J'ai écrit la semaine dernière que la vague adéquiste de cette élection marquait la fin des utopies. Ce n'est qu'à moitié vrai. En fait, elle marque la fin de certaines utopies, remplacées par d'autres chimères que sont la famille, les vieux et le pouvoir d'achat de la classe moyenne.
Si, si, des chimères. Car la vérité ici, c'est qu'il n'est pas question de la famille, mais de l'idée de la famille. De sa glorification, de sa valeur morale, mais aussi de son potentiel nationaliste au sens le plus troublant, le plus hérouxvillois du terme. La vérité, ce n'est pas non plus qu'on cherche à préserver la dignité des vieux, mais l'idée de cette dignité. Encore là, la morale, ou si vous préférez, une manière de se donner bonne conscience quand on parque ses aïeux à l'hospice. Et le pouvoir d'achat, lui, ce n'est que le mensonge de la liberté à la clé qu'il promet frauduleusement.
Voilà pourtant les principaux mantras de Mario Dumont que l'électorat qui a soif d'idéaux réalisables et concrets a gobé à pleine bouche.
Peut-on lui en vouloir? Bien sûr que non. Si le citoyen ne rêve plus que pour s'imaginer sur une plage de Punta Cana, ce n'est pas uniquement sa faute, ni celle des politiciens d'ailleurs, puisqu'ils ne fabriquent pas notre culture, se contentant plutôt de l'instrumentaliser pour mieux manipuler. On peut cependant constater l'atterrant vacuum idéologique que laissent dans leur sillage ces promesses façonnées de main de maître à même ces matériaux bruts que sont le mécontentement populaire et l'irrésistible envie d'une nouvelle piscine hors terre.
Si j'en crois plusieurs d'entre vous, penser cela fait cependant de moi un go-gauchiste méprisant pour la classe moyenne, un élitiste, un communiste, un fou furieux indépendantiste (cherchez donc le rapport), un empêcheur de permettre au Québec d'accéder au succès économique, ou pire, un impénitent rêveur.
O. K., si cela vous fait du bien, allez-y, vargez, gâtez-vous. Je vous laisse aller, même si je crois que vous vous êtes déjà amplement fait plaisir au bureau de vote la semaine dernière.
Mais d'abord, deux trucs avant de me transformer en punching bag.
Le premier est cinématographique.
Dans son dernier film, Le Caïman, le cinéaste Nanni Moretti s'en prend habilement à Sylvio Berlusconi en mettant en relief non seulement la malhonnêteté du personnage, mais aussi celle de son discours anti-gauche, anti-État, anti-magistrature, anti-élite. Un discours dont il dénote l'incroyable capacité à fédérer les gens en leur faisant croire qu'on peut les abrutir pour leur bien. Pour preuve, ce moment de pur délire filmique où Berlusconi, proprio de chaînes télévisées privées, prétend devant les téléspectateurs que s'il s'est battu contre l'État afin de permettre l'existence de ses postes – qui, il faut le savoir, proposent probablement une des pires télés au monde -, c'est avant tout pour LEUR bonheur, LEUR plaisir. Qu'il les a enfin délivrés de la grisaille de la télé institutionnelle pour leur montrer ce qu'exposent les danseuses en arrière-plan. Des culs.
Bref, sa télé de pute est une véritable révolution selon lui. Elle est vide, mais répond à la demande du public, donc elle est regardée en masse, ce qui lui donne toute sa légitimité. C'est à croire que Mario a vu le film avant qu'il sorte ici.
L'autre truc, maintenant. Celui-là tient essentiellement de la posture. La mienne.
Politiquement, je suis assez guidoune. Par là, je veux dire que je n'ai d'allégeance pour personne. Pas militant pour deux cennes, je magasine les idées un peu partout. Même que je rêve d'élections proportionnelles justement pour les alliances contre nature que cela forcerait, un peu comme dans le cas de ce gouvernement minoritaire, mais où tous les partis qui ont reçu suffisamment de votes auraient enfin voix au chapitre. Où je veux en venir? Simplement au fait que ces jours-ci, vous m'accusez d'être à la solde des péquistes, mais qu'il y a quelques semaines, ces mêmes péquistes m'accusaient d'être à la solde de l'ADQ ou du Parti libéral.
Ma posture, fort risquée j'en conviens, c'est d'observer attentivement, de relever nos errances collectives, de traquer l'imbécillité, puis de l'exposer, peu importe où elle loge. Si vous ne parvenez pas à saisir cela, ouvrez l'oreille, écoutez attentivement.
Vous entendez la cloche?
Ding dong!
C'est moi qui sonne à votre porte.
Avec deux semaines de recul, nous pouvons maintenant regarder ce qui n’a pas fonctionner dans ces élections du 26 mars 2007. Car quelque chose n’a malencontreusement pas fonctionné, il faut l’admettre. Les libéraux ont perdu plusieurs plumes, si ce n’est leur plumage en entier; Les Péquistes se sont retrouvés le bec à l’eau et le grand gagnant de la soirée d’élection fut sans contredit le « Pruneau » de Passe-Partout.
Comment ne pas se demander le pourquoi de la chose…C’est tellement simple pourtant!
Le premier parti ne pouvait se remettre de ses erreurs passées, le second ne pouvait se relever des éternelles attaques qui fusaient de toutes parts depuis l’investiture de son chef, et le troisième ne promettait que des bonbons…De gros bonbons!
Avouez que si on vous offre un beau chocolat tout envelloppé dans du beau papier de soie chiffonné, vous ne saurez résister…Mais si l’emballage était vide et qu’il ne contenait que le beau papier, l’auriez vous quand même acheté?
PAS SUR!!!!
Sur la défensive cette semaine Mr Desjardins ou bien est-ce le contraire?
Vous n’avez pourtant pas à l’être car vous avez le privilège d’avoir le premier et le dernier mot…un position que plusieurs personnes souhaiteraient un jour dans leur vie.
Moi aussi je ramasse ce qui est bon à gauche et à droite et ça me plait comme ça…on peux se permettre des opinions plus larges et être plus critiques sur tout et n’importe quoi. Je considère cela comme une belle ouverture contrairement à ceux qui foncent le pied au plancher en gueulant ADQ…
De toute manière, on aura beau virer ça dans tout les sens…la société est tout simplement mal foutu…la preuve?
Ne conduisons-nous pas notre voiture à droite de la route tout en étant assis à gauche dans la voiture?
Ding et Dong la sonnette, bienvenue David Desjardins, si vous êtes venu pour encore parler de politique, ce n’est pas sûr que vous aurez chez moi un traîtement de ministre, j’ai suffisamment de conneries racontées par les témoins de Jehova, on pourrait élire un autre sujet de discussion, un autre terrain de réflexion, j’en ai assez des politiciens, pour le moment profitons d’un répit, d’une acalmie avant que les faces des candidats féréraux se retrouvent sur les mêmes poteaux, avec ou non la main sous le menton, faisons mentir l’air du temps, parlons de pollution, de grand ménage du printemps et allons prier à la cabane à sucre.
Il semble que pour la majorité de vos lecteurs, je n’aurais pas le droit d’écrire des commentaires, car je l’admets, je penche plutôt vers la gauche et je ne me sens pas coupable pour autant. Je ne sais pas si vous êtes effectivement de gauche, alors je ne vous incluerai pas dans ma gang de « méchants ». Ceux qui utilisent le terme méprisant de go-gauche sont encore plus méprisants. De plus, ils n’osent admettre qu’ils préfèrent les politiques de droite, car ils ont peur d’avoir des reproches de leur entourage. Ils tentent de nous faire croire qu’ils sont les seuls à être réalistes. La disparition de la compassion est-elle un objectif important pour les adéquistes, députés, membres et électeurs? Et je ne parle pas de compassion envers la classe moyenne, mais de la vrai. La compassion envers les plus pauvres de la société, qui peinent à se nourrir correctement car la majorité de leurs revenus sert à payer le loyer. Certains d’entre eux travaillent avec un salaire si bas qu’ils peinent à joindre les deux bouts. D’autres sont sans travail par choix des employeurs et dirigeants d’entreprises. Avez-vous entendu les dirigeants protester contre la fermeture de Gildan à Montréal pour aller en Amérique du Sud, parce que nos salaires seraient trop élévés? Avez-vous été scandalisés par une telle annonce? Gildan a même fermé son usine au Mexique, parce que les salaires y étaient trop élevés!?! Les actionnaires ont sûrement fêter la perte d’emploi de ces personnes!
Souhaitez-vous la perte de votre emploi afin de favoriser une minorité de riches qui espèrent la disparition de la classe moyenne, mais qui sont trop hypocrites pour vous le dire? Est-ce si grave que d’être go-gauche?
Ces dernières années, les gens que j’ai respecté le plus se sont tous fait traiter un jour de démagogues : Jeff Fillion, André Arthur, Mario Dumont, même Lucien Bouchard quand il est sorti pour nous prévenir qu’un mur s’amenait vers nous. Certains mots sont plus dangereux que d’autres, et je crois que la démagogie est trop souvent utilisée par ces grands penseurs de notre société.
Si vous dites haut et fort ce que la masse pense ; vous êtes un démagogue. Si vous parlez de sujets dont les gens veulent entendre parler ; vous êtes un démagogue. Alors si j’aborde dans ce sens, André Boisclair a fait de la démagogie pendant les élections. Le chef du PQ a parlé surtout d’indépendance, de santé, d’environnement, d’éducation, sans oublier sa larme au nom de l’homosexualité dans une émission de télé. Jean Charest a aussi fait de la démagogie. Ça va de soit, il a parlé grosso-modo des mêmes sujets.
Dire que Mario Dumont a tant gagné aux dernières élections parce qu’il a joué dans le carré de sable d’un peu tout le monde, c’est stupide. Irresponsable, mensonger, mais aussi stupide. Je n’ai pas remarqué de grands changements dans le discourt de Mario Dumont avec il y a quatre ans. Il a raffiné son approche, certe, mais avec ce que les journalistes et ses opposants lui avaient servit la dernière fois, il n’avait pas le choix. Et à tout les péquistes ou libéraux qui viennent de se réveiller, c’est pas nouveau de cette année l’engouement pour l’ADQ. Avant de se faire mitrailler par tout le monde en 2003, l’ADQ menait dans les sondages. Donc cette année n’est pas le vote du mécontentement, mais plutôt, 2003 a été le vote des jaunes ; c’est le québécois moyen qui s’est dégonflé. ‘Ceux qui se sont tout donné’ avait réussi à faire peur à la masse. Cette année, je pense que le vote reflète beaucoup plus ce que les gens pensent et la prochaine fois… nous verrons bien.
Mario Dumont représente une nouvelle vague de pensées qui prend d’assaut le Québec. Et certains ont peur.
Bon! Au moins c’est clair! Ça donne moins envie de varger sur quelqu’un pris entre trois chaises ou le cul bien installé à cheval sur la clôture de barbelée (c’est plus sadique).
J’ajouterais juste quelque chose à propos de Mario Dumont et sa volonté de s’occuper des personnes âgées. Moi, j’y crois. Si tout était une question de bonne conscience, les choses n’évolueraient jamais.
Ça me fait penser aux orphelins de Duplessis. S’il n’y avait pas eu un journaliste pour dénoncer le tout, si on n’avait pas posé des gestes concrets pour changer les choses…
Un jour, j’espère que les Centre Jeunesse subiront le même sort. Qu’une vraie enquête sera faite.
La réforme de la DPJ empire selon moi la situation des familles québécoises qui ont besoin de leur aide. À défaut que les enfants se promènent de famille d’accueil en famille d’accueil, on veut améliorer la possibilité pour les familles d’accueil d’adopter ces enfants.
Ce qu’on ne sait pas ou qu’on oublie c’est qu’il y a des enfants qui sont retirés à tord de leur milieu familial naturel parce que des travailleurs sociaux n’aiment pas la face du parent qui en a la garde; ou parce que la mère est étiquetée faisant de l’aliénation parentale parce que il n’y a pas de preuves de l’abus dont elle accuse le père; parce qu’il y a de mauvaises évaluations qui sont faites par des experts incompétents. Et il y a les mauvais juges, des juges qui jugent selon leur humeur, ou qui juge alors qu’ils n’ont aucune compétence en droit familial.
Ça ne veut pas dire que tous les enfants sont retirés à tord de leur milieu familial, mais il y a des parents qui se prennent en main, que ce soit pour un problème d’alcool, de drogues, de violences, et qui ne retrouvent pas leurs enfants parce que parallèlement on fait les démarches pour que leurs enfants soient adoptés.
Tout ça parce qu’où il a le pouvoir, il y a le pouvoir d’abuser.
Je suis incapable de croire quelqu’un qui écrit qu’il n’a aucune allégeance pour personne. C’est comme si on m’affirmait que vous êtes passif ou inactif. Ce qui est impossible car il faut bien respirer, se nourrir et même éliminer (uriner et déféquer) pour vivre. On ne peut pas rester à l’air libre la bouche ouverte sans émettre aucune idée sur le néant. Ce serait pure bêtise totale de l’existence.
C’est foutaise aussi que de prétendre qu’on est de la voix du centre. C’est comme si vous me disiez que vous passez votre journée à faire comme un funambule. Ou bien vous êtes à gauche, ou bien vous êtes à droite. Etre au centre, c’est comme rester suspendu au-dessus du vide jusqu’au moment où l’inévitable se produit; ou bien vous vous pétez la gueule à gauche, ou bien vous vous la pétez à droite.
Je crois que les gens qui se croient vraiment dans la voix du centre se persuadent qu’ils sont parfaits. J’ai déjà donné mon opinion sur ce que je pense des gens parfaits. En un mot ils sont détestables, rien de moins. Sont inclus dans cette catégorie les supérieurs(res) de couvent et tous les magistrats de la dictature religieuse ou mystique.
Personne n’est dupe de la tromperie en général. Mais comment gueuler contre celle-ci quand on sait à peine avancer parce qu’on a l’habitude de se faire dire qu’on est né pour un petit pain? Mais oui j’ai été péquiste en me croyant parfait! Mais voilà, la souveraineté m’est devenue imparfaite, insupportable et donc détestable. Landry et les autres peuvent bien aller se rhabiller (ce sont des tous nus politiquement parlant) quand ils affirment leur déni! Ce sont des ânes entêtés au milieu d’une faune minoritaire où il y a trop de chefs et pas assez d’indiens!
Que nous réservent Mario Dumont et sa gang? Ne parlons pas de Jean Charest.
Ensuite vous viendrez me jurer que vous n’avez aucune allégeance en personne? Soyons sérieux et si chimères il y a, sachons au moins garder la tête haute pour passer la mer rouge à pieds secs.
Cher David Desjardins, votre cynisme ne vous tue pas mais, ne vous attire pas, forcément, le respect de vos opinions. Il y a certes, des limites à un discours que vous voulez anarchiste-gauchiste, selon vos désirs de l’heure . Vous devez respecter, cependant, des piliers authentiques de la société dans laquelle on vit, comme les jeunes, la famille, les vieux et, comme vous le dites si bien, le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Mario Dumont a eu le courage politique de s’attaquer à ces réalités quotidiennes qui ont un lourd fardeau de peines et souffrances. Maria Dumont a gagné son pari car, loin d’être vide, sa plate-forme électorale était intelligemment équilibrée, selon des revendications populaires ciblées. Mario Dumont est un Premier Ministre en devenir car, il a un charme et un charisme fous. Pas en apparence mais, en profondeur. Il devient le héros politique du Québec, tant attendu par le peuple, depuis une décennie et plus.
Il n’y a vraiment rien à faire. Mario n’a pas encore dirigé une minute le Québec, qu’il est déjà à abbattre. Je me demande bien de quoi vous avez peur. Il ne peut pas faire pire que le 25 ans d’immobilisme dans lequel le PQ et le parti libéral nous ont mis (car le PQ a fait de belles choses lors de ses 10 premières années). Au Québec, on aime ça les politiciens de carrière et les vieux partis. On croit qu’une vedette de la télé peut régler tous les problèmes. La preuve, on fait comme si tout allait bien et nous fermons les yeux et avançons. Mais certains s’ouvrent les yeux et ca fait peur. Il ne faut pas écouter leur discours et il faut les invectiver en les traitant de démagogue. Moi je rêve d’un parti encore plus à droite que l’ADQ.
M. Desjardins même si vous l’écrivez on ne croira jamais que vous prenez le meilleur de la droite.
Votre posture, mon cher Desjardins, n’est pas aussi singulière que vous le croyez. Au cours de la dernière campagne, j’ai entendu de nombreux électeurs clamer leur détachement politique. Il semble que l’ambivalence soit très à la mode ces temps-ci. Qu’il soit bien vu dans certains milieux d’être une girouette qui se donne des airs de libre-penseur et d’indépendance idéologique. Comme si le fait de ne pas avoir d’allégeance nous accordait davantage de crédibilité.
Remarquez que je ne vous blâme pas. J’ai eu, moi aussi ce réflexe de me retirer, de faire un pas de côté, histoire de bien cibler les enjeux et d’évaluer les différentes propositions. Ç’aurait pu être intéressant, n’eut été du fait que toutes les propositions étaient semblables et qu’une fois la question constitutionnelle évacuée, tous les programmes se valaient, qu’ils faisaient tous la même lecture de la situation et qu’ils proposaient sensiblement tous les mêmes solutions néo-libérales qui relèvent davantage de la gestion et de la comptabilité que d’un véritable projet de société.
Même Québec-Solidaire s’est laissé prendre au jeu de l’approche de gestion par projet des HÉC au lieu d’avoir, comme sa position communautaire le commandait, une approche globale, holistique. Une vision qui se serait détachée de la simple résolution de problèmes et qui aurait embrassé une vue d’ensemble basée sur des constats rigoureux, des analyses fines des différentes expressions de notre réalité collective. Qui aurait pu dégager des pistes de solution novatrices, hors des lieux communs et des paradigmes éculés d’une société fondée uniquement sur la consommation.
C’est là que je me suis dit que l’idée de ne pas prendre parti afin de puiser des idées ça et là ne tenait pas la route. Ça faisait de moi un consommateur d’idées, limité à l’offre politique, plutôt qu’un générateur d’idée, appelé à redéfinir cette offre. Avouez qu’il est autrement plus risqué de participer au débat que de se poser en simple observateur.
Le PLQ et le PQ affichent un vide idéologique qui fait peur. De même pour l’action concrète : à part la MALADIE, il n’y a rien qui les mobilisent vraiment. L’ADQ, sous prétexte d’être à l’écoute du monde ordinaire, offre un programme simpliste qui touche l’insatisfaction d’un grand nombre d’électeurs. Mais c’est pour l’heure du vent.
PQ et PLQ ne se sont pas vraiment intéressés aux régions, en ce sens que tout est décidé de Québec par des fonctionnaires probablement compétents, mais coupés des réalités régionales. Si ces deux partis qui ont exercé le pouvoir avaient été séreiux, ils se seraient appliqués à donner davantage d’outils aux régions pour qu’elles travaillent concrètement à résoudre une partie de leurs difficultés. Mais non, on s’est contenté de «causer». Que proposera l’ADQ ? À voir.
Mais, il est des problèmes beaucoup plus préoccupants dont on ne parle pas, problèmes qui mettent en cause l’avenir même de la Planète : surpopulation alors que nous avons des inquiétudes face à la dénatalité ici, au Québec; pollution par les GES qui risquent de changer de façon catastrophique les conditions de vie du monde vivant de la Terre; la mondialisation au service des entrepreneurs cupides et sans vision d’avenir. Oui, produire en Chine est payant, mais les ressources : fer, pétrole, aluminium, bois, eau sont des matières en quantité limitée dont on aura rapidement tari la source. En même temps, les emplois disparaissent chez nous et la classe moyenne s’apauvrie. Dans peu de temps, la Terre croulera sous des montagnes d’objets sophistiqués qui, l’espace d’une demi décennie se transformeront en amoncellements de déchets. Mais alors, que seront nos enfants nos petits-enfants? De ça, on s’inquiète peu.
Pourtant, la politique n’est-elle pas une manière de gérer, de penser, d’aménager le FUTUR?
Nous aurons connu l’ÂGE D’OR et faute de la vouloir partager avec les humains de cette planète, nous saurons accomplir notre anéantissement.
Di…ding…dial…dialogue…
Da…dang…Daignons commencer par désamorcer la rancoeur.
Do…dong…dong…dong.
« Le silence des canons n’est pas un gage de paix. »
« …le dialogue fraternel consiste d’abord pour chacun…mettre provisoirement entre parenthèses ce qu’il est, ce qu’il pense, pour essayer de comprendre et d’apprécier…, même sans le partager, le point de vue de l’autre. »
Monologues sur monologues=dialogues de sourds
Cela ne vous fait pas penser à quelque chose???
Eh puis, je suis d’avis aussi qu’il est temps de changer de sujet, David le poête. Laissez donc la politique à celui ou celle qui a des visions étroites. Et ouvrez nos esprits sur d’autres paysages.
Le printemps est là…
Hier, en écoutant Dondestan, de Wyatt, je me suis rendue au Théatre du Petit-Champlain pour allé découvrir Pascale Picard que je ne connaissais ni d’Adan, ni d’Êve.
J’ai aimé beaucoup sa voix et sa prestance. Ensuite, les yeux ouverts par l’adrénaline qu’un show sait me donner, j’ai ouvert un petit livre qu’une amie a laissé un jour ici…
Bâtir la paix, de Dominique Pire, prix Nobel de la paix.
Ding, dong… Ça c’est tout un son de cloche!
J’ai, il y a 2 jours, envoyer un message à Zone-Libre.
Un appel pour les enfants du ritalin.
J’y expose mon inquiétude face au phénomène et leur demande de soulever le débat au plus tôt…Je leur demande aussi de prendre mon appel au sérieux vu la gravité du problème.
Inutile comme geste???
C’est un début. Je compte aujourd’hui lancer l’appel ailleurs.
Et puis, j’ai trouvé un beau nom de parti pour la révolution…
Parti de l’Union Révolutionnaire.
Le PUR!!!!
Ah, ah, ah!!!
À vos âmes citoyens…, c’est bien là la révolution que les grands de ce monde ne s’attendent pas à voir de si tôt…
Et si on leur fesait une grande surprise?
Et si nous sortions du gros gâteau dans lequel on nous empiffre de mauvais sucre.
C’est étouffant là dedans.
DANG.
Charest, Boisclair et Dumont. Joyeux trio s’il est est un de la scène politique québecoise. Nous sommes ici à des années-lumières des Montesquieu, Diderot, Voltaire ou encore Rousseau. Ceux-ci avancaient, développaient, créaient, ils frappaient de leurs mots l’inconscience générale, l’éveil social ça vous dit quelque chose. Je ne parle pas ici de philo, je parle simplement de gens qui, lorsqu’ils s’en donnent la peine permettent à l’ensemble d’avancé.
Charest, Boisclair, Dumont (oui je sait je me répète mais au Québec il faut toujours le faire afin d’être bien compris), trois noms ? trois visions ? Et bien ceux qui disent oui passez à la prochaine réaction car je n’écrit pas pour vous.
Je suis du genre à me foutre un peu du côté monétaire de la vie, si je paie plus d’împot, taxes ou autre et que nous avancons socialement et culturellement le tout me va. Mais quand je constate l’avancement passé et présent (je n’ose même pas parlé du futur même si j’en est une bonne idée) je suis en droit de me frapper la tête sur le mur en gueulant. Vous en voulez des inepties électorales, en voici quelques unes.
PQ: Aider les familles à s’acheter une première propriété en accordant une avance de fonds équivalant à 10 % de la valeur de la propriété, jusqu’à concurrence de 18 000 $. Vive les shacks à 180 000$. À moins d’acheter dans le milieu d’un bois c’est pas à la majorité que celle-ci s’adressait.
ADQ: Promet d’offrir une allocation de 5000 $ aux couples, à la naissance ou à l’adoption d’un troisième enfant, ainsi qu’aux suivants. Ce sont les premiers qui coutent chers, pas le troisième. Et je dit un secret, vous savez combien coute l’adoption d’un enfant, non ? Et bien dites vous beaucoup plus que $5000.
PLQ: le PLQ s’engage à éliminer la malbouffe des écoles et promet un crédit d’impôt de 500 $ pour les jeunes qui s’inscrivent à une activité sportive. Nul besoin d’en dire plus.
trois partis mais un seul constat.
Vive le Quebec stagnant.
Un peu comme la plupart des gens, je crois que nous tous un peu saturés. Bien sûr, la défaite est amère, ou pour d’autres, c’est le début d’un temps nouveau? Mais voyez-vous, l’émotion, a fait son chemin. Laissant, des traces profondes dans le coeur de beaucoup d’individus. Et, sans vouloir offenser qui, que ce soit, mais peut-être, avons-nous tous, besoin d’être un peu débranché? Ne serait-ce, qu’un certain temps? Afin, d’être capable de faire le point, sur tout ce qui est arrivé. Allez, je vous souhaite, de passer de très : «Joyeuses Pâques» à vous, et à tous ceux, qui aimez vivre, avec ou sans la foi. On est un peuple, très accommodant :))
Personne ne s’attendait à ce que l’ADQ réussisse à prendre autant de sièges au Parlement, cependant je ne suis aucunement surpris de la descente aux enfers du Parti Québécois. Depuis quelque années, les jeunes commencent à dire que l’idée de la souveraineté est dépassée. C’est certain qu’il y aura toujours des souverainistes au Québec mais la nouvelle génération est plus réaliste et actuelle. Les idées farfelues qui durent depuis 30 ans ne sont plus la priorité en 2007. De plus, le PQ qui était étiqueté comme un Parti de vieux a voulu rajeunir son image en choississant comme chef André Boisclair. Cet homme n’a rien pour réussir en politique (du moins comme chef), il n’a pas de charisme et il n’est pas rassembleur. Il a divisé son parti au moment ou il aurait pu faire en sorte de lui redonner le pouvoir. Avec les erreurs répètés de Jean Charest et du PLQ et l’inexpérience de Mario Dumont et de l’ADQ, le PQ aurait pu sortir grand gagnant de ces élections. À mon avis, c’est eux qui ont le plus perdu ! Si le PQ veut survivre Boisclair devra partir. Je ne crois plus à l’idée d’avoir un pays et je ne crois plus au PQ. La construction du Québec est terminée, il faut maintenant avancer ! L’ADQ aura sa chance de faire bouger les choses, elle devra saisir cette opportunité et faire en sorte d’être élue dans deux ans. Le PLQ doit prouver qu’ils écoutent la population. Le Québec est en crise avec les accommodements raisonnables et plein de sujets d’actualité bien plus importants que l’indépendance, il faut se faire une idée et passer à autre chose… quelque chose de réaliste !
Mon cher Desjardins j’adore votre référence au Caiman . Moi aussi en voyant cet excellent film j’ai eu cette réflexion en voyant Berlusconi , un homme bon qui voulait le bonheur du peuple et qui était prêt à donner sa chemise pour aider un pauvre sans rien vouloir pour lui même (je blague) et le bon peuple qui applaudit en voyant les danseuses court vêtues . En effet le bon peuple veut du pain et des jeux . Il ne veut pas entendre un politicien qui parle avec des mots à cinq piastres , mais quelqu’un qui va lui promettre du concret comme un cent dollars par semaine pour son enfant . Cela fait une belle piscine au bout de l’année ou encore une télévision haute définition pour mieux observer les lofteurs .
Revenons en arrière . Un politicien promettait de l’asphalte pour un bout de chemin , un pont , bref des choses concrètes . Mario Dumont a vite compris que le bon peuple n’avait pas changé depuis Sir Wilfrid Laurier ou Maurice Duplessis . Un veut bien d’un Québec fort dans un Canada uni mais pas d’un hypothétique Québec indépendant avec un tas de peut-être ben que oui peut-être ben que non .
À quoi s’attendre quand il y a plus de votes pour Star Académie que pour l’élection d’un premier ministre .
Les élections sont maintenant passées, et on peut dire tout ce qu’on voudra, c’est le peuple québécois qui à décidé. Oui, l’ADQ est maintenant l’opposition officielle. Oui, le parti libéral de Jean Charest est maintenant un gouvernement minoritaire. Oui, le parti québécois est maintenant troisième. On pourrait même rajouter que oui, le parti Vert et Québec Solidaire n’ont pas réussi à élire un seul candidat (malgré qu’il ont rafflé à eux deux tout près de 10% du vote.
On peut très bien ne pas être d’accord avec ces résultats, et s’acharner à dire que ceux qui ont voté pour un ou pour l’autre, ça ne changera rien aux résultats. Le peuple a parlé (mais pas très fort considérant le faible pourcentage de participation…). Pour ma part, j’ai toujours tendance à vouloir donner sa chance au coureur. Un gouvernement minoritaire, ça ne m’enchante pas particulièrement, mais ça peut avoir du bon, en autant qu’il puisse tenir assez longtemps. Le parti de Mario Dumont doit maintenant faire ses preuves maintenant qu’il est rendu dans les ligues majeures. On peut être surpris de ce qui sortira de cette situation politique, autant du bon que du mauvais.
De toute façon, si on n’est pas content, on peut toujours se dire que les choses auront la chance de se ré-équilibrer dans un maximum de cinq ans…
Un jour, j’aimerais vivre dans le pays du Québec. Mais par les temps présents, j’aurais peur du bon peuple; on ne peut faire un pays avec autant d’abrutis. Le débat des chefs ressemblait à la populaire série télévisée (occupation triple, à mon humble avis c’était de la connerie). Beaucoup de fan de Mario se disaient enchantés de sa prestation, comme quoi l’image d’un bon vendeur de (char) l’emporte sur le fond. Et vogue la galère vers le bas, le bon peuple manisfeste un manque d’intérêt pour la chose politique, néanmoins, il dénigre la job de politicien avec virulence. C’est ben trop fatiguant de penser, de philosopher et ou de lire autre chose que les journaux et revues à potins. Par dessus le marché, la mémoire du bon peuple est défaillante. La chimère autonomiste de Mario est un gros mensonge. Bien avant lui, Lesage avait dit: ‘Maître chez-nous’, Jonhson ‘Égalité ou indépendance et Lévesque ‘Le beau risque’, sans oublier que Boubou (1er boss de Mario) avait claironné ‘La société distincte’ le lendemain de l’échec de Meech, attention! ton mur arrive, relis le rapport Allaire Mario. Il faudrait enseigner l’histoire contemporaine du Québec du primaire jusqu’à l’Université peut-être?. Trop de Québecois font confiance à la pensée magique. Je suis tanné d’entrendre parler d’hopitaux et de maladies. L’Éducation, la culture, l’activité physique et l’économie ou en sommes nous? Nos choix d’une société juste et surtout égale pour tous passe par un éveil à des idées et non le contraire. J’ai la nette impression que l’on récolte ce (con) a semé. La culture sous toutes ses formes en a pris pour son rhume et surtout la télévision, on y voit des niaiseries (que le bon peuple prend pour sa réalité). Et que dire de la Radio poubelle que ce cher Mario a cautionnée dans un passé récent, faut croire que celà lui a bien servi (pour ce fait là, le bon peuple ne l’a pas oublié). J’espère que Radio Can en a fini avec l’orientation sexuelle des politciens, passons!!! svp.
Je n’ai jamais vu une élection créer une telle onde de choc et d’idées que celle du 26 mars dernier. Les « analyseux » professionels n’en finissent plus d’analyser car ils n’ont pas pu voir venir la tempête Adéquiste. Une profonde vague de fond comme jamais il ne pouvaient se l’imaginer dans leur pire cauchemard.
Mais que s’est-il passé réellement le 26 mars dernier? Vous croyez réellement que c’est a cause d’une utopie remplaçante? Vous qui détenez la vérité vous croyez vraiment ce que vous écrivez ou bien vous tenter simplement de nous faire croire que vous avez enfin saisi toute la vérité? Vous dites que »… la vérité ici, c’est qu’il n’est pas question de la famille, mais de l’idée de la famille. De sa glorification, de sa valeur morale, mais aussi de son potentiel nationaliste au sens le plus troublant, le plus hérouxvillois du terme. La vérité, ce n’est pas non plus qu’on cherche à préserver la dignité des vieux, mais l’idée de cette dignité. » Est-ce bien la profondeur de votre analyse ?
Auparavant, la famille ne figurait même pas dans le discours, imaginez sa place dans la réalité? En ce qui à trait aux personnes âgées, nous seront les futurs p’tit vieux du Québec et en ce sens, j’ose croire que nous seront traités avec dignité et non seulement par l’idée de celle-ci.
Le Québec reprend tranquilement sa place dans ce que j’apelle la réalité. Les discours passionnés sur le pays tant attendu a déjà trop mobilisé longtemps la classe politique. Il est grand temps que la priorité « prioritaire » des politiciens redeviene la condition de vie des Québécois et la vigeur de notre économie.
Que vous soyez un go-gauche ou non, cela importe peu, ce qui est important maintenant, c’est de s’assurer que le message envoyé le 26 mars dernier soit bien compris par nos politiciens et qu’ils agissent en conséquence.
Enfin, le «capitaine Jack Sparrow» sera de retour, encore quelques semaines d’attente et il sera là.
Si le PQ était dirigé par un capitaine comme lui, tout irait mieux pour le parti, c’est évident !!!
Quand je vous lis, David Desjardins, j’ai l’impression que vous voulez convaincre les gens que Jean Charest est Ding et que Mario Dumont est Dong !!!
Seulement, vous ne pourrez pas réussir à me convaincre qu’André Boisclair est un chef qui inspire confiance et qui réussit à faire passer son message (s’il en a un).
Critiquez, critiquez encore. Le PQ s’en va nulle part en ce moment.
À vous lire, on a l’impression que la majorité des gens, sinon la totalité des gens qui ont voté ADQ aux dernières élections sont des gens naïfs. Je vous dirai simplement ceci : c’est pas parce qu’on ne pense pas comme vous que l’on est idiot !!!
Vous n’êtes pas nécessairement un «go-gauchiste méprisant pour la classe moyenne, un élitiste, un communiste, un fou furieux indépendantiste». Toutefois, je crois que vous méritez les critiques que vous semblez recevoir en grand nombre !!!
Continuez votre bon travail… mais de grâce arrêtez de nous dire que l’ADQ est le parti du diable !!!
Il est rassurant de savoir que des émules de Pierre Foglia s’attèlent à la tâche ingrate d’indiquer au peuple ce qui est imbécile ou ou non. De même, il est touchant que de jeunes Québécois veuillent reprendre le flambeau des baby-boomers et perpétuer les idéaux et les utopies de Mai 1968.
Oui, c’est décevant de voir que nous sommes aussi facilement manipulable, il nous faut juste quelques promesses, un appât, et nous voilà pris au piège. Mais si nous regardons l’histoire politique, on n’a rien inventé, ça c’est toujours passé comme ça. J’ai juste hâte de voir une élection où les gens se seront bien documentés sur le programme de chaque parti et qu’il ne se fera pas tenter par quelques idées folles.
Je suis bien d’accord, à ce que l’on change la méthode de scrutin pour qu’elle soit proportionnelle au nombre de vote reçu par chaque parti, au niveau provincial. Ceci permettra, d’amener de nouveau visage sur la scène politique et surtout des idées fraîches. Mais au niveau fédéral, j’ai quelques réticences parce que je crois que le Bloc québécois a une certaine utilité et que si on change le mode de scrutin, il deviendrait une minorité presque inutile.