Pourquoi le gel et pas l'indexation? Pourquoi les associations étudiantes ont-elles choisi de favoriser le statu quo plutôt que de proposer une autre manière juste et équitable de renflouer les coffres des universités en faisant payer les plus riches et en permettant une meilleure accessibilité aux plus pauvres?
Par paresse, tiens.
Encore une fois, c'est la facilité qui a triomphé de la réflexion. Et à nouveau, c'est le dogmatisme de la gauche qui l'emporte sur le véritable progressisme.
C'est en cela que m'énerve la position des associations étudiantes – qui n'est pas nécessairement celle des étudiants – concernant le maintien du gel des frais de scolarité. Pas parce qu'elle défend l'idée de l'accessibilité aux études supérieures à laquelle j'adhère aussi. Mais parce qu'elle trahit cette facilité qu'ont les assos à camper leurs positions dans une logique d'affrontement qui ne permet aucune troisième voie, qui n'offre aucune idée nouvelle devant le cul-de-sac financier auquel font face les universités.
Parmi ces voies d'évitement, il y a l'indexation au revenu. Ou, si vous préférez: plus t'es riche, et plus tu payes.
Et l'universalité, dans tout ça? Et l'aventure commune et tout le tremblement?
À la différence des services de santé pour lesquels un système à deux vitesses sous-entend qu'il existerait une médecine de luxe pour les riches et une autre el cheapo pour les pauvres, on parle ici des mêmes cours, donnés par les mêmes profs. Et de revenus additionnels qui permettraient à tous les étudiants de bénéficier d'une éducation de meilleure qualité.
Alors pourquoi préfère-t-on éluder cette solution?
Je sais pas, bon. Est-ce trop différent du système actuel? Trop compliqué à appliquer? Ou pire encore, à expliquer?
C'est vrai, le problème avec l'indexation, c'est non seulement qu'elle implique une complète refonte de la manière de faire, mais aussi qu'il s'agit d'un mode de financement complexe. Il faudrait d'abord en élaborer les rouages, imaginer un système efficace, avec à la clé une échelle de tarifs qui s'apparenterait sans doute aux taux d'imposition sur le revenu, et des politiques qui permettraient d'éviter les écueils qu'on imagine facilement (par exemple, le refus, de la part de parents nantis, de payer pour les études de leur enfant).
Bref, tout est à faire.
Mais on peut imaginer qu'avec ce système, en plus d'une base financière à laquelle contribue l'ensemble de la société, ce sont les utilisateurs les plus riches qui permettraient aux plus pauvres d'avoir accès à une éducation de qualité, puisque ces revenus supplémentaires garantiraient non seulement de meilleurs services, mais aussi, de plus généreux programmes pour les plus démunis des étudiants, soit des bourses et des prêts dans lesquels on a déjà trop sabré.
Ce n'est pas cela que tout le monde souhaite?
N'est-ce pas là aussi une manière de redistribuer la richesse?
On s'attend d'étudiants universitaires qu'ils innovent. Qu'ils proposent des solutions de rechange. Au lieu de cela, leurs représentants adoptent une position qui relève plus du dogme que de la vertu. En ce sens que les idées qu'ils défendent sont peut-être nobles, mais que leur solution au problème du financement est sclérosée par cette facilité qu'a une certaine gauche à se draper dans la justice sociale pour légitimer son absence d'imagination.
Peut-être suis-je réducteur? Peut-être mon point de vue est-il bancal?
C'est possible. C'est même fort probable. Je suis loin d'être un expert en la matière. Mais je refuse de me réfugier dans l'indignation.
Je défends la même cause que celle pour laquelle les assos étudiantes descendent dans la rue. L'accessibilité. Mais sachant qu'à moyen terme, le gel n'est pas une solution envisageable, je ne comprends pas une seconde la facilité avec laquelle on a éliminé cette autre piste de réflexion que représente l'indexation.
Peut-être suis-je trop nono? Ça se peut.
Alors expliquez-moi, gens des assos. Expliquez-moi comment cette option aussi populaire dans au moins la moitié des facultés de l'Université Laval (voir notre texte en section Société) a pu être éliminée, rejetée, mise à l'index. Expliquez-moi pourquoi ce royaume du savoir dans lequel vous vivez ne génère pas plus d'idées, de débats.
Expliquez-moi comment des gens aussi instruits produisent finalement assez peu de solutions et d'arguments rassembleurs, convaincants, mais autant de putain de slogans.
On en revient toujours là… qu’importe le sujet… Nous sommes une société de moutons, où la majorité de ses citoyens aiment bien se vautrer sur leur sofa payable en 3 ans tous les soirs, à se gaver d’émissons qui engourdissent leur cerveau. Ça empêche de trop réfléchir. Car la paresse, c’est facile. Revendiquer, apporter de nouvelles idées, ça demande de la réflexion et ça chavire la routine du quotidien. Le québécois moyen a tellement peur de l’inconnu qu’il préfère laisser aller les choses… Et continuer sa petite vie tranquille, même si au fond de lui le feu de la passion brûle.
Et que dire de l’individualime… Je suis d’accord avec le fait que les riches devraient contribuer davantage, permettant ainsi aux étudiants moins fortunés d’avoir accès à une éducation de qualité. Mais les mieux nantis s’en foutent… C’est chacun pour soi, plus personne ne se préoccupe du sort de son prochain. C’est l’égo qui prime, et rien d’autre.
Il faut changer notre attitude. Penser que les actions que nous entreprenons peuvent et doivent servir nos semblables. Cette façon de penser apportera une vie meilleure à nos enfants. Car présentement, ça fait dur…
Je suis enseignant et je sais pertinemment qu’il y a des jeunes en difficulté financière et c’est le cégep qui couvre dertains frais pour permettre à ces jeunes de continueur leurs études. La détresse de ces jeunes souvent abandonnés est réelle et cinglante.
Toutefois, la société a changer. De plus en plus de nos jeunes travaillent entre 15 à 40 heures en semaine en plus de leurs études et contrairement au jeunes des années ’90, ce n’est pas pour payer leurs études.
Plusieurs sondages révèlent que les jeunes travaillent pour maintenir un certain niveau de vie (iPod, cellulaire/video, sorties, etc.). Plusieurs étudiants vont condenser leur horaire sur trois ou quatre jours pour pouvoir travailler le jour. L’éducation n’est plus la première priorité dans notre société mercantile. On valorise plus le luxe que les connaissances.
L’éducation collégial et universitaire est un service et non un droit comme au secondaire, donc tout le monde doit partager les frais selon leurs capacités.
Non mais, M. Desjardins, vous ne pensez pas plus loin que le bout de votre nez. L’indexation, ça voudrait dire que les étudiants qui se grouillent le cul et qui travaillent pour payer leurs études paieraient plus cher que ceux qui ne foutent rien et qui sont déjà un poids pour leurs parents avant d’en être un pour la société. Les frais de scolarité jouent le rôle de ticket modérateur pour empêcher que d’éternels étudiants n’usent leurs jeans déjà déchirés sur les bancs d’université. « Ah j’aime pas ça, je vais essayer autre chose. »
On devrait instaurer un ticket modérateur dans les hôpitaux. Plusieurs « malades » iraient peut-être soigner leur solitude ailleurs.
Juste en passant, selon la loi les parents ne peuvent refuser de payer pour les études de leurs enfants…de mes connaissances, se sont fait poursuivre en justice par leur progéniture et sont obligés par jugement de payer les études telle une pension alimentaire…la loi est claire là-dessus.
Aussi, je suis d’accord que les plus riches ne devraient jamais avoir droit aux services au même prix que les plus pauvres…T’as du cash?…Tu dois payer plus cher…
Alors en ce sens, on devrait revoir le système des garderies à 7$ parce que bien des familles avec de gros revenus paient ce prix là au même titre que des familles beaucoup moins nanties…
C’est clair que l’équité sociale n’existe pas…et je n’ai encore trrouvé aucun parti politique en mesure de trouver des solutions valables et justes pour tous.
Pourquoi encore demander aux riches de payer plus, je suis écoeuré d’entendre cette phrase ?? Pourquoi un étudiant ne peut-il pas travailler pour payer son Université ? Moi je l’ai fait et je ne suis pas mort. Il faut toujours déshabiller quelqu’un pour habiller l’autre. Il est prouvé que les moins riches ne se rendent pas aux études supérieures et pas seulement par manque d’argent. De plus, un élève qui a un diplôme universitaire devrait gagner plus d’argent. Ainsi il pourra règler ses prêts. Le fait d’aller à l’Université ne nous ai pas dû, c’est un investissement pour nous. C’est une place pour l’élite pas pour tout le monde. Nous au Québec on veut le nivellement pour le bas. On veut rendre ça accessible pour tous le monde. Qu’est-ce qui arrive quand une université ne fait pas d’argent ? Elle paye moins ces profs et les meilleurs partent enseigner ailleurs. Qu’est-ce qu’il reste ? Les moins bons profs pour enseigner !! Donc du nivellement par le bas. On doit arrêter l’exil des meilleurs profs. On doit rendre nos universités plus combatives et performantes.
Dans le débat, il ne faut pas oublier qu’il faut arrêter le gel ainsi tout le monde verra ses frais augmenter.
Dans une situation idéale, personne ne devrait payer pour suivre des cours post-secondaire. Les entreprises, qui profitent de la formation et des connaissances que ces étudiant(e)s ont acquises au fil des années devraient payer pour aider le système d’éducation à donner des cours de la meilleure qualité possible, avec des professeurs les plus compétents possible, et avec des locaux et équipements les plus récents et fonctionnels possible. Ces entreprises ne veulent pas payer pour la formation de leurs employés, et ne veulent surtout pas payer un salaire décent et raisonnable aux personnes s’étant endetté pour obtenir la formation qui leur permettra de travailler dans un domaine intéressant.
Alors, nous n’avons pas le choix que d’augmenter, de façon raisonnable, les frais de scolarité. Un gel de plusieurs années suivi d’une augmentation de 140 % en deux ans (feu Claude Ryan au début des années 1990) est une mauvaise idée, même si j’ai fini mon baccalauréat avant cette hausse démesuré. Au maximum, cette hausse devrait suivre l’indexation au coût de la vie, pour un maximum de 5 %, au cas où cette indexation serait trop élevée: qui, parmi les gens d’au moins 40 ans, ne se rappelle pas des taux d’intérêt à 20 % dans les années 1980? Les étudiants ne devraient pas pâtir de cette situation.
Si le gel des frais de scoalrité semble la seule solution pour les associations étudiantes, j’aimerais connaître leurs propositions quant aux points suivants:
-Comment conserver les bons professeurs si on gèle leur salaire?
-Si on augmente leur salaire, où allons-nous chercher l’argent?
-Comment payer les augmentation de frais de fonctionnements (téléphone, électricité, internet)?
-Comment se payer les équipements les plus récents pour les laboratoires?
-Comment payer les rentes aux retraités et engager de nouveaux professeurs?
-Quels postes devrait-on couper dans le personnel non enseignant?
Si on commence à mettre les frais de scolarité universitaires indexés au revenu, je peux vous dire que c’est vraiment faussé. C’est incalculable, parce que c’est les parents qui seront obligés de payer les études de leurs enfants parce que eux ont les moyens de les payer. C’est pas tout les étudiants qui payent leurs études et c’est pas tous les parents qui désirent financer les études de leurs enfants pour plein de raison. L’indexation est vraiment la pire chose à faire puisqu’il faudra faire ça à tous les niveaux d’éducation. C’est triste mais c’est un moyen vraiment utopique qui va seulement soulever l’ire de toute la population. Comment administrer tout ça ? C’est vraiment difficile à gérer malgré le fait que plein de faculté sont d’accords C’est facile à imaginer, mais qui va monter tout ça et qui va payer pour ces changements majeurs … les étudiants. Ainsi, les prix vont augementer parce qu’il faudra engager plein de personnes qui vont seulement gérer des dossiers financiers. C’est complètement farfelu dans la société indécise dans laquelle on vit. Déjà qu’il n’y a pas beaucoup de personnes qui sont diplômés de l’université, ce système va probablement réduire le nombre de demande d’admission.
De plus, ce système va probablement créerr un système privé ou les riches pourront se payer les meilleurs professeurs. Au lieu de redistribuer l’argent, ce système va diviser l’argent, les riches et les pauvres! C’est vraiment pas bien structuré pour notre société.
Le débat des frais de scolarité revient à chaque élection. J’étais présent en 1994, quand l’ensemble des assos est descendu dans la rue pour s’assurer du gel des frais. Depuis, personne, de gauche à droite n’est venu avec de solution réellement applicable au Québec. Je m’explique. À droite, on se sert du modèle plus dispendieux au monde pour comparer le système québécois, soit le système anglo-saxon. On évite volontairement de dire, que partout ailleurs dans le monde, les systèmes universitaires coûtent moins aux étudiants qu’aux États-Unis, qu’au Canada ou encore en Angleterre. Pourquoi ne pas prendre le modèle suédois ou le modèle allemand, ou même français? À gauche, on mise sur l’utopie de l’accès aux études pour tous. Ce n’est pas les bas frais de scolarités qui empêchent les plus pauvres d’étudier, mais plutôt le système d’aide financière inadéquat. À droite on veut hausser les frais, mais on oublie que les Québécois sont déjà terriblement taxés! On oublie aussi qu’il n’existe pas de tradition, comme chez les Anglo-saxons, de bourse privée scolaire, ou de placements privés de parents pour l’investissement dans les études. Au Québec, on rabat le fardeau sur les épaules des étudiants. Les parents se dégagent de la responsabilité financière qu’imposent les études supérieures. Normal quand tu es taxé de tout bord tout côté. C’est pourquoi, si on veut hausser les frais de scolarité, pas de problème, mais s.v.p., adapter le système de taxation en conséquence. Redonner la liberté aux parents de pouvoir investir financièrement dans les études de leurs enfants. Sinon, ce ne sera qu’une autre taxe supplémentaire sur les épaules déjà bien courbées des parents. Et de plus, est-ce que cette hausse garantit que ces montants seront automatiquement transférés aux Universités? Car au fond, la hausse des frais c’est avant tout pour aider les Universités? Ceci va en accord avec une hausse de la qualité des études! Avant une simple hausse, pourquoi ne pas en discuter davantage?
Plusieurs oublient tous les frais-autres-que-les-frais-de-scolarité… Imaginez un étudiant qui habite en région.
– Ce jeune doit quitter le milieu familial et louer une chambre, un appart, ou tout autre chose habitable… Si je prends l’exemple de Ste-Foy où se trouve l’université Laval, les propriétaires se plaient à monter les loyers: un même appart (4½) qui se louait 400$ il y a 5 ans, coûte aujourd’hui au moins 550$.
– Ce jeune n’a habituellement pas de voitures. Lorsqu’il retourne en région, il doit prendre un moyen de transport. Malheureusement, allo-stop (coopérative de covoiturage à faible coût) n’existe pas partout au Qc. Ainsi, la solution le plus souvent retenue est l’autobus. Il y a 5 ans, un billet aller-retour coûtait environ 60$ et aujourd’hui en coûte quasi 100$.
– frais afférents, etc.
Bref, l’inflation monte bel et bien… Mais, je ne crois pas que les revenus disponibles aux étudiants moins aisés montent pour autant: prêts et bourses, revenus de travail, etc. La suite logique est que c’est le tour du gouvernement de venir piger dans les poches des étudiants (une fois de plus en vrai, car il ne faut pas oublier que l’an dernier, Charest est venu prendre de l’argent dans les prêts et bourses… qui se trouve à être en grande partie les étudiants moins aisés…). Le résultat est l’endettement des étudiants et c’est cet endettement qui peut décourager certains jeunes à étudier davantage.
L’indexation selon l’aisance des étudiants pourrait être une option envisageable, mais combien complexe à implanter… il faudrait lancer quelques (un tas de) comission sur ce sujet. Après quelques années, peut-etre verrions-vous la lumière au bout du tunnel!
Et pourquoi pas l’indexation pour les garderies, l’électricité, etc. ???? Tout les services publics quoi!
Bien d’accord avec Desjardins, même si j’ai la nette impression que ceux qui mènent le bal de l’inconstance et de l’ambiguïté sur ce point, ce sont, bien davantage que les assoc d’étudiants, le PLQ et le PQ, l’ADQ étant dès le départ disqualifiée pour cause de démagogie et d’insignifiance crasse….
Les libéraux promettent un dégel plutôt symbolique, histoire de sonder le terrain. Je vous parie que si l’application du dégel promise ne déclenche pas de réactions très fortes de la part du monde étudiant, ils iront un peu plus haut, un peu plus loin, avec une augmentation pas mal plus sévère. La position de Boisclair est purement électoraliste, et c’est bien dommage que la question du financement de l’éducation universitaire serve ainsi au pugilat pré-électoral. Remarquez, je suis peut-être totalement dans les patates. J’étais à l’univ. il y a une quinzaine d’années et j’avais manifesté contre le dégel, déjà!
Aujourd’hui, je pense, comme Desjardins, qu’opter pour le statu quo ne rime à rien. L’indexation serait peut-être une solution, mais la bureaucratie que sa gestion va engendrer risque d’absorber une bonne partie de l’argent généré. Une chose est certaine, il faut se battre pour maintenir un programme de bourses en mesure de répondre aux besoins des plus démunis des étudiants; mais il faut que les assoc acceptent également d’envisager autre chose que des slogans creux pour répondre aux besoins criants de nos universités.
Le plus triste dans tout ça, c’est que les plus intéressants, les plus vivants, les plus politisés des étudiants se retrouvent dans ces assoc un peu sclérosées. Le reste de la faune étudiante? Une bande de beaufs ramollis à la starac et au loftstory incapables d’aligner deux idées de suite, donc incapables de s’opposer intelligemment au gel comme au dégel… Bref, on est mal barrés !
Les stratèges du ministère de l’Éducation n’en finissent plus de polir des argumentations tordues qu’ils diffusent tant bien que mal à droite et à gauche pour tenter de faire passer au bout du compte une seule et unique idée qui doit commencer à s’ennuyer sérieusement dans leur tête, soit celle de faire financer les coûts de l’éducation supérieure dans une proportion supérieure à ce qu’elle est par les étudiants et leurs parents. Toutes les formules de financement qu’ils raffinent depuis des lustres tentent de faire passer ce recul démocratique pour une avancée de la sociale démocratie. Pourtant, ce serait les plus fragiles parmi les étudiants, soit ceux qui sont les moins à même de payer ces augmentations, soit parce que leurs parents les ont largués, soit parce qu’ils ne peuvent pas y suffire, qui paieraient pour cette mesure conservatrice. Au bout du compte, c’est l’accessibilité aux études supérieures des plus pauvres qui serait restreinte.
Mais de cette réalité, bien des étudiants issus de milieux moyens supérieurs ou simplement supérieurs n’en ont cure. Pour eux, moins d’étudiants aux études supérieures signifie moins de concurrence sur le marché du travail à la sortie des cours. Or, cette concurrence est vive dans certains domaines, surtout dans ceux qu’à pointé Pierre Bourdieu quand il a identifié les domaines d’études où se terrent les recalés de bonnes familles qui ne peuvent faire autrement qu’emprunter ces voies d’évitement. Faites le profil des clientèles étudiantes selon l’origine sociale et vous verrez quelles sont celles qui regroupent le plus de ces clientèles revanchardes.
Il n’existe qu’une façon simple, efficace et peu coûteuse de distribuer la richesse et c’est celle de l’impôt sur les revenus et les profits, pas ceux des étudiants, mais des travailleurs. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué semblent se dire certains !
Au lieu de monter aux barricades dès qu’il est question de payer un peu plus cher, il faudrait peut-être analyser un peu plus en profondeur les questions d’argent.
Les frais de scolarité en sont l’exemple parfait.
Ça fait plus de 10 ans que les frais de scolarité n’ont pas augmenté. Pendant ce temps, le coût de la vie a augmenté, les salaires ont augmenté (le salaire minimum aussi), les frais que les Universités doivent payer année après année ont aussi augmenté pendant ce temps. Alors, pourquoi le gouvernement n’aurait-il pas le droit d’augmenter les frais de scolarité?
À première vue, une solution plutôt simple pourrait s’offrir, utiliser le taux d’indexation du coût de la vie qui est publier à chaque année pour augmenter les frais de scolarité. Pourquoi pas?
Les pauvres? Ils vont moins aller à l’université?
Ce n’est pas une augmentation de plus ou moins 2 % par année (on parle de 20$ de plus sur une session de 1000$) qui va empêcher quelqu’en d’aller à l’université.
Vous êtes vous déjà promené sur un campus universitaire?
Moi oui, j’étais étudiant là-bas y’a pas si longtemps. Plusieurs ont des plus belles voitures que leurs parents, ils sortent au moins un soir semaine, ils vont au cinéma, font des voyages, etc… En gros la majorité des étudiants se privent de rien (je sais qu’il y en a pour qui ce n’est pas le cas).
Alors pourquoi me pas augmenter les frais au même rythme ou le coût de la vie augmente (l’épicerie, l’alcool, les sorties, la voiture, etc…)
Pour ce qui est de l’idée de monsieur Desjardins, je crois vraiment que ca va devenir très lourd de gèrer un système où les frais varient dépendant de la classe social d’oû tu viens…
C’est mon opinion et je la partage.
Les frais universitaires sont tellement élevés pour les étudiants canadiens que cela les oblige à travailler pour survivre et, par la même occasion, à moins se consacrer aux études, d’où commence un véritable cercle vicieux qui vire assez souvent soit à l’abondon ou bien au plagiat…
Les jeunes sont l’avenir et il faut s’inquiéter de l’éducation qu’on leur propose, surtout lorsqu’elle est aussi chère! Il faudrait leur permettre d’étudier ici à petit prix, voir gratuitement, surtout s’ils ont la capacité d’aller plus loin. Pauvre ou moins pauvre, riche ou faux riche, c’est un droit qui devrait être égale pour tout le monde!
Moi non plus je ne suis pas un expert, monsieur Desjardins. Je ne suis même pas un étudiant!
Toutefois, là où vous voyez un dogme, je vois un acquis à protéger. Là où vous sentez une incapacité d’envisager l’avenir avec lucidité, je vois une crainte face au « changement inévitable ». Et là où vous voyez un détournement démocratique et une dérive autoritaire de la part d’organismes représentatifs, j’y vois simplement la preuve que l’élite intellectuelle du Québec fait face aux mêmes limites parlementaires que l’ensemble de la population.
Voyez-vous, je me demande d’abord pourquoi on parle de frais de scolarité (à tous les niveaux) alors qu’on répète sans cesse que l’éducation est « gratuite », au Québec.
Peut-être faudrait-il commencer par là? En disant simplement que l’école, ça coûte de plus en plus cher aux parents et aux étudiants, d’un niveau à l’autre. Mais les contribuables, le véritable gouvernement dans une démocratie, en a-t-il au moins pour son argent? On ne se pose jamais cette question: le système actuel nous permet-il de mieux éduquer? L’accessibilité à l’éducation, concerne-t-elle uniquement les jeunes lorsque des gens se font virer de leur travail passé 40 ans? Là, on dépasse le cadre du financement, non?
Peut-être faudrait-il répéter que l’éducation est un investissement COLLECTIF qui fait que TOUS les membres d’une société peuvent affronter avec plus de vigueur les défis auxquels elle devra faire face dans l’avenir?
Oui, je sais. Ça ne nous permet pas de montrer du doigt qui doit payer et combien. Toutefois, ça permet de faire la différence entre un individu et un citoyen. Entre la propagande simpliste et la réflexion approfondie d’un « problème ».
Ça permet de parler de richesse sans tomber dans l’absurde. Car dans une province aussi « pauvre » que le Québec, combien y a-t-il de ces fameux « riches » qui ne payent pas leur juste part d’électricité et de frais de scolarité en ce moment?! Sont-ce les mêmes qui payent trop d’impôt?
Vincent Caron, responsable du comité indexation de l’Université Laval: « Nous proposons d’augmenter les frais de scolarité pour qu’ils suivent l’évolution du coût de la vie. »
Et c’est, en gros, la position qui a été défendue à l’Assemblée générale du 9 février.
Vous remarquerez qu’on n’est pas dans le domaine de l’indexation au revenu. Et que c’est donc un peu jouer avec les mots que de dire que les associations étudiantes, ou les étudiants, ont voté pour ou contre cette position. Parce que l’indexation au revenu n’a jamais fait partie des options présentées aux étudiants de l’Université Laval.
Ça, c’est pour les faits.
Mais les faits on peut toujours les manipuler un peu comme on veut, alors c’est pas vraiment pour ça que je désirais réagir à votre texte. Ce que je voulais dire, c’est que ça me fait comme une grande lassitude de voir qu’être étudiant c’est être un peu le punching bag de service. Parce qu’on se plaint le ventre plein. Parce qu’on n’a pas fait notre cours classique, ou qu’on n’a pas la portée de l’UQAM des années soixante-dix, ou qu’on passe trop de temps à s’envoyer des messages textes sur nos téléphones cellulaires.
Mais selon vous c’est autre chose, c’est qu’on n’est pas assez innovateurs. Et peut-être que vous avez raison. Parce que le mythe de l’étudiant révolutionnaire, c’est comme le mythe du bon sauvage. Ça a le mérite de redonner un peu foi en l’humanité. Mais de nos jours, ce serait illusoire de penser que c’est encore la norme.
Parfois je me dis qu’on en a tous assez de se faire traiter avec paternalisme, mais qu’une attitude de partenariat serait la bienvenue. Parce que nous sommes mûrs pour recevoir quelques conseils, toujours, mais aussi pour mettre notre pied à terre, quand ça en vaut la peine.
Mais je ne veux ni parler au nous, ni soulever les foules. Je veux juste militer pour un semblant de justice sociale sans me faire taper dessus. Et je réussis pas à dépasser l’indignation parce que je sais pas par où commencer.
Nous connaissons tous ces histoires où le fils d’un médecin avait beaucoup plus de chances qu’un autre d’être admis en médecine tandis que le fils d’ouvrier qui avait autant de talent se retrouvait le plus souvent à suivre les traces de son père et se retrouvait à l’usine puis il avait un fils qui suivrait ses traces .
Il va sans dire que je suis pour ce principe de faire payer selon ses moyens , même si la mise en place d’une telle structure serait très difficile à faire et à supporter , car les magouilles pour éviter de payer trop seraient courantes .
Je constate aussi que les étudiants sont très en forme pour contester , chialer , jouer les martyrs mais c’est vrai que l’on n’a pas souvent de solutions concrètes . De plus , ces jeunes ont le droit et surtout le pouvoir de voter et beaucoup ne s’en servent pas . Imaginons que la majorité des étudiants se regroupent pour favoriser ou détruire un parti politique .
Le fond du problême vient surtout du bon peuple . Les gens en général ne se sentent pas concerné par ce problême et les étudiants ont beau crier fort , personne ne les entend .
Bien évidemment que l’école devrait être gratuite pour tout le monde. Surtout que l’on sait que c’est le plus sûr moyen de se sortir d’une condition difficile. Savoir, c’est pouvoir! Tout le monde sait ça. Mais…
N’est-ce pas utopique de penser que les frais de scolarité peuvent être payés par les impôts des contribuables ? N’est-ce pas irréaliste de croire que les frais de labos, de techniciens, d’administrateurs, de professeurs peuvent toujours être prélevés à même le fardeau fiscal ?
Peut-on posséder une auto, recevoir des sessions de bronzage aux deux semaines, des ongles en acrylique, des mèches dans les cheveux, acheter des vêtements griffés, posséder son propre cellulaire, aller en vacances à la mi-session, à la fin de session, à Noël
(choisissez toutes ou aucune de ces réponses) et vouloir descendre dans la rue pour protester contre le dégel même si on travaille 30 heures/semaine?
Gézite à me prononcer. Mais bien évidemment, dans une société idéale, on devrait tout payer pour l’instruction des jeunes. Cela demeure la seule façon de s’orienter vers une société équitable. Mais quand même, moi qui étais convaincue, gézite…
À ce qu’il me semble, il y a un petit groupe parmi les étudiants qui sont prêts à protester aussitôt qu’un gouvernement propose un changement. Une solution de facilité. C’est facile de sortir dans la rue avec des pancartes pour s’opposer à un changement proposé. C’est un plus difficile de tenter de trouver une solution qui satisfera tout le monde. Naturellement, entrer dans un tel mode de coopération demande non seulement beaucoup plus d’efforts, mais en plus ça veut dire qu’on accepte de vouloir faire des compromis, donc de perdre quelque chose, aussi minime que cette perte puisse être. Et ça, ils ne semblent pas prêt à l’accepter; ils veulent tout simplement que tout demeurent comme c’est présentement. Malheureusement, c’est un peu utopique car si la situation ne change pas, les universités s’en vont vers un cul-de-sac. La qualité de l’enseignement et de la recherche va diminuer, manque de fonds, ce qui entraînera un exode des meilleurs chercheurs, donc une accélération de la dégradation. Il faut agir maintenant pendant qu’il en est encore temps. Peut-être que l’entreprise privée devrait être mise plus à contribution car après tout, c’est elle, en majorité, qui bénéficie des diplômés universitaires.
Tout les étudiants devraient s’y mettre pour coopérer et trouver une solution, et non pas seulement un petit groupe qui ne fait que protester. La protestation sans coopération, ça ne mènera à rien de bon…
Je ne crois pas, comme vous, qu’il faille tant que ça dégeler les frais de scolarité. Le gel a été une bonne chose pour la scolarisation de nos jeunes. C’était vrai il y a 20 ans et c’est encore vrai aujourd’hui. Ceux qui veulent nous faire croire le contraire sont les mêmes qui ne font toujours que frapper sur la tête des syndicats et de tout ce qui ne va pas dans le sens du libre marché.
Les tenants du capitalisme sauvage caché sous des allures de mondialisation n’ont de cesse de réclâmer des reculs de la part des plus pauvres. Les travailleurs, les étudiants, les assistés sociaux, ce sont toujours les mêmes qui sont visés. Quand on sait que l’écart entre les riches et les pauvres s’est amplifié de manière honteuse au cours des dernières années, quand on sait les écarts démesurés qui existent entre les salariés ordinaires d’une entreprise et ses hauts dirrigeants, quand voit les profits mirobolesques des grandes entreprises qui n’en ont toujours que pour leurs actionnaires au détriment de leurs employés et de leur clientèle, on peut pas dire que tout est fait pour redistribuer la richesse équitablement.
Alors, pourquoi contribuer encore à élargir ces écarts? À qui cela profitera-t-il? Quand on a demandé aux travailleurs d’Olymel de réduire leurs salaires de 30% tout en voulant sabrer dans le normatif comme la santé et sécurité et l’ancienneté, on n’a jamais dit qu’une fois ces réductions obtenues, on allait augmenter significativement les salaires des cadres supérieurs. C’est ça pourtant qu’on a fait. Alors quand on vient me demander de sacrifier des acquis pour retrouver un semblant d’équilibre, au nom d’une certaine logique, toujours la même, cette logique de marché, permettez-moi d’être un peu sceptique.
Qu’on augmente les frais de scolarité ne règlera pas le problème du financement des universités. On va faire comme ailleurs. On va augmenter les salaires des gestionnaires, on va continuer de dépenser de manière aveugle et à gérer tout croche.
Éducation…gratuite???
Pourquoi cela me coûte si cher?
Je suis sortie de l’école et ai eu des enfants.
Je dois le double de ce que le gouvernement m’a prêté il y a dix ans.
Pourquoi mes intérêts montent alors que je donne la vie, allaite, prends soin avec art et amour de mes enfants qui seront ceux-là même qui rempliront peut-être les universités dans une dizaine d’années?
Je me fais harcelée pour payer.
Je suis mère au foyer, c’est là ma place et c’est mon devoir. Je n’ai pas de revenus sinon que les sous que le gouvernement me donne…parce que j’ai des enfants et que j’en ai besoin pour équilibrer le revenu familial. Pas de revenus mais des enfants qui sauront faire profiter la société de leur génie et de leur originalité.
Mon chum ne peut pas travailler plus qu’il ne le fait et ce n’est pas à lui à payer mes deux années d’études…
Où est la loi qui dit que la femme a le droit d’être mère sans avoir à rembourser tout de suite ce qu’elle doit? Une chose à la fois SVP.
Des centaines d’enfants sont soumis au ritalin.
Pourquoi personne ne dis rien? Quel effet à long terme sur l’enfant?
Des centaines d’étudiants brûlent la chandelle par les deux bouts pour arriver. Des burn-out c’est triste à tout âge mais quand t’es jeune, c’est pas normal.
Pourquoi personne ne dit rien?
Il faudra se questionner aussi sur l’impact de la montée des femmes aux études et le fait de la dénatalité. Je ne suis pas contre le fait qu’on étudie mais faut penser qu’il y a sûrement des façons de soulager une femme du poids de sa dette d’étude le temps qu’elle se consacre à l’éducation de ses enfants.
La garderie à 5 dollars ou le service de garde scolaire c’est pratique pour pouvoir retourner travailler vite après un accouchement.
Mais quel impact cela a t’il sur nos enfants?
Il serait payant d’y voir au plus vite. Les enfants ont besoin de leur mère et la société a besoin d’enfants… et les universités, de bons esprits.
À la base, y’a problème.
Je ne fais pas partie, d’une association étudiante. Cependant je me permets, de vous donner un éclairage, sous un autre angle de vue. Je serai brève. Une médaille aussi mince est-elle, possède ses deux côtés. Ainsi je crois qu’il existe, deux axes différents. D’un côté, vous avez des étudiants forts bien nantis, qui se taisent la plupart du temps. Mais il arrive parfois, que des parents, ne veulent plus s’occuper, de payer ou (aider), l’étudiant, pour plusieurs facteurs : le laisser, voler de leurs propres ailes, et même famille divorcée! D’autre part, et cette fois c’est bel et bien la majorité d’entre eux, font plus que leurs possibles. Plusieurs relient, deux emplois à mi-temps, et les études : résultat, ils dorment pendant les cours? Avouez, que ce n’est pas du tout normal! Bien sûr, que les associations peuvent exagérer, mais pas plus que certains syndicats, qui font la pluie et le beau temps! Je ne possède pas les cordons de la bourse, et je ne possède aucune solution, sauf que je constate, voilà. Je cède ma place, aux vraies personnes concernées. Merci!
J’aime bien ce que vous avez souligné dans votre chronique monsieur Desjardins. Étant étudiant à l’université Laval, je n’entends pas très souvent ce genre de discours sur le campus. C’est comme si nous devions taire ce qui est, à mon sens, une logique implacable : nous ne pouvons continuer le gel des droits de scolarité. Les universités et cégep crient de faim. Je ne vous ferai pas un portrait, je crois que tous faisons consensus là-dessus.
Ce qui me choque d’autant plus, c’est la place que prennent certaines associations étudiantes et surtout de la façon dont leur campagne est menée. Je crois qu’il est sain de débattre sur de telles questions en société, mais depuis cette fameuse grève des « 103 millions », je ne vois plus le militantisme étudiant de la même façon. En fait, bien souvent les personnes présentes – qui sont en faible nombre par rapport à l’ensemble des étudiants du programme – prennent des décisions souvent sur des arguments qui tiennent davantage de la subjectivité que de l’objectivité. Et, oh! Malheur!, je me souviendrai d’un étudiant qui a osé exprimer (!!) son opinion contre cette grève apportant des arguments somme toute intéressants méritant réflexion. Résultat : une vague de rires et de commentaires incisifs. Assez pour décourager les tenants du « contre ». Le débat n’a jamais vraiment eu lieu. J’ai pensé alors ceci : si tu n’es pas avec eux, tu es contre eux.
Ai-je besoin de vous dire que le vote « pro-grève » a passé très facilement? Mais comprenez-moi bien, le résultat (qui ne m’a pas plu) n’est pas tant ce que je veux souligner, que le fait de la fausse représentation (souvent, pas toujours) de ce genre de rassemblement qui se veut d’être un lieu de débat. Moi j’ai souvent eu cette impression qu’on se présentait là juste pour donner un appui moral à ceux qui composent l’exécutif de l’association étudiante qui semble avoir déjà pris position. La preuve : combien de fois m’a-t-on approché pour venir « voter la grève ».
Salut.
Je suis père de famille (trois enfants) et je ne vais plus à l’école depuis un bout. Mais je me sens concerné par le dégel des frais de scolarité que je devrai éventuellement payer si mes enfants décident de pousser un peu leurs études plus loin que le secondaire cinq.
Moi, monsieur Desjardins, j’adhère complètement à votre thèse qui affirme que les revenus supplémentaires provenant de l’augmentation des frais de scolarité garantiraient de meilleurs services et de plus généreux programmes. Mais, le problème, c’est que je n’y crois tout simplement pas. Si j’avais l’assurance que le gouvernement se servirait de cette augmentation pour les beaux principes que vous énoncez, je signerais mon chèque avec le sourire. Le « hic », c’est que j’ai beaucoup plus l’impression qu’il s’agit de pelletage, ou, terme plus politiquement correct, de désengagement. Autrement dit, je crains que l’équivalent de l’augmentation des frais de scolarité ne soit déduite de la part de financement direct que verse le gouvernement à l’heure actuelle. Résultat: les étudiants paient plus, mais il n’y a pas plus d’argent dans le réseau… ouf! Catastrophe en perspective n’est-ce pas?
Si jamais je pouvais avoir la garantie que l’augmentation des frais se traduira par une amélioration du réseau d’éducation, pas de problème, mais je crains que cette garantie ne viendra jamais.
Merci.
Tout d’abord, on ne peut pas reprocher aux étudiants de prôner le statu-quo en demandant le gel des frais de scolarité, ils ne se sont tous simplement pas présenter. Ils n’y avaient presque personne à la réunion quand la décision c’est prise, alors pourquoi leur mettre des mots dans la bouche. Ce qui est navrant, c’est de voir le si peu d’intérêt que la question suscite.
Pour ma part, je suis d’accord avec l’indexation, puisque les plus pauvres travaillent pendant des années avant de pouvoir rembourser leur prêt d’étude. Alors, je crois que les plus riches devraient faire leur part.