle pas que d'une démocratie un peu molle, prête à négocier droits et libertés à la pièce plutôt que de les défendre en bloc, comme une idée fondatrice. Je parle de tout, de notre malléabilité qui ne cesse de me sidérer, et dont je ne suis pas certain si elle est bonne ou mauvaise, mais dont je constate qu'elle permet d'étranges contorsions idéologiques.
Voyez, j'ai été contaminé. Même moi, cette tiédeur me laisse tiède.
J'en étais à relire mes chroniques de 2006 pour faire le pénible et affligeant inventaire de mon "oeuvre" afin de cerner cette année qui se termine quand je suis tombé sur un commentaire de lecteur qui illustre assez bien cette tendance. Un lecteur qui, tout en disant ne pas vouloir toucher à la liberté d'expression, défendait l'idée d'une certaine censure lorsqu'il est question de parler de sexe de manière dégradante ou offensante.
Et un autre lecteur d'abonder dans le même sens, mais lorsqu'il est question de religion, à laquelle il ne faut pas toucher. C'est trop sensible.
Et un autre à propos de la politique, c'est tellement personnel.
Et un autre à propos des goûts en matière de culture, de musique, de télé, puisque les goûts, comme les couleurs, ça ne se discute pas.
C'est dire que si le Québec a fait un peu plus d'enfants en 2006 que par les années passées, reste que lorsqu'il est question de défendre des idées, voire des convictions, il bande quand même un peu mou.
Il est très loin le chapelet en famille à la radio récité par le Cardinal Léger, à tous les soirs après souper on priait, une famille qui prie est une famille unie, en 1955 les églises catholiques le dimanche étaient pleines de fidèles pour la messe en latin dans la nef et au sous-sol, puis il y eu les bingos, la pilule, l’amour libre, les divorces, la pénurie des vocations sacerdotales, la révolution s’est tranquilement installée, les pratiques religieuses ont failli à la tâche, le mariage fut remplacé par le concubinage, les pouponnières ont laissé des places vides, les gouvernements ont invité des étrangers à notre table, des mal-aimée, des mal-nourris, des mal-compris ont invasionné nos frontières, avec des bagages lourds de traditions, de religions, de rites, de coutumes et de costumes. Au début çà mettait de la couleur sur nos chemises de bûcheron, nos danses carrées, notre sirop d’érable et on était ouvert à partager notre joie de vivre, c’est bien connu nous sommes hospitaliers, en bons vivants nous aimons la visite, mais quand la visite veut sortir un arbre de Noël, entrer les couteaux à l’école, exiger que la peau doit obligatoirement être toute cachée pour soigner, c’est la débandade, touchez pas à la croix sur le Mont Royal, çà fait partie de mon histoire, de mes origines, c’est qui qui mène dans la cabane, les néo nous ont fait découvrir des plats exotiques, le sabba, le tapis de prière, les têtes voilés, les turbans inquiétants, les barbes envahissantes, les dragons festifs, le tango et les punchos tout en profitant de l’assurance-maladie, la sécurité sociale, la scolarisation, les garderies, le marché de l’emploi, les fripperies et les soldes de fin d’année, alors prenez le pas, entrez dans la danse, ne faites pas trop de vagues car il y a des billets aller simple pour tous les vols dans tous les aéroports, bye bye la visite.
C’est bien vrai que les québécois sont des mous, des pas de colonnes…d’ailleurs, ne sommes nous pas les descendants des serviteurs et exécutants des anglos qui ont fui le Québec en les laissant dans les étables?
Nous avons les défauts de nos qualités en fait…tout arranger pour ne pas déplaire à tout le monde pour que la paix soit en ce pays si beau…
Des fois, me semble que ça fait du bien une bonne clauqe sa gueule…non?
Mon épouse est libanaise. Elle a quitté Beyrouth en 1976 à l’âge de 16 ans suite à des affrontements dans sa ville entre musulmans et chrétiens donc je ne suis pas tout à fait inconscient des malheurs que vivent certaines personnes dans leur pays. Lorqu’elle est venue ici avec sa famille, elle s’est rapidement adapté au milieu et remercia le ciel d’avoir trouvé un pays aceuillant. Son plus jeune frère (qui avait 4 ans à l’époque s’est adapté et est devenu un capitaliste de premier plan!) Tout cela pour dire que l’adaptation est possible mais tient à plusieurs facteurs: une volonté de s’adapter et une ouverture au passé et aux moeurs de la société d’acceuil.
Mais quelles sont les valeurs québecoises. Quand on voit le marasme constitutionnel des 25 dernières années, le retour de Chrétien , l’arrivée de Stéphane dion et le spectre lointain mais combien prévisible de Justin Trudeau, on se rend compte qu’un immigrant doit trouver la situation un peu confuse. On veut qu’un immigrant s’adapte à une nation québecoise alors que nous ceux de souches on n’y croit pas. Nos deux référendums le prouvent!
Ceci étant dit, plusieurs communautés profitent de cette mollesse intellectuelle pour passer leurs commandes. Je me pose la question. Avant l’arrivée des immigrants, qui les renseigne sur les lois et procédures de notre pays? Si on avait une épine dorsale, on pourrait établir les règles avant même l’arrivée pour éviter ces nombreuses confrontations et accommodements à répétition.
Le mouvement athéiste n’a eu aucun problème à tasser les traditions chrétiennes de nos écoles mais fait preuve de mollesse avec les autres.
Curieux n’est-ce pas?
Une juge de la cour de l’Ontario décide d’interdire le sapin de Noël près de son édifice parce qu’il ne faut pas y montrer de signe chrétien pour ne pas effaroucher les croyants d’une autre religion. Des mulsumans sont indignés de cette réaction frileuse d’une juge ontarienne. Ce qu’ils nous disent? Ils ont décidé de venir vivre au Canada, ils doivent donc accepter nos traditions. Nos élites ont tellement peur des extrémistes qu’ils prennent des décisions pour plaire à ces derniers, pas aux autres membres de leurs communautés. Une telle réaction fait naître ou augmente inutilement le racisme et la xénophobie chez les québécois et canadiens de « racine ».
De plus, comme j’ai lu dans un autre journal, le sapin n’est pas un symbole religieux (y avait-il de sapins à Jérusalem ou à Nazareth?), mais une tradition qui nous vient des Germains, avant que ceux-ci ne fassent connaissance avec la religion chrétienne. Eh oui! le sapin n’est qu’un symbole païen finalement accepté par l’Église!
Peut-être devrions lire sur les traditions de Noël d’avant l’apparition de la religion chrétienne dans l’empire romain et les empires subséquents pour savoir ce qui est religieux ou païens dans nos traditions. Ainsi, l’arbre de vie pourraît retrouver son nom de sapin de Noël.
J’ai déjà demandé à un musulman quoi lui répondre après qu’il m’ait souhaité « Joyeux Noël ». Sa réponse? « Joyeux Noël, nous sommes au Québec. » Pourquoi donc avoir peur de nous affirmer, si les imigrants nous le demandent?
On est tellement ouverts qu’on est devenus une plaie béante suppurante. Et je regrette, monsieur Desjardins, ce n’est pas cette année que ça a commencé. La première fois que j’ai sauté au plafond pour l’accomodement raisonnable, c’est quand à l’Hôtel de Ville de Montréal, on a appelé le sapin Arbre de vie. Pffffffffff La même année. une consigne demandait aux professeurs de ne plus apprendre aux enfants les traditionnels chants de Noël parce que ça risquait de choquer certaines communautés. Là, j’ai compris que c’était le début de la fin. Non, mais quelle folie! Ensuite, le kirpan, l’éoud, les locaux de prières, les piscines séparées, les cours prénataux non mixtes, etc…ou l’apprentissage du racisme???
Essayez donc de vous présenter à la douane d’un pays musulman avec quelques bouteilles de champagne dans vos valises, ou encore, essayez donc, comme femme, de vous promener vêtue d’un short dans les pays intégristes, vous m’en donnerez des nouvelles.
Oui, il faut être ouverts aux autres cultures, mais la culture bien ordonnée commence par la nôtre.
JOYEUX NOËL À TOUS!!!
Afin de respecter les susceptibilités de toutes obédiences, le dernier accommondement raisonnable veut que l’on dise: l’an de grâce 2006 de l’ère actuelle (e.a.). Pas de signes religieux, plus de Jésus-Christ comme référence par rapport à l’Histoire. J’ai failli ruer quand j’ai lu ça. Quoique en y pensant bien…
Je le crois de plus en plus, il faudrait revisiter l’Histoire justement. Un détail en passant on ne peut plus révélateur. Dans le Londres de 1600 de l’e.a., l’air de la ville était tellement pestilentiel que les individus devaient s’acheter des petits bouquets de fleurs pour se plonger aussitôt le nez dedans afin de ne pas respirer les miasmes des alentours.
C’est du pur délire que de vouloir trouver à tout prix des accommodements raisonnables pour répondre aux exigences de certaines ethnies minoritaires au Québec. A ce train-là, bientôt nous finirons par perdre effectivement notre propre identité puisque nous voulons tellement plaire au père, son fils et l’âne. Depuis quand une majorité doit-elle céder du terrain à propos de ses acquis vis-à-vis de SON Histore? C’est de l’irrespect envers soi-même que de ramper à tout propos. Il n’y a qu’ici que les choses se déroulent ainsi. Quand on est à Rome, on fait comme les romains!
A propos, puisque les religions se politisent de plus en plus au gré des évènements, il est urgent d’y mettre un hola, sinon se cera une nouvelle Babel. Le multiculturalisme tant vanté de PET, on en a rien à foutre, on est ici chez soi et notre liberté d’être ce que nous sommes est le seul élément qui nous unifie vraiment. Que des femmes d’ici fassent des exercices physiques, c’est leur affaire; que des infirmières se promènent en G-string les fins de semaine, c’est aussi leur affaire; que j’ose écrire ce que je pense réellement, c’est encore mon affaire. Nul ne peut nous l’interdire. Nous avons notre place au Québec et nous voulons la garder. Bonyeu, c’est-y clair?
Pas de neige à Noël? Dernier accommodement raisonnable!
Dieu que nous sommes insécures. Pour tout, il nous faut une explication claire, tranchée, définitive. Dès que les choses deviennent moins nettes, qu’elles ne sont pas que noires ou blanches, qu’il y a de la place pour l’interprétation, la nuance et le jugement, nous crions à l’anarchie, nous paniquons, nous devenons paranos.
On dirait que nous sommes incapables de vivre avec cette espèce de flou qui entoure toutes les propositions qui restent ouvertes. Qui intègrent les notions de changement, de mouvance et d’évolution. Qui ne figent pas tout dans l’espace et dans le temps et qui permettent d’envisager des solutions multiples à un problème complexe. Qui permettent surtout de sortir des paradigmes, des conventions et des recettes toutes faites.
On voudrait qu’il y ait une réponse unique qui s’appliquerait en tout lieu, en tout temps, pour tout le monde. LA réponse. Celle qui vient avec tout le discours idéologique. Qui vient tout expliquer et qui nous donne toujours raison. Un dogme, une bible, un coran…
Mais voilà, tout n’est pas noir ou blanc. Tout ne s’inscrit pas de manière linéaire dans une vision manichéenne du monde. Le bien et le mal, le vrai et le faux, tout ne peut être si tranché. Parfois, il faut nuancer. Accepter que nous n’avons qu’une clé qui n’est pas un passe-partout. Qui n’ouvre pas toutes les portes. Seulement une, et pas dans toutes les situations.
La question de l’accomodement raisonnable en est une ouverte. Elle fait appel à la raison, à l’analyse et au jugement. Il ne faut donc pas se surprendre qu’elle dérange les amateurs de pensée mécanique. Ceux qui ont besoin de se faire servir des réponse toutes cuites, plutôt que d’avoir à réfléchir à chaque fois, en prenant bien soin d’évaluer tous les tenants et les aboutissants. Bien trop compliqué. Faut faire simple. Keep it simple and stupid. Faut que tout le monde comprenne. Noir ou blanc, faut se brancher. Faut bander dur, quitte à rester avec notre problème dans les mains.
vivement qu’on en parle.Personnellement, la religion me tourmente.Le mot, le concept.Quand je parle de Dieu, je fais référence au méga courant cosmique qui soutient l’Univers.Pas de barbe blanche, pas d’ailes aux anges.Quand un musulman me parle de Allah, pour moi, c’est la même chose.Que nous nommions et endoctrinions une telle force, c’est peut-être humain mais je pense que l’on ne devrait pas. Les vertus sont humaines, la morale, le bon sens de l’amour aussi. Les guerres que crée les religions sont mauvaises.Quand on se met à ébranler tout un pays parce que des gestes symboliques sont plus importants que la loi du pays, je suis d’avis qu’il y a un problême.Accepter la différencce à mon avis se joue dans les deux sens.Si l’on ne peut pas porter de couteaux dans nos écoles c’est par principe moral.(enfin je crois).Il y aurait sûrement moyen pour eux de conserver leur foi sans porter leurs objets sacrés sur eux.La foi à mon sens est à des années lumière du matérialisme.Je n’ai pas de statue de la Sainte-Vierge chez moi mais au fond de mon coeur, une légende extraordinaire de déesse-mère, de terre-mère et Marie, mère de Jésus, je la respecte car elle est femme…Quand je lis les enseignements de Bouddha, je sens la transcendance, quand j’imagine écouter le Christ qui fait un serment, je suis émue et je me sens plus près de l’autre ensuite, Mohammet fût grand homme. je comprends des choses de ses enseignements, Saint-Exupéry, Asimov, King Crimson, mes amis, mes enfants, m’apprennent, sans cérémonie et sans avoir besoin d’objets symboliques pour s’unifier dans l’amitié et le partage. C’est simple et un peuple libre accepte cela.J’aime la différence, la diversité,les découvertes, la création…le respect par dessus tout.
L’accommodement raisonnable, on le pratique depuis longtemps au Québec. C’est de fermer sa boîte pour ne pas choquer le beau-frère fédéraliste, sinon on se fait traiter de fasciste. C’est de fermer sa boîte pour ne pas provoquer la tante féministe, sinon on se fait traiter de machiste. C’est de fermer sa boîte devant le neveu sur le B.S., sinon on se fait traiter de capitaliste. C’est de fermer sa boite sur la petite soeur qui fait ses emplettes chez Wall-Mart, sinon on passe pour un communiste. Et bref, ça va comme ça longtemps, longtemps.longtemps.
Alors? On fait du journalisme objectif dans nos réunions de famille. « As-tu vu ceci, as-tu vu cela. » On fait la revue de l’année. Pis on se trouve informés. On joue à qui n’aura pas le plus gros scoop : le plus de mort, le plus cher, le plus vite.
Pis on s’emmerde, pis on s’abrutit comme le fait la télé. Tout ça parce qu’on ne nous a jamais dit qu’on a le droit d’avoir ses propres idées. Je revois Elvis Gratton qui écoute de discours de Fidèle en espagnol. Il ne comprend rien sinon le mot Américanos devant lequel il acquiesce, Yeah ! Yeah !.. Yes man!
Voilà qui nous sommes. Malheureusement.
Si je ne donne pas d’entrée de jeu dans le concert des désolations que soulève le phénomène nouveau des accommodements raisonnables, c’est d’abord parce que ces initiatives sont si ponctuelles et limitées que je ne me sens en aucun cas menacé dans ma culture ou dans mon identité par ces quelques errements épars. C’est aussi parce que le nombre des immigrants ou des descendants d’immigrants qui réclament de tels changements sont si peu nombreux que je refuse de les assimiler tous à ce modèle de récriminants. Ce n’est pas parce qu’il y a des radicaux de droite dans les communautés culturelles qu’il faille les loger tous à la même enseigne. Pour la plupart d’entre eux, je continue de croire que leur volonté de s’assimiler au meilleur de notre société, soit à ses codes laïques et démocratiques de fonctionnement en société, les rallie à nous plutôt que de nous diviser. C’est également parce que je sens poindre derrière ces accusations comme un relent de racisme à l’endroit d’une communauté bien particulière, la communauté arabo-musulmanne plus particulièrement. C’est surtout parce que ce sont les politiciens les plus à droite de notre communauté qui montent les premiers aux barricades pour défendre nos droits, eux qui sont les premiers à vouloir les piétiner quand il s’agit des plus faibles socialement parmi les nôtres.
En conséquence, je crains les retombées pernicieuses qui peuvent découler de ces alertes aux loups. Qui sait ce qui se cache de sentiments racistes et bornés dans les eaux dormantes de ceux qui sont ici qualifiés de mous culturellement ? Cette montée de l’intolérance à l’endroit de certaines minorités, ici comme ailleurs dans le monde, m’effraie. Ces attitudes pavent la voie pour des partis politiques à droite de la droite. Personne n’a quoi que ce soit à gagner de ces tendances, si ce n’est quelques radicaux insécures.
Rien n’est pire que la tiédeur. Cette tiédeur qui caractérise une majorité de la populace québéquoise. Parfois j’ai l’impression d’être devant un groupe de « dépendants affectifs » qui ne sait plus à qui plaire. Et qui a surtout peur de déplaire à qui que ce soit.
« C’est dur de tenir ses convictions quand on dirait que tout le monde passe à côté » (Extrait de la chanson UN GRAIN DE SABLE DANS L’ENGRENAGE de M.A.P. un gropue punk rock carougeois). C’est surtout dur de tenir ces convictons pour une future société en devenir quand nos modèles se caractérisent par des « phallus mous » qui n’en ont plus de convictions. La seule qu’ils veulent conserver c’est celle qui n’effraiera personne, qui ne froissera personne. C’est beau être ouvert d’esprit. Je suis pour le droit et la liberté d’expression mais à force de mettre de l’eau dans notre vin ça devient quelque peu fade comme goût.
Arrêter dont de tenter de faire plaisir à tout le monde… Mettez vos culottes. Si ça choque les québéquois de souche, les néo je-ne-sais-plus-quoi, la droite ou la gauche, les vieux ou les jeunes, les ci et les ça au moins cela aura la force de choquer et peut-être avancerons-nous quelque part plutôt que de marcher les yeux semi clos pour ne pas trop voir.
On souhaiterait tous que le respect règne, et c’est probablement pour ca que l’accommodement raisonnable n’était jamais contesté… avant que les abus prennent le dessus!! C’est bien beau de vouloir s’accomoder à tout ce beau monde venu nous aider à repeupler le Québec, mais il y a des limites à ce qu’on devrait accepter!!! Quand c’est rendu qu’on doit s’assurer que chacun de nos mots est bien choisi, ce n’est plus de l’accomodement, c’est de l’intégration total.
Nous sommes encore majoritaire aux dernières nouvelles, mais nous agissons comme si nous étions minorité dans notre propre pays. On s’habille comme eux pour aller travailler, on ne doit pas parler de Jésus, oh que non!!, on enlève les sapins, les prières, et vive le vent!!! Et nous, notre religion? Bien peu la pratique encore, c’est vrai, je ne suis pas placé pour dire le contraire là-dessus, mais le christiannisme reste la base de notre société quand même, et nous sommes en train de l’effacer complètement en la remplaçant par un coktail molotov des autres religions. Est-ce vraiment ce que l’accomodement raisonnable devait faire??
Je ne crois pas qu’il faille dire non à l’accomodement raisonnable, il y a tout de même des choses que nous puissions faire pour les aider à s’adapter. Mais dans notre société, nous devrions mettre nos limites à tout ce bordel!
Les Québécois ont accueilli plusieurs vagues d’immigrés depuis le 19e siècle. Je ne sais pas pour la ville de Québec et les régions, mais il y a des lignes d’autobus à Montréal où je peux parfois être la seule Québécoise d’origine. Je ne trouve pas ça grave. Le soleil luit pour tout le monde. Et nous avons un passé qui n’est pas sans tache.
Les cathos ont cependant fait une erreur au début du siècle: refuser l’accès des écoles aux Juifs qui ont investi les écoles anglophones et s’y sont intégrés. Ont formé des ghettos. Ce fut là notre seule erreur, depuis corrigée; l’école étant devenue laïque.
À tous les immigrants nous avons depuis offert toutes les chances de s’intégrer, leur avons offert des cours de langue, des services sociaux, l’accès à l’éducation gratuite, aux soins de santé. Bref, la plupart sont des citoyens qui n’ont jamais eu l’idée d’exiger davantage qu’un travail honnête qui leur est souvent, il est vrai, chichement accordé. Il existe toujours une certaine discrimination dans le logement aussi. Immigrer n’est pas facile. Mais l’idée d’imposer leurs coutumes dans les institutions publiques ne faisait pas partie de leurs souhaits. Ils en avaient un seul : s’intégrer. Ni d’exiger des passe-droits, soi disant de nature religieuse que nous n’avons pas à leur accorder dans un état de droit.
J’ai longtemps pensé que la laïcité règlerait le problème de la multiplicité des cultes religieux dans les lieux publics, et non pas le multiculturalisme qui est utilisé par des communautés issues du moyen-âge comme un marchepied pour mieux nous confondre. Pourquoi faire du cas par cas à chaque nouvelle tentative d’invasion ? Quand je pense qu’en vacances en Tunisie, j’étais obligée de cacher mon cognac sous mes sous-vêtements pour que la femme de ménage de l’hôtel ne le confisque pas. Des accommodements raisonnables, c’est juste ici qu’on se torture les méninges avec ça.
Tout de suite en lisant «Tout mou» j’ai pensé à pénis mou en étant certaine que ce n’était pas l’angle des propos qui suivraient, mais en pensant déjà que ce serait le mien. Et qu’est-ce que je lis en dernière phrase? «.reste que lorsqu’il est question de défendre des idées, voire des convictions, il (le Québécois) bande quand même un peu mou ». Bon! Je vais en revenir et passer au contenu. Je pense que le Québec est mou parce qu’il a besoin des étrangers parce que les Québécois, même s’ils prennent leur pied plus souvent, n’ont réussi qu’à aller chercher un dixième de point de plus dans le calcul de la natalité ce qui représente qu’un dixième d’enfant de plus par famille. Alors, on a besoin des étrangers pour peupler le Québec. Mais il y a un hic! Ces immigrants, on leur demande d’envoyer leurs enfants à l’école française quand eux même on beaucoup de difficulté à parler français, les pères plus que les mères, probablement par manque de temps. Les mères prennent des cours de français mais éprouvent tout de même beaucoup de difficultés à accompagner leurs enfants dans leurs leçons et leurs devoirs. Souvent fortunés, ces immigrants, face à cette difficulté et face à une langue qui n’est pas celle du travail, face à une langue plus difficile à apprendre que l’anglais, sont bien tentés d’envoyer leurs enfants au privé dans des écoles anglaises, parce qu’on leur laisse cette porte de sortie. Comme quoi, on est mou jusque dans la langue malgré une loi qui laisse croire le contraire. Va-t-on ramollir jusqu’à permettre aux émigrants d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise au public s’ils en font la demande? Face à un privée qui demande d’excellents résultats scolaires, ce que difficilement les enfants d’immigrants réussissent à atteindre dans notre langue, ces parents pourraient en arriver là et bye, bye, le français.
Mon cher Desjardins nul n’est prophète dans son pays , mais vous aviez tellement raison que nous sommes , nous un peuple de mitaines , en train de devenir un peu plus raciste ou tout au moins xénophobe à chaque nouvel accomodement raisonnable . La meilleure solution serait de nous enfermer dans des réserves où nous pourrions vendre du sirop d’érable hors taxe ainsi que des ceintures fléchées aux touristes qui viendraient nous visiter . Nous pourrions danser des sets carré sans que cela ne fruste un quelconque groupuscule religieux .
Je pense que le summum de ce grave problême qui va prendre encore plus d’ampleur fut le jour où le tranquille Pierre Bruneau monta le ton devant les demandes de plus en plus déraisonnables de quelques individus .
Donc pour éviter bien des problêmes il faudrait de notre coté faire plus d’efforts ( à noter que c’est toujours nous qui devons en faire ) comme bannir le bacon de notre alimentation , éteindre la croix du Mont-Royal dans un premier temps en attendant de la démolir , changer les noms de rues de saints ou saintes , ne pas décorer nos maisons pour la Fête du solstice d’hiver . Par contre nous pourrons voter pour Mario Dumont , le seul qui a osé dire Joyeux Noël et mettre fin à ce niaisage en l’inscrivant dans le programme électoral de l’ADQ .
En attendant en vrai pure laine je vous souhaite un Joyeux Noël .
Bonjour M. Desjardins,
C’est plutôt drôle que vous nous parliez de ça cette semaine. Que ce soit dû au hasard, au destin ou le résultat d’une simple coïncidence, toujours est-il que votre article tombe bien pour moi cet après-midi, alors que l’oisiveté me tient gentiment compagnie.
C’est que voyez-vous, je suis tombé en début de semaine sur un vieil article portant sur la petite pilule bleue. Vous savez, celle qui ressuscite les pénis moribonds? J’en ris depuis lors. Lisez bien ça : l’effet du produit en question peut avoir une durée de cinq heures. Cinq heures ! Vous imaginez ? Complètement ridicule ! Un ridicule risible, bien sûr, rien de vexant là-dedans, bien entendu. Mais bandé cinq heures durant ? Je ne sais pas pour vous, mais l’idée d’une érection qui commence au déjeuner et ne se termine qu’à la fin du dîner me fait dire : Hey ! faut que je réfléchisse un peu.
Bon, passons maintenant à votre texte.
Il y aurait donc des prises de position au bandé dur, et d’autres au bandé mou ? C’est bien ça ? Plutôt arbitraire, non ?
(Ici, je suis désolé si je distorssionne un peu la portée de votre propos, mais ça vous apprendra à user d’images avec lesquelles le premier quidam venu peut jouer à sa guise.).
Mais qui donc pourrait juger de la mollesse, ou de la dureté ? Un aréopage d’amazones certifiées ? Ou encore un jury dans lequel on retrouverait un amalgame bien dosé d’intellectuels, de journaleux, de chroniqueurs, d’observateurs et de rapporteurs ? Et même, tiens, de vous ?
Shit ! Un tel jury ne serait pas simple à composer. Juste à l’idée que pourraient y être regroupés Fillion, Martineau, Arthur, Dutrizac, Lepage et Proulx, je frissonne ! Et je m’essouffle à évaluer le temps que pourrait prendre la tombée d’un verdict final et unanime.
Mais quand on pense qu’il y a sur le marché des médicaments pouvant transformer les mâles en poteaux à soulager le cul en feu d’improbables nymphomanes, à quoi bon se soucier de tout cela?
Bon, c’est reparti… ou plutôt ça continue!
Et en plus, on se fait servir le « je vous l’avais dit que ça allait péter »… tout en faisant semblant de ne pas le dire, par-dessus le marché!
Et comme si ce n’était pas déjà assez gros à avaler comme connerie, on en rajoute en disant que ceux qui défendent l’expression d’accommodement raisonnable sont des « constipés de la sémantique »!
Bonjour le dialogue!
Bref, voilà ce que nous dit ici monsieur qui bande dur sur les thèse néo-conservatrices et la pensée unique de l’anti-terrorisme borné et sans nuances: j’avais raison, je vous ai annoncé l’Apocalypse, je ne prend pas le temps de prouver qu’il y a une catastrophe mais je classe ipso facto ceux qui oseraient encore ne pas être d’accord avec moi de « constipés de la sémantique ».
Bravo!
Non, franchement, parlons-en correctement de l’accommodement raisonnable. Parlons-en sans découper des faits divers clinquants dans les journaux en provenance d’une autre province en guise d’arguments, svp, monsieur Desjardins.
Il n’y a PAS de périls en la demeure AU QUÉBEC. Avez-vous remarqué que tous ceux qui lancent les hauts cris en ce moment sur les accomodements RAISONNABLES prétendent être capables de chier une thèse sur la liberté d’expression sont absolument incapables de tolérer ou accepter la foi religieuse des autres?
Avez-vous remarqué que les gens qui déchirent leur chemise en public ne rappellent jamais la motion adoptée À L’UNANIMITÉ par l’Assemblée Nationale sous l’impulsion d’une « néo-libérale québécoise » du nom de Fatima Houda-Pepin?
Alors, arrêter de dire n’importe quoi sous prétexte que des cours de justices extérieures au Québec veulent faire passer la Charia ou s’amusent à repousser les sapins sur le trottoir.
C’mon!
Bref, qu’on arrête de braîller sur l’entente convenue LIBREMENT entre une communauté juive et un organisme communautaire pour préserver la PAIX et ne pas engorgé le système judiciaire. Ça devient franchement ridicule…
Le ridicule est bien présent dans notre société actuelle, nous les Québécois et les canadiens ouvrons nosgrandes nos frontières et nos bras à tous les immigrants du monde pour ensuite nous faire rire au nez avec les accomodements dits raisonnables.
Il faudrait bannir nos croyances, nos coutumes, nos valeurs pour ne pas choquer ni blesser les différentes etnies. Nous devons bannir le mot Noël et toutes nos fêtes dites chrétiennes et laisser toute la place aux religions autres que la nôtre.
On nous dit de ne pas être raciste, qu’il faut s’aimer les uns les autres, alors on doit faire comme le Christ, lorsqu’on nous tape sur une joue il faut tendre l’autre en disant merci et avec un large sourire.
Lorsqu’on est rendu au point d’empêcher un père d’assiter aux cours prénataux avec son épouse car dans le groupe se retrouve des musulmances et que le couple doit aller dans un autre CLSC et payer pour ces cours qu’ils pourraient avoir gratuitement dans leur propre CLSC c’est vraiment trop aberrant. Ou encore que les Juifs hassidim reçoivent les soins à domile pour je ne sais quelle raison alors que les personnes âgées ne peuvent avoir recours à ce service à domicile à cause du manque d’argent selon nos très bons gouvernements, encore une chose inadmissible.
Je suis une personne très tolérante et qui est juste et équitable mais là ça commence à être pas mal ridicule. Le YMCA n’avait pas à faire changer ses fenêtres si les juifs hassidim ne voulaient pas que leurs enfants voient les femmes faire leur exercice, pourquoi ne pas changer leurs propres fenêtres à eux ? Encore une fois les québécois ont encore pliés pour éviter une saga judiciaire et être « accomodant ».
L’accommodement raisonnable est à sens unique dans notre société actuelle, c’est-à-dire tout le monde y a droit sauf les québécois. On ne peut nous accorder ce droit car ça serait vu comme du racisme, oui c’est ça la société actuelle.
Lors de la Révolution tranquille, le Québécois moyen a choisi de faire de moins en moins d’enfants. Pilule et avortement aidant, les familles ont rétréci comme peau de chagrin. Or, je me demande si ce n’est pas cette raison qui a apporté les accommodements raisonnables. Dans les années de grande noirceur, le clergé a certes apporté son lot de problèmes, mais il nous a permis de garder notre culture et notre langue en demandant aux gens d’avoir de grosses familles. Quand les babyboomers mourront, combien de Québécois de souche resteront ? Une minorité, car ces mêmes babyboomers ont décidé d’avoir de toutes petites familles. Qui propagera notre langue ? Qui fera d’autres enfants pour garder le français bien vivant ? Je ne blâme personne : je ne fais que constater. Je n’ai pas pu avoir d’enfants et il y en a plusieurs comme moi.
Les immigrants voient peut-être ce phénomène venir et veulent en profiter. Ils n’ont pas de sentiment d’appartenance face à notre langue et à notre culture, mais à leur langue et à leur culture. C’est normal ! Mettez-vous dans leur peau. Avouez qu’on ferait la même chose à leur place, surtout si on vivait au milieu d’une mer d’anglophones ! Pour préserver son emploi, on opterait pour l’anglais, non ? Ils vont finir par être majoritaires et nous imposer leurs lois, comme on l’a fait avec les Indiens. Mais va-t-on mettre des enfants au monde uniquement pour renverser la vapeur ?
Tout de suite, c’est «l’accommodement raisonnable». M.Desjardins, vous dites que cette expression «traduit bien l’esprit d’une culture du compromis à n’en plus finir! La nôtre». Si cela signifiait que ce que le québécois entend, il trouve cela raisonnable! Cela doit bien arriver de temps en temps? Je ne parle pas ici d’accepter de faire dénigrer nos costumes qui demandent respect tels ceux de nos policiers en laissant troquer aux sicks la casquette par des turbans, ni de laisser entrer les kirpans dans nos écoles, ni des autres demandes déraisonnables des immigrants. Nous avons une société de dirigeants mous qui renient ce que devrait être la personnalité politique du Québec et du Canada (règlementée solidement),
pour faire plaisir à ces gens. Mais, ne faut-il pas y voir aussi des fois de la générosité de ce peuple que nous sommes au lieu d’y voir nécessairement de la bonasserie?Finalement, est-ce qu’ici ne serait pas considéré l’égal du paradis terrestre de jadis?Je me dis que si j’étais étrangère, c’est ici où j’aimerais vivre. Comment blâmer ces gens qui l’ont compris et qui nous trouvent probablement bien chanceux d’en avoir hérité.Qu’ils essaient de garder leur religion et ce qui va avec fait parti des droits de l’homme;à nous de ne pas nous laisser «embarquer» dans leurs traditions. Notre démocratie est un peu molle, notre malléabilité surprenante; je suis d’accord avec vous. Comment est-ce en Europe?J’ose dire ici que moi,je veux qu’il y ait une censure quand le sexe est évoqué de manière dégradante, que cela soit au cinéma, dans les paroles de musique, à la scène des humoristes et des gens de théâtre, dans les livres de lecture; il y a aussi la religion, la politique, et oui,comme certains de vos lecteurs l’ont exprimé,la culture, la télé… Je suis d’accord avec des sections réservées (comme les 3x pour les locations de films osés; pour les livres mis à l’index, etc). Et si on essayait d’avoir un pays propre? On parle,mais avons-nous trouvé des solutions?
Je crois que la question mérite d’être posée. Jusque ou nous irons avons de dire : NON ? Pourquoi faire des faveurs et bafoué nos principes à ceux qu’on a accueillit. Ils connaissaient notre pays et nos principes alors ils avaient juste à aller ailleurs s’ils ne sont pas content, mais moi je n’ai pas envie de fendre en quatre pour leur faire plaisir, qu’ils apprennent à vivre à notre manière et s’ils ne sont pas content et bien ils ont juste à sacrer le camp.
Mon discours est peut-être raide, mais j’ai tellement entendu d’histoires troublantes. Je ne nommerai pas la religion, mais dans cette religion un enfant malade ne peut prendre ses médicament à cause qu’il ne peut rien avaler tant que le soleil n’est pas coucher. C’est de la pure absurdité!!! Et les québécois se fende en deux pour des gens qui pensent comme ça. Mais voyons réveillez vous!!!
Quoi de plus raisonnable que de se rendre à la piscine avec nos habits de gardien de but, masque inclus, de même pour le gymnase. Aussi en faisant disparaître les arbres de Noel, nous sauverons peut-être nos forêts. De plus laissons les intégrismes gagner le paysage socio-culturel de notre société, vive la diversité. Désormais les policières à la cuisine et dans les garderies. Mais le plus important ne laissons plus aux hommes politiques en mal de votes, prendre des décisons raisonnables. Ainsi nous aurons plus de chances de préserver notre culture tout en respectant dans la mesure du raisonnable la diversité d’opinion et de culture.
Comment se qualifier quand il s’agit d’affirmation et de culture? Agressif, pacifique, indifférent, sans cuture? Les mondes en devenir, sans passé aux siècles innombrables, n’ont pas des couleurs franches et tranchées, comme ceux dont les ancêtres ont colonisé et prôné l’adhérence à leurs valeurs, coutumes et religions. Est-ce un manque ou une ouverture?
Le Québec est une colonie française qui a survécu depuis 400 ans, sans faire la guerre, tout en cherchant un développement durable et en tentant de garder ses assises en milieu anglophone. Et cette survie nécessite une certaine force de caractère, sans pour autant cacher une agressivité dominatrice et un besoin d’affirmation dévastateur. À chacun ses valeurs, sa religion et sa culture.
Fier d’être Québécois, malgré notre imperfection, la tendresse que je retrouve à cette appartenance me réjouit grandement cependant. Une simple qualité, mais suffisante, pour convier mon adhérence à cette nation, loin de la guerre et du fanatisme, plus près de l’ouverture aux autres et d’une grande table, où les carnivores et les végétariens peuvent se régaler, en partageant dinde et pois chiches, à travers une interminable discussion, qui nous permet d’échanger et de collaborer à un monde meilleur. Bonne année 2007!
À trop regarder les autres, on oublie l’importance de se connaître !
Dans le monde d’aujourd’hui, et le Québec n’y échappe pas, il y a de moins en moins de différences entre les «de souche» et les «néo». La mondialisation est bien réelle, les moyens de transport ont changés et sont devenus accessibles à un plus grand nombre de personnes, les communications ne sont plus ce qu’elles étaient, internet, les médias font pratiquement le tour du monde, etc.
Prenons simplement l’exemple de la langue anglaise, langue choisie pour se comprendre et échanger un peu partout sur la planète, la langue des échanges commerciaux à l’échelle de la planète, la langue du voyage (des destinations touristiques.)
La solution facile serait de ne plus enseigner la langue française à l’école afin que tous les québecois puisse communiquer en anglais de façon correcte et adéquate afin de prendre une meilleure place dans le monde d’aujourd’hui et de demain… Car il est évident que la langue anglaise n’a rien d’une langue seconde !!!
Minute là… Il y a moyen de parler à la fois français et anglais ??? Oui, mais si on se dit les vraies affaires, il est inutile de continuer à se mentir collectivement au sujet de la langue anglaise et à se fermer sur le monde.
On se dit ouvert sur le monde mais parfois j’en doute… Je ne crois pas que soit pire ici qu’ailleurs… Je dis c’est ici comme ailleurs, voilà tout…
Dans le fond, ce que je dis c’est que nous devrions enseigner l’anglais et le français 50-50 à l’école et à la maison, parce que ne pas être parfaitement billingue est un vrai handicap dans le monde d’aujourd’hui, pour un grand nombre de situations et un très grand nombre d’emplois.
Et pourquoi pas ajouter l’espagnol comme langue seconde ? Ah mais j’oubliais, on est mou !!! On ne se connaît pas… On a pas le droit à notre identité de Canadien-français, on est québecois… Et bien, pour moi ça veut rien dire être québe – quoi… L’identité ce n’est pas que la langue.
Il y a quelques années un groupe de musulmans a essayé d’instaurer la Sharia en Ontario…Étant relativement bien versée dans ce que la Sharia représente, j’ai été scandalisée et très inquiète que quelqu’un au sein de notre cher gouvernement ai même osé considérer la chose.
À l’époque, les gens dans mon entourage ne savaient même pas ce que c’était et plus précisément n’en avaient rien à foutre….On me considérait très alarmiste de monter au baricade et d’organiser des manifestations….
Quand je regarde ou nous en sommes aujourd’hui….Apprenons donc de l’expérience de nos cousins français! Ils sont tellement dans la m….maintenant avec l’acceptation de certaines valeurs religieuses plus dangeureuse que la dictature Hitlerienne!! Pourquoi ne pas voyager et aller dans certains pays ou cette même Sharia est la base des règles sociales…Il n’y en a pas un…pas un seul qui respecte les droits humains de base en vigueur dans nos société laiques.
Nous ne sommes pas encore une cause désespéré comme la France, l’Angleterre et l’Australie…mais nous sommes rapidement en voie de le devenir! Si nous commencons à nous respecter nous même, à cesser de compromettre notre identitée au profits de valeurs qui, Dieu merci, ne sont pas les notres, peut-être auront nous une chance de garder notre culture mais surtout notre liberté.
Allez Québécois! un peu de courage!
Ou sont les Chartrand des années 2000? Les grandes gueules avec des propos scandés et même scandaleux (supposément) qui faisaient lever les foules de partisants prêt à défendre des droits et liberté dans un climat de colère passive! Ou sont-ils??
Nulle part! Aujourd’hui c’est l’attitude « Bourrassoise » valorisant la tolérance, l’oublie de nos convictions profondes pour la souplesse du roseau! Vouloir affirmer notre identité devient être la représentation d’une intolérance et d’un manque d’ouverture envers les peuples immigrants! Malgré leurs convictions assez revendicatrices de leurs propres identitées. Qui doit courber l’échine? Qui doit piler sur ses principes moraux ou autre, afin de trouver un terrain d’entente? Le peuple recevant ou le peuple reçu? Les discussions interminables sur la possibilité de trouver une terrain d’entente neutre et permettant le « gagnant-gagnant », a-t-il encore sa place dans le virage que notre société vie actuelement? Le fait d’accepter la différence et de l’intégrer à nos idéologies, ne signifie t-il pas qu’une partie de la nôtre s’efface? Peut-on posséder plusieurs idéaux contracditoires et y naviguer allègrement? je ne crois pas!
Il faut donc s’attendre à ce genre de revirement actuellement et au risque de parraître alarmiste, à pire encore dans pas grand temps! Car bientôt nous ne ferons même plus parti des discussions! Nous serons remisé au plan de spectateur passif sur notre propre scène! En plus, nous devrons nous faire traduire les débats afin de comprendre le sort que notre société aura! Je sais, j’entend déjà les accomodés raisonnable me huer! Tant pis! Mais tant et aussi longtemps que j’aurai une idée sur mon passé, un souvenir de notre construction sociétale et notre ouverture à l’accueil du monde! Je n’aurai qu’une phrase en tête et je la répéterai même à ceux(celles) qui ne veulent pas l’entendre par pure omission de volonté revendicatrice, ou je ferai un Chartrand et un Parizeau de moi!
Je me souviens……..de no
C’est bizarre qu’une société qui se laïcise soit confrontée au cours de sa maturation au problème que pose la minorité absolument religieuse. Il est vrai que chacun a le droit universel de croire et d’avoir la foi divine. Cela ne peut être nullement remis en question. Cependant, à partir du moment où les êtres et les événements quittent la sphère purement spirituelle et intellectuelle, la croyance et la foi affectent notre réalité.
J’ai beau croire en un concept divin qui surpasse mon entendement sans en avoir la foi mystique, je n’ai jamais été lésé à mon ancienne Commission scolaire catholique de Montréal. Partout au Québec laïque d’aujourd’hui, je me sens également bien. La foi et la croyance vraies ne se concernent nullement des détails qui concernent les pratiques liturgiques et religieuses, notamment lorsqu’elles excèdent la sphère privée.
Dans la sphère publique, il ne devrait jamais avoir d’accommodement. Cela est raisonnable. Ce qui vaut pour moi vaut pour tous. Seulement, les lois qui seront mises en place devront satisfaire les exigences quant au respect de la dignité humaine. Dans un contexte collectif où règne la diversité, il est naturel que la religion s’abstienne d’envahir le sol publique.
Aucun accommodement ne pourrait être raisonnablement universel quand on songe aux exigences variées de toutes les religions et sectes dans ce monde. Il vaut mieux que les pratiques religieuses soient confinées dans des institutions circonscrites et privées. Il y a place a la publicité des institutions religieuses sur le sol publique, mais elle devra se conformer à une norme acceptée de tous. Autrement, la chicane et la discorde règneront en maître à l’extérieur de chacune de nos portes. Faisons de nos sociétés un lieu commun et propice à toutes les croyances diversement enracinées dans nos archétypes culturels.
Quand une religion fuit sur le sol public, c’est parce qu’elle veut s’imposer, recruter et enfanter.. comme une mauvaise herbe. Attention SVP!!!
Depuis une dizaine d`année je reçois des soins de santé dans deux hôpitaux montréalais vraiment très , mais très très multi-ethniques.
Je n`ai aucun problème à me faire soigner en français.
Il m`est arrivé souvent d`être la seule à ne pas porter le voile dans l`ascenseur.
Jusque là, cela ne me cause pas de problème.
Il est toujours possible de manger du bacon à la cafétéria.
J`espère qu`il en sera ainsi pour les générations futures.
Car je crois que les gens dont les us et coutumes et croyances sont différentes des nôtres doivent s`adapter aux us, croyances et coutumes d`ici.Pas l`inverse.
S`ils ont choisi notre Terre, c`est parce qu`elle leur offrait la LIBERTÉ.Je prie pour que nos dirigeants fassent respecter notre liberté à laquelle je tiens tant.
Attention, s.v.p… Il y a déjà assez de haine et de violence dans notre société. Il ne faudrait pas en ajouter d’avantage.
Oui, les Québecois sont un peuple très tolérent. Puisque nous ne faisons plus d’enfant, il faut obligatoirement ouvrir nos frontières aux immigrants. Et avec eux leurs coutumes. leurs langues et leurs religions. C’est à prendre ou à laisser.
Oui, les Québecois ont le coeur sur la main. Nous aidons les peuples les plus pauvres sur la terre, nous envoyons des sous et de la nourriture à ceux qui en manquent. Nous aimons la diversité des races, des cultures.
Pourquoi?
Parce que nous sommes un petit village qui résiste toujours et qui résistera toujours contre l’envahisseur. Cela vous rappelle bien quelque chose, non? Si nous commençons à détester ceux qui sont différents de nous, nous sommes un peuple mort. Nous survivrons grâce à notre ouverture d’esprit et à notre amour de la race humaine. Pas grâce à notre intolérance et à notre stupidité.
Pour ce qui est du reste, les gens peuvent bien se couvrir de la tête au pied. Ils peuvent bien se mettre à genoux pour prier ou se coucher sur la terre. Il recevront quand même notre aide lorsqu’il seront dans la m…
Bonjour, moi je trouve que la réaction du monde comme moi est normal et même très normal, car les accomodement raisonnable que ce soit pour une minoritée de personne ou une majorité maintenant ça dépasse les bornes. Eux ils crient fort et récoltent tout ce qu’ils demandent et ce n’est pas correct, car nous nous les accueillons chez-nous alors qu’il ce conforment a nos loi et non a nous de se conformer a leur loi. Ce que le policier a fait en chanson est formidable et je peux vous dire qu’il a dit haut ce que nous nous pensons tout bas. Je ne suis pas raciste mais a entendre tout ce que les communautés autres que les québecois disent je crois qu’il n’y a pas trop de question a ce poser, car ils veulent nous ronner et il n’est pas question que l’ont ce laissent faire.Alors ceux qui ce crois touchée par les commentaires du monde et n’aiment pas ça ils n’ont qu’a retourner dans leur pays. Ce sont eux qui ont demandé de venir dans notre pays, alors qu’ils se ferment et qu’ils se plient a nos Loi!!! Dans les communautée diverses ils ont droit a dire leur commentaire sur nous et bien il faut s’attendre a ce que nous aussi nous le fassions. Bien a vous.