Mékinac fait son show
Pour une seconde année consécutive, des talents de la MRC de Mékinac auront la chance de participer à la série de spectacles estivaux en plein air Les Voix de chez nous. Ces rendez-vous musicaux, organisés par le Service des loisirs de la Ville de Saint-Tite, le CLD de Mékinac et le Carrefour jeunesse-emploi de Mékinac, sont présentés, beau temps, mauvais temps, au Kiosque de l'église de Saint-Tite. Tribune inespérée pour les artistes locaux en devenir, ils auront lieu une fois par mois, soit les 18 juin, 9 juillet et 6 août. Le coup d'envoi sera donné avec Gilbert Gauthier, qui fera revivre plusieurs succès de la chanson québécoise. Puis, le 9 juillet monteront sur scène de jeunes artistes qui se sont illustrés lors de la troisième édition du Talent Show, qui s'est tenu en avril dernier: Karine Cossette, Les Cochises et Jammé-Ô. L'auteure-compositrice-interprète Cindy Bédard animera la soirée du 6 août. Elle interprétera ses propres pièces ainsi que des chansons tirées d'un vaste répertoire francophone et anglophone. Si l'édition 2005 réunit seulement des artistes de Mékinac et des environs, les organisateurs du projet n'écartent pas l'idée de solliciter des artisans issus de tout le territoire mauricien dans un avenir rapproché.
ooo
Bien estampé!
Dès le 12 juin et jusqu'au 4 septembre, la Biennale internationale d'estampe contemporaine de Trois-Rivières ouvre tout grand ses portes. Elle jette l'"encre" dans quatre institutions et lieux patrimoniaux du centre-ville: la Galerie d'art du Parc, le Centre d'exposition Raymond-Lasnier, la Maison Hertel-de-la-Fresnière et la grande salle de l'Ancienne Gare de Trois-Rivières. Près de 400 œuvres réalisées par quelque 60 artistes venant de 18 pays différents y sont exposées. Chacune des personnalités invitées présente de cinq à sept créations. Lors de l'ouverture officielle, le 12 juin, quatre prix seront remis, dont le Prix de la Collection Loto-Québec, sous la présidence d'honneur de Monique Parizeau et Robert Parizeau, de la Fondation Monique et Robert Parizeau. Les noms des gagnants seront aussi dévoilés sur le site Internet de la Biennale (http://sites.rapidus.net/biennale.trois-rivières). Parallèlement, une exposition hors concours occupera l'une des salles du Musée québécois de culture populaire. Intitulée Regard sur l'estampe québécoise: Prix Loto-Québec 1978 à 2003, elle propose une incursion dans l'univers d'un graveur. Par ailleurs, les visiteurs peuvent participer au tirage d'une œuvre de Ludmilla Armata. Les billets sont vendus 20 $ l'unité ou au prix de 50 $ pour trois.
Il n’est pas surprenant que les organisateurs des spectacles Les voix de chez nous pensent à « déborder » de la MRC de Mékinac. Après deux ans, ils ont certainement fait le tour de tous les artistes locaux puisque le bassin de la population est très restreint. Et évidemment, il ne faudrait pas que ce soit toujours les mêmes , d’année en année, qui se produisent sur scène. C’est très raisonnable de penser à élargir le territoire à toute la Mauricie pour permettre à plus d’artistes d’avoir la chance de se faire connaître.
Tout le monde connaît la peinture. C’est très simple, on a besoin d’une toile, de pinceaux et de peinture. Et avec les pinceaux, on enduit la toile de peinture pour créer une oeuvre. Comme on peut le voir, la technique est relativement simple, mais c’est naturellement beaucoup plus compliqué si on veut réaliser une oeuvre de qualité, sans compté que le talent doit aussi être de la partie. Les estampes, c’est par contre autre chose. Peu de gens, incluant moi-même, connaissent avec exactitude les techniques utilisées pour réaliser une estampe, et comment on fait pour que le résultat se retrouve sur du papier ou une toile. C’est une technique qui est beaucoup plus complexe que pour la peinture car elle tient autant de la sculpture que de la peinture.
Donc, la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières est une excellente occasion de constater de visu ce qu’est une estampe, et ainsi de voir la qualité des oeuvres qui produites par cette technique. Et peut-être aussi d’en connaître un peu plus sur ce type de production…
Je ne le répeterai jamais assez: je suis fière de ma région. Pour autant de bonnes raisons que notre belle nature, notre histoire, nos attraits touristiques. Une autre bonne raison est celle d’avoir beaucoup de talent artistique chez nous! Nous n’avons pas besoin à tout prix d’aller voir ailleurs: nous pouvons trouver de tout sous le même toit! Le spectacle Les voix de chez nous nous fait découvrir des talents que l’on ignorait jusqu’alors. Bravo aux organisateurs mais plus encore aux jeunes qui ose braver la foule pour venir nous faire entendre leur âme. Je n’y manquerai pas cet année!
On ne le dira jamais assez: il faut faire place à la relève, lui laisser une portion de scène pour qu’enfin elle s’éclate au grand jour. Encore plus lorsque cette dite relève n’habite pas les grands centres et doit composer avec un milieu culturel plus restreint ou moins développé. Ces jeunes artistes et chanteurs ne demandent qu’à se faire entendre, qu’à faire vibrer les cordes sensibles d’un public captif et réceptif. J’espère que le mois de juin et l’été ensoleillé saura leur inspirer un répertoire majoritairement francophone, et ce, bien après notre Fête nationale ! Parce qu’il faut absolument prendre soin de notre langue, et je constate ces dernières années que les jeunes chansonniers ont tendance à verser rapidement dans la culture anglophone… Vivement les Amélie Veille, Pierre Lapointe, Dumas, les Loco Locass et autres Cowboys Fringants !
La Biennale internationale d’estampe contemporaine est un événement majeur dans la vie trifluvienne et il importe que la population régionale manifeste son intérêt à garder une telle manifestation sur son territoire. De plus, les expositions ont lieu jusqu’en septembre… les opportunités d’admirer la diversité des oeuvres d’une vingtaine de pays sont donc multipliées. Gravons notre implication et jettons nous aussi notre encre dans une de ces institutions de notre centre-ville si attrayant !
Pour se rafraîchir l’esprit, rien de tel que de contempler les estampes vocales ou les voix estampées des créateurs inspirés de notre vibrante Mauricie !
Ce qui m’a l’air intéressant dans tout ça, c’est surtout la petite exposition sur l’estampe contemporaine présentée au Musée québecois de culture populaire. Je trouve que la fréquentation de ce genre d’exposition me paraît importante puisqu’elle permet aux artistes québecois (et du monde entier!), non seulement de mieux se faire connaître, mais aussi de prouver leur talent qui, à se niveau là, passe souvent inaperçu.