Une oraison funèbre. Un requiem. Si vous me demandez de résumer l'impression que laisse derrière elle la précampagne électorale du PQ, c'est à cela que je pense. Des prières et de la musique pour macchabées. Ce sinistre air de clairon que jouent les militaires quand on enterre un des leurs.
Pliez le drapeau, valeureux soldats, et remettez-le à la veuve éplorée qu'on nomme indépendance.
– On ne parle que de Mario Dumont dans mon entourage, me confiait cette semaine un confrère. Cela a bien le temps de changer, me disais-je, tandis que cet ami m'annonçait, un brin péremptoire, que le Parti québécois allait sans doute subir sa plus cuisante défaite à ce jour.
Il n'est pas le seul.
Ces jours-ci, on ne se lasse pas de prédire la mort du PQ et de constater qu'il pourrit de l'intérieur, rongé par les guerres intestines que se livrent ses différentes factions. Un combat que s'y mènent idéalistes et tenants de la realpolitik qui soutiennent qu'il faut faire comprendre pour convaincre, qu'il faut convaincre pour conquérir.
Ce qui nous ramène à cette hypothétique veuve: l'indépendance.
Est-ce juste moi, ou avez-vous aussi remarqué que l'insistance avec laquelle André Boisclair parle de l'indépendance tient plus de la posture que de la conviction? Je veux dire qu'il ne paraît pas y croire une seule seconde, que le martellement du mot ressemble bien plus à une technique incantatoire pour rallier les purs et durs à sa cause, que cette attitude tient bien plus de l'unification du parti que de la séduction des masses.
Et ce mantra qui sonne creux risque justement d'indisposer les électeurs qu'il doit pourtant convertir.
Parce que suffit pas de répéter pour que la magie opère. Faut expliquer, et de long en large s'il vous plaît. Faut convaincre les gens de s'extirper de leur petit confort duveteux pour entreprendre une aventure risquée. Ce n'est pas une mince affaire, elle demande force, courage, arguments solides et une bonne dose de témérité.
Mais surtout, faut au moins donner l'air d'y croire.
C'est dans ce trou béant, dans ce souverain bobo que ses adversaires ne manqueront pas de triturer que réside toute la faiblesse de Boisclair. Bien pire que ses histoires de poudre et son homosexualité, plus dommageable que son absence de charisme et ses tirades ampoulées, cette faiblesse du discours et l'absence de conviction sont un talon d'Achille qui risque de lui coûter cette élection.
Attendons tout de même un peu avant de faire livrer les couronnes d'oeillets, cette séance de pugilat politique ne fait que commencer. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
LE CLIENT – Il m'arrive parfois ici de me moquer de lecteurs un peu nonos, ce qui ne m'empêche pas d'en trouver d'autres très bons, puisqu'ils me font rebondir, qu'ils m'amènent plus loin dans la réflexion. Comme Steve Boudrias qui revenait, il y a deux semaines, sur mes propos concernant cette tendance des médias à prêter le micro au citoyen en nous faisant croire à une pseudo-démocratisation de l'information, mais surtout, de l'opinion médiatique.
"Il est très simple de résumer la dérive actuelle: depuis l'effondrement des rêves politiques et collectifs ayant forgé le caractère actif des nations, nous assistons progressivement à une mondialisation économique qui transforme le monde entier en société globale de consommation.
Exit le citoyen. Welcome the client-king!
Mais si l'info-spectacle donne l'impression de donner la parole aux gens, elle ne donne en fait que la parole à des clients."
J'ajouterai deux choses à propos du citoyen devenu ze client. D'abord, que la plupart des trucs que l'on confond à tort avec des accommodements raisonnables, puisqu'il est impossible de se sortir du débat, ce sont avant tout des problèmes qui relèvent du clientélisme. La faveur accordée par la SAAQ aux membres de la communauté hassidim en est un parfait exemple.
Mais plus encore. Le problème du multiculturalisme à la canadienne, c'est peut-être aussi qu'il verse dans le clientélisme. On veut l'immigrant, on cherche à le séduire. C'est à qui offrira le plus de bénéfices au client pour l'attirer dans sa shop. Ce qu'on dit à Immigration Canada, c'est: pas de trouble, ici, tu fais comme chez toi.
Pis quand il se pointe avec son éléphant au rayon des porcelaines, secteur auquel on lui interdit soudainement l'entrée, on se surprend qu'il courre se plaindre au service à la clientèle.
UN MACHIN POUR LA FIN – C'est une tranche de vie à la Josée Blanchette, je m'en excuse d'avance, mais la cause est bonne. Parce que trouvez-en, vous, des bons bouquins pour les enfants qui ne vous ennuieront pas. Cherchez-en, des p'tites histoires qui plairont autant à une fille d'un peu plus de deux ans qu'à son papa, tous deux passés maîtres dans l'art de râler.
Ben j'ai trouvé. Ce sont les aventures de Rita et Machin, chez Gallimard Jeunesse. Rita est une petite fille caractérielle, un brin tyrannique, Machin le chien est son indolent pitou. Ensemble, ils se font un peu chier, ils s'embêtent, mais ils s'aiment très fort. Les dessins sont admirables dans leur minimalisme faussement enfantin, les textes à la fois drôles et mignons. Cela fait mille fois que ma fille et moi en regardons le premier tome ensemble, que je lui lis et qu'elle répète, nous ne nous en lassons pas.
Quand je suis allé quérir un autre volume de la série (Le dimanche de Rita et Machin) chez Pantoute, à la caisse, on m'a avoué que tout le monde dans la librairie l'avait lu, et avait adoré. Je comprends donc.
Je suis revenu au bureau, le livre sous le bras. La neige tombait en gros flocons obèses. Dans la vitrine d'un resto sur Charest, une fille, la jeune vingtaine, regardait dans le vide. Je me suis surpris à la dévisager en me demandant pourquoi je trouvais tant de charme à ce joli visage affligé. Pourquoi je vois de la beauté dans le malheur et la tristesse.
Elle a tourné les yeux vers moi, nos regards se sont croisés, j'ai sursauté. Elle s'en est rendu compte, et s'est fendue d'un sourire. Elle n'était plus belle, elle était splendide.
J'ai pensé à ma fille.
Toi aussi, ma loutre, t'es bien plus jolie quand tu souris. Alors, on se le retape ce bouquin du chien Machin ou t'aimes mieux aller regarder c'te conne de Dora?
Il ne s’agit que de savoir quels seront les scores en faveur des libéraux et ce qui restera aux autres…
Nous allons peut-être assister à un moment historique de la politique québécoise et canadienne parce que si l’ADQ ne ramasse pas sa part et ne se fait pas réélire, Dumont va se fondre dans le paysage et revenir en tant que maire de Rivière-du-loup pour remplacer celui qui l’aura battu se permettant ainsi de voir grandir ses enfants et de faire pousser des légumes…
De même que si le PQ ne se retrouve avec pas grand chose, un grand ménage sera fait et la mort des indépendantistes annoncée depuis belle lurette prendra effet…le PQ se confinera un autre agenda politique et ne reprendra jamais le pouvoir…
Et QuEbEc SolidairE….nE rEprÉsEntEra jamais plus quE cE qu’il Est aujourd’hui…dEs « E » majusculEs dans un tExtE…
Le score final?
Libéraux 108
PQ 14
ADQ 3
Juste imaginer Boisclair!
Boisclair carbure à la popularité. Maintenant qu’elle est en baisse, voilà qu’il en rajoutera encore davantage, comme s’il n’en mettait pas déjà assez.
Boisclair est de ceux qui comme des caméléons se transforment selon l’auditoire. En campagne électorale, il devra ratisser large. Impossible de plaire à tous, dit-on? Il s’y appliquera pourtant. Il n’y arrivera surement pas, mais ça ne changera rien pour lui. Il y mettra toute son énergie, passant d’une contradiction à une autre pour que chacun y trouve son compte. Vous remarquerez! Faites l’exercice laborieuse de lister toutes ses idées : vous verrez! On y trouvera de tout, pour tous les goûts.
Jean Charest?
C’est l’art de tenter de nous convaincre par l’affirmation que son parti a effectué toutes les tâches qu’il énumère. Bien sûr, le commun des mortels pourrait facilement s’y laisser prendre; il est tellement convaincant! Mais il suffit de vérifier le tout dans les faits pour comprendre son stratagème.
Mario Dumont?
Il aurait intérêt à continuer son petit bonhomme de chemin : laisser les deux autres se bagarrer, se déchirer, s’entretuer et mettre son énergie à nous faire connaître son partie. Il est le seul des trois à n’être pas essentiellement, fondamentalement un manipulateur. Il a encore des croutes à manger pour arriver à être un meilleur communicateur, pour faire moins d’erreurs, mais au moins, il a la qualité de croire en ses idées. Et ça fait du bien à entendre à travers la guerre de pouvoir que les deux autres se livrent.
Je n’ai jamais vraiment suivi les campagnes électorales, je m’en confesse, mais cette fois-ci, je pense que je vais m’en délecter.
Parvenez-vous à croire la moindre parcelle des incantations psalmodiées par André Boisclair ? Personnellement, je le trouve tellement soporifique que j’ai peine à rester concentrée le temps d’une phrase complète. Et cette manière de hachurer le discours, comme si chaque mot revêtait soudain une importance capitale, lui fait perdre toute sa signification. S’il a quelque chose à dire, il le cache bien. Sa manière de formuler est si insipide qu’elle a tôt fait d’annihiler le sens.
Et vous croyez qu’il peut nous vendre l’idée de l’indépendance ? Si j’ai déjà eu envie de construire mon pays, si j’ai déjà envisagé sérieusement tous les sacrifices inhérents à ce choix de société, jamais je n’octroierai de mandat à un guignol semblable. C’est sûrement une très bonne personne mais il n’a pas l’étoffe d’un politicien crédible et charismatique. Il ne saurait être un chef. C’est plutôt lui qu’on aimerait entendre dire : «À la prochaine fois.».
Je vais revenir sur la disparition du citoyen qui a laissé sa place au client, au grand plaisir des capitalistes et des partis politiques qui se sont rangés à leurs côtés. Quand un client utilise un bien ou un service dans un magasin ou une entreprise, il doit payer soit pour l’acheter, soit pour le louer. Avez-vous remarqué qu’on parle de moins en moins de malades et d’étudiants, mais de plus en plus de clients du système de santé et du système scolaire, surtout de la part de nos politiciens? Est-ce à dire, qu’à force de nous dire que nous sommes des clients, que nous devrons payer de notre poche afin de payer nos soins de santé et nos études (ou plutôt celles de nos enfants)? Allons-nous revenir au bon vieux temps où les pauvres devaient mourir s’ils ne pouvaient se faire soigner, faute d’argent? Faut-il ruiner les familles de classe moyenne? Les études post-secondaires ne seront permis qu’aux bourgeois, les seuls qui pourront se les permettre? Qu’arrivera-t-il des pauvres? Nos usines reviendront en leur payant le même salaire qu’en Asie, ou pire, plus bas?
Je suis sûrement paranoïaque de penser ainsi. Peut-être ne suis-je pas le seul.
Résumons !!!
Les gens veulent voter Mario Dumont mais ne voterons pas pour lui parce qu’ils ne veulent pas voter pour l’ADQ. Les gens veulent voter pour le PQ, mais ils ne le feront pas parce qu’ils ne veulent pas voter pour André Boisclair (pas comme Premier ministre). Aussi, les gens veulent voter pour les Libéraux, mais pas pour les Libéraux qui ont été tout croche pendant les quatre dernières années et pas pour Jean Charest non plus, parce qu’il ne respecte pas ses promesses.
Est-ce que les électeurs feront l’erreur monumentale de voter Libéral, de donner quatre ans de plus à Jean «Je suis prêt» Charest ???
Je crois que c’est bien possible et c’est tragique !!!
Je ne trouve pas ça comique du tout.
J’ai déjà voté pour Jean Charest aux élections fédérales, mais jamais je ne le ferai aux élections provinciales, surtout que je me souviens fort bien de ses promesses et de ce que son gouvernement a fait.
De bien belles promesses. et ensuite le «bordel» !!! C’était la faute du PQ et d’un peu tout le monde mais pas de la faute du gouvernement Libéral. Un exemple ? Pas de baisse d’impôt, c’est de la faute du PQ !!! Un autre exemple ? «La loi 25 a forcé la fusion des hôpitaux, des CLSC et des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD)». Oups, je suis vraiment désolé, c’est un mauvais exemple, car les Libéraux ne pouvaient pas vraiment «mettre ça sur le dos» du PQ !!!
Si ma mémoire est bonne, les Libéraux avait pourtant promis d’abolir les Régies régionales. Devinez quoi ? Ça n’a pas été fait !!! Nous avons maintenant des Agences de la santé et des services sociaux !!!
Mais revenons au PQ.
Si Mario Dumont était présentement le chef du PQ, je sais bien que c’est impossible, le PQ serait sur le point de battre les Libéraux de Jean Charest et même que je ne crois pas que les élections auraient lieu en ce moment !!!
Non vraiment, le PQ n’est pas mort mais il n’est pas fort non plus !!! Le PQ agonise et les couronnes sont prêtes.
Le PQ n’est pas mort mais il n’est pas fort.
Bien des péquistes resteront toujours péquistes et habituellement, c’est beaucoup sur les indécis qu’il faut investir temps et effort pour l’emporter. Boisclair semble alors avoir tout un défi à relever, car il ne semble pas être capable de rejoindre ni les indécis ni les membres de son parti.
Bon, il y aura bien quelques irréductibles qui voteront toujours PQ peu importe le chef, tant que la souveraineté fera partie du programme. Mais ce n’est pas avec quelques endurcis que le PQ l’emportera.
Si on compare le parti aux Gaulois de la célèbre BD, disons que le chef doit bien vaciller si on en croit le manque de tonus de ses porteurs. Il lui faudra certainement une potion magique pour ne pas que le ciel ne leur tombe sur la tête. Les Romains sont aux aguets!
Si on se souvient de la dernière élection fédérale, la région de Québec s’est lancé les deux yeux fermés avec le Parti conservateur. Beaucoup de belles promesses faites à la belle région. Et puis quoi?? Rien n’a été fait. Depuis plusieurs années, la morosité règne à Québec. On sait bien pourquoi tant de cynisme anime les gens de Québec. Un certain Jeff a bien laissé sa marque. Une empreinte bien marquée. Il y avait deux cibles dans son discours! Les souverainistes et les syndicats en somme, comme il disait, les gau-gauche. Les Conservateurs ont pris la place à Québec sans résultat. Les gens de Québec, sans surprise s’apprête à se lancer dans l’aventure Adéquiste. Je n’ai pas de problème avec cela. C’est un choix qui s’explique quand on vit quotidiennement à Québec. Cependant, il ne faudrait pas que les gens de Québec pense qu’ils représentent l’opinion général du Québec. N’avez-vous pas remarqué que vous êtes seul dans votre camp??? L’ADQ n’existe même pas ailleur qu’à Québec. Et vous pensez sérieusement à une disparition du PQ, alors que les derniers sondages donnent encore la souveraineté à 45%!! Mon dieu, dans quelle utopie vivez-vous? Si l’ADQ obtient plus de 20% du vote ce sera un excellent résultat. Et tant mieux. Le règne de deux partis pèse lourd. Mais n’oubliez pas que le PQ peut prendre la pouvoir, et ce même avec moins de vote que le Parti libéral. Les sièges qui passeront vers l’ADQ à Québec, sont actuellement des sièges libéraux! Donc voilà pourquoi Jean Charest doit craindre Dumont. En étant le grand oublié, et surtout, le sous-estimé de la campagne, Boisclair risque d’en profiter à la fin. Une campagne c’est long, et à Québec, on semble oulbier plus rapidement qu’ailleurs! On a le tour de s’isoler. Après les Conservateurs qui n’ont rien offert à Québec malgré l’appui incroyable. Après l’élection d’une mairesse déconnectée, voilà poindre l’ADQ! Parfait si ça convient au gens du village, mais ceci est loin de convenir au reste du Québec! Bonne chance!!
Boisclair n’a ni les armes, ni l’armée pour gagner un éventuel référendum sur la souveraineté. Il a encore moins de munitions. C’est pourquoi il donne toujours l’impression de tirer à blanc, quand il ne se tire pas directement dans le pied.
Je suis un souverainiste déçu. Et je me demande ce que je vais faire de mon vote, le 26 mars prochain. Je suis indécis et j’aime pas trop. C’est pas mon style. Je suis un gars d’action et de décision. Alors je m’emmerde quand je branle dans le manche. Et là je m’emmerde royalement.
Peut-ête que l’illumination viendra au cours de la campagne mais je n’y compte pas trop. Il n’y a aucune chance que Charest me convainque. Il m’a déjà convaincu de ne pas lui faire confiance. Quant à Dumont, si j’aime pas l’indécision, j’aime encore moins le hasard. Je suis pas prêt à jouer l’avenir de mon pays sur un coup de dé semblable. La droite populiste ne m’attire pas.
Ne reste qu’à espérer que dans le clan souverainiste, on trouve une manière de parler plus fort que le chef et de dire moins d’âneries que lui. La chose ne sera pas facile quand on sait la propension de Boisclair à se mettre toujours plus creux dans la merde. Faudra que l’équipe de rêve cesse de rêver et qu’elle se réveille. Qu’on l’entende fort et autrement qu’en attaquant toujours les autres partis.
Je veux voir de l’action, sentir qu’il y a un plan de match. Qu’il y a des idées et des personnes fortes pour les porter. Savoir à quoi m’en tenir quant au projet de société à court, moyen et long termes. Qu’on nous montre les chemins qui mènent à la réussite sociale et économique de notre pays. Par où il faudra passer et comment nous allons nous y prendre.
J’espère aussi du pragmatisme. Autre chose que des discours fleuves, miéleux et complaisants. Qu’on sorte les tableaux noirs. Qu’on informe et qu’on éduque. Qu’on cesse de pavoiser et qu’on se retrousse les manches. Mais il y a peu de chances que ça arrive. Parti comme c’est parti, j’ai pas fini d’hésiter.
Dès que Jean Charest eut annoncé qu’il y aurait des élections en mars prochain ma décision fut prise. Pas question de me coller à la télé pour la grande lessive préélectorale, assortie ici et là de promesses éhontées de la part de A, B et C. En lieu et place musique CD, DVD, lectures, mots croisés, bref tout pour fuir ces macro-organismes audiovisuelles.
J’ai déjà pas mal entamé « le vide » de Patrick Senécal, une brique de plus de 600 pages. En continuant au rythme où je suis parti il y en a assez jusqu’à la date fatidique du 26 mars. D’ailleurs je veux absolument prolonger ce plaisir de la lecture surtout pour ce thriller québécois, un genre que je ne connaissais pas du tout, c’est un pur délice.
Je me suis trop surexposé lors de l’épisode Hérouville. A présent j’y vais piu mollo. C’est la vie qui bat au jour le jour avec les hauts et les bas du quotidien. Pourquoi se forcer les méninges? Ce serait courir tout droit vers les limbes. Surtout qu’à mon âge on n’accepte plus que les autres nous ordonnent quoi que ce soit. Une phrase éloquente retenue lors des cours qui ont précédé ma retraite: « Ne vous laissez plus pousser dans le dos par des buldozers ». Depuis cette phrase-là j’ai laissé tomber la performance obligée, le stress forcé et la déprime providentielle qu’il fallait bien accepter après un tel train d’enfer. Plus besoin d’avoir peur de la mort ou de l’absolu de l’au-delà!
Etant jeune, je me souviens des discours politiques que les élus de l’époque venaient tout à tour nous seriner à la salle paroissiale du lieu. Il y en avait toujours qui s’engueulaient, rouges ou bleus. L’église et Duplessis nous juraient que le ciel était bleu et l’enfer aussi rouge que Satan lui-même. Les hommes buvaient en se passant sournoisement de l’argent pour s’assurer du vote de untel ou de l’autre qui couchait avec madame X. Personne n’est revenu nous dire qu’effectivement le ciel se marie avec l’enfer pour l’argent, le pouvoir et le cul! Cré Duplessis! Cré Mgr Villeneuve!
On disait sonner la diane chez militaires quand la batterie de tambours ou la sonnerie de clairon annonçait le réveil .
Je constate que André Boisclair a beau frapper le tambour ou souffler dans la trompette , les troupes sont fatiguées et ne font qu’entrouvrir un oeil en continuant de rêver à ce qui était possible quand René Lévesque nous parlait du futur pays , de la République du Québec , que nous allions bâtir entre-nous . Sauf que les autres ont dit non et l’on redit quinze ans plus tard . Quand on voit dans les sondages que le Parti Libéral est en tête des sondages malgré tout ce qu’il nous a fait endurer pendant quatre ans , que Mario Dumont ferait un bon premier ministre même si on ne votera pas pour son parti trop proche des conservateurs et qu’André Boisclair ne sait plus quoi offrir aux québécois et québécoises pour ramener la clientèle traditionnelle vers le Parti Québécois .
Est-ce que les vieux combattants qui ont jadis monté aux barricades sont fatigués et désillusionnés ? Oui et c’est pourquoi nous plafonnons dans les sondages sur la souveraineté , car il y a encore plus de gens qui ne sont pas prêts à prendre le risque et que ceux qui étaient pour le beau rêve sont tombés au champs d’honneur depuis longtemps . Continuons de rêver , nous qui avons connu le coup de la Brinks , la ‘piasse’ à Lévesque à soixante cents et au love in du reste du Canada .
Le pire, avec le déclenchement des élections, c’est qu’on est pris pour se taper 15 minutes du bulletin de nouvelles avec la campagne électorale, les promesses, lui-y-dit-ça-pis-c’est-pas-vrai, les sondages. Au bout du compte, on va se retrouver avec un gouvernement moron dirigé par un moron qui-a-soif-du-pouvoir. J’aimerias aimer un politicien, mais, dans le moment, c’est au-dessus de mes forces.
Ça y est !! les élections seront lancées et de ce fait chacun va se lancer injures et tout se qui est possible pour abaisser l’autre et lui voler quelques votes .J’ en ai ras le bol des élections je dois dire car s’est juste du bavassage sur les uns et les autres. Vite vite trouvons lui des poux et disons le au monde entier écrasons le avec n’importe quoi et de n’importe laquelle des façons .Le seul but se faire élire pour ensuite faire payer la notes a nous tous les pauvres qui les avons élus……Est-ce qu’ils nous prennent pour des imbéciles ummmm ont n’est peut être mieux de ne pas savoir le fond de leur pensée !!!
Il est facile de deviner les désirs de ceux qui prédisent la mort d’un parti qui leur fait peur. Il y a d’abord ces fédéralistes qui à chaque élection font la même prédiction et qui se trompent à chaque fois. Malgré qu’ils s’entêtent à relever des divisions qui seraient selon eux impossibles à réconcilier, ce qui conduirait à un éclatement certain de ce parti, leurs prévisions butent toujours sur le réalisme des indépendantistes pour qui cet objectif n’a jamais été et ne sera jamais un jeu suicidaire. Leur leader d’opinion en la matière, le seul et unique Patapouf, va même jusqu’à tenter de provoquer des divisions avec des pièges grossiers pour dire que le chef du PQ ne serait pas vraiment souverainiste, qu’il ne sera pas pressé de partir en croisade pour solliciter un référendum gagnant.
Pourtant, c’est la seule carte qu’il a dans sa manche le Patapouf, celle de mettre son adversaire dans les câbles en prétextant que cet enjeu de l’indépendance est le seul enjeu de cette campagne. Il n’en est rien. Nous avons besoin d’une alternative pour remplacer ce gouvernement sortant. Tant mieux si la conjoncture fait ensuite en sorte qu’un référendum puisse sortir gagnant. Ceux qui pensent que le PQ doit être suicidaire sont les alliés objectifs des libéraux.
Quant au programme de son parti, Mario Dumont fait tout ce qu’il peut pour le faire oublier sachant très bien qu’il ferait surgir les plus grandes craintes dans la population avec ses méthodes qui favoriseraient les plus nantis de la société et qui amènerait des coupures dans les services publics offerts à tous.
Par ailleurs, je n’ai rien vu de soporifique dans les propos du chef du PQ quand il a mitraillé ses adversaires qui ont tellement accusé le coup qu’ils ont tenté de réagir avec des propos qui n’avaient rien à voir avec la vie publique d’un politicien. Cela est bon signe car c’est un aveu de faiblesse de leur part.
La politique. Ha! Ha!
C’est vraiment la tradition la plus dépassée du pays. Créativité, conviction profonde, amour de l’évolution d’un peuple… il me semble que ce ne serait pas compliqué. Mais non, que du radotage et de petites « gueguerre de clan » J’ai eu la chance de parler à un D.G. d’un partie, je ne veux pas le nommer, il me disait qu’il n’y avait pas de changement parce que c’était la tradition, wow! On avance?
J’ai loué cette semaine au club vidéo le dernier film de Robin Williams, en comédien devenu Président, je n’ai vu rien de farfelu dans ce long métrage, que ce à quoi je pense depuis des années pour l’amélioration de la politique. Un homme avec des yeux, des sentiments, intéressant, convaincu et qui a soif de transformer ce jeux ridicule en quelque chose d’évolutif.
Come on! Allumez, c’pas si compliqué!
Attention, vous y allez un peu vite avec Boisclair. Les gens de Montréal le défendent bec et ongles et plus il fait pitié, plus on l’aime. Il représente la résurrection, après la couronne d’épines et le calvaire. Jean Charest a juste à s’attaquer à lui et à chaque fois, les votes pour Boisclair sonneront dans l’escarcelle du PQ. On adore les martyres. Sauf que…le martyre, s’il gagne, va diriger le pays et les militants seront mal placés pour le mettre à la porte. Que faire ? Ce sera une élection intéressante. On ne veut pas voter pour Boisclair, mais on ne veut pas que les Libéraux remportant la partie. La galère pour un autre quatre ans, non merci. Si le PQ s’était choisi une cheffe ou un chef le moindrement fort, on ne serait pas ici à se questionner. Quelle engeance! Et quelle tristesse!
Mais ce malheur va peut-être revivifier les indépendantistes et leur permettre de mieux se préparer pour…la prochaine fois.
Encore sous le double ensorcellement d’un certain Watson…(ai vu le show deux fois…Hummmm)
Est-ce bien vous Monsieur Desjardins???
qui nous émouvez de la description de flocons, d’un regard croisé et d’un sourire né…Et cela n’est rien à côté de la belle complicité avec une certaine petite loutre…
Cela vous va bien d’alléger votre plume et de poétiser sur la beauté de ce monde.
Vous avez mis le doigt sur Dora et moi cela me fait penser à une histoire. Mes bambins bien assis sur le divan, écoutent Cornemuse. Tout à coup on se retrouve chez Rafi qui fait la baboune. Elle ne veut pas ce qu’il y a dans son assiette (des légumes verts) Elle se fâche et dit à sa mère (faut dire qu’elle est au téléphone) qu’elle veut des céréales…Sa mère? elle lâche le téléphone 2 minutes »Oui, oui ma belle Rafinette, tiens. » Quelques minutes après, la mère revient. « Tu n’as pas mangé Rafi… il faut manger. « (Là je vais faire ça plus concis! emmmerdant!) Petite chicane Rafi fait la gueule parce qu’elle veut que sa mère ne soit pas au téléphone, s’invente un personnage imaginaire, lalala et après, vous savez ce que la mère dit… »Ton ami et toi vous voulez de la bonne crême-glacée au chocolat? »
Indignation dans le salon bien vivant de notre maison…
« -Maman!, Rafi a pas mangé ses bons légumes et sa mère lui donne de la crême-glacée!!!
-Oui et en plus elle n’a même pas mangé ses céréales! dit-un autre.
-Ouais, c’est pas drôle ça hein maman?! »
Depuis ce temps, plus de Cornemuse. Mes enfants ne sont pas dupes…
En allant chercher Dune que j’ai très hâte de lire, je jeterai un coup d’oeil sur ces fameux Rita et Machins, je craquerai peut-être moi aussi.
………………………….
Et l’indépendance perdue…. pas tant que ceux qui y croient seront.
Ne dit-on pas que tant qu’il y a de la vie…
Faudrait juste se réveiller.
« You may say that I’m a dreamer… »JL
Pourquoi voir la beauté dans le malheur et la tristesse ? Pourquoi faire venir les larmes volontairement en écoutant milles fois, étendue par terre dans la salon à regarder le plafond, « J’aime pas ça quand tu pleures » de Martin Léon ? Faire tourner encore et encore « Never is a promise » de Fiona Apple alors qu’il fait toujours gris dehors et que c’est suffisant pour nous donner le goût de brailler ? Nos larmes se manifestent et indiquent que nous sommes profondément vivants et de surcroit, humains. Que notre coeur bat toujours et que s’il en bave présentement, toute cette grisaille cédera obligatoirement sa place au soleil. Bref, la tristesse est ce qu’il y a de plus beau. Le sourire qui vient après aussi.
Par contre, la politique c’est triste et pas très beau…
La campagne électorale est commencée, les déclarations de bonheur gratuit et les mesquineries emboîtent le pas. On verra les chefs politiques se lancer des tomates et leur ego se gonfler à bloc. L’indépendance sera souple et rêveuse, sans trop être dans le plancher, afin d’éviter que la peur ne gagne les rangs chez les électeurs.
La cocaïne et l’homosexualité refont surface, plusieurs puritains pourront ainsi s’affirmer personnellement, plutôt que socialement. On aime bien s’identifier à qui l’on choisit et se reconnaître entre nous comme blanc de tout soupçon. Ayant même entendu d’un Québécois en voyage, qu’il ne voudrait pas d’un « fifi » à la tête de la province. La compétence n’a pas d’importance, en espérant que les espoirs de coucher avec le premier ministre, comme ami ou autre, ne fasse pas partie des aspirations pour l’élection.
La démocratie d’un jour arrive enfin. Il faut en profiter, car puisqu’on se vante en Irak de la posséder, il faut s’en prévaloir au moment où elle passe, car elle m’apparaît de bien courte durée. Une fois au pouvoir, les ministres bénéficient de la démocratie et nous, de moins en moins. Au moins, il y a la liberté d’expression, sans trop de poursuites en diffamation et sans arrestation, pour s’être opposé aux abberations à lesquelles on nous confronte très souvent.
Le PQ? Ca fait longtemps qu’il bat de l’aile, le pauvre. Sa vieille garde est en phase terminale et il n’a pas beaucoup de relève convaiquante ni très endocrinée. L’indépendance?
Vraiment, ce chat est mort depuis belle lurette. Passons à autre chose. Le PLQ? Trop à droite et anti-culturel…. et très peu environnementaliste: L’histoire désolante de la rupert m’a laissé un goût amer dans la gorge. L’ADQ? Vous voulez rire avec ce pantin de Dumont! Ce parti me fait penser aux créditistes dans le temps. Je trouve extremement frustrant de n’avoir que le choix de ces 3 partis pour voter dans ma circonscription. Quebec solidaire n’y a malheureusement pas de candidat. Je sais bien que je n’aurais pas gagner mes élections mais au moins, j’aurais eu la conscience verte tranquille. Je crois donc que je vais annuler mon vote. Tant pis.Tant mieux.Et Vive la démocatrie!
place aux Adéquistes. Les conservateurs avaient promis la baisse de tps, de l’argent pour les parents avec enfant, de l’argent pour le 400ième, un nouvel agora, ce qu’ils ont réalisé et plus… Certaines régions s’apercoivent que c’est bien parfois de voter du bord du pouvoir. Ca permet des changements. De toute façon voter pour le Bloc n’amènera jamais rien. La souveraineté se fera à Québec et non à Ottawa. Maintenant moi aussi j’entends parler des adéquistes dans mon entourage et j’espère qu’ils pourront augmenter leur nombre de votes pour passer la barre du 20% et être reconnu en Chambre. Ainsi Mario et sa bande auront plus de place pour poser leur questions et exprimer leurs idées. Si l’on gruge des votes aux deux autres parties, ce sera parfait.
André Boisclair n’est pas fou, il sait très bien qu’il est trop tôt pour un autre référendum, de plus il n’est pas l’homme de la situation. Moi j’ai l’impression qu’il sera sacrifié et que les péquistes auront un autre chef pour la prochaine élection. Moi je ne veux pas d’un parti qui ne veut même pas le dégel des frais de scolarité. Le frais sont gelés depuis 15 ans il est temps que nous ratrappions un peu le temps perdu. A force de tout mettre sur le dos de la classe moyenne, un jour on ne pourra plus se payer autant de programmes sociaux.
Malheureusement les Libéraux seront sûrement réélus car à force de ne pas gouverner on ne fait pas d’erreurs. Ils auront réussi à arracher un deuxième mandat.
Bravo monsieur Desjardins pour nous présenter ce changement paradygmatique avec tant de légèreté et de fraîcheur. Ce passage du citoyen au client est tout-à-fait dans le mille. Maintenant je comprends beaucoup mieux la joute politique- La sémiotique du cliant avec son éléphant dans le magasin de porcelaine vaut mille traités sur l’immigration au Canada et au Québec.
Merci de ce souffle de fraîcheur malgré l’âpritude du sujet.
Quand nous lèverons-nous pour de bon? Ce que nous vivons ce sont les orientations des médias fédéralistes et des pantins qui tournent autour.
C’est presque drôle de voir combien on fait le procès de la fin du PQ ou du bloc quand ce sont les deux partis dont les membres sont pus nombreux. Le jeu du fédéraliste opère facilement avec des gens pas branchés qui écoutent les niaiseries des médias.
La preuve j’ai vérifié en 2005 les libéraux 55000 membres avec 8 millions, l’ADQ 924 membres et le PQ 95000 et depuis la course 145000.
On est prêt a donner notre pays à Dumont qui après 4 élections n’a toujours pas été capable de grossir partout au Québec avec 900 membres?
Il est clair pour moi qu’il est soutenu par les libéraux comme à la dernière élection. Où sont tous les libéraux qui étaient derrière convertis en ADQ?
Entre-nous aucun chef n’arrive à la hauteur de Boisclair. J’ai même entendu des commentaires de journaliste (guidounnes) parler de ses dents, sa bouche etc. JALOUX les québécois. Il était populaire et ici ça ne passe pas. S’Il était laid on ne vote pour lui il est pas si mal on le défigure. Je reconnais mes semblables.
Il a bien dit un référendum le plus tôt possible. Combien de fois voulez-vous l’entendre? Vous donnez des munitions aux fédéralistes.
Les fédéralistes ils ont une peur bleu de Boisclair et ils nous organisent avec des répliques émotives. ILs envahissent les lignes ouvertes et nous en écraser on pli l’échine prenant pour du vrai tout ce qui se dit.
Nous sommes victimes des déboirent de Marois-Landry sans avenir pour la relève. Eux qui se manifestaient comme des grands souverainistes….
Tournons la page, sortons de nos terriers pour une fois et allons au combat des mots contre ceux qui nous organisent actuellement.
Crions haut et fort nos convictions et c’est à nous de soutenir notre chef.
Tant que nous serons dans ce carcan fédéral les pouvoirs seront à Ottawa. Peut-on blâmer ceux qui occupent la place que nous laissons libre?
Nous avons perdu la foi. La foi en la démocratie réelle, en l’intégrité de nos chefs. Le peuple québécois est en crise d’adolescence. Besoin de s’affirmer, de rejeter ce qui a été fait, ce qui a été dit, d’inventer, mais s’en trop savoir comment s’y prendre. Espérons que l’âge adulte ne tardera pas trop et qu’un party saura y répondre.
Quand on regarde le Parti Québécois aller ces temps-ci, on se demande où il veut vraiment en venir. André Boisclair comme chef n’est pas vraiment crédible, et ce qui est encore pire pour un chef de parti en campagne électorale, il ne semble pas faire l’unanimité au sein de son propre parti. Comment voulez-vous qu’il convainque l’électorat?
Et au cours des derniers jours, ce que j’ai remarqué, c’est qu’il tombe dans la démagogie. Le programme qu’il vient de dévoiler semble être fait pour faire plaisir à tout un chacun, mais ne semble pas satisfaire personne. Tout y est: le mont Orford, l’écologie, les garderies pas chères, les coupures d’impôt, et j’en passe. Même l’indépendance, qui n’est pas particulièrement populaire ces temps-ci, est mise de côté, cachée comme d’une chose dont on a honte.
Le parti Libéral a très bien choisi le moment pour déclencher les élections. Le PQ presqu’en débandade, il ne reste pas beaucoup d’opposition. Reste l’ADQ de Mario Dumont, mais ce jeune parti manque d’expérience et plus il semble avoir de chances de marquer des points, plus les propos tenu par son chefs deviennent incohérents et peu crédibles.
Qui sait, peut-être le parti Vert ou le Bloc Pot deviendront-ils une alternative?
Le problème des Québécois, c’est que leur pensée politique passe bien souvent, par les beaux yeux bleus, du représentant du parti? Diantre, n’avons-nous pas encore dépassé, ce stade? Croyez-vous vraiment, que les gens sont si stupides, que cela? Croyez-vous, qu’ils ont perdu vraiment, la mémoire? Non, j’en suis convaincu! Je suis bien d’accord avec vous, monsieur Desjardins, que André Boisclair, n’a pas le charisme de, René Lévesques! Mais, ce n’est pas, un concours de beauté, à ce que je sache? Ni même, un concours oratoire? C’est une question d’idéologie, voilà! Que l’on parle de référendum, ou de consultation démocratique, ou autre. Il n’en reste pas moins, que l’on parle de faire : «l’indépendance d’un pays»! Monsieur Boisclair, a sorti volontairement du placard, a avoué sa petite poudre blanche, et alors? On est certain, qu’il ne pourra y avoir, de scandale tel que les commandites! Il est franc, intègre, honnête, peut-être trop, par rapport aux autres partis? Mais, ce n’est pas l’homme qui est représentatif en tant que tel, je le répète encore, c’est l’idéologie rationnelle, qu’il sait très bien véhiculer! Dommage, que le très charismatique Pierre Curzi, ne fait que commencer, n’est-ce pas? Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul! Nous ne sommes, pas seuls! Il faut y croire, pour nous. Mais surtout pour donner, un pays aux générations à venir!!!
Les élections qui se tiendront en 2007 au niveau provincial seront en fait un concours de séduction qui visera à faire oublier les nombreuses erreurs commises par les différents partis. Ces élections seront plus que jamais le moment pour les trois chefs des partis importants de charmer car pour la première fois depuis longtemps, n’importe qui pourrait gagné et pourrait même devoir à affronter un gouvernement minoritaire. Celui qui selon moi à la mieux commencer sa campagne électorale (ca fait déjà près de deux mois qu’il est en mission) est Mario Dumont. Il n’a rien dit de concrèt pour l’instant, que de belles promesses mais au moins il a su attirer l’attention sur lui et ainsi faire en sorte que son parti, l’Action démocartique du Québec soit écouté et plus en vue. Jean Charest qui adore les campagnes électorales a repris de l’amplond car il y a à peine un an, il était en piètre condiation. Tout les sondages le plaçait bon dernier. Charest est rusé et qu’on l’aime ou non il faut avouer qu’il a le talent de faire oublier ses erreurs du passé au bon moment et de mettre ses adversaires dans l’eau chaude. Parlez-en à André Boisclair le nouveau chef du Parti Québécois qui après avoir été le favoris des sondages est devenu la cible préférée des médias ces derniers-mois. Je n’ai toujours pas choisi dans quel case j’appliquerai mon X le 26 mars prochain mais peut-être que le Parti Vert ou le Québec Solidaire sera une alternative. Sinon le débât et la campagne électorale m’aideront surement. Pour le moment, je n’ai aucune confiance en André Boisclair et son parti sur le déclin, je trouve que Mario Dumont n’a pas l’étoffe d’un premier-ministre et que l’ADQ n’est toujours pas prête. Finalement, nous avons vu bien des choses durant le dernier mandat du PLQ, autant de positif que de négatif. Cependant, je pense que les élections souriront encore à ce parti qui selon moi est en bonne voie de reprendre le pouvoir pour quatre ans.
Quand Boisclair s’est présenté à la chefferie du P.Q.,j’ai éprouvé un grand soulagement.
Enfin,me suis-je dit,le P.Q. retrouve ses esprits et pourra peut-être rattrapper ses vingt ans de retard sur le reste de la planète politique.
Je dis bien peut-être,car dès le début,mon enthousiasme fut conditionnel.
On ne remet pas rapidement sur pied un parti politique qui prône l’indépendance d’un pays,quand il est dans un état aussi lamentable.
J’allais donc voir,avant de conclure.
J’évaluais alors ses chances de réussite à 50/50.
Je n’ai pas changé d’avis.
Pour moi,c’est déjà une bonne nouvelle.
Pourquoi?
Parce que Boisclair,en devenant le premier chef élu du P.Q. depuis René Lévesuqe,
rend son leadership irréfutable.Première victoire.
Ensuite,Boisclair a sillonné les régions,au lieu d’aller faire le pître à l’Assemblée
Nationale,au grand déplaisir d’un certain gérant d’estrade dans « Le Devoir » et
son bulletin des députés racolleur.
Aller voir sur place l’ampleur du désastre,un geste de lucidité.Deuxième victoire.
Surtout,Boisclair s’est tenu debout pendant l’extraordinaire campagne de salissage à son
endroit(qui se poursuit allègrement dans les blogs)et je le vois aujourd’hui(en dépit du dernier sondage très défavorable de Léger Boulechiteting)très sûr de lui et
d’attaque.
Je n’ai jamais cru que la victoire du P.Q. serait automatique avec Boisclair.
Ce sera long et dur,n’en déplaise aux excités du « vite,ça presse ».
Le pire serait une victoire courte,minoritaire ,qui rendrait très vulnérable ce parti en pleine reconstruction.
Le moins pire,en attendant mieux,c’est peut-être une victoire libérale avec les adéquistes à la traîne.
Ces deux partis ,confrontés au pouvoir,s’useront vite,tandis que le P.Q. finira de reprendre de la vigueur dans l’opposition.
Mon pari,c’est que Boisclair savait qu’il s’engageait à long terme au P.Q.
La preuve,c’est la campagne de peur des fédéraux,qui le savent eux aussi.
La peur,le mépris,le retour du p’tit pain…
Un client avant tout va payer pour un bien ou un service une fois celui -ci réputé satisfaisant .
Employeur: personne qui au moyen d’un salaire espère très fort en avoir pour son argent.
Assez comique comme situation . On nous traite en client alors que nous sommes employeurs . Un client qui n’a pas d’alternative parce que monopole? Un employeur qui n’est aucunement respecté et dont on dilapide les fonds ?
Un employeur qui doit garder de mauvais employés et qui une fois tous les 4 ans décident de garder non pas le meilleurs mais les moins pires.
Vive la démocratie mais si au moins les employés disaient merci des fois….
On me parle de souveraineté depuis que je suis enfant, mais maintenant, j’ai de la misère à y rêver. André Boiclair a tout simplement une équipe qui n’est pas convaincante. Pourquoi on ne nous montre pas se que serais le Québec souverain. Si il y a quelque chose que les Québécois ont peur c’est bien l’inconnu. Alors je ne comprends pas pourquoi que le parti québécois n’a pas encore compris cela.
À la place de s’entre déchirer pour des niaiserie je crois que le parti québécois devrais dessiné le Québec de demain et non pas s’acharner sur le mot indépendance, qui ne veut plus rien dire.
On a qu’à faire rêver les Québécois de quelque chose de meilleur et l’indépendance viendra d’elle-même.