Que faire quand, par médias interposés, le Québec au complet s'arrache les yeux sur la question de son racisme, et qu'on a l'impression d'avoir vidé la question depuis un moment déjà?
On parle de cul, tiens.
Pourquoi le cul? Pour le plaisir, c'est sûr, mais surtout parce que le sexe est une culture et parce que notre rapport au sexe, surtout celui des autres, est au moins aussi hypocrite et tordu que celui qu'on entretient avec les cultures étrangères.
Par exemple? Disons que je vous avoue bien candidement qu'il m'arrive de consommer de la porno, que l'une de mes lectures favorites est celle de Nerve.com, un magazine virtuel consacré au sexe. Avouez que vous m'imaginez en pervers fini. Avouez que vous me voyez déjà en train d'attacher une fille aux tuyaux brûlants du calorifère.
Avouez que vous oscillez entre le dégoût et la curiosité de découvrir ce que recèlent mes fantasmes et la nature de mes obsessions, de mes perversions.
Mais cela, vous le pensez en privé. Car en public, notre rapport au sexe relève surtout de l'indignation. Un réflexe paresseux qui nous fait sourciller ou carrément hurler lorsqu'on évoque l'hypersexualisation des ados, les cours de strip-tease aérobique et de maniement du poteau de danseuse pour mères de famille, les stars de la pop à moitié nues, la porno sur Internet, les mini-jupes à ras-le-bonbon, les vidéoclips de rap ou les concours de gilets mouillés au spring break.
En fait, notre rapport au sexe est un choc culturel à l'intérieur de notre propre culture. C'est un combat entre l'intellect et l'animal que l'intellect est assuré de perdre. D'où l'indignation que cela suscite.
Remarquez, parfois, c'est bien, l'indignation. Ça cogne fort. Ça réveille les gens qui dorment sur la switch, ça réconforte un peu les parents découragés de voir leur fille partir pour l'école fagotée comme une petite pute, ça console ceux qui n'aiment pas le cul et ne comprennent pas la fascination qu'il exerce sur les autres.
Sauf que dans la réalité, l'indignation ne nous avance à rien.
C'est ce que déplore la journaliste Ada Cahoun dans un court essai, justement publié sur le site de Nerve, où elle observe l'avènement d'un nouveau puritanisme. Un à un, elle démonte les arguments des tenants de cette pudibonderie qui déchirent leur chemise (oups!) à répétition sur la place publique pour dénoncer l'espace démesuré accordé au sexe dans les médias, dans la culture et le divertissement.
Mais surtout, Cahoun nous écrase à la gueule des évidences d'une rare lucidité dans notre élite journalistique bien-pensante, se réclamant d'un postféminisme qui dit: ben oui, en théorie, il y a peut-être quelque chose de dégradant à exposer toute cette chair, à porter des talons de cinq pouces, à avoir des comportements sexuellement ostentatoires, mais dans la pratique, nous cherchons à plaire, tout le monde veut plaire. Tout le monde veut se sentir désiré.
"Ce qui traumatise ces néo-prudes, écrit-elle, c'est de constater jusqu'où nous sommes prêtes à aller pour séduire. On nous reproche de jouer le jeu des hommes en portant des talons hauts, des mini-jupes. You bet que nous jouons leur jeu! Ils font ce qu'ils doivent faire pour nous attirer, nous pareil. N'est-ce pas là toute la mécanique de la séduction, et du sexe?"
Je vous disais qu'il s'agit d'un choc culturel, mais c'est pire, c'est une véritable fracture.
Des féministes, on comprend qu'elles constatent un recul pour la condition de la femme. Des sexologues, on saisit qu'ils peuvent témoigner de l'incidence de la porno dans la vie sexuelle des couples et des frustrations que cela provoque. Et de la droite, on n'est pas trop surpris qu'elle sublime encore une fois son obsession sexuelle dans un discours qui lui permet, à défaut de le faire, de le dénigrer pour au moins en parler.
En face, vous avez le monde ordinaire. Des humains animés par l'envie de plaire, d'être désirés, des jeunes qui cherchent à choquer leurs parents, des hommes parfaitement sains de corps et d'esprit, mais qui assouvissent un certain voyeurisme à travers la pornographie.
J'aurais envie de dire qu'on assiste à un dialogue de sourds, mais ce n'est même pas le cas. Au pire, on prêche dans le désert. Au mieux, on parvient à humilier les gens, à les faire se sentir cheap, minables, les comparant à un troupeau d'animaux en rut auquel on a retiré tout libre arbitre, prétendant qu'ils sont totalement manipulés par les médias et leurs hormones.
À écouter les bien-pensants, c'est comme si la porno était un truc récent. Comme si le sexe, la séduction et le désir étaient nouveaux, et qu'ils pouvaient être régulés par une quelconque morale ou une éthique commune à tous. Comme si la pression de la performance sexuelle était apparue avec le Web. Comme si l'objet de nos fantasmes devait être parfaitement acceptable.
Cela dit, qu'est-ce qu'on fait? On ferme Internet, on bannit la porno? On enferme nos filles au sous-sol? On met des toutounes dans les pubs de lingerie? On place le sexe à l'index?
Ben voyons. Les idéaux seront toujours démesurés. Les standards de beauté , inatteignables. Le sexe, omniprésent. Il en a toujours été ainsi, à différents degrés selon les époques.
Ne reste qu'à éduquer un peu. À condition qu'on puisse faire autre chose que la morale à des jeunes qui se fichent éperdument de ce que pensent de vieux chnoques qui ont oublié qu'eux aussi, à leur âge, ils et elles n'avaient rien à faire de l'histoire du féminisme et de la rectitude politique lorsqu'il était question de plaire, de céder au désir.
Il s’agit là à mon avis d’une des plus grandes impostures de l’humanité (avec le Vatican) que de renier la pornographie.
Le sexe est une partie de l’homme autant que peut l’être le sang. En fait, il circule avec le sang dans tout être vivant et se manifeste de différentes manière selon l’ouverture d’esprit de celui qui l’héberge et de ceux qui l’entourent.
Tous sans exception avons un certain degré de perversité, de sexe pur, de bestialité même…
Tous sans exception nous souhaiterions réaliser certains fantasmes avant de quitter…
Et tous sans exception sommes actifs derrière des portes closes…
La pudeur n’est qu’une façade, du maquillage dans un visage assoiffé qui passera à l’action aussitôt que personne ne regarde ou ne porte attention…
Tous ne vivons que pour le sexe…et l’argent…;)
Vous souvenez-vous du documentaire de l’ONF « C’est surtout pas de l’amour »? Moi, oui. On y suivait une danseuse nue de Montréal qui faisait son métier de façon artistique. Puis, la cinéaste lui demande de l’accompagner dans sa démarche visant à cerner les différentes facettes de la porno. La danseuse finira par en pleurer du traitement réservé aux femmes, entre autres chez nos voisins américains. Elle n’en reviendra pas de ces films hard core dans lesquels pendre une femme et lui arracher les mamelons est censé être érotique.
Le sexe fait partie de la vie et une facette en est la porno. Mais de quel porno parle-t-on? Celle qui titille ou celle qui suggère la violence – et toujours envers les femmes, soulignons-le. Mais si je m’insurge contre cela, on dira sûrement que je suis une féministe laide et finie, lesbienne de surcroît.
Les pudibonderies de la droite religieuse et des « bien-pensants » m’irritent au plus haut point. Je n’y vois là qu’hypocrisie. Par contre, jamais je ne comprendrai qu’on puisse trouver son pied en regardant quelqu’un se fait mutiler les organes. Jamais je n’accepterai qu’on kidnappe et séquestre des femmes et des enfants pour que des porcs puissent en user comme bon leur semble.
Il n’y a pas UNE sexualité et le fantasme fait partie d’une vie sexuelle saine, dans la mesure où personne n’en souffre ou ne paie de sa santé mentale ou physique le fait de satisfaire le besoin d’un autre. Peut-on encore prétendre au désir et au besoin de séduire quand on ruine des vies pour satisfaire des hommes malades? C’est bien cher payé, vous ne trouvez pas?
Éduquer un peu, dites-vous. Je crois, monsieur Desjardins, que derrière votre écran d’ordinateur, vous ne saisissez pas toute la misère humaine que recèle une certaine porno. Mais pour vous, c’est juste l’expression du désir… juste pour plaire, n’est-ce pas?
Que se serait-il passé si les grandes religions monthéistes ne nous avaient pas fait croire que le sexe et la nudité étaient des péchés? Peut-être que les pires déviances sexuelles n’existeraient pas, pouvant plus facilement parler de nos désirs. Peut-être que certains gestes que nous considérons comme des déviances deviendraient plus acceptables. Un geste normal pour une personne peut être la pire déviance pour l’autre.
J’avoue que certaines activités sont pour moi raisonnables, alors que d’autres sont carrément dégueulasses. Suis-je prude pour autant? Je ne crois pas. Je crois qu’il doit y avoir un respect dans les relations sexuelles et ne peut obliger la partenaire à poser des gestes qui lui répugnent. Si on pouvait parler librement de sexualité, peut-être serait-il plus facile de trouver la personne qui répond le plus à nos besoins et fantasmes. Peut-être que le respect sexuel serait aussi possible, sans empêcher la jouissance et l’orgasme.
Le sexe est bon en soi. C’est le point de départ. Tant que ça se passe entre personnes consentantes, y’a pas de problème, en autant que les participants aient un âge raisonnable. Le problème, il est dans les yeux des autres: ceux des voyeurs et non des participants. Tout dépend si le voyeur est consentant ou obligé. Le voyeur devrait avoir le choix, sinon il y a quelqu’un qui n’est pas au bon endroit: le voyeur ou les participants.
La conscience n’a pas la même largeur pour tout le monde. Dans la bus, je vois des filles avec un tchador parce qu’elles veulent cacher leurs cheveux. Juste à côté, la fille a un décolleté qui ferait plonger n’importe quel mâle. Ouf, il y a une petite différence quand même.
C’était quoi la question déjà? Suis-je raciste? Non, plutôt voyeur!
Bien évidemment que la porno , elle est là depuis belle lurette et qu’elle est là pour rester.
Mais je crois que dans tous les domaines il nous faut des chiens de garde et quel est le rôle d’un chien de garde c’est de faire peur , de sortir ses crocs , d’aboyer .
Alors ne nous offusquons pas des biens pensants qui dénoncent notre société hyper sexualisée , ils font tout simplement leur boulot.
C’est comme cela la vie …….il y a le noir ……..et le blanc , il y a le sucré ……….et le salé , le bien et le mal , est ce qu’il faut continuer , je suis certaine que vous avez saisi le sens de mon propos.
Et vous savez ……….Les chiens de garde ils aboient plus qu’ils ne mordent alors pourquoi en faire un plat , ils ont leur utilité.
Bien sûr que l’attraction entre les sexes est de la plus haute importance! C’est un réflexe conditionné pour la survie de l’espèce.
Mais là où je trouve que ça dépasse les bornes; c’est quand le sexe devient un objet publicitaire. Le genre humain possède aussi, outre ses attributs sexuels, un cerveau et une conscience.
Alors pourquoi le milieu social encourage-t-il les jeunes filles de 8-10 ans, pré-pubères, à s’identifier à des symboles sexuels? Pourquoi la plupart des chanteuses pop apparaissent-elles moulées, décoltées, les lèvres pulpeuses, marmonnant à peu près n’importe quoi, mais le plus souvent des trucs provoquants, et on considère cela comme un produit correct à présenter à nos jeunes? Ces jeunes en quête de modèles, en pleine crise d’identité, ont donc très peu de latitude pour se former une idée de ce qui est convenable…
Pour vendre une auto, un jeans ou de la bière, les publicitaires n’ont aucun scrupule à associer au produit des filles à moitié nues, qui ne semblent qu’attendre qu’une chose. Et des gars bien peu occupés à penser plus loin…
C’est tomber bien bas que de ramener l’existence humaine à une affaire de cul. D’autant plus qu’il s’agit de cul pour l’excitation et l’unique consommation du plaisir. Exit les sentiments amoureux, le caractère incroyablement sacré de la procréation, de la beauté de ce geste d’union entre les sexes.
Il y a quelques siècles, c’était la religion qui tenait lieu de modèle, de support moral, qui guidait la conduite. Avec l’explosion des moeurs, l’humain moderne se retrouve seul avec lui-même et avec son instinct animal. Il veut baiser, manger à outrance, et pourquoi pas, tuer ceux qui l’empêchent de profiter des ressources sur le territoire planétaire…
L’hyper-sexualisation au centre de l’existence moderne, c’est le reflet d’une espèce animale qui choisit de s’empétrer dans la bassesse, plutôt que de rechercher l’évolution, l’amélioration de sa qualité de vie dans le raffinement et le respect.
C’est Jean-Pierre Ferland qui disait que l’amour c’est d’l’ouvrage. Il voulait sans doute parler de sexe et de ses prouesses. Dieu merci, je n’en suis plus là aujourd’hui. Il n’y a pas que la libido dans la vie! Voyez les recluses, les ermites ou les adeptes des sectes prétendument plus savalvatrices que d’autres. Il peut y avoir ici et là des séances de masturbation collective, mais ce n’est pas l’orgie à proprement parler.
Chez le monde animal, le sexe ne sert qu’à la prolongation de l’espèce. Chez l’humain, c’est la folie furieuse. Quand je faisais partie de cette folie c’était l’enivrement total, quoique le lendemain il fallait aller travailler. Toutes les facultés étaient alors requises pour le bon fonctionnment de l’établissement. Je ne regrette pas ce temps-là, mais je suis soulagé de ne plus avoir à performer à tout prix sexuellement parlant. Le plus drôle, c’est qu’en fin de compte c’est toujours pour la même chose: entrer son affaire dans celle de l’autre ou vice versa. En effet c’est d’l’ouvrage!
Ce qui est louable dans tout cela, il n’y a plus de tabous autour des choses du sexe. On en parle aussi benoîtement que des derniers pèlerinages à l’Oratoire Saint-Joseph ou Sainte-Anne-de-Beaupré. Plus de complexes, plus de culpabilité non plus. Les accommodements raisonnables et privilèges sont très bien assimilés. C’est la liberté totale comme les mérites tant vantés de la liberté 55! C’est vous dire!
L’Eglise n’a plus aucune main-mise sur la conscience des âmes. On peut être aux deux, aux trois et même aux oiseaux si on sait bien s’autogratifier. Là-dessus les psychiâtres ont perdu le monopole des prescriptions et des ordonnaces; en avant toute et swinger votre compagnie par devant ou par derrière. Laissez aller votre imagination afin de vous débarrasser des blocages ou autres traumatismes ambivalents qui tentent à perdurer. En un mot, épanouissez-vous dans les gémissements sonores et bien sentis.
Plût au ciel que je n’en sois plus là aujourd’hui.
J’aurais aimé que le débat continue sur sa lancée initiale: les journalistes qui s’affrontent par caméra, micro, papier interposés, au lieu de le faire en cercle fermé, à l’intérieur d’un ordre professionnel.
Avez-vous déjà vu dans un hôpital des médecins venir critiquer leurs pratiques dans la salle d’attente (auditoire captif)? « Le bistouri est supérieur au laser pour l’ablation de l’appendice. On gaspille trop de fil pour recoudre. L’Hôpital Z consacre trop de lits aux cas mineurs; cette pratique nuit à la crédibilité de la profession. »
Non.
Peu importe le secteur, les pro. discutent de leurs travers entre eux. L’un d’eux nuit aux autres? On essaie de le faire marcher droit, de le sanctionner. Avec plus ou moins de succès. Mais sans utiliser les outils de la profession pour laver son linge sale en public.
Or, c’est ce que font plusieurs journalistes. Toujours la petite allusion en début de topo: « C’est un cirque médiatique qui se déroule au palais de justice alors que Myriam Bédard entre dans la salle d’audience. Du jamais vu depuis l’opération Scorpion. Je suis l’affaire pour vous. » « C’est la folie qui se prépare, ici en C-B, alors que plus de 360 accréditations médiatiques ont été données pour suivre l’affaire Pickton, probablement la plus médiatisée de la décennie. Voici mon reportage. » « Que faire quand, par médias interposés, le Québec au complet s’arrache les yeux sur la question de son racisme, et qu’on a l’impression d’avoir vidé la question depuis un moment déjà? »
Que faire? Supprimer la mise en contexte, sans s’excuser, sans rappeler qu’on s’élève au-dessus de la mêlée, sans faire ni afficher la distinction « eux » et « moi », se donner la responsabilité d’être et de faire autrement.
Mais le désir de plaire prime : je ne suis pas comme les autres, je me démarque. T’as remarqué que je me démarque? T’as remarqué que j’ai remarqué que je me démarque?
Oui? Viens, achète mon papier, ma pub. Viens, j’ai des choses à te montrer.
Beau sujet ce matin. Je répondrai encore une fois parce que cela m’intéresse comme sujet.
C’est des deux principaux acteurs de l’Humanité dont on parle. Je ne parlerai pas de la porno car comme la religion, elle me tourmente. Pas parce que des femmes s’y retrouvent nues dans toute sortes de positions, mais pour tout le reste… J’en ai vu des film pornocally-corrects et excitants à la limite mais d’autres m’ont fait l’effet d’une bombe immonde.
Moi je parlerai plutôt de se qu’on appelle l’hyper-sexualisation des jeunes filles comme des moins jeunes. Car dans ton discours tu as fait mention de séduction et de mini-jupes et je trouve que cela est assez généralisé. En tout cas, moi, je les remarque, alors j’imagine tous les hommes. Je crois qu’à force de se dé-couvrir ainsi on passe à côté d’une bonne dose de romantisme et de mystère. Y’a des façons de se découvrir un peu et de laisser courir l’imagination des hommes quand même. Je trouve que la plupart des femmes ne font peut-être cela que pour plaire mais n’ont elles pas peur de provoquer une quelconque passion malsaine? M’enfin, cela les regarde mais pour ma part, je n’entre pas dans ce jeu là, par choix et par fidélité pour mon homme. Je séduit malgré tout les hommes, car… »je suis comme je suis, je suis faite comme ça, ..quand j’ai envie de rire, oui, je ris au éclats. » Je n’ai pas le but ultime de finir au lit avec eux mais souvent, les amitiés que je crées sont sincères et agréables. Il n’y a pas que le sexe. Il y a dans les relations hommes-femmes des milliers de facettes qu’ils ne faut pas tasser sous prétexte que le sexe est la vie. Et puis, je ne peux pas concevoir que les femmes puisse sous prétexte de plaire se priver de leur beauté naturelle. Une femme c’est beau et quand ça sourit de joie ou de bonheur, c’est divinement beau. On viendra pas me faire croire que c’est le maquillage et le décolté qui rend une femme attirante! Vous parlez d’éducation…on en est loin. et moi je trouve que ça paraît.
Mais pourquoi pas… ça peut en choquer certains, c’est sur et inévitable. Mais pensez à la nouvelle génération, qui parle très ouvertement et sans gène des rapports sexuelles. Le tabou reste pour ces gens qui sont , aujourd’hui, des adultes. Mais ce qu’on leur a appris toute leur vie, tout ces mensonges et cet inconfort, n’ont fait que les rendre plus hostile à la vie elle-même. Car, qu’est-ce que la vie? À la base de toute chose, la vie commence par une baise entre deux individus, et où est le mal, qui s’en plaint vraiment, puisqu’une fois rendu dans les couvertures personne n’a plus rien à dire. C’est étrange, on nous blame de parler de cul mais sans ça serions-nous de vrais êtres humains? La réalité est que la plupart des gens aiment ça, mais n’ose pas en parler de peur d’etre juger. Et on continue à se juger soi-même comme si c’était devenu un réflex, une façon de se protèger contre ce que les autres nous dirait si on en parlerais ouvertement. Mais, un fois dites les choses font se qu’elles veulent, certaines vont réstés cloitré dans les mémoires à tout jamais, d’autres vont faire l’objet de sujet de conversation très chaud!
Bon, c’est vrai qu’on a tous droit à notre vie privé, mais parler de cul n’implique généralement pas nous mais quelque chose qu’on a vue ou entendu dire. C’est ce qui explique peut-être la facilité que certaines personnes on pour en parler.
C’est un sujet bien complexe sur lequel on peut passer des heures et des heures à discuter sans trouver vraiment de terrain d’entente… Les vieux n’en parlent pas : c’est obscène, les parents n’en parlent pas : c’est gènant, les ados en parlent : c’est la vie.
Où est votre coeur d’humain, dites-moi? Si dans notre socièté, on accepte toujours pas l’ouverture d’esprit face à la sexualité, la porno, etc. Pourquoi ce serait mal? C’est un besoin, une hormone, une source! C’est humain, simplement humain!
J’ai un petit message pour «Les parents découragés de voir leur fille partir pour l’école fagotée comme une petite pute.» : Arrêtez d’être l’ami (e) de votre fille et jouez votre rôle de parent tabarouette !!! Soyez un peu responsable chers parents !!! Il y a moyen que votre soit très jolie et bien dans sa peau, tout en étant bien habillée !!!
C’est pas moralisateur c’est du gros bon sens !!!
Autre chose, je ne peux parler de Nerve.com, je ne connais pas et je ne veux pas connaître…
En plus, je suis présentement au travail, c’est ma pause café et ce n’est pas parce que je ne bois pas de café que j’ai le droit d’aller visiter des sites porno ou affichant du contenu érotique, etc.
Ah. ok. juste une petite visite très rapide pour savoir de quoi je parle dans le texte que j’écris en ce moment…
Attendez, je reviens………………………………….
1 heure plus tard !!!
Mais non je blague, je n’ai pas le temps d’aller visiter ce site, pas avant d’être à la maison…
Et à la maison j’espère que j’aurai mieux à faire !!!
«… l’indignation ne nous avance à rien» et pourtant il y a des fois où l’indignation est nécessaire, voire essentielle.
Non je ne donnerai pas d’exemples…
Je trouve dangereux de vouloir plaire à tout prix, dangereux de prendre des risques inutiles pour plaire… Je trouve inutile de ne pas se respecter soi-même. Je trouve inutile de prendre certains risques pour quelques instants de plaisir, le condom ne protège pas contre la bêtise humaine !!! À partir de là, je suis prêt à discuter, mais je vous le dis : l’abus me pue au nez !!!
Le sexe et les autres religions ont une chose en commun, ils soulèvent parfois l’indignation et l’incompréhension.
Toutefois, plus souvent qu’autrement, le sexe titillera l’intérêt. Ceux qui gueuleront haut et fort pour enterrer celui qui en parle tendront tout de même discrètement l’oreille pour se répéter suavement le message une fois en privé.
Les religions des autres ne provoquent pas souvent le même intérêt. et leur mystère, tout comme l’indignation de ceux « qui ne sont pas dans le secret de ces dieux », reste entier.
Pas étonnant que la publicité regorge des essences du sexe, même en simples allusions.
Religion et sexe ont beau attiser chacun leurs foules, il reste qu’on ne saurait parler des deux sans attirer un regard moins excité sur l’autre. À part peut-être pour le mouvement Raëlien, utiliser le sexe comme « appât » pour parler de sa religion ne semble pas être la solution à attirer l’intérêt favorable des autres.
Et quand on y repense, effectivement, tout le monde, sauf certains médias, semble être écoeuré d’entendre parler des fameux sondages et des accommodements raisonnables. Aussi bien ramener le sexe aux nouvelles pour faire changement!
Tout d’abord, je ne veux pas paraître « téteuse », mais je le serai, je trouve le style d’écriture de David Desjardins très vivant, provocateur et sans pudeur, ce qui convient très bien à son sujet.
Le sexe, qui n’y pense pas, qui ne s’y adonne pas, seul ou avec d’autre (s) ? Le Vatican est parsemé de libidineux, la politique, les arts, le monde du trravail, chaque milieu a ses histoires de « fesses » etc. C’est ainsi que le monde est fait et ce, depuis Mathusalem au moins.
Le plus tracassant, ce n’est le sexe, mais l’argent, maudit argent, c’est lui qui mène le monde et c’est par lui que tout est pouvoir absolu sur le reste des dépendances physiques ou mentales…
Il est évident qu’une certaine droite américaine voudrait bien que le bon peuple revienne à une morale qui permet le sexe juste dans le mariage surtout si il sert à procréer . Je regardais un documentaire sur la sexualité dans les années cinquante et c’était drôle et choquant en même temps de visionner un court métrage où des adolescents regardaient avec dédain cette jeune fille qui avait commis le péché suprême et qui en était réduit à pousser un carosse avec le fruit de la honte et qui voyait sa vie détruite , mais heureusement notre petit couple n’allait pas plus loin qu’un baiser furtif et attendait patiemment la bénédiction de la communauté pour enfin faire leur devoir conjugal .
Le mot SEXE nous attire comme un aimant . J’ai déjà vu une publicité sur deux pages dans un journal où le mot SEXE avait au moins dix centimètres . Puis on nous disait : comme nous avons capté votre attention , voici notre grande vente de literie . Pas bête comme idée . Pourquoi mettre des ‘poupounes de Bay Watch’ pour annoncer une automobile . Si vous roulez en KIA , une policière ira vous violer dans votre auto .
Cessons de faire les ‘vierges effarouchées’ et regardons la réalité en face .
Bonjour M. Desjardins,
je suis d’accord avec vos propos, mais je me pose tout de même une question… Est-ce que le désir de plaire, qui est en soit, une chose normale et qui a de tous temps existé, ne commence pas un peu trop jeune ? Est-ce nécessaire de vouloir plaire à tout prix aux garçons de 10 ans ? Je ne pense pas. Je ne crois pas que l’hypersexualisation soit un problème. Il s’agit selon moi d’une conséquence, comme le culte de la beauté, d’un problème beaucoup plus grand et important, la nécessité de l’approbation d’autrui. On développe de plus en plus jeune ce besoin d’être accepté par la masse, une masse qui ne correspond pas tout à fait à notre réalité
Par exemple, les jeunes filles de 10 ou 11 ans qui s’habillent comme les chanteuses, c’est-à-dire, très peu. Ces jeunes filles n’ont pas l’âge de la chanteuse et cette dernière ne s’adresse même pas directement à eux. Leur modèle ne correspond donc pas aux préoccupations dites normales de jeunes filles de 11 ans. Elles se comparent donc à une fille de 18 ans et veulent absolument y ressembler, ce qui est étrange. Donc ici, le problème c’est la volonté d’être comme une chanteuse populaire au lieu d’être comme soi-même.
Les jeunes filles qui s’habillent de manière sexy pour attirer les gars savent que cela fonctionne. Je n’ai pas encore entendu parler du fantasme du costume d’hiver… Mais le problème c’est quand elles le font pour pour faire partie d’une gang, collectionner les prises, etc… Il en est de même pour les garçons d’ailleurs. Encore ici intervient la volonté d’être comme tout le monde: as-tu fait telle chose avec telle personne ? C’est cool, hein ? Telle autre personne veut que tu lui fasses ceci au prochain party… Là ça commence à être sérieux… Mais comme vous le disiez si bien, le sexe fait partie de la nature humaine. L’homme ou la femme cherche toujours à plaire. C’est là le problème finalement. Peut-être que si on disait aux jeunes qu’ils peuvent être différents aussi….
Savez-vous que la mode est aux vacances dans le Sud. Oui j`imagine.
Mais savez-vous que la mode est maintenant aux destinations -soleil-sexe-et pornographie infantile à rabais.
Ni vu, ni connu. Monsieur très fatigué part généralement seul et a délaissé la drague depuis longtemps pour les petites adolescentes mexicaines, cubaines ou dominicaines comme faisant partie de son forfait tout-inclus.
Même que monsieur rapplique la saison suivante et se monte même un fan-club privé.
J`aime la sexualité entre personnes consentantes, majeures et surtout, vaccinées.
Ces messieurs présentent pour moi des vértiables gros problèmes de personnalité, un mépris pour la sexualité cette dernière étant pour eux une forme de pouvoir leur permettant de tels abus.
Sujet pas si tabou, le sexe est sur toutes les lèvres…et sur toutes les pancartes, les magazines, les journaux et dans toutes les télévision. Alors on se pose des questions, on critique l’hyper sexualisation en défendant la pornographie, et on prétend que nous sommes des êtres (trop?) libérés sexuellement.
Mais la vraie question, c’est de savoir si nous sommes encore maître de notre sexualité. Car à trop vouloir écouter les «spécialistes» et les «pros» qui nous expliquent comment faire l’amour, avec qui et de quelle façon, on en perd forcément notre spontanéité. Parce qu’on affiche le sexe partout, qu’on analyse tout sexuellement et que même nos dirigeants en font des blagues sexuelles, nous nous croyons libérés sexuellement, affranchis de tous les tabous.
Hors, c’est plutôt le contraire: nous n’avons plus de vraie sexualité. En fait, pour libérer le sexe, nous nous y sommes enfermés et nous sommes devenu des esclaves de la sexualité bien pensante. Dépossédés de ce savoir le plus intime, nous avons désormais besoin de la traduction d’experts pour nous dicter une sexualité saine. Et tout ce qui n’entre pas dans ces balises est malsains, dangereux, inhumain.
La sexualité est un construit culturel: si nous en sommes arrivés là, c’est que nous l’avons bien voulu. Alors comment faire pour se libérer? Éduquer bien sûr, mais quoi. Y a-t-il vraiment que deux genres (le masculin et le féminin)? Qu’en est-il de ces gens que l’on appelle les transgenres? Et la libido, est-elle bien réelle? Pourquoi les hommes auraient-ils un désir plus grand? La porno est-elle vraiment un besoin sexuel? Et si c’était un besoin construit, comme celui de se teindre les cheveux chaque mois? Les talons hauts, est-ce vraiment excitant sexuellement? L’enfant a-t-il une sexualité?
Je crois qu’il serait important que chacun définisse sa propre sexualité.ainsi beaucoup moins de choses nous dérangeaient et peut-être que le reste disparaîtrait de lui-même, faute de spectateur.
Bien sûr que la sexualité s’intègre à la culture, entre l’animal et l’intellect. Mais elle comporte aussi une dimension affective, loin du mariage, mais plus près d’un rapport agréable entre deux personnes qui s’apprécient autant physiquement que psychologiquement. Et c’est cette dimension abandonnée qui me hante le plus. Quand la sexualité devient mécanique et se transpose par un geste mastubatoire, loin des sentiments et canalisée par des entrailles vides de toute humanité. Nous ne sommes pas un morceau de nous-mêmes.
L’intégrité demeure une partie prenante de chaque individu, enclin à la légèreté de l’être ou non. Et cette négation dans le rapport entre deux personnes, loin de l’empathie et de la joie d’être ensemble, me répugne. On peut associer mes propos au romantisme et à la sensualité, mais aussi au corps comme un ensemble, avec une tête au-dessus de l’objet.
Le monde des fantasmes en habite plusieurs, mais que cache-il ? Un ennui mortel, une incapacité d’atteindre l’orgasme sans la nécesssité de se surpasser ? On peut comprendre qu’à l’adolescence cette nouvelle substance, qui nous envahit, peut nous déstabiliser et nous mener un peu. Mais avec l’âge, malgré que le refus de vieillir soit présent, cette nouveauté disparaît.
Se sentir vivant demeure une préoccupation pour chacun, que la sexualité permet de réaliser. Mais quand elle nécessite une absence totale de la pensée, on vient de perdre une partie de nous-mêmes. Est-ce ce que l’on souhaite vraiment, plutôt que d’être là
totalement ? Voilà le véritable abandon de soi pour prendre part à la vie selon moi.
Il est assez curieux le lien qui vous fait passer du pseudo-débat sur les accommodements raisonables au cul. S’il y en a que ça a fait bander, moi, je suis resté pendouillard. Allez savoir purquoi, je me suis royalement ennuyé de Patof pendant que les gargouillis des omniprésents interprètes de sondages faisaient rage. Vous avez raison, ça ne vaut pas le cul. Dailleurs, rien ne vaut le cul.
Une copine me disait récemment qu’elle pensait au cul au moins aux deux minutes et qu’elle croyait représenter la majorité des femmes de son âge. Bravo les filles! Bienvenue sur la planète désir. Mais on dit quoi quand on a dit que tout le monde (ou presque) aime le sexe mais que plusieurs n’aiment pas en entendre parler. On crie au puritanisme? On dénonce cette pudeur hypocrite?
Je suis de ceux qui n’apprécient pas particulièrement parler de cul. Moi, les gars qui passent leur temps à discuter baise, je trouve ça ringard. La plupart du temps, ce ne sont que des ados immatures qui étalent leurs supposés exploits dans le but d’épater la galerie.
Mais bon, le cul ça existe pour de vrai et il est quelque peu normal que ça se voit et s’entende. Mais je crois qu’une bonne éducation exige qu’on garde une certaine pudeur face à tout ça, du moins en public. Ce qui se passe entre adultes consentants ça les regarde mais je ne veux pas nécessairement qu’on l’affiche partout.
Pour ce qui est des sites pornos, je n’ai rien contre à condition que ça reste privé et que personne n’en subisse de dommages. Se rincer l’oeil de temps en temps ça n’a rien de si pervers. Si ça convient à des gens qui y prennent leur pied c’est tant mieux. Mais ça ne remplacera jamais ce jeu si complexe et essentiel qu’est la séduction. Baiser c’est bien et pratiquement à la portée de tous. Mais séduire c’est une autre affaire. Tout le monde n’a pas ce talent. C’est là que ça devient moins évident pour ceux moins habile avec tout l’aspect de la séduction. Ceux là ne voient pas la baise de la même manière
Pas que je sois contre la sexualité, bien au contraire. Mais une saine sexualité, car si ça se trouve ça existe. Ce sont les excès qui me dérangent. C’est certain que le besoin de plaire est là depuis la nuit des temps. Tout dépend de ce que tu cherches à avoir comme relation. Je pense que les jeunes filles hyper sexualisées auront tôt fait de se rendre compte que de s’habiller à la Brithney Speares est plus susceptible de leurs attirés que des histoires de cul.
Que l’on vienne pas me dire qu’une femme ne peut être désirable autrement qu’avec la jupe au raz de la fesse, les seins pratiquement sortis du chandail. Non pas à moi. Par contre, si une fille cherche un gars pour une relation durable, basé surtout sur son potentiel intérieur incluant sa sensualité, ce n’est qu’en se respectant qu’elle saura trouvée. Il y a des hommes qui aiment bien la femme ultra sexée et il y a des hommes qui aiment la femme très sensuelle. Mais reste à déterminer lequel de ces couples seront le plus durable.
Pas du tout d’accord que le sexe va dans la culture.
Pédophilie,sadochisme,voyeurisme,exibitionime ,etc……….vont dans la culture.
Le sexe fait partie de la nature.Tout comme une plante qui s’épanouit dans un bon terreau,une bonne luminosité,et avec de bons soins,notre sexualité prend le même chemin.
Il n’y a pas une génération plus qu’une autre à blâmer.
Il faut être parent et ami avec sa grogéniture .Leur faire voir ce qui est beau et bon pour eux en fera des êtres qui sauront choisir en temps voulu.Le bon sens a toujours eu meilleur goût.
On fait dire ce que l’on veut à des mots,mais les sentiments ne trompent pas.
M. Desjardins,
Vous avez habitué vos lectrices et lecteurs à une prose bavarde et à un manque sérieux d’esprit critique, mais là, vous atteignez des sommets. Dans votre esprit, la pornographie n’est qu’une simple manifestation, naturelle et inoffensive, du désir de séduction. Mais sur quelle planète vivez-vous, bon sang! La pornographie est une INDUSTRIE, une industrie qui fait des milliards sur l’exploitation du corps des femmes. Ai-je besoin de vous apprendre que dans la porno, les femmes-marchandisées sont les objets et les hommes-consommateurs sont les sujets? Il n’y a aucune place pour le désir des femmes dans ce rapport, il ne s’agit pas de sexualité (qui repose sur le désir mutuel) mais de domination. Avez-vous déjà ressenti le désir de tourner autour d’un poteau pour séduire votre compagne? Je gagerais que non.
Ce n’est pas de la «pruderie», c’est de la sociologie, et, oui, c’est une analyse féministe.
Si la possibilité de lire les pensées des autres de façon systématique nous seraient conféré le discours des bien -pensants seraient probablement différent !
Dans un monde idéal avec des êtres humains imperméables à toute forme de contamination et d’imperfection , en parfait contrôle de l’anima par l’intellect , ayant la capacité d’extraire l’instinc animal de l’acte sexuelle , la pornographie n’existerait pas .
Par contre nous serions parfois surpris de la forme de fantasme qui habite les adeptes de la morale pour qui la sexualité ne se pratique que dans l’Amour avec un gran » A » …..!
Ceci étant dit , comme dans toute choses les déviants , les malades et les pervers existent , mais faut-il pour autant condamner et juger les gens qui pratique une certaine forme de liberté sexuelle en étant responsable et adulte ?
Le sexe actuel est transversal: il infiltre toutes les sphères d’activité. La sexualité, a faim d’imaginaire, d’étonnement et d’insaisissable.
On oublie que les amants de l’intersidéral sont presque toujours. dans le réel, des âmes solitaires qui n’ont pas reniflé < < corps qui vive >> depuis des lustres>>.
Peut-être alors magnifiera-t-on l’époque où l’on avançait, ému, à la rencontre de l’autre. Alors, on inventera le sexe relationel. On dira que c’est la révolution.SEXUELLE.
Le Québec a été lontemps sous le joug de l’Église catholique, dont la vision du sexe est assez sinistre: le devoir ou le péché. Pourtant, pendant la Deuxième Guerre mondiale, Montréal était le bordel du Canada. Les jeunes soldats de l’arrière-pays y laissaiet leur virginité avant de s’embarquer. Les évêques et d’autres personnages important -ont nettoyé la ville. Mais le Québec est resté fidèle à son péché mignon, le cul.
Il n’y a plus de tabous sexuels aujourd’hui; la séduction est partout et la pornographie est gratuite.
Depuis que les Québécoises ont fait du sexe une activité ludique et libérée, leur taux de reproduction est déficitaire.
Le sexe est aux femmes de ma génération( les baby-boomeuses) ce que l’éducation et le droit de vote furent aux générations précédentes: notre privilège à nous, notre particularité, notre panache.
<>, grand slogan des années 1970.
Le sexe s’est amélioré, grâce aux femmes, qui , revendiquant le contrôle de leur propre corps, découvraient ce dernier par la même occasion.
27 ans plus tard est -ce mieux ? Voilà la question
Chaque fois qu’un magazine féminin sort en kiosque, vous pouvez être certain d’une chose: une fois sur deux, vous allez y découvrir sur la page couverture le mot « sexe ».
Chaque fois qu’un magazine masculin sort en kiosque, vous pouvez être certain d’une chose: il y a toujours une « pitoune » quasiment à poil dessus et on y parlera de sexe.
Dans les magazines féminins, vous pouvez trouver des trucs utiles: des recettes, des trucs maquillage, comment planifier un voyage, y lire le témoignage d’une femme ayant vécu un certain type de relation conjugale, comment atteindre l’orgasme, etc. Bref, des trucs pratiques.
Dans les magazines masculins, vous pouvez essayer d’apprendre quelque chose d’utile, mais bonne chance! La plupart du temps, vous allez tombez sur des trucs complètement débiles: des photos de requins mangeurs d’hommes, des citations de célébrités sur le party, des confidences de starlettes en chaleur sur une colonne de mots aussi rachitique que la femme mis en valeur en quatre à six photos – dont l’une nécessairement à quatre pattes quelque part, et une autre de face avec vue plongeante sur son décolletée – vous y verrez également des tests se rapportant à l’érection plus ou moins fiable de la queue, l’importance plus ou moins grande accordée par les femmes à la longeur de la « graine », etc.
Évidemement, je ne suis pas en train de dire que les unes s’abreuvent de « science » et que les autres s’abreuvent de débilités sportives et érotiques. Les femmes ne sont pas nécessairement rationnelles et charmantes; alors que les hommes, des bêtes sauvages et malodorantes.
Tout ce que je dis, c’est que je préfère acheter un magazine féminin, de temps en temps, plutôt que masculin, afin d’y admirer « la femme ». Je trouve que j’en ai plus pour mon argent. J’y découvre son corps allègrement, je me délecte de ces confidences et je suis toujours aussi abasourdi par ses angoisses superficielles.
Bref, jetez un coup d’oeil sur le mag de l’autre, pour VOIR…
Bonjour M. Desjardins,
Le cul ? Ma foi, pourquoi pas ? D’autant que sans, nous n’y serions pas.
Alors selon vous le cul serait une culture ? Peut-être. Jamais envisagé ça sous cet angle. J’y repenserai.
Pour l’instant, j’en suis encore à constater qu’une certaine industrie ne cesse d’en faire la culture. Et à me désoler devant ses excès. Et à être franchement agacé par son inépuisable armée de chantres, tous aussi insignifiants les uns que les unes dans leur argumentation, dont le plus célèbre de nos jours- et très certainement le plus crétin d’entre eux ! – n’est autre que cette vieille chaussette d’Hugh Heffner.
Mais voilà qu’aujourd’hui vous m’en faites connaître une autre, de ces chantres. Et qu’elle semble justement surgir du slip d’Heffner.
»Tout le monde veut se sentir désiré ».
Constat plutôt insignifiant, ne trouvez-vous pas ?
Et elle en rajoute, s’égarant à découvrir et contester les néo-prudes ! Néo-prudes ! Sans blague ! Comme si les puritains d’aujourd’hui avaient quelque chose de différent de ceux d’hier. Comme si les pourfendeurs du cul sur le net étaient autre chose que la droite lignée de ceux qui voulaient la tête – et non la queue – de Casanova.
N’est-elle pas consciente que le puritanisme, peu importe l’époque, peu importe le mode de diffusion, a toujours retenu le cul par les fesses ?
Peu importe le sujet, il y aura toujours des gens qui déchireront leur chemise. Dans le cas présent où la sexualité est rendue omniprésente, je ne vois pas le drame puisque la société pour une fois avec le temps, cesse d’être hypocrite et se montre sous ses vraies couleurs et nous ne pouvons le nier le sexe c’est important.
Par contre, c’est vrai que quand on voit des fillettes qui n’ont même pas encore atteint la puberté et qui sont à moitié nues, c’est sûr que je m’interroge, mais elles font que copier les plus vieilles. Alors faut t-ils s’empêcher de vivre pour ça. Je ne sais que ce n’est pas un argument mais les jeunes filles sont plus matures que dans le temps, alors je crois que c’est la communication dans tous ça qui est primordiales. Et n’en faisons pas un drame puisqu’il sait passer à peu près la même chose dans les années 60.
Décidément cette semaine, c’est une véritable rigolade! Je ne veux certes pas, vous manquez de respect pour autant, mais «Les aires du désir» est une bouffée de fraîcheur, juste pour rire! Que diable monsieur Desjardins, il existe bien des endroits pour assouvir vos instincts? Si cela est vraiment de l’ordre du besoin essentiel, diantre il y a des escortes, prêtes à s’y soumettre! Encore faut-il y mettre, dans main dans sa poche! Ooops, je parle de bons billets de banque là, le reste cela vous regarde n’est-ce pas? Et le désir bordel? La sensualité? Serait-ce des mots si dépassés? Je ne connais, votre état civil, et vous ne diriez que cela ne me regarde pas, et de plus vous auriez parfaitement raison! Cependant, une relation stable, cela vous dit-il quelque chose? Vraiment, je me sens tout à fait, à côté de mes pompes. Je suis une personne dépassée, voilà! Car, voyez-vous, je crois encore au véritable amour! Ben oui! Je crois aussi, au désir sensuel, aux soirées intimes, aux… stop, je vais être à la censure! Ah, vous ne savez pas, ce que le désir peut donner par rapport au simple besoin de se satisfaire!
Etrange quand même de constater le puritanisme sexuel dans une société qui n’hésite guère à prendre position pour la guerre en Irak, alors que cette même société s’indigne devant une paire de fesse ou de sein montré à la télévision ou dans une revue…
Etrange de constater que nous en sommes rendus à faire semblant de ne jamais baiser ou de consommer de la porno uniquement dans le but d’éviter les quant dira-t-on…
Très étrange!
Sommes-nous devenus ainsi en raison du trop plein d’énergie sexuelle que les années ’70 nous ont laissées en mémoire?
Le libertinage prône parfois la libération sexuelle complète, mais il prône aussi la liberté d’expression corporelle et je ne pense pas que cette liberté doit être brimée en raison des petites âmes trop roses!
J’étais tout à fait en accord avec vos propos, du moins jusqu’à ce que j’évolue…
En fait je crois qu’au plus loin que je me souvienne j’ai toujours eu du matériel pornographique chez moi. J’ai assurément un coté voyeur mais… ai-je besoin de l’assouvir à travers de la porno?
Ma réponse est non, je me suis rendu compte que la porno est une drogue, voir un échapatoire comme l’alcool et la « mari-jeane », que l’on consomme comme stimulant au sexe. Pourquoi? Peut-être pour aller avec la vague, cette vague de performance qui mine la société, vous vous demandez où est le liens, lorsque j’en consommait, plus j’en avais plus j’en voulais, on s’excite, on se fait des scénarios et puis on peut se vanter ou garder pour soi les nombreuses fois ou l’on a baisé durant notre semaine, la tête haute en se disant, putain je suis un vrai mec, bourré de testostérone, amant inssassiable. C’est une méthode facile qui ne demande aucun effort et aucun apprentissage, à l’inverse il est possible d’avoir du sexe encore bien plus excitant et fort en sensations de façon naturelle, en focussant non pas sur des images porno mais sur notre corps directement. Mes orgasmes sont de plus en plus intenses, et ce que je regarde quand je baise c’est la femme que j’aime et non une salope qui en veut pleins la geule…
Pour plusieurs il n’y aura rien à comprendre, si je me transporte dans le passé j’aurais probablement essayer de me convaincre que je n’y comprend rien et que la porno c’est propre et très « in ». Seuls les étroits d’esprit passent à coté de ce plaisir…
Ciao!
Paracelse
C’est de notre faute. Nous les Baby boomers qui n’avaient que comme références éducationnelles les catalogues Sears et Eaton.
On nous a gardé à la noirceur et lorsque la coquille s’est cassée nous nous sommes envolés sur des nuages d’illusions en clamant tout haut notre liberté à tout point ,sexe inclu évidemment .
On s’est dit on va bien éduquer nos enfants et leur transmettre ce goût de liberté et pourquoi pas aussi une dose d’anarchie ,denrée peu disponible celle -ci étant jalousement gardé dans les coffres de l’Église pour éviter toute utilisation.
Malgré ce petit côté plus moderne que celui de nos prédécesseurs ,nous nous sommes entendus dire des choses que nos parents nous disaient. On se regarde soudainement dans le miroir pour y voir le reflet d’un vieux bonhomme qui tempête contre les laisser aller de la société ,le sexe sans amour ,sans promesse , des « fuck friends » etc.. utilisé dans les conversations normales de la descendance.
Juste retour du balancier une génération souhaite revenir à l’ancienne mais souhaitons qu’elle y trouve l’équilibre et qu’elle ne se retrouve pas à menacer des feux de l’enfer les « autres » qui auront décidé d’être plus libertins.
Doit-on s’étonner de l’ambiguïté de notre « rapport au sexe » après des centaines d’années de négation?
Depuis les débuts de l’homme civilisé, ou depuis qu’Ève a croqué la pomme si vous préférez, dans toutes les sociétés du monde, la sexualité a toujours fait l’objet d’importantes pressions sociales. On ne peut nier l’influence qu’a exercé la religion catholique sur notre société, religion qui a démonisé le plaisir sexuel et culpabilisé l’homme pour ses pulsions dites animales.
Maintenant libéré des dogmes qui ont contraints les désirs de nos pairs, quoi de plus humain que de goûter cette liberté si longtemps interdite, que d’user de nos charmes comme les femmes l’ont toujours fait, mais dans les limites qui nous sont aujourd’hui permises. Et bien sûr, comme toujours, d’en profiter à l’excès. D’oublier que trop c’est comme pas assez, qu’à l’excès tout fini par écoeurer
Le fameux principe du balancier
La montée du puritanisme me semble une conséquence logique à cet excès. On dit que dans les relations humaines, on peut tout ramener à 2 sentiments: l’amour et la peur. La réaction de ces «néo-prudes» m’apparaît comme une conséquence naturelle à l’hypersexualisation de notre société
Actuellement, le problème ce n’est pas qu’il y ait sexualité ou que le sexe soit pratiqué à des fins ostentatoires, mais plutôt, qu’on ne fait plus que parler de ça, comme si l’humain n’était plus défini que par ses pulsions sexuels. Une des plus belles expériences humaines réduite à une technique de marketing, l’espoir du mystère envolé et des strings pour nos fillettes!
Peut-être la solution se trouve-t-elle dans le juste milieu, dans l’accommodement raisonnable devrais-je dire?
Dans ce fameux combat entre l’intellect et l’animal, peut-être est-ce possible qu’il n’y ait pas de réel perdant. Peut-être est-ce possible de ne pas nier l’existence d’une pulsion animal, sans toutefois l’élever au-dessus de toutes valeurs comme si elle devenait le seul atout valable.