Il y a quelque chose de superbement tordu dans la campagne pro-Crashed Ice qu'on mène en ce moment.
Avouez que c'est trop facile. Je veux dire: le centre-ville de Québec et son vieux quartier, on y va comme on va aux putes. On en profite le temps d'exulter, et après on retourne à la maison faire les devoirs avec les enfants, dans la quiétude de la banlieue où, misère, un autobus par heure vient rompre le concert du doux ronronnement des thermopompes.
Chez soi, on se laisse béatement bercer l'esprit, se préoccupant finalement assez peu, voire pas du tout, du sort de la pute qui quelques heures plus tôt nous procurait tant de plaisir.
Mieux encore, à Limoilou (ou Montcalm, ou Saint-Sacrement, ou même Sillery), ni tout à fait en ville ni en banlieue, nous sommes morts de rire. Une petite marche, et hop, nous y voilà. Nos désagréments urbains? Ils se résument le plus souvent à une faune un peu folklorique et à des problèmes de stationnement.
En ville, c'est autre chose. Et dans le Vieux, c'est parfois carrément l'asile. Alors qui sommes-nous donc pour traiter ses résidents plus acariâtres de mongols, sinon des touristes dans notre propre ville, sinon des profiteurs plus ou moins ignorants des nombreux irritants que ces gens surmontent pour vivre là?
La question se pose. En même temps qu'il faut se demander de quel Vieux-Québec veut-on? Un endroit où les gens vivent, qui possède une âme? Ou préfère-t-on une carte postale et un parc d'attractions?
Je pose la question – pour la millième fois ici -, mais elle ne s'adresse pas qu'aux partisans du Crashed Ice. Elle est également destinée aux résidents du quartier, qui nuisent parfois eux aussi à la survivance de l'esprit particulier de ce coin de la ville. D'un côté, ils sont les premiers à s'en plaindre: on ne fait pas grand-chose pour encourager ceux qui vivent dans le Vieux à y rester. Le prix prohibitif des logements, le manque de commerces de proximité et le peu d'efforts de la Ville à mettre de l'avant des politiques favorables à la location résidentielle figurent parmi les griefs des résidents du coin. Et ils sont pour la plupart fondés. De l'autre côté, certains groupes de citoyens ont sûrement contribué à éroder le caractère humain et communautaire du secteur en se plaignant systématiquement du bruit provoqué par les bars et des embarras générés par divers événements. Ils agissent comme du sable dans un engrenage qui finit par en avoir assez de s'entendre grincer malgré lui.
Alors peu à peu, la vie s'en est allée de certains secteurs touristiques – surtout la rue Saint-Jean, cédant la place aux vendeurs de gougounes, de trompettes et de t-shirts des Simpson.
Triste constat urbain qui nous ramène encore à cette question, toujours la même: de quel Vieux-Québec voulons-nous?
Une question qui en sous-tend une autre: peut-on encore se parler dans cette ville, peut-on justement discuter de son avenir entre nous?
Dire aux groupes de citoyens du Vieux-Québec qui souhaitent le déménagement du Crashed Ice "vous êtes allés vivre là, vous deviez vous y attendre", c'est un peu facile. Mais après les réactions de rejet global de certains citoyens du centre-ville et du Vieux devant le Crashed Ice, puis Le Moulin à images et le Big Air, il est évidemment tentant de leur montrer le chemin à prendre pour Saint-Raymond, où ils pourront couler des jours paisibles, loin des tracas de la ville.
Sauf qu'on n'y gagnera rien, sinon une sorte de satisfaction puérile.
La conviction d'avoir raison. Ce qui serait suffisant si nous avions tous huit ans.
À voir la hauteur à laquelle s'élève le débat depuis quelques jours, on peut se demander si ce n'est pas justement le cas.
CANADIEN VS TALIBAN – Pendant ce temps, que fait notre maire pour calmer le jeu?
Il objurgue, il admoneste. Il crie au péril en la demeure. Achetez du Red Bull, nous enjoint-il, promettant lui-même de s'en procurer une caisse qu'il emportera d'une main en faisant sans doute un pied de nez de l'autre à tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.
Gnagnagna, suckers!
C'est que M. Labeaume n'est pas exactement le roi de la diplomatie.
Et encore moins de la demi-mesure.
Son discours devant les soldats de Valcartier la fin de semaine dernière en était le plus parfait exemple: il laisse les idées sur le feu tellement longtemps pour les faire réduire qu'il n'en reste parfois qu'une visqueuse mélasse idéologique. Elle lui serait fort utile s'il animait au 93 le matin, sauf que ce n'est pas son job, et il faudrait peut-être qu'on le lui rappelle.
Je le dis pour son bien. Et je le dis surtout pour le nôtre, parce qu'il est le maire le plus intéressant qu'a eu cette ville depuis longtemps, et que son charme réside justement dans sa candeur et ce caractère un peu bouillant qui sont aussi son pire ennemi.
Car si j'aime les idées que défend Labeaume pour la ville, j'aime moins la manière cavalière qu'il a de dénigrer ceux qui ne croient pas en lui, avec lui et comme lui. Avec le temps, ce qui passe pour de la naïveté, de l'authenticité et de la candeur pourrait se transformer en suffisance princière.
Pour revenir au discours du maire devant les militaires, disons qu'il aurait été acceptable s'il s'était agi d'une partie de hockey et que Labeaume eut été coach. Les Canadiens de Valcartier contre les Talibans de Kandahar, genre. Mais la guerre est autrement plus complexe que le sport.
Surtout celle-là.
Conflits tribaux, déchirements ancestraux, alliances bâtardes, corruption, culture de la violence… Dans cet affrontement comme dans d'autres, tout est nettement plus alambiqué et tordu qu'il n'y paraît. Les ennemis d'aujourd'hui sont parfois les amis de demain, ou l'inverse, et selon la définition du maire, des barbares figurent aussi parmi nos alliés, même s'il est bien plus commode de l'ignorer.
Voilà une guerre qui est donc bien plus affaire de politique que d'idéologie.
Et comme le sait sans doute le maire, la politique est une chose mouvante, difficile à cerner, où l'on se retrouve parfois avec des alliés qu'on n'osait pas imaginer.
Des barbares?
Ça dépend du contexte et de la définition. Dans le Robert, on dit: qui n'est pas civilisé, arriéré, primitif.
Me semble que ça fitte avec Marc Simoneau.
Monsieur Desjardins, vous me donnez le goût de déménager à Québec.
J’ose espérer que vous avez quelques lecteurs du Journal de Québec?
Toutes les villes touristiques finissent par perdre leur âme, si elles en ont une. La première fois que je me suis rendu à Percé (à vélo SVP), j’ai été sidéré de voir des restaurants dont la façade ressemblait à des décors de carton-pâte comme dans les Western.
Personnellement, je crois que ce sont les évènements ponctuels qui horripilent les résidents, surtout ceux qui s’apparentent aux beuveries et qui ternissent l’image bucolique de la vieille capitale. C’est ben l’fun le party, mais quand ça commence à prendre le dessus sur la vraie vie, ça veut dire qu’il y a un problème plus grand…
Pingback depuis D??plorable manich??isme « Du cyberespace ?? la cit?? ??ducative…
Le savoir-vivre dans sa ville, comme dans la vie, implique une acceptation des événements et une adaptation au changement. Sans participer à ces activités à grands déploiement, il m’apparaît tout de même acceptable qu’une ville procède à de telles festivités. Puisque l’évènement s’avère de courte durée, il devient possible de se trouver un petit voyage en vue, afin d’éviter la situation, si elle ne nous plaît pas.
En demeurant dans le centre de la ville, on doit évidemment considérer que certaines activités bourdonnantes puissent affecter notre paix habituelle. Québec n’est quand même pas l’endroit le plus mouvementé du monde et dans les périodes creuses, certaines manifestations alimentent la vie économique et permet une distraction pour ceux qui s’intéressent à ce genre de prestation.
Comme citoyen de Québec je soutiens totalement mon maire dans ces dossiers (même si je n’avais pas voté Labeaume)
1) Que 8 personnes veulent saboter un évènement sportif hivernal superbe, dans un endroit superbe , avec des retombées économiques très intéressantes, donnant une visibilité mondiale à la ville…NON !! Wo les moteurs!!! Déjà une petite poignée ont saboté une reconstitution historique et privé les citoyens d’un évènement et de ses retombées économiques, ça suffit le sabotage économique par des citoyens égocentriques.
Si cette minime poignée de citoyen peut saboter un évènement, ce sera le début de la fin pour Québec. Après une autre petite poignée de chialeux s’attaquera au Moulin à Image, puis au Festival d’été, au Carnaval etc…toujours sur le principe que ça peut déranger quelques citoyens!!!
La grande majorité des citoyens est aussi indignée que M.Labeaume par cette poignée d’anti-sociaux!
2) Tant qu’au Talibans , comment ne pas traiter de BARBARES des gens qui maltraitent femmes et enfants, sont contre les arts et les sciences, contre la démocratie, contre les droits individuels , sont ultra violent et fanatiques religieux….Si ces individus ne sont pas des barbares, qui est barbare???????????
C’est à EUX qu’il faut envoyer un traité de savoir vivre.
Pas au maire qui a compris que nos militaires vont défendre les valeurs des civilisés contre ces barbares qui nous menacaient de guerre sainte, et qui voulaient éliminer la démocratie, les droits individuels, les arts et les sciences….de la face du monde au nom d’Allah!
Les citoyens sont tannés du politically correct et de l’hypocrisie, ils veulent un maire qui dit ce qu’il pense clairement, surtout quand c’est pour défendre les intérêts de la ville ou appuyer nos militaires qui risquent leur vie et leur santé mentale dans une mission militaire/humainitaire appuyée par l’ONU.
Bravo M.Labeaume, la prochaine fois c’est pour vous que je voterai.
@ Michel Desmeules
Selon votre « logique » la première fête à annuler car c’est LA grossse beuverie extérieure de l »année…..serait la St-Jean Baptiste!!!
Moi, même si cette fête qui nous coûte très cher ne m’intéresse pas avec toujours ses même hymnes nationalistes répétés ad nauseam, et toujours la même clique d’artistes pro-séparatistes, jamais je ne ferai campagne pour empêcher ceux que ça intéresse d’y participer. La ville me m’appartient pas..et elle n’appartient pas à une dizaine de chialeux sur le parcours du Red Bull Crashed Ice..car après enquête c’est bel et bien une dizaine de personnes qui contestent le choix de 99.9% des citoyens…et ces gens n’ont pas élé élus!!!!!!!!!
@ andré michaud
N’est pas nécessairement « barbare » tout ce qui représente un groupe primitif et tribal sinon, selon votre logique, les Québécois ont été des barbares pendant des siècles… sous la gouverne de la civilisation britannique, soi-dit en passant.
Ce qui en dit long sur la civilisation… et sur le limites de son expansion dans le monde « primitif » et « tribal ».
Cela étant dit, je n’ai rien contre des patentes comme l’événement « Brise la glace commandité par Rouge Buffle » mais il ne faudrait pas oublier le but final de l’événement : vendre de la boisson énergétique à plus de monde.
De plus, nommez un événement en anglais dans une ville aussi majoritairement francophone, c’est plutôt une belle manière de justement couvrir le but de la manoeuvre marketing.
Pour ce qui est du divertissement accessoire, le porte-parole de l’événement lui-même déclarait chez André Arthur que toute l’opération « sportive » était tributaire de la rentabilité de l’entreprise.
Un peu comme un politique de colonisation, si vous voulez, ou de Conquête d’un public captif (vous envahissez le centre-ville en bloquant les rues, comment voulez-vous que ça plaise à tout le monde ?).
Si voue ne voyez pas cette logique derrière « l’événement », vous êtes bien naif ou de très mauvaise foi, cher monsieur.
Finalement, pour ce qui est de l’oppostion d’un groupe de huit citoyens, j’aimerais avoir plus de détails parce que ça me semble farfelu comme argument.
Bref, ce n’est pas très convaincant, le développement du maire pour qui vous n’avez pas voter, monsieur Michaud… mais, c’est vrai, je suis montréalais de naissance, ça fait automatiquement de moi :
1) un séparatisse ;
2) un arrogant ;
3) un partisan du CH ;
4) un métropolitain méprisant la sagesse de village développé à Québec.
Vous avez le choix des épithètes… ce que les citoyens qui ont de l’estime pour la ville de Québec n’ont pas quand on leur enfonce un tel débarquement marketing dans la ville touristique par excellence au Québec et la CAPITALE de la province.
p.s.: si je dois lever mon chapeau au maire Labaume, c’est pour avoir attiré Robert Lepage dans un projet télévisuel intéressant pour le développement culturel hors du pouvoir centrifuge montréalaiD.
VOIR la chronique télé de Richard Therrien sur Cyberpresse pour plus d’informations…
«TORDU», vous dites?
À bas et à sec le simplisme grabataire des emblavures de Régis Labeaume! Qu’on en finisse avec le CIRQUE «LAB» ou, alors, qu’on lui monte une tente, au «Bassin Régis», lui permettant de faire partie des attractions et «curiosités touristiques payantes», à l’été 2009. De calibre ruelle et fond de cour, le burlesque et vaudevillesque «Gros Rire Red Bull» qui semble se déverser sur tous les promontoires de Québec, va durer combien de temps encore? On en est rendu à regretter Andrée Boucher et son spectaculaire achat chez Yves Saint Laurent … C’est un indice qui en dit long ! Après l’épisode «Afghanistan» et «l’hystérie de la canette», à quoi d’autre doit-on s’attendre de ce populiste Régisintorix déchaîné et dépolarisé, extravagant et excessif, pusillanime et en constante perte de contrôle, alors que « tireur fou», il clenche tout ce qui bouge et tire dans toutes les directions?
À part quelques misérabilistes sortis de leurs ghettos, à part quelques grands gueules de la radio poubelle et du journalisme trash, à part quelques spécimens des champignons banlieusards ou des creusets du Québec profond, qui donc peut encore trouver ce bouf incendiaire comique, rafraîchissant et stimulant? Même Hérouxville n’en voudrait pas. Qui donc, des citoyens et de l’électorat, dégoûté plus que jamais, a pris connaissance d’un programme électoral de ce soliste m’as-tu-vu, étalant, sans égard, l’obésité de son nombrilisme? Qui peut donner un seul objectif du plan d’action de ce petit empereur au fourreau si vide et à la gâchette si légère? Qui peut mesurer le taux de réussite ce celui qui ne réussit qu’à s’échouer partout?
J’essaye encore d’imaginer un seul des syndics et des maires, depuis Elzéar Bédard, le premier maire de «La Corporation de la Cité de Québec» (1882), qui aurait pu déraper et traiter les policiers de la Capitale, de «crosseurs de système»! J’essaye encore d’imaginer quelque magistrat de quelque Cité du Québec qui aurait pu, sur la place publique, informer une Ministre du Gouvernement, «qu’il la battrait»! Pourquoi, au nom de quoi, au nom de qui les citoyens doivent-ils endurer un tel rustre qui ne fait rien d’autre que ce plaire et se complaire dans l’étenderie de son ego démesuré, dans la parade de ses tornades tout aussi nébuleuses que ténébreuses et dans l’épandage quotidien des excrétions et des postillons ainsi que du crottin (sans couche) de ses insultes et de ses injures, dont absolument personne n’est épargné?
Régis Labeaume, dit l’émotif, le naïf, l’impromptu (que ne faut-il pas entendre), l’authentique et le candide (faites-moi rigoler), n’est rien d’autre que le plus agraire des creux et verbeux cow-boys de la SNOB BANLIEUE la plus «WESTERN» de Québec, que «Jean-Paul» maudissait au quart de seconde. Le cumul des tas de ses inepties et des amas de ses singeries dont la liste exhaustive n’en finit plus de gêner, d’indisposer, de choquer et de «déconcrisser» les Québécois, a définitivement fait de la Capitale, le Parterre d’un municipalisme délabré qui exulte les combats de coqs et les corridas de bulldogs. Une grosse FOIRE DE LA RISÉE PROVINCIALE, dont la dernière couvée des poussins du Poulailler du Rire Bleu de la Mégapole des Nids de Poules continueront de venir se moquer, sur place, au Palais Montcalm, en ce 2009 des attractions du CIRQUE LAB.
Ce pugiliste exalté et excessif n’a encore rien fait de constructif. Il n’a fait rien d’autre que de tenter, jour après jour, d’aménager au 2, rue des Jardins, dans le Vieux, ce qui fut fermé à Orsainville. C’est-à-dire un MÉGA ZOO qui dégage et dont les cris et la grognasse ininterrompus incommodent les résidents du Vieux et progressivement ceux de tous les arrondissements, surtout quand les vents sont du Nord-Est. Ce «FAUX-ÉLU» sans devanture, dans les circonstances que personne n’oubliera, joue donc ses arrières de façon primitive. Soit et une «classe de 5e» en conviendrait.
Au sortir d’une consultation civilisée et intelligente, imprégnée de respect et soucieuse de compromis et d’heureuses solutions, RED BULL CRASHED ICE aurait profité d’heureuses initiatives et de l’appui dynamique des citoyens que l’actuel «CITY BULL FIGHTER» se plait à affronter, à provoquer et à traiter, par effet de projection, d’individualistes, d’égoïstes, d’agitateurs, de crâneurs et d’emmerdeurs publics.
Par contre, est-ce là un «barbare»? Est-ce là un «primate»? Est-ce là un «apache» ou tout vocable du dictionnaire des synonymes dans lequel on trouve : «inculte, primitif, sauvage, béotien, grossier, rude, atroce, brutal, cruel, farouche, féroce, impitoyable, inhumain et sadique», c’est-à-dire toute le contraire de ce à quoi les «civilisés, policés, cultivés, raffinés, honorables, respectés, crédibles et très efficaces» prédécesseurs nous ont habitués ? En tous cas, j’anticipe et je crains ce que l’histoire «écrira», puisque les écrits restent… Je n’ai alors qu’un souhait. Je souhaite effectivement que l’histoire en dira très peu et en écrira rien. L’idéal serait que l’histoire l’ignore totalement et taise son nom à jamais.
Gerry Pagé
Ville de Québec
@André Michaud
Tout ce que je voulais exprimer, c’est que Québec en tant que capitale nationale, n’a pas à chercher son identité à travers des évènements festifs qui empoisonnent l’existence de certains résidents, et qui lui confèrent un rayonnement douteux. Jusqu’où devrons-nous aller au nom de ces foutues retombées économiques? Si ce n’était que de moi, toutes les beuveries seraient annulées et je ne me sens pas plus « red neck » pour ça.
Tous les prétextes sont bons pour le festival de la cannette et autres loisirs plus ou moins sains. Est-ce vraiment ce que nous voulons que Québec projette comme image de capitale?Je ne me rallie pas nécessairement aux huit citoyens mécontents de la tournure des évènements, je dis tout simplement haut et fort que ce que je vois ne me plait pas et qu’il y a d’autres facteurs à prendre en compte, que les simples retombées économiques. Qu’est que c’est que ce discours?
@ Steve Boudrias
Le FM 93 a fait son enquête et appelé tous les résidents sur le parcours de l’évènement.
RÉSULTATS:
-Les entreprises étaient enchantée par la grande coopération des gens de Red Bull.
-Plusieurs « résidents » sont des américains ou des européens qui ne sont pas souvent à Québec , la pluspart étaient absent lorsque on a voulu les contacter
-Parmis les résidents contacté, seulement 8 étaient contre cet évènement sportif.
Si 8 personnes sont contre la St-Jean Baptiste ou le Festival D’été ou contre le Festival de Jazz à Montréal, devons nous fermer la ville? La démocratie c’est la volonté de la majorité, non?
J’ai été vivre è la campagne quelques années et j’ai réalisé que là aussi la tranquilité est impossible, puisque les citoyens de la campagne sont des maniaques de moteurs de toutes sortes; skidoo, 4 roues….etc Les enfant ne pédalent pas, ils vroom vroom et sont obèses…
Chaque été il y a des voisins qui coupent leur gazon sur l’heure du souper
et m’emmerdent avec un engin bruyant et polluant au lieu de prendre une tondeuse à l’électricité comme moi….
I n’y a qu’au fonds des bois ou de l’océan que l’on peut être tranquille à 100% et là encore…Que voulez-vous , c’est çà la race humaine..
Avec l’approche Labeaume, lui, le Maire de Québec, c’est la promotion de la Ville avant le bien des citoyens. Où se situe Labeaume? Public, Privé? Labeaume est à tout le monde, comme les putes que l’on va voir au centre-ville et qu’on oublie après mais surtout pas aux citoyens. L’important, c’est qu’on l’achète. Il n’est pas à sa place au municipal. Avec lui, on a la preuve qu’il n’est pas besoin d’être intelligent pour être un diplômé universitaire. Primitif, impulsif, irréfléchi et il a ses fans. Il n’y a pas d’âge pour avoir des héros. Simoneau l’adule.
Le sort en est jeté ! Le Red Bull Crashed reviendra à Québec en 2010. L’homo festivus, pour reprendre l’expression de Philippe Muray, triomphe sur toute la ligne encore une fois.
Le maire du cirque, Régis Labaume, se frotte déjà les mains en pensant à tout ce bel argent qui tombera du ciel tandis que d’énergiques et caféinés citoyens du monde dévaleront une côte glacée sous le regard émerveillé d’une foule en délire devant tant de spectaculaire spectaculaire. Debout en équilibre sur un ballon, le politicien-commerçant Labaume jonglera-t-il avec quelques canettes de Red Bull en ouverture ? Cela ne surprendrait personne et, il faut l’avouer franchement, ajouterait encore un peu plus d’intelligence et de grâce à l’événement qui est un must pour les véritables propriétaires de la cité, que l’on nomme aussi commerçants quand la novlangue régit le discours, c’est-à-dire tout le temps.
Les citoyens de la côte de la Montagne brimés par l’événement ne doivent pas s’étonner outre mesure de cette conclusion qui suit parfaitement la ligne politique du fricotourisme opérant depuis le début du 400e, au grand bonheur de tous ces banlieusards qui s’ennuient tant dans leur travail et leur vie. Ils viendront d’ailleurs en nombre descendre quelques canettes énergétiques et s’agglutiner le plus près possible pour voir, avant de retourner paisiblement déneiger leur entrée, écouter leur émission préférée, préparer leur souper-entre-amis ou faire toute autre activité conforme à leurs habitudes.
Au travail, le lundi matin, on discutera fort entre collègues de la chute d’untel et des acrobaties d’unetelle, soulevant au passage le triste sort que c’eut été de perdre cet événement majeur qui fait la joie des petits et grands, de sept à soixante-dix-sept ans. On mentionnera avec nostalgie « le spectacle de Paul » et, comme le soleil se couche le soir, chacun retournera à ses affaires, le sourire aux lèvres, l’esprit de communauté dans le cœur, avec l’impression viscérale de faire partie du grand spectacle de la vie. Merci Régis !