Google Maps m'a envoyé à l'autre bout du monde. J'ai inscrit le lieu du départ ici, celui de l'arrivée là, et pour joindre les deux, le logiciel m'a proposé une succession de routes qui serpentent dans l'arrière-pays, avec en prime, des chemins de terre et de garnotte que l'érosion du dégel a transformés en planches à laver. Un détour d'environ une heure.
Si j'avais acheté une carte routière, établi le parcours moi-même, cela m'aurait sans doute pris la moitié du temps pour arriver à destination. Mais qu'est-ce que j'aurais raté comme paysages!
Ici, des cerfs en captivité dans un immense enclos. Là, un type qui sort de son abri à tracteur en souriant. Des granges affaissées par dizaines dont la structure ne tient plus que par une poutre. Des nuages qui s'échouent mollement sur les collines mouillées par le crachin, tout en slow motion. Des vallons et des montagnes, des lacs, des hérons, des rapaces qui étendent leurs ailes comme une menace, et du monde, mon pote. Des vieux dans les boutiques, des enfants dans les petites rues défoncées chevauchant fièrement leur bicycle. Des voix, des sourires, des cris.
Voilà mon idée du tourisme: voir le monde et l'écouter vivre, intégrer son univers, entrer sur scène par les coulisses sans qu'on vous y invite, sans mise en scène, sans guide, sans groupe, sans avertissement. Avec ce que cela comporte de risques, y compris celui de s'emmerder.
Je suis allé cinq fois à New York sans jamais monter dans l'Empire State Building, sans jamais m'approcher de la statue de la Liberté. À Paris, pas question de monter dans la tour Eiffel non plus. À Grenade, j'ai bien visité l'Alhambra, c'était joli, mais je préférais de loin le rugissement de la ville, ses jolies places ensoleillées, ses fontaines. Ses gens.
Mais bon, je vous épargne le reste de mes exploits de voyage pour en venir aux faits: règle générale, le touriste est un con.
Le touriste aime les voyages organisés par François Reny. Il aime se faire dire: regarde, là, c'est Pigalle, youhou les putes, et là, c'est la place où Aznavour chantait il y a deux ou trois cents ans, et là, c'est les jardins du Luxembourg, check comme sont mignons les p'tits poneys… Le touriste descend de l'autobus, prend deux ou trois photos, "tasse-toi un peu à gauche Gertrude, voilà", et il rembarque dans l'autobus. À pied, il est à peine moins débile. Marche en troupeau, fréquente en groupe des restos minables, mais tellement pittoresques, bien sûr, il ne parle qu'à ses semblables: d'autres touristes.
Car le touriste est non seulement con, il est aussi craintif. Il voudrait la sécurité de sa banlieue même en visitant Bagdad. Et chaque étranger représentant un danger potentiel, même à Sainte-Foy, on préfère l'observer en sûreté, depuis l'intérieur de l'autobus.
Cela dit, c'est son droit le plus strict au touriste d'être un con.
Comme je le connais, comme je peux deviner ses pratiques, je le fuis comme la peste partout où je vais. Partout, sauf peut-être chez moi. Dans ma ville de laquelle je suis parfois captif.
À ce sujet, peut-être vous souvenez-vous de mes quelques déversements de fiel à propos de la disneyification du Vieux-Québec?
Permettez que j'en rajoute une couche à la veille du 400e de la ville.
Ce qui m'énerve le plus dans cette manière que nous avons de transformer le patrimoine en décor pour les cons, c'est l'impossibilité d'en discuter. L'impossibilité de sortir de la logique économique. L'impression que de parler contre le type de tourisme que nous encourageons ici, puisque lucratif à mort, cela revient à être contre le progrès il y a cinquante ans.
Aussi, j'écris ceci pendant que les pics s'affairent à démolir deux bretelles d'autoroute et les restes du Mail Saint-Roch, des symboles de ce même progrès qui faisait pourtant office d'indiscutable vertu à l'époque.
J'écris ceci en me disant qu'un jour, enfin, comme pour ces deux monstruosités, on s'apercevra de toutes les hérésies commises au nom du tourisme de masse, réalisant la laideur de ces fresques en trompe-l'oeil qu'on a tenté de nous faire passer pour des oeuvres d'art, s'apercevant qu'il ne reste plus âme qui vive dans le périmètre du Vieux-Québec quand les visiteurs le désertent, que les quelques commerces qui font dans la résistance et qui tentent de faire le bouche-à-bouche à ce secteur ont finalement manqué de souffle.
Sans doute avec horreur, on réalisera que cette industrie a sucé toute la moelle, toute la vie à l'intérieur des murs. Et là, je vous le promets, quand il n'y aura plus rien, qu'on aura chassé jusqu'au dernier indigène à observer depuis le cauchemardesque tour bus climatisé, plus personne ne viendra. Notre aplatissement devant la connerie du touriste aura finalement eu raison du tourisme.
Et moi, je retournerai peut-être y vivre, tiens.
Tous les touristes ne sont pas des cons mais plutôt des robots, à la merci du temps qui manque, qui va trop vite et de la consommation de ce qui se voit, dans l’immédiat. Il faut reconquérir le tourisme de son pays, avant de s’envoler vers des cieux lointains qui ne veulent plus rien dire. Redécouvrir le Québec comme je le fais, chaque jour, au détour des nombreuses routes de campagne. C’est là une pratique saine et humble qui, parfois, vous fait jouir de paysages et de rencontres, à vous couper le souffle! David Desjardins, vous qui êtes souvent désabusé et cynique, à travers la lecture de vos articles, je vous invite, cet été, à venir nous voir et découvrir les highlands écossais des Cantons de l’est, en empruntant la nouvelle route touristique des cantons, en partant de Farnham. Essayez donc d’être plus authentique avec vous-même et, vos articles s’en ressentiront…
Il y a en fait deux types de touristes. Il y a le con (comme vous l’appelez, moi j’y donnerais un autre nom), et il y a celui qui comme vous, désire voir la ville telle que vue par ses citoyens. Voir les ruelles, les habitants, leur mode de vie, leurs tracteurs, leurs animaux de compagnie, leur culture.
Personnellement, ce sont les monuments et les endroits spéciaux et distinctifs qui m’intéresse. Oui je suis le touriste con qui veut voir la Tour eiffel, la statue de la liberté, l’Arc de Triomphe, le château Frontenac, Central Park. La Tour du CN, les chutes Niagara… J’en ai tellement entendu parlé, je l’ai tellement vu dans les revues et la télé, que je veux le voir en personne. Par contre, je veux visiter par moi-même, je ne suis pas de style troupeau. Je m’organise moi-même des endroits à visiter. Et oui, je vais peut-être m’égarer et voir les gens vivre en même temps.
Pour ce qui est de notre ville de Québec, tous ceux que je connais et qui viennent me voir à Québec, ce qu’ils veulent voir, c’est ce dont ils ont entendu parler. Les chutes Montmorency, le Château, le vieux-Québec, le petit-Champlain. Et cela me fait un plaisir énorme à chaque fois de leur faire visiter nos endroits populaires. Pourquoi pas ? Car si je vais leur montrer les ruelles du Trait-Carré à Charlesbourg, ou les fermes laitières sur le bord de la 20 près de Saint-Nicolas, ils vont me dire que ça ressemble étrangement à ce qu’ils ont chez eux aussi. Et ils ne sont pas venu voir ce qu’ils ont déjà.
Ce film avec Chevy Chase révèle tout ce que je hais des vacances et des touristes encombrants. Dans ce film hilarant, Chase gagne un voyage en Europe et part avec sa famille. C’est le genre de voyage de 12 pays en dix jours et tous les stéréotypes s’y retrouvent. La petite famille court pour voir tous les sites et assister à tous les évenements tels: Tour Eiffel, Oktoborfest fest etc. sans vraiment apprécier leur voyage. Cette course effrénée pour tout voir les stressent au plus au point.
J’ai beaucoup ri car pendant longtemps, j’étais ce genre de touriste qui courait partout pour ne rien manquer sauf que je revenais souvent de ces vacances plus fatigué que autre chose. En viellissant j’ai compris que ce n’est pas les sites qui comptent mais le temps passer avec les amis ou la famille. J’ai décidé de traverser le pays l’année dernière en voiture avec mon fils de 16 ans et le périple fut fantastique et mémorable.
Voyager doit être une occasion de découverte et de relaxation et non une source additionnelle de stress.
Ça me soulage et ça me donne des arguments contre ceux de ma blonde de savoir que je ne suis pas le seul à vouloir éviter d’avoir l’air d’un con en bermuda et gougounes à visiter toutes les places à touristes pour voir si c’est comme dans les images de pamphlets…
J’ai horreur de passer pour un touriste au point de ne pas apporter d’appareil photo ou de sac sur mon dos…et pourtant, je suis équipé pas à peu près pour en prendre des « images….j’aime, et de loin passer pour un résident ou à tout le moins essayer d’être anonyme, me fondre dans les rues non fréquentées et les casse-croutes de chauffeurs de taxi.
En ce qui concerne le décor de la Ville qui change…j’ai vécu la St-Charles avant le béton…le Mail avant le toit…et j’aurai vécu le bord du fleuve entre Québec et Ste-Foy avant la promenade….
Mangrove: Dans les régions intertropicales, formation végétale caractérisée par des forêts impénétrables de palétuviers, qui fixent leurs fortes racines dans les baies aux eaux calmes, où se déposent boues et limons. (Larousse)
Pourquoi parler de mangroves dans une chronique qui parle de tourisme? Vous rappelez-vous du tsunami qui a frappé, entre autres, l’Indonésie un 26 décembre (2005, je crois)? Pourquoi en reparler? On nous a dit qu’avant la maladie du tourisme, ce pays ainsi que ces voisins hébergeaient des mangroves. Ces mangroves étaient, selon les scientifiques, des barrières naturelles et solides pouvant protéger la population contre les déchaînements de dame nature. Pour supposer aider les pauvres de ces pays, on leur a fait croire que le seul domaine payant serait l’ouverture au tourisme occidental, afin que les riches viennent dépenser leur argent pour regarnir les coffres des commerces et du gouvernement.
Ô malheur! Les mangroves empêchent de voir la mer! Plutôt que d’expliquer aux touristes (les cons) l’utilité de ces forêts aquatiques, on a plutôt voulu faire plaisir à ces derniers en détruisant cette végétation, donnant la chance à la mer, le temps venu, de tuer les citoyens de ces pays, au profit de riches voyageurs occidentaux sans scrupules. Qui ne souvient pas de cette touriste qui s’est dépêchée de prendre son martini sur la plage, quelques jours plus tard, parce qu’elle avait payé pour? Au diable, les êtres humains! Surtout les locaux!
Malheureusement, la connerie des touristes atteint des sommets aussi stupides!
Il y a les touristes qui font plaisir aux Chambres de commerce, les voyeurs insatiables, appareil photo à la main, achetant souvenirs Made in China.
Il y a les autres, ceux qui prennent le temps de causer avec l’autochtone, qui s’intéressent aux vraies choses plutôt que de collectionner les clichés et les cartes postales.
Soyons accueillants à ces derniers. Moins consommateurs, moins appréciés par la Chambre de commerce, mais plus enrichissant pour les natifs tout comme pour les visiteurs. De vrais échanges, de vrais souvenirs.
En tant que touriste j’avoue avoir été con. J’ai vu tout ce que j’ai voulu voir au moment où je l’ai voulu. Toujours en voyage organisé. Il vaut mieux être en groupe quand vous êtes au bout du monde c’est plus rassurant. Des anecdotes de voyages je pourrais vous envahir mais ce n’est pas le but. Des faits cocasses, peut-être.
J’ai l’instinct du voyageur voyeur. Bien documenté avant le départ, je repère vite les sites pittoresques une fois sur place. De nature liante, je me fais des amis à la tonne pour qui je deviens le photographe attitré par la suite. Je m’y connais un peu j’ai l’oeil du photographe. J’ai reconnu des beaucerons ou des saguenayens non pas par leur parlure mais à cause de leur exubérance de la joie de vivre. Méfiez-vous du ni vu ni connu, cela peut vous jouer des tours dignes de juste pour rire.
Dès que je suis intégré dans le groupe je sais déjà avec qui cela va fiter le mieux. La diplomatie est de rigueur au moins pour la durée du voyage. C’est vrai il existe des attrape-nigauds qui sont amusants. C’est un gros + quand l’atmosphère devient lourde par manque de sommeil ou l’abus des bonnes choses quand on est ailleurs. Les interdictions, les blocages, tout est permis pour batifoler. En croisière les femmes seules (les veuves joyeuses) sont nombreuses et plus gourmandes. Chéri, ce paysage est charmant!
Cependant pour faire de l’argent, il faut en dépenser c’est connu. Les extravagances ne sont plus outrancières pour quelqu’un qui veut à tout prix s’envoyer en l’air. C’est sa liberté la plus stricte et c’est pour ça que les gens voyagent. Le principe est toujours le même, l’offre et la demande ou vice versa. Je crois toujours que l’argent et le cul vont de pair c’est aussi solide que la fondation des pyramides d’Egypte.
Les nouvelles technologies et surtout la mondialisation ont facilité les déplacements. Cessons de jouer aux constipés et faisons-nous plaisir mais toujours en 1ième ma chère! Avantages garantis mais avec pourboires en sus.
A mon dernier voyage en France, cela n’a pas été compliqué, une voiture et asta la vista, En voyage le but ultime n’est pas l’itinéraire que l’on prend ( souvent le plus court ) mais celui qui avec de la chance nous feras découvrir des horizons que les agences de voyage ne tiennent pas compte. Conseil, pas besoin de boussole, une direction et voila l’aventure
J’ai fait en moyenne deux voyages par année par au moins trente ans, alors j’en ai vu des paysages, des visages de toutes les couleurs, j’ai toujours vécu dans la population locale, loin des touristes, surtout des Québécois qui s’ennuyaient de leur bière habituelle, du pâté chinois de leur mère, je loue une voiture, je suis le guide Michelin ou les guides Voir, Libre Expression, et vive l’aventure et les belles découvertes. Pourtant à l’âge de 30 ans, j’ai participé à un échange avec le Barreau canadien et ce lui de l’U.R.S.S., à Moscow et Léningrad (redevenue St-Peterbourg par la suite), c’était la guerre froide, le rideau de fer, j’étais en sécurité dans l’autobus près de notre belle jeune guide qui parlait un français impéccable et qui disait se prénommer: »Lara » moi je me serais pris pour le docteur Zivago, pourtant le groupe de touristes que nous étions se tenait serré, on riait pas avec les russes, la Place Rouge, ce n’était pas la Place de la Concorde à Paris. Alors les touristes âgés ou insécures, ils ont aussi le droit de voyager, même à travers les fenêtres des cars climatisés, même avec des cordons pour ne pas se perdre comme les petits enfants des CPE, les clubs Med ne sont pas fait pour tout le monde, ni les safaris en Afrique, alors avant de traîter les touristes de cons, qu’on fasse donc la part des choses, je suis bien d’accord que des guides ont des ristounes dans les restaurants et les boutiques de souvenirs où ils amènent leur groupe, pis, voyager c’est beaucoup voir et un peu se faire avoir.
Il faudrait pour éviter de créer des remous inutiles être plus soigneux sur l’utilisation du mot « touriste », ne pas faire l’amalgame avec l’ensemble des gens qui voyagent.
Le touriste consomme, parfois des kétaineries insupportables, le voyageur lui s’imprègne, flotte au gré des marées. Deux modes de transport semblables au départ: se rendre du point A au point B, mais deux façons fort différentes une fois sur place de vivre la ville ou la campagne. Laissez donc les décors en carton-pâte du petit Champlain à ceux qui ne sortiront de leur coin perdu des États ou d’une campagne européenne profonde UNE seule fois dans toute leur vie. C’est peut-être le voyage de noces différé 25 ans durant dans un décor de rêve qu’ils ne feront qu’à l’âge de la retraite; tout ça selon leurs critères. Comme on offre à un enfant une journée à Disneyland si c’est ça et rien d’autre qui lui met du rose aux joues.
Pour les autres, les voyageurs, il y a mille beautés possibles dans cette ville qu’ils découvriront jalousement au gré de leurs propres hasards et initiatives. Des choses pratiquement, historiquement, culturellement peut-être insignifiantes mais précieuses à leurs yeux: une vie de quartier, une architecture urbaine complexe dans ses influences, un parc magnifique dans un quartier populaire ou un casse croûte miteux.
Les routes des touriste et des voyageurs se croisent souvent dans les aéroports, mais plus jamais ensuite.
Voilà tout.
Vous qui avez savouré la sauvagerie d’un parcours non flêché, auriez-vous aimé y croiser autant de monde que sur la place Royale en plein été ? Évidemment, non.
Promis. juré, craché: le 400e ne changera rien à la beauté un peu chaotique des ruelles de Limoilou, à la vie de quartier de la rue St-Vallier ou l’exquise accessibilité d’un sourire glané au coin d’une rue ou dans un dépanneur dans le nowhere du coin le plus inninterressant (touristiquement parlant) de la ville. Jusqu’à ce que le Guide du Routard tombe dessus…
Je suis d’accord avec le fait qu’il y ait deux classes de voyageurs. Je crois que pour profiter de son voyage il faut bien le préparer. Il faut savoir avant de partir ce que nous voulons voir et visiter pour ne pas manquer de temps. Je pense qu’il est bien lors d’un voyage d’aller voir des monuments historiques et des choses propres au pays, mais il ne faut pas faire l’impossible pour tout les voir. Par contre, si on est a Paris pour la première fois, c’est un incontournable d’aller au Champ Élyssés et voir la Tour Eiffel. Je ne pense pas que de voir des monuments qui ont marqués l’histoire soit du tourisme »con ». C’est la façon dont on le fait qu’il l’est. Si on se presse et que l’on ne peut apprécier ce que l’on va voir à cause qu’on ne veut pas manquer de temps, c’est vraiment con. En voyage, il faut aussi prendre le temps de voir comment les gens vivent, surtout si on se rend dans une destination complètement différentes de la nôtre sur le plan culturel (comme par exemple l’Inde ou la Chine). Je pense que pour bien apprécié cela il est bien d’avoir un contact dans le pays, quelqu’un qui sera bien nous expliquer les choses et nous amener aux bons endroits. C’est bien mieux qu’un voyage organisé. Les voyages organisés nous stressent car ils veulent plair à tout le monde et ne nous laisse le temps de ne rien voir ! J’ai de bons amis en France et j’ai bien hâte d’aller dans leur beau pays cet été. Je suis certain qu’avec de bon guide et beaucoup de temps ce voyage sera mieux que les précédents. Je vais voir des choses intéressantes et nouvelles et je vais apprendre beaucoup sur le pays (et c’est cela l’important). Par le fait même, si vous avez la chance de connaître des gens dans un autre pays et que ceux-ci viennent vous visiter, je vous invite à être leur guide car en plus d’être en bonne compagnie vous visitrez avec eux le Québec et même si vous êtes le guide vous y découvrerez de nouveaux endroits magnifiques.
Faire du tourisme à son rythme à Paris, à New York ou bien à Grenade, cela n’est pas difficile et certes plus intéressant que d’avoir à subir le rythme d’un groupe, surtout s’il est composé de Québécois qui n’ont rien de mieux à faire que de continuer leurs conversations oiseuses entre eux pour échapper au sentiment vertigineux de se savoir autres et l’étranger et oubliant du coup de regarder ce qu’il y a à voir pour s’en pénétrer de souvenirs, surtout celui de son guide qui a un itinéraire bien rempli à nous faire suivre.
Mais quand il s’agit d’endroits où les touristes sont des cibles potentielles pour toutes sortes de raisons et où la logistique existentielle de base demande beaucoup d’efforts, la logique précédante favorisant le tourisme solitaire est renversée. Il est vrai que dans une certaine logique politique terroriste, les touristes en groupe peuvent être des cibles plus intéressantes que des touristes isolés, mais pour la délinquance ordinaire, c’est le contraire qui prévaut. Alors, dans ces endroits-là, pour profiter de la vie ordinaire des gens, ce qui sans contredit est un attrait, il faut aussi en être ou sembler en être, ce qui est impossible.
Il faut donc alors tenter de mixer les formules en profitant des prolongations de séjour en solitaire une fois les territoires convoités un peu mieux apprivoisés ou en se louant des excursions avec des groupes improvisés et constituant eux-mêmes des attraits touristiques en raison de leur composition culturelle insolite. C’est aussi une façon d’aller à la rencontre des autres cultures en profitant de gens décontractés et plus ouverts de ce fait. Ceux qui n’ont jamais connu les Français sous ce jour-là auraient avantage à la faire. C’est fou ce qu’ils peuvent être sympathiques quand ils sont en vacances.
Je suis d’accord avec le fait qu’il y ait deux classes de voyageurs. Je crois que pour profiter de son voyage il faut bien le préparer. Il faut savoir avant de partir ce que nous voulons voir et visiter pour ne pas manquer de temps. Je pense qu’il est bien lors d’un voyage d’aller voir des monuments historiques et des choses propres au pays, mais il ne faut pas faire l’impossible pour tout les voir. Par contre, si on est a Paris pour la première fois, c’est un incontournable d’aller au Champ Élyssés et voir la Tour Eiffel. Je ne pense pas que de voir des monuments qui ont marqués l’histoire soit du tourisme »con ». C’est la façon dont on le fait qu’il l’est. Si on se presse et que l’on ne peut apprécier ce que l’on va voir à cause qu’on ne veut pas manquer de temps, c’est vraiment con. En voyage, il faut aussi prendre le temps de voir comment les gens vivent, surtout si on se rend dans une destination complètement différentes de la nôtre sur le plan culturel (comme par exemple l’Inde ou la Chine). Je pense que pour bien apprécié cela il est bien d’avoir un contact dans le pays, quelqu’un qui sera bien nous expliquer les choses et nous amener aux bons endroits. C’est bien mieux qu’un voyage organisé. Les voyages organisés nous stressent car ils veulent plair à tout le monde et ne nous laisse le temps de ne rien voir ! J’ai de bons amis en France et j’ai bien hâte d’aller dans leur beau pays cet été. Je suis certain qu’avec de bon guide et beaucoup de temps ce voyage sera mieux que les précédents. Je vais voir des choses intéressantes et nouvelles et je vais apprendre beaucoup sur le pays (et c’est cela l’important). Par le fait même, si vous avez la chance de connaître des gens dans un autre pays et que ceux-ci viennent vous visiter, je vous invite à être leur guide car en plus d’être en bonne compagnie vous visitrez avec eux le Québec et même si vous êtes le guide vous y découvrerez de nouveaux endroits magnifiques.
Il y a plus de 30 ans que je parcours la boule. Le Québec en long et en large, le Canada, d’une mare à l’autre, les USA dans presque tous ses états, le Mexique, l’Amérique Centrale, l’Amérique du sud, l’Europe, l’Afrique…Partout j’ai vu ces touristes boulimiques, caméra au poing, suivre pas-à-pas le guide par qui passent les incontournables sites en carton pâte qui remplissent les brochures promotionnelles.
Je me suis toujours tenu loin de ces vampires. Ce ne sont que des attrape-nigauds dont l’unique but est de sucer notre fric en nous faisant croire que nous allons découvrir des choses fantastiques, alors que la plupart du temps, ils ne font que nous promener d’un piège à con à un autre piège à con.
Cet hiver nous sommes allés visiter la Riviera Maya au Mexique. J’y suis allé plusieurs fois, mais avec le temps, j’ai été déçu de ce qu’est devenu l’endroit. Cette fois, j’avais loué une bagnole, histoire de se pousser loin des complexes hôteliers qui jonchent la mer des Caraïbes, de Cancun à Tulum. Pour échapper à ce ras-de-marée perpétuel qu’est devenu l’endroit depuis qu’on y a développé le tourisme de masse, avec tout ce luxe décadent qui me donne envie de vômir. Et dès qu’on est sorti de ce tourbillon clinquant, nous avons pu enfin découvrir de merveilleux sites peu visités par les touristes friqués, la réserve de la biosphère Sian Kaan, Félipe Carillo Puerto, Bacalar, et j’en passe.
Sortir des sentiers battus, explorer le monde dans sa réalité et non dans ce qu’on veut bien nous montrer est une façon de voyager qui me sied davantage. Mais, pour voyager ainsi, il ne faut pas avoir peur de l’inconnu. Oser quitter son confort et sa sécurité pour se risquer sur une piste peu fréquentée exige certaines dispositions que plusieurs n’ont pas. À ceux qui veulent voyager en restant chez-eux, je conseille de regarder la télé. Il y a de très bonne émissions touristiques et vous n’aurez pas à vous plaindre des odeurs et des moustiques. Et bon voyage!
Moi et mon sac magique avons beaucoup voyagé !
Précisons tout de suite que mon sac, c’est un coussin thermothérapeutique allongé de marque « Magic Bag » (Sac Magique).
Mon idée du tourisme, c’est d’abord une bonne bouteille de Henkell Trocken, un vin mousseux blanc importé d’Allemagne (ah. ce mousseux léger et fruité). Ou encore une bouteille de Malibu, cette super boisson à la noix de coco et au rhum (se prend bien avec un piña colada ou encore simplement du jus d’Ananas.) !!!
Bien entendu, la modération a bien meilleur goût et on peut très bien ne pas prendre d’alcool. Mais ce que je veux dire, c’est que pour apprécier le tourisme, il faut se mettre dans la peau d’un touriste, avoir les yeux et les oreilles d’un touriste. Il faut relaxer, profiter du moment présent et surtout. surtout, il ne faut pas s’en faire avec la journée du lendemain !!! À la limite, il ne faut pas se demander quand on va enfin arriver là où on supposé aller, parce que c’est un bon moyen de ne pas profiter pleinement du voyage et de l’endroit où nous passons.
Les voyages de groupe peuvent être intéressants, les guides aussi, sans compter que c’est plus sécuritaire, mais vous risquez de voir uniquement ce que tout le monde veut voir, de faire uniquement ce que tout le monde veut faire.
Je ne suis jamais allé à New-York, je regrette d’ailleurs de n’être jamais allé voir les tours jumelles du World Trade Center, avant la tragédie (ça devait être très impressionnant d’être au sommet de ces tours). Je n’y suis pas allé non plus depuis, «Ground Zero» a reçu la visite de mes frères, mais je n’y suis pas allé avec eux.
Peut-être qu’un jour je vais voir de mes propres yeux «Freedom Tower». Peut-être. Aller 5 fois à New-York et ne pas monter dans l’Empire State Building, je ne pourrais pas le faire je crois !!! Même chose pour la tour Eiffel à Paris.
La statue de la Liberté ? Elle est où la liberté ? Des fois, je me dis que le siège de l’ONU à New York devrait s’établir à Montréal.
Il n’y a rien de honteux à avoir l’air d’une touriste, à traîner son appareil-photo et à visiter les attractions local. De toute façon, quand on est à l’extérieur, on devient un touriste, pourquoi le cacher.
Quand j’avais 20 ans, j’ai parcouru pendant près de 4 mois quelques pays d’Europe (la France, L’Espagne, l’Italie et la Grèce). Sur l’île de Crète, j’ai même cueilli des olives, allant au champ à dos ce mullet. J’ai fait le tour de cette île sur le pouce ou en marchant d’un village à l’autre, ne sachant pas à l’avance où nous passerions la nuit.
Mais c’était il y a 30 ans. Je voyage encore, mais différemment. Je ne dispose plus que de deux ou trois semaines par année. Je recherche un certain confort, une certaine sécurité. Je n’ai plus la hardiesse de mes 20 ans, j’ai changé et je l’assume. Je prépare soigneusement mon itinéraire avant le départ et je sais, en arrivant dans un ville ou un village, ce que je veux y voir ou y faire. Je ne cours pas d’une attraction à l’autre, je m’installe plusieurs jours au même endroit et je prends le temps de voir, de flâner, de visiter châteaux et musées, de bien manger, de voir des spectacles sans trop courir, etc. Quand je visite un pays de langue étrangère, j’apprends quelques mots ou expressions, pour me fondre un peu dans le paysage, mais on ne peut s’y méprendre, je ne suis ni grecque, ni italienne, ni espagnole, je suis une touriste.
Je n’ai aucune honte à prendre les petits trains touristiques qui nous font visiter certaines villes, nous donnant ainsi une bonne idée des choses à voir. Je fais les croisières d’une heure, sur la Seine ou ailleurs, pour voir la ville illuminée.
Bref, je suis une touriste qui s’assume, qui ne cherche pas à le cacher. Pourquoi le ferais-je d’ailleurs? Il n’y a rien de honteux à se promener sur la planète.
Sur une frégate, dont j’ai souvent rêvé;
aux voiles légères comme les souvenirs,
tissées d’or, caressant le vaste azuré.
Avec le vent comme seul amant, je partirai…
Sur le ventre des océans, caresser de la terre,
ses côtes, ses falaises et ses plages dorées…
Sur une frégate, peinte à sa coque fière,
de milles fresques racontant, de ports en ports,
son épopée magnifique en de délicieux mondes,
ses amitiés croisées et chéries pour toute l’éternité.
Contemplant le soleil, qui se lève sur l’eau
et qui, le long du jour, sèche les pleurs de la nuit
fesant étinceller gaiement, au miroir mouillé du ciel,
la danse de la lumière sur les vagues de la vie;
sur une frégate, un jour, je partirai…
Sur cette frégate dont j’ai si souvent rêvé,
à la conquête de paysages merveilleux et d’amitiés millénaires,
avec pour guides, le vent et les étoiles…
…………
encore une fois, vous m’aurez inspirée monsieur Desjardins…
et là-dessus je vais prendre ma guit
et me laisser divaguer loin sur les ondes de la musique!
Le quartier St-Jean-Baptiste a été restauré, il y a plus qu’une dizaine d’années et les citoyens qui y habitent aujourd’hui sont loin d’être mécontents. Il y a une vie de quartier, des gens comme vous et moi qui y habitent, s’y affairent, y flânent, les banlieusards comme les citadins s’y rendent pendant de beaux après-midis d’été, et pour toutes sortes de raisons rendent le quartier vivant. Les commerçants en retirent profits. L’attrape-tourisme que vivent les citadins c’est la pollution des autocars voisins de chez-eux.
Vous êtes scandalisé des nouveaux plans d’urbanisation qui se font à la basse-ville.
Il y a 40 ans construire des bretelles d’autoroute, un toit sur une partie de la rue St-Joseph était un projet grandiose, la démolition de l’âme du quartier s’est concrétisée avec la construction du boulevard Charest. Aujourd’hui je pense qu’on peut réparer les projets chers et grandioses du maire Lamontagne qui à l’époque je pense, s’était inspiré de Le Corbusier, la vision d’une ville comme Brasilia, c’était l’ère du béton armé, on vole l’eau aux citoyens en construisant des murs de béton autour de la rivière St-Charles, on vole l’air en construisant un toit sur une des plus belle rue de Québec avec même une promenade sur le toît qui n’a jamais servi, et ça aussi sans consulter ceux qui y habitent. Tout enfermer avec des façades de béton ces belles maisons que même le tourisme ne pourra voir. L’ère des centres d’achats a fait fuir les gens et pas seulement le tourisme. Maintenant que la nature a eu raison du béton, que les gens se sont plaint d’étouffer dans le béton depuis cette dépense scandaleuse nous pourrons respirer mieux et le tourisme n’aura rien à voir là-dedans.
Vous ne pouvez promettre sur des hypothèses. Vous dites que quand il n’y aura plus rien, qu’il ne restera qu’un indigène à observer de l’autocar plus personne ne viendra. Je désapprouve votre défaitisme. Les premiers à être avantagés ce sera nous. Il y aura toujours du tourisme.
Pourquoi le mépris ?
Pourquoi toujours ce mépris ?
La suffisance des uns me pue parfois au nez autant que la bêtise des autres Joe-connaissants.
Parce que j’y reconnais ma suffisance. Mon propre mépris.
Le bourgeois qui voyage branché et s’en vante en montrant à l’envie les vêtements de ce petit-designer-pas-connu-mais-tellement-extraodinaire-qui-sera-le-prochain-grand.
Le bourgeois dont les vacances seront irrémédiablement gâchées s’il ne va pas se perdre chez l’habitant le plus typique de la région la plus éloignée et la plus trash de la ville qu’il visite… Et qui se fera un plaisir de raconter au retour, moults détails à l’appui, combien c’était tellement « plus vrai »…
Ce bourgeois qui lève le nez sur les groupes de tites-madames qui courent les boutiques de souvenirs kétaines pendant que lui-même sirote sur la terrasse du troisième balcon de ce nouveau café à peine connu, oui, qui sirote, peinard, son thé-blanc-bio-cueilli-au-Japon-la-semaine-passée-par-un-apprenti-moine-bouddiste.
Ce même bourgeois qui n’écoute plus Pierre Lapointe depuis qu’il a du succès, qui ne mange plus de sushis depuis qu’on en trouve à l’épicerie.
Ce bourgeois-là, il m’écoeure.
Je ne sais pas s’il est méprisant pour survivre. C’est peut-être darwinien. Chose certaine, ce mépris ouvertement exprimé de manière relativement inconsciente témoigne, selon moi, d’une blessure secrète, d’une envie. L’envie d’assumer plus souvent cette partie de soi moins noble, moins trendy, moins écolo, moins santé, et d’en bouffer du gras, et d’en gaspiller du gaz, et d’en prendre des photos poches de monuments célèbres. De se laisser aller de temps en temps.
Ce n’est pas en les regardant de haut et en riant sous cape de leurs escapades touristiques qu’on apprendra aux amateurs de tout inclus à sortir de l’ordinaire, du déjà tracé. Et ce n’est pas comme ça non plus qu’on comprendra ce qui leur plaît autant là-dedans. Et qu’on pourra peut-être y avoir du fun à notre tour.
Mon cher Desjardins , vous savez comme moi que le tourisme est un moteur important pour notre économie . Vous constatez comme moi que souvent il y a de ‘trappes à touristes’ destinées à soutirer le plus d’argent possible , mais que voulez-vous c’est la même chose partout .
N’oubliez pas non plus que quand vous sortez de votre patelin , vous devenez vous aussi un touriste . Par contre vous n’acheterez pas de cartes postales montrant un agent de la Gendarmerie Royale sur son cheval , ni de photos d’ours polaire , ni de béluga à Tadoussac , ni de ‘gogosse à plumes authentiquement amérindien’ .
Dans le tourisme , vous avez le choix d’y aller à l’aventure ou tout simplement en pépère . Avec l’âge , vous constaterez que vous rechercherez votre confort et votre sécurité et non plus l’aventure de ne pas savoir d’avance dans quelle grange vous allez coucher ce soir . Au diable aussi le contact privilégié avec l’autochtone . Vous vous contenterez de la femme de chambre ou du serveur au restaurant sans oublier le petit spectacle de folklore pour la culture .
Si vous voulez l’aventure , profitez-en pendant que vous êtes jeune , car après vous sortirez de l’autobus en bermudas avec votre appareil photo .
Je ne suis pas le genre de personne à suivre un guide pas à pas et j’aime beaucoup mieux explorer une ville par moi-même, les découvertes qu’on y fait sont souvent plus intéressantes. Et si je découvre quelque chose toute seule, je suis bien plus contente d’en parler que si un guide me dit regarder à gauche le champ de fleurs et à droite les belles vaches!! En vacances il faut savoir lâcher prise et profiter de ce que la vie nous offre. Il faut lâcher son fou et cesser de vouloir tout organiser. On vit au jour le jour et c’est tout ce qui compte.
Il existe deux sortes de touristes, celui à temps plein et à temps partiel. Le premier, est celui qui prend toute l’année, à planifier, scruter et remanier son itinéraire du temps, afin d’utiliser au maximum son temps de vacance. Donc, quand il part, il n’en porte pas seulement son bikini et sa brosse à dents. Et habituellement, c’est une réussite, sur tous les niveaux. Car, il savait ce qu’il voulait, et ne laisse pas, avoir par quoi que ce soit.
Le deuxième, (on est tous passé par là), est de partir, à la dernière minute. Poussé, par une raison quelconque, autre que notre propre désir. Par exemple, pour le travail, faire plaisir au conjoint, ou pire, parce que c’est une grosse aubaine! Là, ça devient notre pire cauchemar! Surtout, quand tout est planifié, par quelqu’un d’autre : l’enfer! On ne voit rien, ne visite plus, pire on a hâte, de revenir au plus tôt. On ne veut même pas, en conserver, le moindre souvenir. Car, ce sont de toute manière, les mêmes pacotilles (made in Taiwan) que l’on retrouve ici. Au fil des ans, parfois, on se remémore nos pires souvenirs, et curieusement, c’est là qu’on éclate de rire!
On n’arrête pas le progrès comme vous dites et en pensant à la reconnaissance de nos descendants pour ce qu’il seront tantôt et au fait que, pour des raisons touristiques, l’essentiel du folklore québécois – sirop d’érable, chansons à répondre, tourtière, poutine et « Vieux-Québec inc. » seraient préservés dans cet enceinte me fait penser que vous n’êtes pas très loin de la vérité.
Un exemple typique et beaucoup plus navrant quant à moi est la Nouvelle-Oléans et les quartiers touristiques du Vieux Carré et du Garden District, ce fameux quartier français qui ne l’est plus vraiment, mais dont le mythe et la réputation font si joli! Même que depuis l’ouragan, la ville au grand complet se transforme et pas pour le mieux. Les espaces jadis occupés par les noirs sont maintenant occupés par des blancs à 70% alors que c’etait l’inverse avant le désastre et se débarassant ainsi de cette population, la ville laisse place aux investisseurs et du même coup assure une gentrification à cette ville qui aspire en bref à un vrai petit monde parfait.
Dans le cas qui nous intéresse, le vieux québec, le problème de la criminalité se pose moins, mais on aura tout de même tôt fait de vider le quartier de sa population locale de toute façon, laissant la place à ceux qui une fois l’endroit vidé en feront un monde tout aussi gentil et complètmenent vidé de son essence.
J’ai moi-même vécu dans ce quartier pendant environ six mois, et mis à part les grandes marches mémorables que j’ai pu faire au grand air du mois de Novembre par exemple, il n’y avait malheureusement pas grand chose d’autre à y faire. Pour faire des rencontres dignes de nom, je devais sortir des murs, pour aller vers la rue Saint-Jean par exemple, qui regorge de tant d’endroits qui grouillent de vie.
Se réapproprier ce quartier me semble primordial pour éviter qu’il ne meurre, ou encore que les touristes qui le visitent se fassent une bien drôle d’idée des gens de Québec… S’ils n’en rencontrent pas!
Que dire de plus, l’article a bien été résumé, les touristes sont des cons. Même si nous avons des attraits touristiques pour les débiles, ils continueront de venir. Alors les commerçants ne ce cassent pas la tête, ils donnent ce que le clients demandent tous simplement.
Nous ne sommes pas pires que les autres villes, c’est partout pareil. Il ne faut surtout pas ce sous estimer à cause de nos attrait, car juste avec notre culture et nos habitudes, nous créons un grand dépaysement pour les tourismes de partout dans le monde.