Le "Rocket"
Nul doute que Maurice Richard a été une figure marquante de l'histoire populaire du Québec. Les 19 invités du même nom qui étaient présents lors de l'ouverture officielle de l'exposition itinérante "Rocket" Richard – Une légende, un héritage au Musée québécois de culture populaire à Trois-Rivières le prouvent bien. Réalisée par le Musée canadien des civilisations, cette dernière regroupe une centaine d'objets ayant un lien direct avec le célèbre hockeyeur. La moitié des articles ont d'ailleurs appartenu au sportif. Parmi les petits trésors se trouvent le dernier chandail de hockey (le numéro 9) qu'il a porté avec les Canadiens de Montréal; des bâtons de hockey avec lesquels il a joué et compté des buts importants; des trophées; le discours original qu'il a prononcé au moment de prendre sa retraite. L'expo, qui se déroule jusqu'au 26 février, répertorie aussi des objets dérivés un peu farfelus. De fait, les visiteurs peuvent voir un sac d'emballage pour le pain, des lampes ainsi que des cannes de soupe à l'effigie du "Rocket".
ooo
Frère Jérôme
Où va l'humanité, qui sommes-nous du Frère Jérôme |
Avant même l'ouverture officielle du Festival international de la poésie de Trois-Rivières débutera une activité qui s'insère dans le programme du rendez-vous. Le dimanche 18 septembre, en après-midi, aura lieu le vernissage de l'exposition Le Frère Jérôme, un amour trinitaire: raison, passion, émotion dans trois lieux de diffusion de Trois-Rivières, soit au Musée Pierre-Boucher, à la Galerie d'art du Parc et au Centre d'exposition Raymond-Lasnier. L'événement artistique regroupe plus de 80 œuvres de l'homme qui est né à Charlesbourg et qui a évolué dès l'âge de 12 ans au sein de la communauté religieuse des Frères de Sainte-Croix. Il dévoile des toiles qui touchent autant au côté ludique de la peinture qu'à la notion d'intériorité. Le tout se poursuit jusqu'à la mi-octobre. Les dates varient d'une institution à l'autre.
Je ne connais rien de Maurice Richard à part de ce qui a été médiatisé. Je trouve intéressant que l’on accorde à l’homme qu’il était pour les québécois dans le monde du hockey. J’imagine intéressant une exposition qui retrace son histoire et sa gloire.
Heureuse initiative que le Musée canadien des civilisations ait récupéré tous ces objets ayant appartenu à Maurice Richard. Il aurait été regrettable que ces objets qui font partie de notre culture se retrouve en vente aux enchères de Ebay!
S’il y a une chose que l’on doit retenir de Maurice Richard c’est bien la passion qui habitait le grand homme. Au-delà des statistiques il formait avant tout une équipe avec le Canadien, où les membres étaient plus préoccupés par le bien commun de l’équipe que par leurs intérêts personnels. L’homme qui n’a jamais gagné le salaire qu’une recrue gagne actuellement, n’était pas seulement un joueur hors du commun, c’était aussi un homme hors du commun. Cette exposition permettra de lui rendre hommage et de faire entendre le discours d’un homme passionné qui a toujours fait primer les besoins de l’équipe avant les siens.
Je crois que l’exposition du »rocket » va être remarquable pour tout ceux qui ont eu la chance que le connaître ou simplement de l’avoir vu joué. Ce fut un idole remarquable pour moi lorsque je jouait au hockey il y a de cela plusieurs année. Il fut un grand joueur de hockey et un homme avec une grand coeur. J’ai même eu la chance de lui serrer la main lors d’un match du canadien. À tous ceux qui l’on connu, je crois que vous êtes dans le devoir de le faire connaître à vos enfants et vos petits-enfants. Ce héros aura toujours une palce dans monde coeur et j’espère que c’est de même pour vous tous.
D’un grand fan du »rocket » Richard.
Je ne m’appelle pas Maurice , car j’avais déjà un cousin de ce prénom , alors on m’a baptisé Richard pour honorer celui qui était , qui est encore , l’idole d’un peuple . Je me rappelle , comme si c’était hier , j’étais haut comme trois pommes et mon père m’amena dans une petite épicerie près de chez moi où le Rocket était assis sur des caisses de bières et autographiait ses photographies . De voir ce grand homme en personne alors que j’étais habitué de le voir en petit et en noir et blanc sur cette télévision à lampes .
Qui ne se souvient pas de cette interminable ovation lors de la fermeture du Forum .
Le bon peuple québécois a maintenant la chance de pouvoir approcher les objets , pour ne pas dire les reliques , de ce héros qui a su donner aux québécois une identité en leur permettant de sortir de la grande noirceur par la révolution tranquille .
Ce qui est encore plus cocasse et je ne parle pas de ce chandail ou de la rondelle du cinquantième but ou baton de hockey mais des babioles promotionnelles que l’on a sorti au cours des années . J’ai beau essayé de me souvenir mais je ne me rappelle pas de la soupe aux légumes du Rocket ni du pain tranché pour l’accompagner .
Une exposition à voir pour se remémorer ce grand homme qui sera repris sur grand écran à la fin novembre par Roy Dupuis .
Quoi de mieux pour relancer notre musée. Des gens des quatre coins du Québec y viendront et pourront découvrir par la même occasion les vieux quartiers du centre-ville.
Mais encore une fois, ce sera qu’une catégorie de gens qui se déplaceront pour y admirer ces objets, car les 40 ans et moi ne savent pas à quel point il était l’idole des gens et quelle influence il avait sur les gens de sa génération.
Question de mettre Trois-Rivières sur la « map », c’est vraiment une bonne idée!
Ce n’est pas un hasard qu’au Québec il y ait autant d’hommes qui portent le nom de Maurice Richard. À une époque où les Canadiens de Montréal étaient presqu’une institution sacrée, une génération entière s’identifiait à un joueur apprécié autant sur la glace par ses exploits qu’à l’extérieur de la patinoire par son charisme. Il n’est donc pas étonnant de lui rendre un hommage bien mérité encore aujourd’hui par une exposition au Musée québécois de la culture populaire de Trois-Rivières.
Dans une moindre mesure, souvenez-vous en 1976 à cause des performances exceptionnelles d’une certaine gymnaste aux Olympiques, beaucoup de jeunes filles, dans les années qui ont suivi, ont reçu le prénom de Nadia à cause de cela.
Toutes les réactions sont unanimes, Maurice Richard a marqué le Québec. Mais poutant, on le disait simple et affâble, n’est-ce pas un peu ironique? J’ai un énorme respect pour cet homme qui fût l’idole de mon père, mais j’ai un peu l’impression que son rôle dans l’histoire est quelque peu surévalué.
N’est-ce pas qu’il fût au bon endroit au bon moment? Notre fierté nationale était complètement bafouée dans les années cinquante, la seule façon de garder la tête hors de l’eau était d’haïre les « maudits » anglais dans une victoire du Canadiens, menés dans ce temps là par le rocket. Maurice Richard fût, bien malgré lui, le catalyseur d’une fureur exprimée à la suite de sa fameuse suspension au milieu des années cinquante par Clarence Campbell.
Donc, à part avoir été le meilleur joueur de hockey au monde de son temps, Maurice a probablement, de son propre aveu même, été la victime d’un concours de circonstance. On se souviendra de Ringo Starr de la même façon dans l’histoire de la musique. Je trouve même un peu bizarre qu’il ait eu droit à des funérailles d’état. Il est probablement le seul sportif au monde à avoir eu droit à ce traitement!
Mais la source d’inspiration qu’il était pour tout les québecois devrait lui valloir tout de même une place bien spéciale dans notre histoire. Mais il ne faudrait pas oublier nos bâtisseurs qui ont sué sang et eau pour faire du Québec ce qu’il est maintenant…