Flabbergasté, le Québec au grand complet s'est couché avec la mâchoire qui traînait jusqu'à terre. Même les analystes, même ceux qui ont voté pour lui, même Jeff Fillion, même le papa de Mario n'en revenaient pas, tandis que l'ADQ célébrait son bonheur, son allégresse dans le chic décor de l'hôtel Universel de Rivière-du-Loup.
Pour peu, on aurait versé une larme tellement c'était beau.
Quelques heures plus tôt, pendant que les tites madames regardaient TVA pour s'y délecter de chaque apparition du beau Alexis Deschênes et sa gueule d'angélique P'tit Prince de St-Ex, on n'en pouvait plus de lire sur son visage et d'entendre de sa bouche la surprise de Bernard Derome qui, comme le reste de la nation nouvellement reconnue, n'en revenait juste pas lui non plus. "Ah ben coudonc", a-t-il laissé tombé une cent-cinquantaine de fois en prenant acte des résultats, alors que Lisa Frulla, son invitée sur le plateau, restait sans voix: moment de grâce télévisuelle en pleine fin du monde politique.
Comme quoi les fins du monde ont du bon. D'abord, elles font taire les imbéciles, ce qui est, savourez le paradoxe, délicieusement providentiel. Mais les fins du monde provoquent aussi d'édifiants actes de contrition et autres témoignages d'humilité auxquels n'échappent pas les géants qui voient leurs pieds d'argile s'effriter subitement. En cela, le tsunami adéquiste de Super Mario est sans l'ombre d'un doute le triomphe de tout ce que la politique recèle de petit, de minable, de racoleur, de démago, mais elle nous aura aussi donné l'occasion de voir Charest descendre du détestable piédestal du haut duquel il fait des pieds de nez depuis quatre ans, et d'effacer le sourire narquois de la gueule d'un Boisclair non pas dépité, mais carrément débâti. Et bientôt décapité, bien qu'il prétende le contraire.
Mais trêve de méchancetés…
Je ne me rappelle plus qui a écrit que cette campagne électorale serait en quelque sorte référendaire. Que les Québécois, au fond, voteraient oui ou non. C'était loin d'être une bête idée, d'autant qu'il en est toujours un peu ainsi.
Sauf que cette fois, finalement, ils ont dit "noui". Ou était-ce "ouon"?
Alors que j'écris ces lignes, tout ce que le Québec compte d'analystes, de stratèges, de politologues, d'intellectuels, de politicailleux et de chroniqueux se bat les neurones afin de trouver l'explication la plus valable au succès de l'ADQ.
Et eux le font dans le calme. Loin du désespoir criard de tout un pan d'une génération de boomers péquistes ou libéraux complètement atterrés, leurs propos témoignant de ce mélange d'impuissance et d'incrédulité qui les habite en ce rude lendemain de veille. Ils ne se reconnaissent juste pas dans ce Québec-là, disent-ils, les bras ballants, le regard vide. Ils ne comprennent pas la colère dont parle tout le monde. Ils ont un peu l'impression qu'on est en train de jeter le bébé avec l'eau du bain.
Chose certaine, cette victoire adéquiste, c'est un peu la fin des grandes idées. La fin des rêves, des utopies. Et peut-être l'avènement d'une sorte de mollesse de l'esprit, une ère où les idées politiques auront le charme, la grandeur et la finesse d'une liste d'épicerie, mais surtout, sa simplicité. Pour régler les problèmes scolaires? Un bulletin chiffré. Pour améliorer le sort des vieux? Une commission d'enquête. Pour en finir avec la dualité fédéraliste-souverainiste? Une vision autonomiste qui, sans être définie, réussit à charmer par sa seule nature de troisième voie, d'alternative à l'historique confrontation.
Bon, remarquez, on est évidemment là dans la pensée magique qui caractérise les campagnes électorales et les promesses qui les garnissent, mais avec cette adhésion massive aux idées "de changement" de l'ADQ, on est surtout dans l'illustration d'une profonde indécision sur la nature de la société dans laquelle nous vivons, dans laquelle nous voulons vivre.
Adhérons-nous encore au modèle québécois? Noui… Voulons-nous encore remettre sur la table la situation du Québec dans la fédération canadienne, et, pour reprendre l'insupportable formule de Boisclair, dans le concert des nations? Ouon… Faut-il utiliser l'argent du budget Flaherty pour baisser les impôts des particuliers? Noui… Le privé est-il une solution aux problèmes du système de santé? Ouon…
Le Québec est divisé, ont répété les nombreux observateurs.
Disons qu'il est surtout drôlement mêlé.
Faut maigrir. Le docteur l’a dit. Toute la famille doit se mettre au régime.
Faut couper les gras, les sucres, la viande rouge, la bière, les chips, les frites, les ailes de poulet, le pepsi, les petits gâteaux, la crème glacée, la pizza, etc.
Faut arrêter de regarder la télévision, d’utiliser sa voiture, de fumer. Faut lâcher le tracteur à pelouse, se faire chier à tout faire soit-même, suer des litres pour venir à bout d’une bordée de neige pendant que la p’tite hurle dans son siège d’auto, en attendant qu’on l’amène à la garderie.
Faut renoncer à tout ce qu’on connaît, tout ce qu’on aime, tout ce qu’on est.
Pourquoi?
Parce que c’est bon pour les artères. Pour le coeur. Pour la santé.
Aaaaaaaaaaah. Si c’est bon pour la santé! Ben oui, on se met au régime demain.
Combien de temps va durer le régime? Combien de temps avant que le traffic de barres de chocolat commence, avant que le moral de la famille éclate à cause d’une branche de céleri mou? 1 semaine? Moins?
C’est ça qu’on nous vend depuis des années. Un régime. On ne nous vend pas un mode de vie plus sain, un projet qui nous amènera de la satisfaction, du plaisir, du bonheur même, qui nous remontera collectivement le moral, nous amènera plus loin, nous fera réaliser de grandes choses, nous rendra fiers. Non.
On nous vend le mal nécessaire à grandes doses, sans nous vendre le projet qui va avec.
Réformes. Compressions. Attritions. Mensonges. Déficit. Dette. Scandales. Lucidité.
Il n’y a qu’en période électorale que les mots porteurs sont utilisés, mais de manière si ponctuelle, si faible, qu’on n’y croit pas. On n’y croit plus.
La santé des artères, ce n’est qu’un concept pour celui qui se prive de tous les petits plaisirs qui rendaient sa vie supportable, même si ces plaisirs le tuent à petit feu.
Le docteur a raison sur toute la ligne. Mais tant qu’il ne changera pas d’approche, personne ne l’écoutera. Et les crises cardiaques demeureront légion.
Les Québécois sont prêts pour un changement mais pas une métamorphose complète. Donc on laisse ainsi une chance à Mario Dumont de démontrer qui il est et ce qu’il pourra faire pour le Québec. Il va se tailler une place en étant le chef de l’opposition et lors des prochaines élections il aura démontré qu’il peut diriger le Québec.
Jean Charest va devoir se souvenir des promesses qu’il a fait pendant l’actuelle campagne électorale car les Québécois se souviennent qu’il ne les a pas tenues lors de la campagne précédente et le vote de lundi l’a prouvé, les Québécois ont perdu confiance en Jean Charest.
André Boisclair n’est pas la personne que l’on croyait au début, il nous a démontré en n’assumant pas ce qu’il avait fait (vidéo des Justiciers masqués), donc il nous a démontré qu’il n’est pas assez fort pour gérer le Québec.
En ce qui me concerne je trouve que la meilleure campagne était celle de Mario Dumont, il nous a parlé tout au long de la campagne, de ses enjeux, de ce qu’il ferait pour le Québec, il a mis l’accent sur la politique et non sur les scandales qu’il aurait pour découvrir sur les candidats et leurs troupes.
On devrait percevoir dans les prochains mois le changement auprès de notre gouvernement avec un parti minoritaire et surtout Mario Dumont à l’opposition.
Effectivement, nous avons choisi d’aller dans ce qui a de plus simple, de plus « basic », de plus immédiat en ce qui regarde la gestion de notre province. Dumont y est allé avec les mots que le peuple comprend et en y allant dans le sens du poil…
Alors à l’image de ceux qui ont voté ADQ, le vote en est un sans envergure pour le Québec…
J’aime bien votre expression Mr Desjardins… »mollesse d’esprit »…
C’est fou comme depuis lundi, tous ceux qui ont voté ADQ sont traités comme des imbéciles. Ne pouvez vous pas pensez que l’on a voté ADQ en toute connaissance de cause. Peut-être parce qu’on trouvait ça un peu stupide que de prendre les 700 millions du fédéral pour les mettre en baisse d’impôt même si l’on est encore en déficit année après année et que l’on voudrait bien que cela cesse. Peut-être aussi que nous ne voulions pas d’un référendum, ce qui écarte le fait de voter PQ. Alors il restait quoi pour être représenté?
Le seul autre parti censé qui restait était l’ADQ. Parce que être vert sans plan économique et emprunter encore plus pour financer encore plus de programme sociaux, on trouvait non cohérent.
On savait pertinemment que le prochain gouvernement allait être minoritaire. Alors les idées stupides de l’ADQ, comme le 100$ par semaine par enfant et l’abolition des commissions scolaires, ça n’allait pas passer. Idéalement, avec un gouvernement minoritaire, aucune loi stupide ne devrait passer en moins que deux partie en même temps ne soit stupide. Dans ce cas là ce serait peut-être à nous de nous demander si ce n’est pas notre façon de penser qui étroite (petit clin d’oeil aux étudiants, dont je suis, mais qui s’oppose encore au dégel des frais de scolarité).
Ce n’est pas à proprement dit une montée de la droite. Disons seulement qu’une majorité silencieuse des régions étaient à bout d’être coincée entre l’enclume et le marteau. On amène du sang neuf, des idées nouvelles. On verra dans quelques mois si le parti de l’ADQ tient la route ou non. Pour le moment, je trouve que l’on a le plus beau gouvernement que l’on pouvait espérer.
Depuis les résultats percutants (!) des élections, on s’acharne à vouloir nommer ceux qui ont gagné et ceux qui ont perdu. On veut un vainqueur et un vaincu. Mais à mon avis, la vérité c’est qu’il n’y en a pas. Match nul. La population ne sait pas vraiment ce qu’elle veut et espère qu’un chef viendra les sauver. Faut-il se rappeler que des gens sont élus pour exécuter ce que l’on désire comme peuple. Que les ministres sont les servants de la démocratie et rien d’autre.
Alors, ces résultats, ça veut dire quoi? Tout simplement que comme citoyen, nous devons s’asseoir et réfléchir à ce que l’on veut. Ça parait tout simple mais dans une société dépouillée de cette capacité par les millions d’analystes qui nous répètent chaque jour quoi penser, l’exercice devient plus difficile et plusieurs préfèrent s’adonner à des exercices moins rigoureux et plus ludiques. Chaque fois, ça me surprend de voir comment les gens considèrent la politique comme un jeu où tout est perdu d’avance mais dont on espère le mieux sans s’y investir beaucoup. Une grande loterie dans laquelle on met un billet en espérant gagner.
Mais la politique, ce n’est pas la loterie : les chances d’y gagner sont bien plus grandes qu’on le pense. Suffit de s’y intéresser, pour de vrai.
C’est dans la défaite, l’échec qu’on découvre les vrais choses. Charest a fait une première constatation. Il a été réélu mais la majorité francophone l’a renié, préférant voter ADQ. Comment dirigera-t-il une province dont la majorité linguistique ne lui fait pas confiance? Le PQ ce parti kamikaze qui n’a jamais eu le courage de ses convictions s’est écrasé lundi dernier de facon spectaculaire et déjà les poignards sont sortis.
Le vote de l’ADQ me fait beaucoup penser à l’arrivée du Bloc à Ottawa. Un vote un peu irréfléchi, de contestation. L’ADQ a proposé des mesures fantaisistes (abolir les commissions scolaires, donner $100 par semaine aux mères) qui ont plu à l’électorat. L’intolérance de Dumont envers les accommodements raisonnables a aussi fait vibrer la corde xénophobe et protectionniste de certains électeurs.
Comme le Bloc, la percée éclatante de l’ADQ a pris tout le monde par surprise, Dumont le premier. Saura-t-il profiter de cette occasion pour se bâtir un parti solide. J’en doute mais avec la dégringolade du PQ et le rejet des libéraux, tout demeure possible!
On tente de nous faire croire que pour régler tous les problèmes de la société, les solutions doivent être le plus simple possible. On pense qu’un État doit être géré comme une entreprise privée. Prenons un exemple: une usine ne fabriquera cent produits différents, elle se contentera d’un créneau. Supposons qu’elle décide de fabriquer des ordinateurs. Elle achète une bâtisse pour y faire construire les ordis, les machines pour les fabriquer, les pièces utiles à leur fabrication et engagent les employés nécessaires pour que tous soit prêt à temps. Un seul créneau pour cette entreprise: les ordinateurs.
Voyons l’État maintenant. Il ne peut s’occuper que d’un seul crénau. Le domaine de la santé comporte des gens d’âges différents et souffrant de maladies différentes. Existe-il une solution unique et simpe à ce problème? Selon moi, la pilule universelle n’existe pas.
Quand des entreprises font des mises à pied au Québec pour créer des emplois dans des pays où le salaire horaire est très (trop) bas, et que nos employés se retrouvent au chômage ou à l’aide sociale, pourquoi punir ces dernier plutôt que les dirigeants d’entreprises qui créent cette pauvreté, sous l’indifférence gouvernementale?
Comme nous ne naissons pas tous dans des quartiers aussi cossus que Westmount et Mont-Royal, les enfants n’ont pas tous les mêmes chances au départ. De plus, certains vivent des problèmes à la maison. Une seule solution pour tous ces problèmes? Vous y croyez vraiment?
Et je n’ai pas parlé d’environnement, de transports, d’infastructures et d’autres domaines qui relèvent de la gestion d’un État. On ne peut donc pas diriger la province comme une entreprise privée. Et pourtant, les trois partis traditionnels tentent de nous faire croire que pour régler des situations complexes, les solutions sont simples. Sommes-nous assez naïfs pour y croire? Selon les résultats des élections, il semble que la majorité de la population préfère la naïveté que de faire face à la réalité.
La société québécoise est en overdose de testostérone, elle bourgeonne en pleine crise d’adolescence. Maintenant que papa Conservateur reprend le contrôle fédéral et soulage sa bourse engorgée par les milliards engrangés par maman Libérale, garçon veut devenir autonome. La colère ! On entend que ça. « Hé, les vieux, c’est fini la révolution tranquille ! Nous aussi on veut plus de .» Et nous voilà repartis pour une révolution plus-que-tranquille. On ne s’en sortira pas. Une révolution, c’est une roue qui tourne : elle fait un tour puis elle revient à son point de départ. On ne peut pas être autonome et demander de l’argent à papa ou maman. Une certaine génération l’a compris, j’imagine qu’il faudra un tour de roue pour qu’une autre la comprenne. Être autonome, c’est arrêter d’envoyer notre argent à Ottawa et de la quémander par la suite. Si quelqu’un peut faire ça sans souveraineté, je lui tire mon chapeau, et ma roue.
Je profite de cette chronique pour vous confier un grand secret : je ne sais pas comment ce qui s’est produit lundi a bien pu se produire. Rien de bien original pour l’instant, je sais. Deuxième secret : je ne me reconnais pas dans ce double gouvernement qui va à l’encontre d’à peu près tous mes idéaux. Surtout, je ne me reconnais pas dans ces deux partis qui n’ont, pour être bien honnête, pas d’idéaux. La politique a atteint dans cette dernière campagne les bas-fonds de la fadesse et de la morosité. Chaque parti s’est garoché dans l’avenue qui semblait la plus prometteuse pour avoir des votes et au final, personne n’a la moindre idée de ce que serait le Québec idéal de ces trois chefs.
Mon dernier secret, celui qui me taraude sans cesse de puis trois jours, mais non le moindre…mais qui a voté pour l’ADQ? Attention, ce n’est pas du mépris! Peut-être mon entourage est-il l’échantillon le plus biaisé des habitants de la capitale nationale mais voilà, la vérité, c’est que je ne connais personne qui ait voté pour le parti du changement. Alors je pose la question : qui?
La seule surprise réelle qui m’a fait jouir vraiment c’est la bévue du très impeccable Bernard Derome, lui le plus que parfait de la télé à Radio-Canada. Je crois que c’est une bonne leçon pour lui couper le sifflet ou lui rabaisser le caquet.
En passant, quelqu’un peut-il me dire ce que signifie le > sur le D du sigle de l’ADQ, qui sont rouges tous les deux, je parle du > et du D. C’est un détail me direz-vous, mais je suis curieux d’en connaitre la raison exacte. Pourtant j’aimais leur sigle auparavent, cela faisait stylisé et élégant.
Donc Charest est maintenant assis entre deux chaises alors que Boisclair est dans la mouise. Quant à Dumont c’est son jour de gloire et souhaitons-lui une longue nuit de noce heuruese avec ses électeurs. Rien ne presse, on fera l’épicerie plus tard maintenant que la ritournelle d’un autre éventuel référendum est repoussé aux calendes grecques.
Bon. Malgré mon désaccord avec l’idéologie du PQ et de ses vieux adeptes, j’avais de l’admiration pour Monsieur Boisclair. J’en ai encore mais il est évident que l’extase est terminé. Oui, je l’ai aimé pour sa détermination à s’affirmer comme gai. Pour ça, il mérite vraiment qu’on lui dise chapeau! Hélas, ses jours sont comptés au PQ et on ne fera pas de quartier. Les péquistes sont bêtes et surtout ingrats. N’eût été des vieux pommiers rabougris dans leur principe entêté, Boisclair serait sans doute allé vers des sommets.
Rentrera-t-il dans les ordres maintenant que le sort en est jeté? Il peut le faire puisque l’Eglise accepte les homosexuels dans ses rangs, c’est l’homosexualité qu’elle ne digère pas. Cette argutie est totalement révoltante de la part du haut clergé. Monsieur Boisclair pourra sans doute éventuellement retourner aux études et vivre sa vie comme il l’entend, c’est son droit le plus fondamental et capital. Et qu’on lui fout la paix une fois pour toutes!
Un nouveau monde a commencé; Charest pique du nez et Dumont monte de quelques marches. La donne est changée.
Reviens nous aider Charlebois au lieu de faire ta tournée chez nos cousins les Francais!
Cher Félix, cher René, vous devez vous retournez dans vos tombes!
Qui viendra à notre rescousse car la secousse fut extrême et le choc ( nerveux) brutal!
Qui de nous sera assez brave pour secouer les puces aux indécis, aux mal nourris , aux joe connaissants et aux ignorants?
Qui de nous aura la force et la détermination de brasser les mange mardes, les irréductibles suiveux et mollassons de notre société de peureux en puissance?
Qui???
Qui nous montrera la bonne et unique direction vers un Québec uni et solidaire, vers un vrai pays?
Je n’ai pas perdu mon rêve en chemin. Il prend une pause, voilà tout.
Réagissons!
Et Continuons avec courage et espoir notre route.
Quand on expose au vu et au su de tout le monde les problèmes de nos villes, villages ou régions, comme on l’a fait dans la campagne électorale, une bonne proportion des gens sont interpellés et plusieurs d’entre eux, se sentant concernés, se mettent à la recherche de solutions et proposent leurs suggestions.
Ce sont les ferments bénéfiques qui animent les sociétés démocratiques et ça malgré leurs évidentes limites quand il s’agit des forces populaires. Espérons que les nouveaux pouvoirs qui s’exerceront après les élections ne se présenteront pas comme des entraves à l’émergence, encouragée par les débats, d’issues innovatrices aux difficultés de la société québécoise.
Québec solidaire désire s’y associer et continuera d’être de ces recherches afin de persévérer dans l’élan prise durant sa première campagne. Pour nous, les révélations sur la situation et les soucis de nos concitoyen-ne-s, qu’ont permis leurs prises de parole durant la campagne, sont de nouvelles pistes à explorer pour l’avancement du Québec et pour un développement le conduisant à une éventuelle indépendance.
Guy Roy, Québec solidaire Lévis
Chose certaine, les libéraux tout autant que les péquistes ont mangé toute une raclée. Donc, il y a un mécontentement certain et l’ADQ avec ses solutions simplistes a rallié les mécontents. La superbe de Charest a été ridiculisée. L’image très mince de Boisclair mise à jour et piétinée. Voilà deux joueurs qui devront se réorienter, trouver une nouvelle carrière ou une nouvelle arène.
Cependant, tout n’est pas rose pour l’ADQ. S’il eut fallu que les partisans de Super Mario prennent le pouvoir, c’eut été une épreuve qui aurait pu leur être fatale. Là, opposition officielle, ils sont sur les bancs de l’école, de la petite école. Ils devront être appliqués, disciplinés, rapides et studieux, sinon, le ballon se dégonflera aussi vite qu’il a pris du volume. Donc, l’ADQ est en situation fragile et précaire, faudra que les apprentis sorciers se montrent prudents et intelligents.
Le vote des mécontents aurait pu se porter vers Québec-Solidaire ou le Parti vert. Pour une population qui dit se préoccuper beaucoup de l’ENVIRONNEMENT, le vote du 26 est plutôt paradoxal… Alors, que l’ADQ n’aborde presque pas ce sujet de toute première importance, les voteurs soi-disant inquiets des changements climatiques, lui donnent préférence! Un peu ambiguë comme attitude, voire contradictoire.
Mais que peut-on espérer, attendre d’une population dont 2 millions de ses votants prêtent attention et consacrent ses soirées à écouter le Banquier, Star Académie ou Loft Story ? L’émotion ici tient lieu de réflexion. On vote pour le plus cool, le plus accrocheur, celui qui donne le meilleur spectacle. Pour les idées, on repassera.
À la prochaine…
Tout changement génère du stress. Et la population n’en revient pas, car, pour la première fois, les résultats de l’élection ont vraiment changé. Bon, le parti au pouvoir est toujours le même mais la tortue a dépassé le lièvre pour la course à l’opposition.
Que ceux qui ont regardé les résultats, peu importe la chaîne de télé, avouent qu’ils ont pensé un instant que Mario et sa gang se retrouvaient à la tête du parlement! Même les membres du parti de l’ADQ ont dû se demander, paniqués, ce qu’ils feraient s’ils se trouvaient au pouvoir de façon si inattendue.
Bref, un vertige que bien des citoyens pourraient avoir ou se souvenir d’avoir vécu advenant une chaude lutte un soir de référendum.
Le changement est tout de même estompé avec la réélection du parti Libéral et on verra dans les prochains mois si les citoyens sont prêts pour plus de changement encore ou si le changement annoncé n’était que pétard mouillé.
Bref, Boisclair et Charest doivent être dans leurs petits souliers. Après tout, l’un a perdu et l’autre gagné mais aussi perdu et ce dont on parle le plus, c’est de la victoire de Super Mario.
À ce titre, remarquez-vous que les deux premiers se font appeler par leur nom de famille alors que le dernier se fait appeler par son prénom, signe de sa familiarité avec la population.
Il faudra que péquistes et libéraux patinent avec plus d’ardeur, tout comme les joueurs du Tricolore par les temps qui courent, s’ils veulent que l’attention favorable du public et des média revienne sur eux.
Je doute d’André Boisclair, de Jean «Je suis prêt» Charest, de Stéphane Dion, du maire de Longueuil, du maire de Montréal.
Il est totalement faux et complètement ridicule de dire ou d’écrire que «le tsunami adéquiste de Super Mario est sans l’ombre d’un doute le triomphe de tout ce que la politique recèle de petit, de minable, de racoleur, de démago.»
Ce qui est minable c’est de ne pas reconnaître la belle victoire de Mario Dumont et de l’ADQ, nous sommes en démocratie…
Y a des mauvais perdants !!!
Je vote ADQ depuis toujours et je me souviens du mois d’avril en 1994, car Mario Dumont succèdait à Jean Allaire comme chef de l’ADQ.
Peu de temps après, le 1er mai 1994, Ayrton Senna da Silva perdait la vie et encore aujourd’hui il demeure l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1. Qui peut se souvenir du décès de Roland Ratzenberger, pas plus tard que la veille, lors de ce tragique et historique Grand Prix de San Marino 1994 ??? Qui pourrait dire, sans aide et en moins de dix secondes, le nom de l’équipe pour laquelle évoluait Ratzenberger, ce jour fatidique ???
Moi, je peux, mais c’est que j’étais un grand fan de F1 et à l’époque j’écoutais toutes les courses, la réponse est l’écurie Simtek-Ford.
Mario Dumont a ce qu’il faut pour devenir un grand premier ministre, peut-être même l’un des grands. Toutefois, il n’est pas assuré d’obtenir le nombre de votes requis !!! La principale erreur de Jean «Je suis prêt» Charest et des troupes libérales, peut-être celle du PQ aussi, c’est d’avoir pris pour acquis le vote de certains électeurs.
Il s’en est passé des choses depuis 1994.
Mais je vote toujours pour l’ADQ, à chaque occasion je me sentais un peu seul à y croire et enfin, le lundi 26 mars 2007, ma patience à porté fruit !!!
À un moment de la dernière soirée électorale, j’ai même cru que mon rêve devenait réalité, mais quelques minutes, quelques instants plus tard les libéraux reprenaient les devants pour de bon.
Vous avez bien raison le Québec est mêlé. Nous pourrions dire que le vote de lundi dernier est un vote de mécontentement mais je me pose la question « Est-qu’il nous arrive de voter parce que nous sommes contents »? Il me semble que non depuis quelques élections.
Revenons quand même au sujet qui nous intéresse, il n’y a pas seulement le Québec qui est mêlé. Mario Dumont devait l’être passablement quand il a vu que la tendance se maintenait. Tellement, qu’il est passé à un cheveux de devenir premier ministre, minoritaire, mais premier ministre quand même. Il devait y avoir un nombre incalculable de questions qui se bousculait dans sa tête. La première était sûrement « Que vais-je faire avec cette bande de bleus sans expérience parlementaire »? « Existe-t-il un document intitulé comment devenir député en quelques heures »? Ce devait être le cauchemar.
En devenant chef de l’opposition, il pourra prendre le temps de former ses collègues et de prendre le pouvoir au prochaine élection avec une équipe aguerrie jusqu’à ce que le Québec vote encore son mécontentement.
C’est bel et bien le gouvernement du parti libéral qui a atteint des records d’insatisfaction pendant son mandat et voilà qu’aujourd’hui ils sont réélus de nouveau. Mais tout le monde on oublier la première année de leur mandat ou quoi, c’est pas possible !
On n’a pas le choix d’approuver l’hypothèse que la population a une mémoire courte, c’est une évidence et on en a la preuve concrète dans le cas présent. Plutôt décevant.
Hé oui, comme tout le monde, j’ai avalé des mouches ce soir-là. Mais je suis assez heureuse de cette situation pour le moment. Le message a passé. On en a ras le bol des Libéraux, ras le bol des péquistes modernes, bornés, hermétiques. Restait l’ADQ. On va observer son comportement, mais aussi tout le gouvernement qui n’a pour l’instant, pas d’autres choix que d’écouter, de prêter l’oreille au peuple. On a du mépris pour les adéquistes. Pourtant, on a travaillé à rapprocher les gens de ce mouvement. En s’abaissant chaque semaine à regarder des émission comme TLEP, Bob Gratton ma vie, my life et toutes les émissions bas de gamme, on encourage les gens à s’identifier à ce même bas de gamme. Pourquoi se dépasser quand des imbéciles réussissent? Pourquoi mieux parler quand baragouiner en sacrant a la cote? Pourquoi se respecter quand des gueulards font fi de toutes nos valeurs et envoie valser dans les jonquilles l’élite?
Je suis contente de ce gouvernement. L’ADQ a maintenant une corde pour se pendre ou se rehausser. On observe. Au PQ, dans les mois prochains, ça passe ou ça casse.
Au PLQ, ce sera toujours pareil.
Je ne suis pas partisane adéquiste, je vous l’annonce déjà. Par contre, je peux comprendre certaines personnes qui ont voté pour eux pour diverses raisons. Les deux partis d’expérience PQ et PLQ avaient peu à nous proposer. Boisclair nous parlait encore et toujours de référendum, mais avec une mollesse incroyable. Après tant d’années, on commence à ne plus y croire. Jean Charest, lui, ne semblait pas vraiment convaincu par ses propres idées. Il semblait faire la campagne à reculons. Les deux partis proposaient en plus les mêmes idées depuis des siècles, qui ne fonctionnent pas. Plus d’argent dans la santé (on ne fait que cela depuis des lunes et ça ne s’améliore pas). Va-t-on baisser les impôts ? allons-nous dégeler les frais de scolarité ? juste un peu peut-être ? Rien de nouveau, aucune idée intéressante.
Mario Dumont, lui, propose d’abolir les commissions scolaires et de ramener nos bons vieux bulletin. C’est tentant! Ça fait rêver. Remettre des assistés sociaux au travail. Il y a longtemps que ça ne s’est pas vu. Ça les brasserait un peu, et nous enlèverait un peu du fardeau de toujours payer pour tout le monde, nous classe moyenne. Amener les cliniques privés dans le décor pour tenter de régler le problème en santé ou du moins pour changer le mal de place peut-être. Et j’en passe. Des idées sensiblement nouvelles, des écoeurites aigüs des gens qui en ont assez de stagner. Bref, je crois que ce sont un peu les raisons qui ont fait qu’il y a eu tant de votes pour L’ADQ. Et même cela a éclaboussé sur le parti Vert, et le parti solidaire. Ceux qui ne voulaient ni, le PQ, ni le PLQ, mais avaient peur des idées de Mario, se sont rabattus sur les deux autres. C’est peu dire de l’écoeurement des québécois.
Les analystes les plus lucides n’ont jamais perdu de vue ce qu’était l’essence du parti de Mario Dumont, soit le populisme, cette vision qui consiste à nier les oppositions lucides des idées, les divisions réelles dans la composition des citoyens d’une société qui ne peuvent pas être tous bénéficiaires des changements proposés. Bref, c’est une façon commode et fallacieuse de faire croire que des oppositions réelles peuvent être synthétisées par de simples formules verbales, des clips médiatiques. Le plus bel exemple de la duplicité de ce discours populiste et de son emprise sur les esprits peu habitués aux divergences idéologiques des québécois est le fait que certains espèrent de L’ADQ qu’elle sera à l’avant-garde de changements allant dans la direction de ce qu’il est coutume de nommer la gauche et qu’elle en proposera d’autres qui au contraire seront en direction opposée. Ses propres leaders sont d’ailleurs les premiers à être les victimes de cette méprise, certains voyant ce parti à la gauche du centre et d’autre le considérant comme étant à sa droite. Il est vrai que cette maladie infantile de la politique n’est pas absente du paysage politique québécois dans les autres partis, mais jamais il n’a été aussi virulent qu’il l’est présentement avec l’ADQ.
Dans les faits cependant, les analystes de l’extérieur du débat de notre société ne s’y trompent pas quand ils décrivent la montée de l’ADQ comme étant la revanche des réacts. Cette revanche, ils la préparent depuis longtemps déjà et c’est un peu incroyable qu’elle ne leur soit pas venue plus tôt. Ils rêvent d’ailleurs de la parfaire puisque son chef pourtant élu pour les changements qu’il doit initier à l’assemblée Nationale n’a pas trouvé d’autre emploi du temps pour lui que celui de continuer sur le terrain sa campagne électorale, comme s’il ne savait que faire encore des promesses pour tenter de faire oublier que lui aussi sera mis un jour au pied de ses contradictions.
Ha! le gauchiste Desjardins a mal. Le Québec n’a plus de rêve… C’est sûr que s’occuper de nos enfants, de nos ainés et de la famille, ca nous enlève des rêves. La classe moyenne n’a pas de rêve. Elle ne veut pas d’un meilleure avenir pour ces enfants. Ce n’est pas important les enfants, d’ailleurs Arcand l’a dit : « le Québec n’aime pas ses enfants ». Mais l’indépendance CA C’EST IMPORTANT. Le Québec est pauvre mais L’INDÉPENDANCE, ca c’est important. HA LES RÊVES, je vivrai mieux lorsque l’avenir de mes enfants sera assuré pas lorsque nous serons un pays dirigé par des gauchistes.
En 4 ans, je suis passé de l’UFP au Parti Libéral (ouch, ça me fait mal de l’écrire), mais je n’avais pas le choix (!). Souverainiste, j’ai réalisé qu’avec la dette du Québec et le poids financier de nos programmes sociaux, la souveraineté nous conduirait invariablement vers la misère. Pas sûr que les jeunes d’aujourd’hui seraient prêts à payer l’indépendance pendant 40 ans. C’est toujours facile de parler d’universalité en mangeant un steak à 10$…
Et les étudiants qui réclament la GRATUITÉ des études postsecondaires! Calvaire…Allez vivre au USA 1 an, pour apprécier notre système d’éducation qui n’est pas si pire que ça.
Je m’écarte, désolé. Je n’ai pas voté ADQ, mais je suis content de les voir foutre une baffe électorale aux autres. Le « modèle » québécois doit ÉVOLUER (et non virer à 180 degrés, comme certains le craignent) et si ça doit passer par une petite courbe vers la droite dans l’État le plus à gauche en Amérique du Nord, et bien soit.
Comme tout bon électeur, saturé des promesses non tenues, du gouvernement Charest( yes man Charest) et de la convention collective non-négociée, cela ne me surprend pas que l’ADQ soit l’opposition. Lhomosexualité du chef du PQ, quoi que les gens en disent, a pesé lourd dans la balance des votes.
Bonne chance Mario, c’est le voeu que bien de Québecois lui souhaitent. peut-être une nouvelle ère de changement, enfin pour le temps cela durera.
Mon cher Desjardins , je ne suis pas un de ces ‘logues’ qui étaient supposés pouvoir prédire l’avenir et qui n’ont pas vu venir le tsunami , mais chose certaine , le vote de lundi était référendaire .
D’un coté , le Parti Libéral , parti des anglophones , parti du patronat , parti de Bob Gratton , parti de ceux qui ont peur de perdre leur ‘pension de vieillesse’ et surtout parti des amnésiques .
En face , le Parti Québécois , parti des nostalgiques , parti des rêveurs . Son défaut : son chef . On a beau dire que l’on n’a rien contre les homosexuels mais …
Au milieu , Super Mario et son ADQ . Une curiosité . Un parti qui acceptait n’importe qui comme candidat , car les gens savaient qu’ils ne seraient jamais élus mais qu’au moins une fois ils auraient leur nom sur un bulletin de vote et voilà que plusieurs d’entre-eux devront aller s’asseoir à l’Assemblée Nationale .
Drôle de composition pour nous gouverner . Des Libéraux minoritaires mais toujours aussi arrogants , des Adéquistes qui doivent tout apprendre et finalement des Péquistes qui vont s’entretuer comme à leur habitude .
Et le bon peuple là dedans ? Le vieux fond conservateur de droite qui était en sommeil est revenu en force et nous devrons nous adapter , car je crois que les jours du PQ sont comptés , car sans la souveraineté , il n’a plus sa raison d’être .
Et bien oui, le Québec tout entier a été des plus étonné lundi dernier alors que Mario Dumont et l’ADQ remportait une victoire morale. Il s’en est fallu d’un cheveux pour qu’il ne forme le prochain gouvernement (une bien mauvaise chose si il en est une, autant pour nous que pour eux…). Mais quand on regarde les pourcentages de votes, on se rend compte que chaque parti a eu à peu près le tier des votes (un petit peut moins pour le PQ). Ce qui veut dire que les gens sont très partagés. Ce qui veut aussi dire que le message du PQ, ou peut-être André Boisclair, n’a pas passé du tout; soit parce que le message séparatiste n’était pas assez clair, ou trop. Chose certaine, si c’est un vote référendaire, c’est que les québécois ont carrément mis de côté l’option séparatiste.
Et malgré que le PLQ soit au pouvoir, c’est presqu’une défaite, compte tenu qu’il a choisi le moment de l’élection, moment qui lui semblait le plus propice. Comme quoi les électeurs sont imprévisibles.
Ce qui veut dire que le monde veut du changement. Écoeurés de se faire rabbattre les oreilles avec les même slogans, les même arguments. Tanné des chicanes entre les libéraux et les péquistes. Ils veulent du nouveau, au moins juste pour voir si ça sera mieux. On dit que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, et les québécois sont prêts à prendre le risque. Même avec l’ADQ qui n’a pas encore fait ses classes. Me semble que c’est simple, alors quand nos politiciens comprendront-ils le message?
Personne ne s’attendait à ce que l’ADQ réussisse à prendre autant de sièges au Parlement, cependant je ne suis aucunement surpris de la descente aux enfers du Parti Québécois. Depuis quelque années, les jeunes commencent à dire que l’idée de la souveraineté est dépassée. C’est certain qu’il y aura toujours des souverainistes au Québec mais la nouvelle génération est plus réaliste et actuelle. Les idées farfelues qui durent depuis 30 ans ne sont plus la priorité en 2007. De plus, le PQ qui était étiqueté comme un Parti de vieux a voulu rajeunir son image en choississant comme chef André Boisclair. Cet homme n’a rien pour réussir en politique (du moins comme chef), il n’a pas de charisme et il n’est pas rassembleur. Il a divisé son parti au moment ou il aurait pu faire en sorte de lui redonner le pouvoir. Avec les erreurs répètés de Jean Charest et du PLQ et l’inexpérience de Mario Dumont et de l’ADQ, le PQ aurait pu sortir grand gagnant de ces élections. À mon avis, c’est eux qui ont le plus perdu ! Si le PQ veut survivre Boisclair devra partir. Je ne crois plus à l’idée d’avoir un pays et je ne crois plus au PQ. La construction du Québec est terminée, il faut maintenant avancer ! L’ADQ aura sa chance de faire bouger les choses, elle devra saisir cette opportunité et faire en sorte d’être élue dans deux ans. Le PLQ doit prouver qu’ils écoutent la population. Le Québec est en crise avec les accommodements raisonnables et plein de sujets d’actualité bien plus importants que l’indépendance, il faut se faire une idée et passer à autre chose… quelque chose de réaliste !
Je n’ai jamais tant savouré une soirée électorale! Et le mot est faible. Je me délectais. Le summum fut de voir les votes dans Sherbrooke qui ne mettaient pas Charest en tête. Jouissif.
Qui a gagné?
Les libéraux.
Alors, on a encore Charest comme premier ministre pour encore quatre ans?
Non, il n’est pas rentré dans son conté.
Hilarant!
Je me roulais dans mon lit.
Notre province laissée à elle-même, sans personne pour la diriger!
Et puis, après un suspens comme on peut voir que dans les pires films policiers, revirement, Charest élu avec plus de 2000 voix d’avance dans le conté de Sherbrooke, le dernier conté électoral à terminer le décompte de ses voix.
La machine à scénario s’est mise en branle. et si c’était arrangé avec le gars des vues pour que le Québec ne se retrouve pas la risée de la planète? Et si Harper ou la mafia s’en était mêlée prenant en otage les scrutateurs des bureaux de scrutins du conté de Sherbrooke les menaçant des pires tortures s’ils révélaient à quiconque la supercherie qu’on était en train de concocter? Ou peut-être Serge Chapleau? Que serait Gérard D. Laflaque sans son petit frisé? Et que fera Chapleau de Mario Dumont lui qui ne voulait pas animer ce personnage parce que ça coûterait trop cher vs le temps qu’il serait là? Peut-être même que les Ontariens ont débarqué, eux qui aiment tant se mêler de nos élections. Et si c’était les États-Unis? Bush n’est jamais bien loin quand il s’agit de catastrophe.
Mais que Charest se retrouve encore à la tête de la province est tout aussi drôle et comme parti minoritaire par-dessus le marché. Juste les imaginer, ces trois partis : Libéral, ADQ et PQ devant s’harmoniser s’ils veulent faire avancer quoi que ce soit après s’être entredéchiré pendant toute la campagne électorale. y arriveront-ils?
Chose certaine ni Boisclair, ni Charest ne voudront laisser leur place : « Mieux vaut mourir que d’en arriver là! » doivent-ils se dire.
Pour déméler la division du Québec, il faudra encore pas mal d’années…
Par contre, je ne suis pas forcement d’accord lorsque vous dites :
Voulons-nous encore remettre sur la table la situation du Québec dans la fédération canadienne? Moi, je dis : Ouon… Faut-il utiliser l’argent du budget Flaherty pour baisser les impôts des particuliers? Moi, je dis : Nouon… Le privé est-il une solution aux problèmes du système de santé? Moi, je dis : Noui…
Moi, j’avais le sourire aux lèvres ce fameux soir. Je me suis couchée mais n’ai pas pu trouver le sommeil tant je me disais que c’était sûrement comme ça que commence tranquillement une révolution.
Ce qui s’est passé est tant mieux pour l’instant.
Et je crois que C’est Urgent qu’on cesse les guerres gauche-droite et milieu.
Regarder de l’avant.
Moi, ce jour là, je suis passée dans le camp de la révolution.
Pas parce que je ne suis pas d’accord avec le gouvernement élu mais parce que peu importe lequel, les dossiers les plus importants pour tous restent la santé de notre terre et la nôtre, autant morale que physique, autant culturelle qu’économique. Les grands enjeux sont de ne pas se laisser prendre à la peur dont un grand peuple, juste au sud, est l’otage.
Je considère que l’on doit tous se lever, ensemble, pour les forêts, pour l’eau, pour le commerce local, pour le commerce équitable, pour des lois sur l’agriculture OGM qui pourrit les sols de nos cultures encore saines… C’est épouvantable de gaspiller les richesses ainsi, c’est plus qu’urgent parce que nous sommes les gardiens des richesses qui restent…
Et il y a le ritalin…j’en parle souvent mais je vous jure que ça me fait mal de penser que cela continue…
ON DROGUE NOS ENFANTS ET ON LES REND DÉPENDANTS
Je me range du côté du peuple qui n’a pas la voix assez forte pour se faire entendre.
Je me range du côté de la nature qui a une voix qui devient de plus en plus faible…
Je me range dans le camp des Karkwa et Desjardins et Félix et Loco Locass et j’en passe, qui se servent de leur talent et leur énergie pour éveiller notre humanité.
4 ans pour gouverner????
Non, une vie pour agir et aider la cause.
En fait, j’analyserais plutôt la situation en disant qu’une fois de plus, les québécois ont démontré à quel point ils n’étaient pas capable de se « brancher ». N’avez-vous pas l’impression que les gens votent pour celui « qui fait le plus pitié » ou celui « qui le mérite le plus »? « Pauvre ‘tit Mario, ça fait tellement longtemps qu’il attend ça!! » J’ai l’impression que les québécois ont montré leur mécontentement quant à Charest, mais qu’ils ont surtout eu peur que le PQ prenne sa place. PQ au pouvoir = éventuel référendum = on vote oui ou non?? Les gens ne se sont pas plus « branchés » depuis le dernier référendum.. On a encore peur de ce que cela pourrait impliquer, donc on va essayer Mario avant, juste pour voir, pis sinon on reviendra au PQ. J’ai l’amère impression que le PQ est le parti pour lequel on vote « par défaut », quand il n’y a rien de mieux vraiment.. « Entre deux maux, il faut choisir le moindre. » C’est malheureusement la phrase clé qui résume trop bien la plupart des campagnes électorales. On vote pour celui qui nous causera le moins de tort, pas pour celui qui peut nous apporter le plus.
Je crois que ce dont le Québec a besoin, c’est d’un grand renouvellement : nouveaux chefs, nouvelles idées, nouvelles équipes.. De cette façon au moins nous n’aurions pas l’impression que les nouveaux chefs élus ne font que broder sur le programme proposé la dernière fois.. Le Québec a besoin d’idées nouvelles, pas de vieilles idées qu’on nous servait dans les années 70..! Le Parti Québécois devra prendre ça en compte s’il veut éventuellement reprendre le dessus, parce qu’on s’entend.. se faire battre par Mario Dumont, ça fait mal à l’égo!
Bref, la question que je me pose est la suivante : où étaient donc, le 26 mars dernier, tous ces souverainistes qui clâment haut et fort « Vive le Québec libre » le 24 juin sur les plaines d’Abraham? Où étaient tous ces jeunes fans de Loco Locass qui ne jurent que par l’indépendance? André Boisclair doit se le demander…
C’est amusant de lire et d’écouter tous ces petits pseudos analystes qui sont encore sur le cul d’être à la solde du peuple. Le peuple plus fort que nos libres penseurs, qui relèvent le nez sur ceux qui travaillent au lieu de pelleter des nuages pour s’impressionner eux-même.
C’est pathétique de lire et d’écouter tous ceux qui croient que ce qu’ils écrivent et ce qu’ils disent a une quelconque valeur aux yeux du peuple.
Mais c’est surtout réconfortant de voir que, pour une des première fois depuis des lunes, le peuple à réellement suivi la vraie campagne électorale, celle qui leur convient et non celle que l’on bien voulu lui donner. Les Lise Payette de ce monde, qui donnent encore des intentions à René Levesque flabergastés. Serait-il heureux, dépressif ou encore Adéquiste? ne sont que des idiots qui n’ont encore rien compris.
Mêlé, vous dites? Émue, abrutie, désolée, et quoi encore, vraiment très déçue! Peut-être, que je me répète ailleurs, c’est possible, mais tant pis! Personnellement, j’appelle cela divisé pour mieux régner! La phrase tellement clichée, reprend ainsi, son sens authentique : «trop devient toujours synonyme, comme pas assez»! D’une part, prenez tous les indécis, ajoutés à cela les deux minis Partis, et de surplus, rajouté par-dessus, les québécois, qui ont attrapés le virus du «Ouinon». Résultat : l’anéantissement total de plusieurs décennies! Il ne faut surtout pas, faire l’autruche là? Il faudra combien d’années, pour reprendre, de la crédibilité? Faut-il vraiment, un homme archicharismatique, aux beaux yeux bleus, pour venir sauver le Québec? On ne rêve plus! Maintenant, l’éclairage de lanterne nous montrera, la lueur de l’avenir. Pour l’instant, soyons démocrates, dans le sens le plus noble du terme. Laissez, la poussière retomber.
Si le vote du 26 mars était un vote pour tenir ou non un autre référendum, je crois qu’il est clair que les Québécois ont dit NON. Assez parler de séparation. L’idée semble plaire à une minorité de gens de plus en plus petite. Ça commence à faire! L’union fait la force. Diviser pour conquérir, vous connaissez ces expressions? Il faudrait passer à autre chose. Il serait temps que le gouvernement gouverne, qu’il s’occupe des problèmes qui préoccupent les gens, comme la santé et l’environnement.
Honnêtement, je ne savais pas pour qui voter. Les libéraux ont déçu, le PQ est trop mou et ne parle que de référendum, l’ADQ, je ne sais pas trop quoi en penser… Je suis quand même heureuse du résultat. Avec un gouvernement minoritaire, Jean Charest ne pourra tout décider seul. Il devra descendre de son piédestal et penser un peu à la classe moyenne qui en a assez de payer, toujours payer, et d’avoir peu d’argent dans ses poches pour s’offrir quelques plaisirs. Peut-être avons-nous besoin de « sang neuf », de gens qui vont « brasser la cage » et faire bouger les choses?
Je pensais que les gens iraient voter en masse, que plus de 80 % de la population ferait son « devoir de citoyen ». Mais au moins, le portrait a changé. Trois partis s’affronteront au lieu de deux. J’espère qu’ils respecteront quelques-unes de leurs promesses. Les politiciens nous promettent toujours plein de choses AVANT les élections. Après? Peu leur importe, puisqu’ils ont le pouvoir. Je ne crois jamais aux promesses des politiciens, peu importe de quel parti ils sont.
En espérant que les choses changent pour le mieux…