Paraît-il qu'on mène ces jours-ci une campagne de salissage des cyclistes sur les ondes d'une radio de Québec. Il s'agit évidemment d'une fréquence qui fait tilter mon minable-o-mètre avec persistance et, chaque fois que je l'écoute, je me surprends à hurler comme un putois ou à molester le volant de ma voiture.
C'est un des mes nombreux côtés mononcle: je parle aux choses. Surtout aux choses qui parlent. Ma télé, ma radio. Les macaques qui y causent. Cela me fait parfois le plus grand bien, pour d'évidentes raisons d'hygiène mentale, sauf que ce n'est pas aussi bénéfique pour la pression artérielle. J'ai beau faire des tonnes de sport, de la course à pied, du vélo, m'enorgueillir d'être arrivé le premier de mon groupe en haut de la voie d'accès du Mont-Sainte-Anne dimanche dernier, je fume encore un peu trop et tente de vérifier à répétition si le stress et l'angoisse sont solubles dans la vodka-tonic ou le rhum-coke. Donc, pour la pression, par prudence, je sélectionne idéalement les émissions que j'écoute pour leur faible potentiel d'insulte à l'intelligence.
Tout cela pour dire que je n'ai pas besoin d'écouter les lignes ouvertes ou les commentaires des animateurs pour savoir de quoi il retourne. On devine déjà les vomissures: y nous coupent, les enfoirés, y font pas leur stop, prennent toute la place sur la route, se tiennent même pas au bord, roulent un à côté de l'autre, etc.
Sauf que le problème sur nos routes n'a rien à voir avec le cyclisme, ô bienheureux souverains du bitume, mais a tout à voir avec la totale absence de civisme qui nous caractérise. Car dès qu'il emprunte la route, le Québécois se transforme trop souvent en enfant gâté, étourdi, sans égard pour l'autre, soit-il piéton, cycliste ou automobiliste. Enragé ou endormi sur la switch, le conducteur fait preuve de la même débilité, du même insupportable nombrilisme. Comme si le petit connard qui sommeille en nous s'éveillait soudainement derrière un volant.
Des exemples? J'en ai au moins un million. N'en prenons que trois si vous voulez bien.
Tous les jours, ou presque, je sors du stationnement intérieur situé sous l'INRS, juste à côté de mon bureau. Pas le choix, en sortant, de bifurquer vers la gauche pour ensuite emprunter la rue de la Couronne, où m'attend un arrêt obligatoire. C'est là que le party commence. Bien sûr, il arrive, comme par miracle, que l'on tombe sur un animal plus civilisé que les autres, et qu'il nous fasse signe de passer devant lui, mais c'est rarement le cas. Alors, il faut littéralement se pitcher devant la voiture qui déboule vers l'intersection pour qu'elle n'ait plus d'autre choix que de vous laisser passer. On s'échange un majeur, un coup de klaxon, un bras d'honneur, on se hurle des insanités, on a un peu envie de céder à la rage pour aller administrer quelques torgnoles, mais on se retient. Et gare à celui, plus timide, qui n'ose pas s'imposer. Dans ce cas, les voitures s'alignent parfois jusqu'au second étage du stationnement souterrain où ceux qui poirotent dans le monoxyde de carbone fomentent des attentats terroristes contre les conducteurs timorés devant eux, alors que les plus découragés planifient leur retour à la terre.
Autre exemple, tout à fait estival celui-là. On parle évidemment de travaux routiers. Et qui dit travaux routiers dit rétrécissements des routes, bouchons, emmerdes et, bien entendu, connards diplômés qui se précipitent jusqu'à l'étranglement des deux voies, paralysant du coup le trafic automobile. Alea jacta es. Vous croyez que la chose est partout pareille, que la situation est universelle puis, un jour, vous vous retrouvez dans la même situation aux États-Unis, et là, dès que point la première pancarte indiquant le retrait d'une voie, inévitablement, tout le monde se range dans celle qui est libre, concentrant un flot routier qui demeure étonnament fluide. Vous avez alors une illumination: nous sommes de véritables tarés de la route.
Et comment penser autrement quand on réalise que notre empressement nous ralentit?
Dernier exemple, autre fait vécu. L'été dernier, je roulais peinard dans Portneuf sur mon vélo de route, à une cinquantaine de kilomètres de chez moi, dans le rang du Petit Capsa. Pas âme qui vive, seul sur la route, je file un confortable 30 km/h quand surgit un pick-up qui, visiblement furieux de m'avoir dans ses pattes, me colle, puis me coupe en faisant hurler son klaxon.
Devant telle bêtise, on ose espérer avoir affaire à une anomalie, un rare déficit intellectuel, une aberration chromosomique, un mongol à batteries, un cyborg déprogrammé, un croisement entre un babouin et un bouc. Sauf que ce genre d'anecdote, les cyclistes de route peuvent vous en réciter un chapelet. Moi le premier, et cela ne fait que quelques années que je fais vraiment un peu de millage sur les routes, préférant la présence d'orignaux et d'ours en forêt à celle des cinglés du volant. Ces derniers étant nettement plus menaçants.
Cette violence de la route ne cesse de me fasciner. Même ma propre impatience, ma propre intolérance envers les téteux au volant me terrifie.
Ce ne sont donc pas les cyclistes qu'il faut clouer au pilori, mais bien notre débilité collective. À commencer par cet étrange paradoxe, preuve de notre inaptitude à vivre, qui veut que nous nous précipitions sur la route pour enfin profiter de nos temps libres… que nous occupons en nous gavant d'une moyenne de 31 heures de télévision chaque semaine*.
Pour se calmer les nerfs d'avoir tant pesté sur la route, je suppose.
*Statistique tirée du sondage Crop, publié dans l'Actualité du 1er mai 2007. Plus horrifiant encore, dans la tranche d'âge des 65 ans et plus, le nombre d'heures passées devant la télé grimpe à 51!
Que vous avez donc raison! même les cyclistes ne peuvent plus pédaler en paix sur les petites routes de la province. La rage de vivre vite et sans encombrements, a atteint nos rangs de campagne, à notre plus grand désespoir. La voiture, le camion et même les tracteurs des agriculteurs, sont devenus des terreurs sur nos routes, avec au volant, de plus en plus de détraqués frustrés et alimentés de rage, d’alcool et de drogue. Piétons comme cyclistes, à vos gardes, votre vie est en danger, à chaque coin de rue, sur chaque rang de campagne. Mais, rassurez-vous un peu, il y a encore des automobilistes respectueux des autres!
J’imagine que la teneur de votre article fait suite logique à une séquence quotidienne de débilisme routier de la part….voyons voir…d’un proprio de Honda Civic, une Impreza, une Mazda arborant une « faux-hawk » ou bien une petite pitoune issue de la banlieue qui clanche d’une voie à l’autre en tournant la tête que d’un quart de tour pour ne pas échapper son cellulaire dernier cri dans son étui rose fluo.
Probablement que cette description corresponds à celle de plusieurs d’entre nous qui osons prendre la route calmement le matin et qui arrivent au travail les nerfs en boule. Pour ma part, je roule tranquillement dans la voie qui me permet de la faire et m’amuse d’un regard calme vers les excités qui attendent la lumière verte après m’avoir dépassé de tout bord tout côté quelques secondes plutôt deux ou trois coins de rues avant…je me marre.
Une chose m’a dérangé dernièrement…au sortir d’un centre d’achat alors que la mini Brttney Spears embarque dans sa voiture avec les bras pleins de sacs…elle prend le volant, démarre et quitte…en ouvrant son cellulaire. Est-ce rendu que les cellulaires ne fonctionne que lorsque la voiture est en marche?
Mais j’ai peur…j’ai peur de ma réaction quand quelqu’un va me rentrer dedans parce qu’il jasait au téléphone
Ça me fait toujours marrer quand j’entends des Québécois professer le doigt en l’air : « Les Français, c’est toutes des crisses d’épais, y roulent mal en ostie ! » À Paris peut-être, mais certainement pas dans le reste de la France où, ne vous en déplaise, on met son clignotant quand on tourne, et on laisse passer mémé au passage pour piétons.
J’ai roulé des années en bagnole sur les routes de France, sur les autoroutes allemandes, et même à Londres. Jamais je n’y ai vu autant d’enragés du volant et d’irrespectueux simiesques comme on en trouve à la tonne au Québec ! Ah oui, j’en entends déjà me hurler devant leur écran « Si t’es pas contente, retourne donc chez ta mère patrie, grognasse ! » Tant pis, mes propos vont me faire haïr, personne ne votera pour mon commentaire (ô misère.), mais je me sacrifie pour la bonne cause, en espérant que ce semblant d’introspection vitriolique sera lu par une personne qui se dira que je n’ai peut-être pas tout à fait tort.
Ici, les conducteurs qui mettent leur clignotant pour indiquer aux autres qu’ils vont tourner se comptent sur les doigts d’une main. Les autres pensent que ces jolies petites lumières viennent en option et servent à illuminer le char à Noël, ou ignorent que ça existe. Traverser la rue au passage pour piétons relève du parcours du combattant. Si tu es jeune et rapide, tu as de bonnes chances d’arriver entier de l’autre côté. Mais la mémé au chignon ou l’éclopé en béquilles ferait mieux d’élire domicile de son côté de la rue, ou de mourir tout de suite d’une crise cardiaque. Ça évitera aux automobilistes de klaxonner comme des babouins parce qu’il y a encore un intrépide qui s’est fait aplatir en se risquant à passer de l’autre côté.
Le pire dans tout ça, c’est qu’on finit par devenir soi-même un rambo du volant quand on vit au Québec. Je me surprends de plus en plus à m’écrier moi-même, quand je conduis trop vite dans les ruelles de Montréal : « Putain merde, encore un connard à vélo ! »
Cher Monsieur Desjardins. Je suis farpaitement d’accord avec vous concernant la bêtise crasse de la majeure partie des automobilistes et de leur imprudence et de leur intolérance marquée vis à vis du partage de la route. Non seulement ils sont dangereux envers les cyclistes, mais envers tout ce qui n’a pas 4 roues et un moteur sous le capot. Attention chers piétons,familles avec poussette(s) et chats qui traversent! Pas de pitié non plus pour les personnes à mobilité réduite, de plus en plus nombreuses d’ailleurs, qui se déambulent dans leurs fauteuils roulants électriques. Non, ici au Québec, on les coupe, on accélère même pour les dépasser, avec impatience. et on les klaxonne et les injurie. Pour peu, on leur montrerait tous un bras d’honneur ! J’en ai vu même un hier qui a doublé un autobus scolaire arrêté, avec ses clignotants! Pressé le jeune monsieur à casquettes dans son bruyant bolide! Soupir! Je m’ennuie des voitures à chevaux!
Un ami de mes parents est allé faire un tour en Italie dernièrement. La prochaine fois qu’il y retourne, il affirme ne plus vouloir louer de voiture. Pourquoi? Il n’en revient pas comment les gens roulent vite là-bas, plus rapidement qu’ici à ce qu’il paraît. Cette tare, comme vous semblez la nommer (et je serais porté à être d’accord avec vous), ne semble pas être réservée qu’aux Québécois, mais aussi aux peuples latins de la planète. Il serait intéressant de comparer le comportement routier des gens des pays du Commonwealth et des différents pays d’Europe, d’Asie, d’Océanie, d’Afrique et d’Amérique du Sud. Peut-être que, malheureusement, nous nous rendrions compte que cette tare est plus (trop?) répandue.
Mais ce n’est pas une raison pour ne pas vouloir adopter un comportement responsable et respectable, peu importe l’endroit où on se trouve. Arrêtons aussi de nous prendre pour le nombril du nombre et de penser que le trottoir, la rue, la route et l’autoroute n’appartiennent qu’à moi et à personne d’autres, que j’ai des privilèges sur ces chemins que les autres, que je considère minables, se doivent de respecter.
Si on se rendait compte que nous avons tous les mêmes droits et que nous avons aussi des devoirs envers nos compatriotes, peut-être nos routes seraient plus sûrs. Et comme vous, je m’adresse à tous les usagers des rues et routes, piétons, cyclistes et conducteurs de véhicules automobiles.
C’est le bruit de mon klaxon…Tout nous pousse à vouloir aller plus vite: le travail, la zapette, les enfants, la carte de crédit, le voisin, alouette! Et à peu près tous, nous devons conduire pour aller au travail ( Hola les écolos ). Nous nous retrouvons donc éternellement coincés dans des bouchons de circulation qui titillent le Cromagon en nous. Moi aussi, j’en ai vécu des situations avec des enragés au volant. Et j’ai eu vraiment la frousse. Même que parfois, moi aussi, je suis impatiente au volant. C’est que sortir d’une ville à tous les soirs, ça demande une sérénité boudhique.
Le vélo sur la grand’route ? J’y pense même pas. Trop peur de vous tous. Même les pistes cyclables sont moins civilisées qu’elles ne l’étaient quand la fréquentation était moindre.
Y’a aussi de notre égo là-dedans. Tout le monde se pense unique, tout le monde se croit seul avec ses problèmes. Tout le monde est fatigué. Tout le monde est malheureux…tout le temps. Tam ti delidélam.
Je suis un cycliste et je ne m’en cache pas, j’ajoute a mon compteur 4,000 km par été, mais l’ajout le plus important est celui de la bêtise des automobilistes. Ila sont ROIS, sur avec 2000 kl de fer, platisque et autre, sur que je fait pas le poids. Aucun respect des allées réservées, des passages et lumières prioritaires, Mais ne leur parler pas de faire du vélo, ils n’ont pas le temps. Un remède serait de contreindre les conducteurs fautifs au code la route, envers les cyclistes, de laisser leurs sacro sainte voiture au garage et d’aller au boulot en vélo. Pas sur que cela se ferait mais cela serait un bon pas vers la tolérance
Oui, il y a un manque évident de civisme, tant chez les automobilistes que chez les cyclistes. Toujours en urgence, chez l’un comme chez l’autre.
J’aime bien la campagne publicitaire de la Honda Civic… Beaucoup de conducteurs de Honda Civic ne sont, hélas, pas CIVIQUES. Mais, Honda leur rappelle que dans ses voitures il y a une pédale qui permet de freiner aux feux rouges, même de le faire avant, dès le feu orange… Qu’il y a aussi un accessoire fort utile pour indiquer la direction que l’on veut prendre, soit la gauche soit la droite et qui a pour nom : feux clignotants. Accessoire que de nombreux conducteurs/conductrices semblent ignorer l’existence, même chez les propriétaires de voiture haut de gamme, genre Béhem, Mazda 6 ou autres quatre roues rapides et lourds. Le rappel d’un accoudoir situé entre les banquettes avant est aussi fort pertinent, il permet de relaxer quand on est en attente à un feu rouge et même d’éteindre le moteur aux intersections que l’on sait interminables…
Plutôt que de miser sur la vitesse et la performance, Honda préconise la prudence et le civisme, bravo. Faut dire que la Honda Civic avec une casquette au volant n’avait et n’a encore rien de rassurant, même si cette espèce semble migrer vers la Mazda 3! Situation qui ne rassure pas davantage. Si la puissance abonde, le jugement et le civisme des conducteurs n’est nullement en progression. Hélas!
Aussi bien demeurer chez soi à regarder la télé en gardant les fesses serrées. Au diable l’air pur et l’exercice physique! Finalement, tout peut arriver partout bêtement sans qu’on s’y attende le moins du monde. Que l’on soit à l’intérieur ou à l’extérieur, c’est l’inexplicable des choses et personne n’est à l’abri. On peut mourir même en allant soigner les poules; bedee, bedee, bedee… et soudain oups! C’est fini.
S’il fallait se prémunir de tout ce qui peut survenir, on partirait en emportant l’appartement et tout ce qu’il contient au cas ou… Il faut voir les choses sereinement, autrement ce n’est plus vivable! Les chances de vivre longtemps sont égales à celles qui nous restent. C’est un peu ça être optimiste. On ne peut tout de même pas vivre par procuration, encore moins par anticipation. Monsieur Desjardins semble dépassé par tout ce qui arrive ou pourrait arriver autour de lui. Qu’est-ce qu’il faudrait que je vous écrive pour vous rassurer? Comme l’écrivait un participant la semaine dernière, rien n’est jamais sûr à 100%! Un autre ajoutait: on ne meurt pas de bonheur, mais on meurt de ne pas le trouver. Quel paradoxe!
La philosophie la plus simple est de vivre une journée à la fois. A moins bien sûr que j’ai mal interprété son texte, je crois que Monsieur Desjardins est un peu alarmiste. Tout ne peut pas nous arriver en même temps non plus à moins d’un cataclysme dans une région donnée. Mais avec les moyens de communication d’aujourd’hui il y a toujours moyen de moyenner hein! Peut-être avez-vous voulu simplement nous mettre en garde.
Monsieur Desjardins on peut tous geindre, mais on va tous devoir partir un jour ou l’autre. Jamais cependant avant que notre tour soit arrivé. C’est comme lorsqu’on est devant un pont, on le traverse ou pas s’il y a lieu. On peut aussi traverser la rivière à gué sans le secours de personne ni même aviser le 911. Je sens un désarroi bien inutile quelque part. Ou alors c’est le stress, les excès ou le vide existentiel?
Quelle joie malsaine me prend à lire votre texte !
Une joie semblable à celle qui m’envahit à m’en faire trépider lorsque je tombe sur une des récentes pub de Honda orchestrées par Martin Matte. Peut-être parce qu’il est si rare, dans cet océan de fétichisme du char, d’entendre de tels propos !
Tant de publicitaires qui ne savent que parler puissance et vitesse. Tant de fiers consommateurs qui font de leur trou à cash roulant une extension d’eux-même. Tant de futurs conducteurs qui se font apprendre dès la maternelle, par l’exemple de bons brigadiers, que les chars ont toujours priorité aux traverses de piétons. Et que même si notre ti-bonhomme, ça fait depuis 5 autos qu’il est arrivé au stop, ce n’est toujours pas à son tour de passer. De toute façon, il a un capuchon et il ne pleut pas si fort que ça !
Je fantasme de voir exister ici un endroit où les voitures ne sont pas maîtresses de la cité, où radars automatisés ne sont pas contestés au nom de la liberté par des avocats aux infidélités inavouables, où un feux rouge signifie « arrêt » et non « bof », où un char assaut, ça reste sur une base militaire et où un « défense de stationner », ça ne s’adresse pas qu’aux chiens-guides.
Avant mon permis, je croyais que la responsabilité de conduire une automobile exigeait de hauts standards. Quelle douche froide me réservait la réalité ! Maintenant, j’ai appris à vivre dans la jungle des irresponsables, en tentant malgré tout de guider par l’exemple, en souhaitant que l’activation de mon clignotant allume une lumière dans la tête de l’ahuri qui attend derrière moi ou que la jalousie d’être salué par le piéton que je laisse traverser s’empare des conducteurs qui m’entourent.
Il m’arrive toutefois de penser que c’est peine perdue. Au lieu de sauter du Pont de Québec et de congestionner le boulevard Champlain, je regarde à gauche et à droite.
En souhaitant qu’on puisse au moins rattraper l’Ontario ou le Nouveau-Brunswick.
Il faut être un vrai kamikaze pour circuler à Montréal en vélo ou à pied. La pression causée par l’augmentation du parc automobile se fait sentir, au propre sens comme au figuré: 550 000 véhicules supplémentaires en dix ans, et la tendance se poursuit.
De moins en moins de patrouilleurs, de plus en plus de voitures sur-puissantes, résultat: une sauvagerie sans nom. Avant les automobilistes arrêtaient quand il tournaient à droite au gauche et que des piétons traversaient. Maintenant, il font des calculs vectoriels de trajectoires afin de ralentir le moins possible, et ces calculs incluent le facteur « peur de se faire écraser « et accélération conséquente du piéton. Comme des bêtes traquées dans notre propre ville avec les noeuds dans le ventre, le tout-à-l’auto et l’absence de politiques de transport en commun agressives ont transformé la ville en piste d’accélération pour banlieusards, puante, « ensmoggée » et désagréable.
Les cyclistes, tassés et bousculés par les Elvis Gratton de la route, n’ont d’autre choix que d’exploiter les limites connues d’un système de signalisation pas conçu pour eux: le fameux « gap » du cycliste, instant précédent immédiatement le tournant au vert pendant lequel, 4-5 secondes, tout les véhicules sont immobilisés, ce qui permet de traverser sans se faire tourner dessus, et de prendre quelques mètres d’avance qui permettrons aux autres automobilistes de bien les voir.
Mais le problème est également culturel. Pourquoi à Toronto, quand le tramway (super efficace, propre et très régulier) te débarque en plein centre de la rue, les automobilistes arrêtent et attendent religieusement; les seuls qui ont klaxonnés et tentés de passer avaient des plaques du Québec. Pourquoi au Québec les voitures frôlent les vélos, alors qu’au Vermont ont fait de grands écarts sur-prudents pour éviter ? Pourquoi dès que tu met un orteille sur un passage clouté partout au Canada, les voitures s’immobilisent , mais jamais Québec ?
La conduite automobile devient de plus en plus sauvage à Québec depuis quelques années. Heureux de constater que je ne suis pas le seul à l’observer. Un phénomène qui, s’il est bien réel, reste à expliquer… car les effets débilitants et exaspérants liés à l’énormité du parc automobile existent certainement ailleurs qu’à Québec ! Alors quoi ? On a déjà parlé du relâchement de la vigilance policière bêtement utilisé comme moyen de pression lors des dernières négociations de la force constabulaire… sans doute un élément important -mais pas le seul- du problème. L’âge trop précoce du permis de conduire en est sûrement un aussi important. Également à ne pas négliger : la publicité automobile, toujours idiote et agressante. Aurait-elle plus d’impact ici qu’ailleurs ? L’expression vide et fermée qui se lit souvent dans le regard des « casquettes » vivant pour leur char… je la vois maintenant dans le regard de jeunes femmes. Vive l’égalité ! Et quoi d’autre ? Une composition démographique particulière ? Le cocktail explosif « jeune étourdi au pied pesant VS vieux lent et hésitant » se manifesterait-il plus intensément chez nous ? Particularité géographique ? Y a-t-il plus d’arrêts-stop au coin de nos rues ? Plus de feux de circulation ? Je déplore et je cherche encore.
J’ai 33 ans, avec ma chemise Hawaïenne d’été de couleur orange, barbe de 4 jours, j’ai l’air en pleine santé. Pourtant, je fais de l’hypertension artérielle depuis l’âge de 15 ans, on dit que c’est un tueur silencieux. Je peux vous garantir que j’ai la fureur de vivre.
Pourquoi en parler ? Parce qu’avant c’était essentiellement une maladie de personnes âgées, plus maintenant. la maladie touche des gens de plus en plus jeune et c’est pareil pour le diabète. Et devinez quoi. oui je suis aussi atteint de diabète depuis peu.
Mais la vraie question est la suivante : pourquoi, est-ce que le gouvernement ne prend pas plus de mesures pour améliorer la qualité des produits alimentaires que l’on retrouve à l’épicerie ou dans les restaurants de style «fast-food» ??? Pourquoi le gouvernement ne pourrait-il pas investir beaucoup plus en prévention qu’en soins hospitaliers ??? Pourquoi, est-ce que notre société ne valoriserait pas de façon claire et nette un mode de vie plus sain, qui bien entendu pourrait inclure l’utilisation du vélo au quotidien.
Que voit-on à la télévision, durant les pause publicitaires ? Des annonces de voitures, des annonces de restaurants de style «fast-food», des annonces de boissons gazeuses ou de jus trop sucrés (trop de glucose-fructose), d’autres annonces de produits généralement très sucrés (biscuits, gaufrettes, tablettes de chocolat, gommes à mâcher, gâteaux), des annonces de bière et de chips ou de produits surgelés contenant encore une fois trop de sucre !!!
. Et on se demande ce qui se passe avec notre santé ???
Oui, j’ai lu avec intérêt le livre de William Reymond, journaliste français d’investigation (il habite Dallas aux Etats-Unis) : «TOXIC, Obésité, malbouffe, maladies : enquête sur les vrais coupables»
Vive le cyclisme, vive le civisme et je propose qu’à partir de 2009, tous les citoyens du Québec soient obligés, un fois dans leur vie, de faire un «service communautaire» de 3 mois. Ajoutons 5 heures de bénévolat par an.
Je suis tout à fait d’accord avec vous Mr. Desjardins.
Sauf que nul n’est besoin d’aller jusqu’au USA pour retrouver un certain civisme. Si vous allez à Montréal et que vous prenez l’autobus, la première chose qui saute aux yeux est la file de personnes qui se crée à la queue leu leu, sans heurt ni précipitation au fur et à mesure
qu’un nouvel usagé arrive sur les lieu.
Je ne sais pas trop ce qui se passe à Québec. Mais j’ai l’impression qu’une multitude de facteurs entrent en jeu. La première étant que Québec est très fermé sur lui même, comme un petit garcon, frustré qu’on parle plus de son grand frère à table, grand frère qui vient de finir une maîtrise en immunologie et qui part faire son doctorat à Berlin, alors que lui est encore en 2e année du primaire, pris dans une réforme qui ne veut rien dire aux parents.
La deuxième étant que les gens s’appauvrissent sans s’en rendre compte. Je trouve que Québec, plus que d’autres villes, est endoctriné par la surconsommation et le paraître. Les médias sont remplis d’exemples où une personne anodine est devenu célèbre ou richissime en peu de temps, et cette situation est décrite comme enviable et un « must » à atteindre.
Ce qui fait que les gens n’ont qu’une idée en tête : touver le truc qui les rendra très riche en peu de temps. La plupart font à peu près n’importe quoi et des gens entrent dans leur combine en n’ayant pas grand chose en retour.
Comme je disais, je pense qu’il y a bien d’autres raisons de cette différence, mais tout cela fait que les gens de Québec se sentent incompris, frustés, malmenés par une société qui lui prométait le beurre, l’argent du beurre, la laitière et l’étable au complet alors qu’ils ne doivent se contenter que des deux premiers.
Malheureusement je n’ai présentement aucune idée comment cette ville pourrait s’en sortir.
Il faudra bien se résoudre un jour à placer l’automobile sous le grand parapluie des drogues! La drogue altère les comportements; monsieur Desjardins nous montre bien que la voiture le fait également. Les dépenses relatives à la drogue sont exorbitantes pour son usager; c’est la même chose pour l’automobiliste (11 000 $ par année, au bas mot). La drogue rend irresponsable; un automobiliste sur dix a admis avoir conduit en état d’ébriété. La drogue isole des autres; l’automobile est une bulle ambulante. Les drogués se croient tous victimes d’un système où les puissants tirent avantage de la situation; les automobilistes sont tous convaincus qu’une classe obscure complote dans son dos pour augmenter les tarifs (et ils sont sourds à tout ce qui se passe dans le monde, comme les drogués sont socialement autistes). La drogue rend dépendant et amorphe; les automobilistes ne savent plus se rendre au dépanneur autrement. La drogue nuit à la santé de son usager (et à celle des membres de votre famille, précisent toutes les bouteilles de bière de l’Équateur); inutile ici de parler ici du monde pollué que les automobilistes nous fabriquent. Et bien sûr, tous les drogués croient qu’ils peuvent arrêter ou à tous le moins atténuer les problèmes qu’ils causent, à eux et aux autres; les automobilistes bavent devant les véhicules hybrides et font mine de ne pas savoir qu’ils remplacent une tumeur bénigne par une tumeur maligne!
Je suis bien d’accord avec vous, les québécois sont des morons sur les routes. Et à l’occasion, j’en suis une également. Mais je travaille sur mon cas, ne vous en faites pas. Mais, je pense un peu plus aux piétons et aux cyclistes sur la route. Ce sont les bozos à cellulaire que je ne peux plus supporter et ceux qui ne font preuve d’aucun civisme et s’insèrent dans les files d’attente interminables, en coupant à la dernière minute. Imaginez si on faisait la même chose ailleurs. Dans la file d’attende au guichet, ou l’épicerie, on ne ferait jamais cela, on se ferait retourner en arrière assez vite. Mais en auto, parce qu’on ne peut pas de parler ou bloquer l’accès les gens deviennent irrespectueux des autres.
Étant moi-même piéton à l’occasion, j’en profite pour mentionner un autre endroit où le civisme fait défaut. Aux traverses de piéton. Ces fameuses lignes jaunes très visible, assorties d’une pancarte blanche avec un piéton qui marche. L’automobiliste se fout complètement de cette signalisation (Sauf peut-être entre la place Laurier et l’autre centre commercial). L’autre jour, je m’apprêtais à traverser à un de ces endroits, et une voiture de police arrivait, alors je me suis dit, je vais pouvoir passer. Et bien non, l’auto de police a passé et j’ai dû attendre en plein milieu de la rue, pour ne pas me faire frapper. Pas fort !
Et moi-même, une jour où, voulant être polie, j’ai arrêté mon auto pour laisser passer un piéton à cet endroit, j’ai faillit me faire rentrer dedans par l’auto derrière moi et je me suis fait klaxonné. Non mais quand même !
Maintenant, quand la rage, le stress ou l’impatience me gagne, je me parle. : « ça ne donne rien de pogner les nerfs, ça n’arrange rien. Et puis après, je vais perdre quelques secondes de mon temps, c’est mieux que de perdre ma vie avec un trop plein de stress». J’écoute la musique et je pense à autre chose. Surtout n’écoutez pas les radios poubelles, elles enragent encore plus!
La rage semble s’être emparée des automobilistes, qui ne peuvent plus se contenir au volant de leurs engins. Difficile de s’expliquer le phénomène, outre que de croire à la frustration déjà présente, avant d’entreprendre la route. Passer son dévolu sur tout ce qui bouge, sans raison apparente, outre que d’exprimer un malaise qui doit surgir et s’exalter, la circulation est devenue un malaise de société.
Le cinéaste Cronenberg a déjà adapté au cinéma un volume, Crash en 1996, qui traitait de l’obsession de l’automobile, en y attribuant une dimension sexuelle et sado-masochiste. Très bien rendu, on pouvait y reconnaître le peuple américain en quête de sensation forte et de désespérance. Des images qui en disent long sur notre façon de vivre en déroute, en absence de cause et d’humanité, qui s’abandonne aux modes en haute vitesse sans vision lointaine.
Vivant quotidiennement dans le trafic automobile, la confiance ne règne pas, lorsqu’il s’agit de cotoyer la meute à moteur qui prône l’insoutenable légèreté de l’être. Témoin d’impatience et de crises fréquentes, la distance demeure toujours préférable à la confrontation insensée. Il est trop facile de devenir minus, comparativement à s’élever des bouchons qui affluent.
Préférant les chaussures au véhicule, en acceptant de vivre dans la marginalité, elle offre aussi ses plaisirs insoupçonnés. Mais le plaisir n’est pas donné à tous, donc vaut mieux éviter de le perdre en s’opposant aux engins enflammés et odieux qui hantent les rues.
C’est certain à Québec comme partout ailleurs, il y a des gens qui ne connaisse pas ce qu’est le civisme. Il est fréquent en voiture de se faire passer sous le nez par un vélo qui passe sur un feu rouge car il ne sait pas que le feu rouge s’applique aux automobilistes autant qu’à lui. Par contre, on voit aussi souvent des automobilistes se foutent des cyclistes. C’est partout comme cela et ailleurs c’est même bien pire. À Montréal par exemple, si le feu de circulation est rouge c’est inévitable il y a un gros »cave » qui va klaxonner… pourquoi on s’est pas mais ca le défoule. Les gens à Montréal traverse la rue devant les voitures en courant ce qui est idiot mais les automobilistes eux ne ralentissent pas plus comme pour faire peur aux piétons! À Québec, ce phénomène arrive souvent l’été sur la rue Saint-Jean devant le McDonald, les gens passent devant les voitures et les empêchent ainsi de tournée. En Allemagne, les voitures roulent incroyablement vite dans des petites rues et les gens se précipident dans la rue de partout, il faut vraiment être vigilant. Cependant, le pire endroit où je suis allé en voiture est Boston. Les gens de cette ville klaxonne tout le temps. Il y a toujours des bouchons de circulation dans cette ville du au fait que c’est une ville très peuplée et ils semblent aussi toujours y avoir des rénovations. Les gens sont impatients, en plus de klaxonner ca conduit rapidement et vraiment mal, ca roule à sens inverse dans les »one way » ca dépasse par la droite …bref, ils font tout ce que l’on doit pas faire. En plus, il n’y a jamais de place ou stationner alors il est normal d’emprunter les places réservés aux handicapés !
Le civisme, les gens ne connaissent ca à peu près nul part alors à Québec on peut se dire que c’est tout de même pas si pire !
Que ce soit sur les autoroutes, les avenues et les rues, on remarque un manque total de respect sur les routes mais dans combien d’autres domaines.
Dans les zones scolaires, les mères laissent leurs enfants à l’école élémentaire, repartent en trombe pour le boulot en passant près de renverser 2 ou trois ados en chemin.
À une intersection, on vient pour traverser et le »tweet » 3 fois sur 4 une femme qui daignent même pas de faire son arrêt te passe presque sur le corps. Sur les autoroutes on voit des bolides à grands prix qui roulent à des vitesses phénoménales. Pourtant on peut lire sur nos pancartes, »MAXIMUM 30KM » zone scolaire, »MAXIMUM 100KM »! ! Si tu roules à 100km, tu te fais pousser dans le cul quand ce n’est pas dans le »fossé ». On vend des chars qui vont vite mais on peut pas aller vite mais si tu vas pas vite ! ! !
C’est quoi le message qu’on envoit à nos enfants ?? Non je te donnes pas d’argent mais combien tu veux ! !
Ce sont ces jeunes là qui iront travailler dans les hôpitaux et qui nous diront: »Madame elle veut pas son injection, elle est agité la madame alors un non ca veut dire un oui, alors montre moi ta fesse, que je te pique pour un beau dodo ». On leur montre de belles valeurs alors qu’on se le dise, c’est ce qu’on leur apprend alors assumons ou changeons de méthode.
bye
C’est vrai que les routes sont devenus des endroits où il est dangereux de se promener. Et le problème majeur, c’est que les gens, en général, conduisent mal. En fait, pas tout à fait. Je dirais plutôt que la plupart des gens, lorsqu’ils sont derrière un volant, font à peu près n’importe quoi, sauf se concentrer sur la conduite de leur véhicule. Ils parlent au téléphone, ils mangent ou boivent, ils discutent avec les passagers, ils se regardent dans le mirroir, ils regardent n’importe quoi qui ne se trouve pas sur leur chemin, etc… Ce qui cause toute sortent de problèmes, dont énormément d’accidents.
Pour la courtoisie, je suis d’accord avec M. Desjardins, mais il ne faudrait quand même pas exagérer. Comme par exemple, il m’est déjà arrivé de suivre une voiture qui décide apparamment de s’arrêter sans raison, que j’évite de justesse, pour me rendre compte qu’il s’arrête pour laisser passer, soit un piéton, un cycliste ou une voiture. C’est bien beau la courtoisie, mais il ne faut quand même pas exagérer.
Je serais plutôt en faveur pour un examen de conduite régulier, mettons à tout les 5 ou 10 ans. Je suis convaincu qu’on éliminerais ainsi de la route quantité d’imbéciles et d’incompétents qui n’ont carréement pas leur place derrière un volant!
Québec est une ville si agréable à marcher…
Souvent, des gens me disent qu’ils ne marchent pas parce que cela ne va pas assez vite.
Toujours plus vite donc, let’s go!
Dans les rangs, souvent les gens se pensent tout seuls au monde. Et ça, c’est dangereux.
En ville: les « flasheurs » ça existe et les lumières pour piétons, ça se respecte. Quelqu’un qui marche ou pédale doit autant savoir ce que l’auto va faire qu’un autre automobiliste. Et quand c’est le tour de mes enfants et de moi-même à passer ou de la petite madame x qui marche pas vite, ATTEND. Tout de suite après, tu passes et t’es rendu ben loin, ben plus vite, de toute façon. Quand je pense que je suis obligée d’expliquer à mes enfants qu’il faut attendre un peu quand le bonhomme s’allume parce que des fois, des gens passent quand même.(fait vécu plus d’une fois)
Quand je prend ma bicyclette, je fais mes arrêts, je fais attention aux portières qui s’ouvrent (parce que souvent, il faut aussi être vraiment vite sorti de son véhicule pour être vraiment vite rendu à destination finale…) je suis civilisée à deux roues.
Quand je marche et que je traverse, même dans les sens-unique, je regarde des deux côtés. Une bicyclette peut très bien arriver de n’importe où.
Je suis civilisée à deux pieds.
Je tiens à la vie de mes enfants, à celle de mon amour qui prend souvent la route à quatre roues. Je tiens à ma vie!
…
Québec est une ville magnifique à marcher…
Le Vieux-Québec, le Quartier du Petit-Champlain, le long quai en bois, la Terrasse qui embrasse les pieds de sa majesté le château et qui surplombe falaise et fleuve; avec pour horizons, les falaises de l’autre rive. Les escaliers qui montent vers les plaines, là où il fait bon errer tranquillement, pieds sur le vert, loin du trafic. La rue St-Jean, le bord de la rivière Saint-Charles(et j’en passe). Prendre son temps à Québec, c’est vraiment bon et c’est inspirant…même quand tout le monde autour semble ou est stressé. Question de feeling.
Quand un automobiliste sort d’un stationnement, il faut qu’il fasse un stop pour bien regarder avant de s’aventurer. J’ai l’impression que les arrêts que font les automobilistes c’est pour les autos, le piéton ils s’en foutent. À la sortie de mon travail je passe sur le trottoir à côté de Métro les gens sont tellement pressés de sortir du stationnement que souvent ils ne font pas leur arrêt obligatoire. Je me méfie toujours mais j’ai faillit me faire écraser plus d’une fois en pensant que l’automobiliste faisait son arrêt et voyait qu’il y avait un piéton, en plus de klaxonner il se met à chialer dans sa bulle à 4 roues, c’est énervant et frustrant. Même chose pour les clignotants, plusieurs automobilistes ne clignotent pas, ils sont assis confortablement dans leurs autos musique dans l’plafond conduisent comme s’ils étaient sur la 132. Le piéton et le cycliste sont quasiment des embarras. Quand je suis en vélo je pourrais en compter le tiers, sans compter ceux qui ouvrent leurs portières sans regarder, bien des fois je l’ai échappé belle. En vélo on use de prudence parce-qu’on est pas protégé, Et pour ceux qui brûlent le feux piéton, quand on a commencé à traverser et qu’il arrive en fou je me dis que cette personne ne se souvient pas d’avoir été piéton. En tout cas ceux qui sont prudents, ils sont conscient et respectent les autres, ces choses ça s’apprend jeune.
Vous souvenez-vous, de la fameuse chanson de, Chantale Renaud : «Plattsburgh driving’ blues», qui rendait en quelque sorte hommage, aux joies, (et petits bonheurs d’occasions), de voir un film en plein air! Depuis, les années, 50 environ, l’automobile était synonyme, de réussite financière. Et, à quel que part, reflétait il va sans dire, un certain rêve Américain. Où, tous pouvaient être possibles, pour tout monde. Ne partir de rien, et faire fortune. Fonder une famille, avoir une très belle maison, son jardin, son chien, et pourquoi pas son chat. Alors, lorsque l’on prône, l’idéologie de grosse voiture décapotable, pendant quelques décennies. Il n’est donc pas surprenant, de constater l’impact actuel, que cela peut entraîner sur le comportement, des individus. Encore aujourd’hui, la route appartient aux automobiles. Il faudra, plus que des slogans, et de pistes cyclables, pour faire changer la manière de penser, de bien des gens. Et pourtant, ces mêmes individus, auront exactement, le même comportement que vous, en vélo. Bizarre, j’en conviens. Mais, une fois confortablement installé, devant le tableau de bord, il se transforme, en pseudo coureurs de, Formule (F1), et tout sens de civilisation fout camp. Serait-ce le stress, le refoulement psychologique, ou simplement de vieux instincts grégaires, d’une autre époque? On peut pourrait, s’y interroger longtemps.
Tout pour moi et rien pour les autres. Maxime éminemment droitiste s’il en est… Et on a remarqué que la Vieille Capitale porte à droite…
Mais ce n’est pas le seul problème. Un de ceux-ci s’appelle Desrivières ; il s’occupe de la voie publique à Québec. Il multiplie les « stops de débile » (aux 4 coins de l’intersection, dans des lieux où la sécurité ne l’exigent pas), les « ti-bonhommes pour piétons » (à des intersections où cet « outil débilitant » n’est pas utile), il a rendu « à angles droits » des intersections où le traffic s’écoulait plus rapidement et plus sécuritairement par une bretelle, bref. Je lui suppose soit un goût très infantilisant pour la sécurité des piétons, soit une haine féroce des automobilistes ; toujours est-il que sous sa conduite, il devient de plus en plus lent et difficile de se déplacer en ville. Avec pour conséquence une colère toujours plus grande des automobilistes envers des piétons qui utilisent bêtement les « ti-bonhommes », sans vérifier avant s’il est nécessaire pour eux d’appuyer sur ce #@&% de bouton (vous voyez, même moi qui voit tout ça, j’en perd ma patience légendaire.
Le transport urbain est à repenser. Mais pas par ce monsieur Desrivières ; il n’en n’a pas la compétence. Il faut aussi éduquer ; les piétons, les cyclistes, les automobilistes… Et à la fin, mais à la fin seulement, sévir contre ceux qui se comportent en sauvages. Et cela inclut le crétin qui immobilise 15 ou 20 voitures en pressant inutilement sur un bouton à une intersection au même titre que le grossier dont le sport favori est de rouler sur les pieds des piétons.
Ça devient de plus en plus gênant d’habiter cette ville pourtant magnifique quand on n’écoute pas sa radio ou qu’on ne prête pas attention à ses habitants. Je généralise, bien sur. Mais…
Que l’on soit piéton, cycliste ou automobiliste, la route est un défouloir collectif…
C’est le fouillis
Une fois hors de chez lui
l’homme devient danger pour autrui
L’automobiliste domine. Il est le plus fort, le meilleur, les autres conducteurs sont des cons tout courts, ou des con…ducteurs du dimanche. Les piétons sont des nuisances. «Allez mémère, traverse, j’ai pas juste ça à faire d’attendre que tu passes» qui obligent à faire des arrêts aux intersections. Au volant, on est toujours pressé, même si on va juste faire une promenade. Curieusement, ils ne voient pas les passage piétonniers. Étrange ! Il y a les cyclistes dans le milieu de la rue, les piétons qui prennent toute la place, les poussettes, les chiens. Quel malheur.
Le cycliste jubile. Son moyen de transport est écolo. Cela lui donne des droits : celui de passer au feu rouge, quand il n’y a personne; celui de rouler au milieu de la route; celui de se faufiler entre les autos arrêtées, pour faire un pied de nez et montrer qu’eux se débrouillent dans le trafic…
Et le pauvre piéton, pour ne pas être en reste, ne respecte pas les règles. Pourquoi irait-il traverser au feu rouge. Il n’a qu’à courir, n’importe où. Pas le temps de se rendre au feu de circulation ou au passage piétonnier.
Comment je peux affirmer tout ça? J’ai déjà été cycliste. Je suis piétonne à temps partiel et automobiliste à temps plein. Je sais, mais j’ai de la difficulté à changer parfois mon comportement.
Quel bon texte! J’ai vraiment rigoler en lisant cet article. Je suis entièrement d’accord avec ce qu’apporte David sauf un point important que tu ne précise pas. Si je me souviens bien selon le code de la route (souvenir très vague ou très lointant pour de nombreux conducteurs) Y’a pas quelque chose là-dedans qui dit que les piétons ont priorité, ensuite les cyclistes et finalement les automobilistes.
Autres choses, j’ai remarqué aussi quelque chose: plus que tu es gros sur la route (camion, bus, auto versus piétons et cyclistes) plus tu te « criss » des autres utilisateurs de la route. En fait, le principe est fort simple. Moi en tant que cycliste je suis très consciente des autres utilisateurs de la route car je ne veux pas me faire écrabouiller. C’est donc plus facile pour un cycliste d’ëtre prévoyant … on a pas vraiment de mérite.. c’est une question de survie.
Y’aurait tant de chose à dire sur la question… je penserai à vous l’ordre de ma prochaine balade à vélo et me sentirai moi seul avec ma frustration!
PS: je vous invite à consulter ce site : http://velomobile.pandela.net/. On y parle de vélomobilisation…. je n’y ai jamais participer encore… mais c’est à chaque mois et ça semble un moyen intéressant pour sensibiliser nos amis les automobilistes. (Au pire envoyez leur un courriel pour connaître c’est quand la prochaine car l’info me semble pas si à jour!!!)
Salutation!
À celui qui dit que c’Est pire en Europe, je lui répondrais d’aller faire un tour en Allemagne ou aux Pays-Bas. J’ai habité. aux Pays-Bas et je pouvais y faire du vélo en toute quiétude. Il y avait les infrastructures nécessaires. Ça, ça veut dire des pistes cyclables sur presque toutes les rues, des dos d’ânes et des caméras qui prennent des photos et envoient les contraventions par la postes… C’est dur, mais efficace!
Se donner les moyens d’être plus respectueux sur la route, ça veut aussi dire commencer par soi. Même si on est à contre-courant, on peut respecter les priorités et la signalisations. Je ne traverse plus la rue (à pied) quand je n’ai pas le droit. On me trouve pas mal « matante », mais si je veux que les autres respectent mon droit de traverser, je dois respecter le leur. On est civilisé dans les files pour l’autobus! Ils ne le sont pas aux Pays-Bas! Mais on pourrait aussi l’être sur la route. Il y a la pression des autres aussi. En Allemagne, le regard des autres te fusille quand tu traverses avant que le tit bonhomme ne s’allume… On peut toujours tenter quelque chose et espérer les infrastructures pour nous aider!
Y’a pas mal de vrai dans ce que David Desjardins a écrit…
Étant donné que je fais du vélo pratiquement douze mois par année, je peux cependant affirmer que le plus gros danger en vélo n’a rien à voir avec le manque courtoisie des autres mais bien avec le manque de gros bon sens.
Ce sont les automobilistes stationnés en bordure de la route qui débarquent de leur bagnole en prenant pour acquis que y’a personne qui vient derrière qui sont, à mon avis, le pire cauchemar des cyclistes. Aussitôt le permis de conduire réussi à la SAAQ, ils ont oublié ça, eux, les angles morts. Même le rétroviseur, regardent pas. Ils sortent, vous faites le tour! (Si vous avez le temps!)
Quand j’allais au cégep de Rosemont en empruntant Beaubien, il ne se passait pas deux semaines sans qu’un de ces dangereux inconscients ouvre sa portière bien grand à moins dix mêtres devant moi. A 25 km/h, ca laisse un peu plus d’une seconde pour éviter la possiblement douloureuse collision.
Je vous le dis, ce dont je me méfie quand je roule, ce ne sont pas les voitures qui me dépassent par la gauche. Celles-là savent que je suis là. L’automobile rangée sur la droite, inerte mais qui compte un conducteur, la voilà la véritable menace. Parce que plus de 50% de ceux qui sortent de leur véhicule ne regardent même pas si un vélo vient derrière (ou, pire encore, un vélo ET une voiture, les deux étant côte à côte, ce qui ne laisse pas d’espace de manoeuvre au cycliste).
L’été dernier, mon radar anti-con en a manqué un. La portière s’est ouverte à moins de vingt pieds devant moi. Pas eu le temps de crier, juste le temps de freiner des deux roues en projetant mon corps vers l’arrière pour ne pas que ma roue arrière se soulève et que j’effectue un plongeon avant. Et c’est le crissement de mes pneus sur l’asphalte qui a fait plonger le vieux monsieur en quatrième vitesse dans son véhicule, encore plus mort de peur que je ne l’étais moi-même.
Lui, il a compris. Mais il en reste.
Consolons-nous en relativisant les choses. Les fous du volant sont partout dans le monde. J’arrive de Moscou et de Saint-Pétersbourg et je vous garantis que nos machos du volant à Québec sont des moumoutes en comparaison de ces bateliers de la vodka. Depuis un car parcourant ses artères vers les destinations à visiter, j’y ai vu des accrochages par dizaines en quelques heures de circulation à peine dans le centre-ville de ces deux villes russes. Il y a d’autres villes aussi qui ne donnent pas leur place pour les athlètes du volant. Allez faire un petit tour au Caire pour voir. Le slalom entre des files de voiture y est la ligne la plus courte entre deux ponts. Là j’ai pu l’observer depuis une voiture particulière. Même les policiers y ont renoncé à faire la circulation et conservent leurs dernières énergies à tenter de ne pas se faire écraser par les automobilistes en se tenant bien peinard et en retrait. Pour avoir conduit une voiture à Paris durant un an et avoir conduit dans d’autres grandes villes d’Italie, je trouve que là aussi nous pouvons trouver des exemples brouillons. Mais jamais dans aucun de ces endroits, la rage ne monte autant que chez les conducteurs de Québec. Nous avons un problème de société. Nous sommes un cas.
Mais n’y aurait-il pas un commun dénominateur qui expliquerait ces excès au volant, une caractéristique qui ferait qu’un ours normal n’y retrouverait pas sa forêt. À mon avis, cette caractéristique fondamentale vient du fait que les centres-ville, pour ne pas dire les villes tout court ne sont pas faite pour des automobilistes. Les magnats du pétrole et de la fabrication automobile tente de nous faire croire que c’est le paradis qu’ils nous offrent, mais c’est plutôt l’enfer qu’ils nous vendent. Cela ne nous excuse pas pour autant de conduire comme nous le faisons à Québec. Les comportements maladifs au volant sont cancérigènes partout pour tout le monde.
Il y a 7 ans de cela , au mois d’aout , samedi matin sur la 20 direction bas du fleuve .
il n’y a pas foule sur la 20 ,un samedi matin , à la hauteur de st-Vallier .
Pourtant pour une raison inconnue la circulation ralentit, ralentit tellement qu’on se dit il y a eu un accident , c’est pas possible … et puis on voit les affiches demandant de se tasser a droite , bon, on était déjà a droite mais malgré le ralentissement les autos à gauche vont beaucoup plus rapidement que nous ??? c’est à n’y rien comprendre. ce n’est qu’arrivé au lieu de rétrécissement qu’on constate que les autos de gauche arrivent tellement vite que celles de droite n’ont d’autre choix que de les laisser passer : 5 pour 1 . et en prime un policier est là qui regarde le spectacle . criminel ? j’y arrive .
Ce matin là , vous vous souviendrez peut-être ,l’embouteillage était si long qu’il se rendait a une pente assez prononcée à des km de là . c’est alors qu ‘est arrivée , en haut de la cote , cette remorque ou van enfin ce genre de véhicule qui n’arrête pas sur un 10 cents et dont le conducteur voyant l’embouteillage a la derniere seconde ,a essayé de freiner , avant de foncer dans les voitures en faisant un vol plané .
Il y a eu plusieurs morts ce matin là … pourtant un samedi matin au mois d’aout directon bas du fleuve il n’ya pas foule , mais les tarés ce matin là etaient trop nombreux …
solution formatrice ; policiers a chaque travaux de la route avec rétrécissementet contravention pour non observation de l’obliguation de se ranger dès que le panneau est installé .
D’ici là faites comme moi mettez vos lumières de clignotement et roulez au centre ,les tarés ne seront pas vos amis n.b. je n’aime pas me faire justice moi-même , mais quand je pense a ces morts, qui auraient pu être évités , je me dis qu’il faut que ça change ) .
Merci de nous permettre de nous exprimer . j’aime bien sur vous lire .
p.s. pas pareil pour rétrécissement à gauche ???
Hier durant 25 minutes, j’étais assis sur un banc public, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Berri, j’attendais l’autobus 10 menant à la station de métro Papineau, j’ai eu tout le temps d’observer les comportements des piétons, des cyclistes et des automobilistes, à peu près personne suit les règlements de la circulation, il y a une piste cyclabe sur Berri, la plupart des usagers modèrent aux feux de circulation, mais continuent leur route sur la lumière rouge, il y a des vélos qui font du slalum entre les piétons sur les trottoirs ou qui remontent la Ste-Cat à l’inverse du traffic, les piétons traversent la rue partout, rârement aux intersections, les autos arrêtent au centre de la rue pour faire descendre un passager qui coure dépenser chez Archambault Musique, on stationne dans l’aire réservé aux autobus, les taxis font du sport extrême, une vieille dame pousse sa marchette pour traverser la rue Berri, malgré la main orange qui flashe d’attendre, tout le monde est pressé, les étudiants courent entre les autos qui pèsent sur le criard en guise de dialogue, il y a le fou de techno, vitres ouvertes qui fournit la musique volume au max, pour signaler sa présence et surtout son char sport, un motocycliste se prend pour le nombril du monde, rince son moteur et heurte la canne d’une personne du troisième âge imprudente avec ses écouteurs qui sort entre deux autos stationnées, c’est le free for all, la jeugle au Centre-Ville, absence totale de civisme. J’ai tout un tableau de contraventions en mémoire, j’ai hâte aux festivals qui vont fermer les rues autour de la Place des Arts, il y en a qui vont se marcher sur les pieds dans les foules réunies, mais pour quelques jours tout le monde sera au même niveau, sur la même longueur d’onde, pour la fête de la musique ou juste pour rire en harmonie.
Je ne suis plus un Montrealais depuis bientôt 5 ans. Le départ c’est décidé le jour ou j’ai découvert que la dame qui trainait au coin de l’église située sur le coin Cartier et Rosemont était en effet une prostituée…
Depuis, Montréal s’est transformée et c’est justement hier que j’ai constaté, en allant aider Mon bon ami Aziz, qui est l’heureux propriétaire de l’épicerie fine libanaise, Olive et Café noir, située au coin des rues Beaubien et Christophe Colomb, que les Montréalais avaient subi une mutation; Ils sont devenus des Montrealais-cyclo-roulus. Ont dirait qu’il y avait plus de cyclistes que de piétons qui passaient devant ce spécialiste de l’olive. Les Montréalaises sont particulièrement jolies et sont d’une forme physique encourageante en ce début juin.
En tant qu’ex-Montréalais, devenu touriste dans sa ville natale, je constate que la co-habitation Velos-Autos-piétons n’est pas si pire qu’on veuille le laisser croire. Je dirais même qu’il existe un rapport de respect non-dit a propos des relations qu’il ont eut a tisser depuis quelques années.
Si les Montréalaises ont la réputation d’être les plus belle femmes au monde, c’est certainement dû au style de vie active et à l’alimentation axée sur les produits bios qui sont devenu un mouvement plus qu’une mode dans les dernières année…Ils ne faut pas oublier aussi que les filles des régions ont contribuée largement à cette embellissement… Pour preuve, ce n’est que depuis que les régions se vident que les Montréalaises sont aussi belles.
Bon été gang de chanceux!
Ici comme dans la plupart des problèmes qui touchent notre société, le problème semble toujours être « les autres ». Si Jean Paul Sartre a dit « l’enfer, c’est les autres », nous, on a adapté ça à notre irresponsabilité crasse: « le problème, c’est les autres ».
Si on y pense un peu, sur la voie publique, ce qui règne, c’est la Loi du plus fort et le plus fort, c’est l’automobile. Piétons et cyclistes se font quotidiennement tasser, couper, menacer carrément par un grand nombre de conducteurs et conductrices, affairés, pressés, distraits, ignorants du code de sécurité routière, que sais-je, ou fatalement tuer.
Il s’en trouvera toujours pour blamer le piéton ou le cycliste pour ne pas avoir respecté scrupuleusement le code de la route. Bon sang, qui mérite d’être blessé, handicapé ou de mourir pour ça? Si tel était le cas, les routes seraient jonchées des cadavres de tous ceux qui outrepassent les limites de vitesse, grillent un arrêt ou bien un feu rouge…
Je me déplace dans les trois modes (à pied, à vélo et en voiture) et quelque soit le moyen privilégié, ce sont les voitures qui constituent le plus grand danger, toujours. Même dans ma voiture, sur des routes où il n’y a pas un vélo ni un piéton, le danger demeure et encore plus aiguë. Vous avez déjà fait le boulevard Décarie de bout en bout à l’heure de pointe? C’est un véritable festival de manoeuvres de dépassement dangereuses, des bras et doigts d’honneur, de l’arrogance et du mépris. La jungle dans sa version urbaine ou chacun muni d’une armure essaie de rallier sa destination en essuyant le moins de pertes possibles!
Piétons, faites gaffe, cyclistes aussi, le choc avec une bolide pesant 1 ou 2 tonnes est invariablement à l’avantage de ce dernier…
Bravo! Il faut dire que ‘infrastructure routière ne nous favorise pas. Les automobilistes font de la vitesse parce que les rues de banlieue sont de plus en plus larges. J’apprécie de plus en plus ces îlots qui les font ralentir. Malheureusement, on les installe souvent après qu’il y ait eu des accidents (la plupart du temps des piétons). Mais que dire aussi de ceux qui viennent en face des cyclistes et qui dépassent….de ceux qui nous font signe d’aller sur une piste cyclable qui est en fait un sentier récréatif (où circulent promeneurs de chiens, patins à roues aligées, etc.) alors que les vrais pistes cyclables (à même la rue) n’existent pas.
Il est temps que les cyclistes revendiquent leur espace et leurs droits devant ces automobilistes qui se croient tout permis…
de Gatineau,