Festival de musique silencieuse
Après le Festival international de musique universelle, Francis Arsenault arrive avec un tout nouveau concept, soit le Festival international de musique silencieuse. Loin de vouloir créer un événement sans bruit, il désire en fait proposer une soirée où l'accent sera mis sur l'écoute attentive des mélodies. Il s'affranchit ainsi du brouhaha des bars et présente le FIMS dans la quiétude d'un atelier d'artiste de Trois-Rivières (315, rue des Forges), le jeudi 15 décembre à 20 h. Contrairement au FIMU, où une brochettes d'artistes se succèdent, le rendez-vous underground mise uniquement sur The band call fly like an eagle to the ambassade like you never do before. Cette formation est composée d'Alain Fleurent, de Sébastien Dulude, de Philippe Roy et de Francis Arsenault. Pour l'occasion, le public est invité à amener un cousin pour s'asseoir par terre. Les lumières du local seront alors tamisées, des chandelles brûleront. Tout sera mis en place pour donner le maximum d'espace à la musique et au silence. Même l'entracte sera meublé par des sons zen rappelant la nature. Une soirée pour arrêter de courir.
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DVD des Triplettes
Ça y est! Le groupe Les Triplettes de Kassa (Fabiola Toupin, Manon Brunet et Julie Massicotte) lance un DVD. Prenant la forme d'un 5 à 7, un visionnement public de cet enregistrement aura lieu le lundi 12 décembre au Maquisart. Capté et réalisé par Jaydance, ce produit présente le concert-bénéfice donné le 16 octobre dernier à la Salle J.-Antonio-Thompson au profit de la fondation du Collège Marie-de-l'Incarnation. Le DVD est disponible à la librairie Poirier, chez Clément Morin, à la librairie L'Exèdre et à la réception du CMI. Par ailleurs, 9 $ par vente ira directement à la Fondation du CMI.
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Coup de pouce pour les JMC
Sébastien Deshaies |
Le dimanche 11 décembre, l'organisme à but non lucratif Les Jeunesses musicales du Canada – Trois-Rivières organise son concert-bénéfice afin de poursuivre ses missions de favoriser la diffusion de la musique classique et de soutenir les jeunes instrumentistes, chanteurs et compositeurs dans leur carrière. Pour l'occasion, il fait une petite entorse à ses principes et présente un spectacle de musique traditionnelle à la Maison de la culture de Trois-Rivières. La formation L'Anche à deux cordes, qui lançait son premier album la semaine dernière à Montréal et qui compte le guitariste de la région Sébastien Deshaies parmi ses membres, assurera la première partie de la soirée. L'accordéoniste Gaston Nolet montera sur scène pour le deuxième acte. Info: (819) 374-9882.
Beau projet, mais je ne suis pas certaine que ça va attirer des foules records. L’idée de base est superbe. C’est comme une soirée entre amis… et je crois que ce sera le cas. Probablement que seuls ceux qui connaissent ces musiciens, leur famille et leurs amis seront présents.
Une soirée intime en perspective!
Un nouveau festival de musique silencieuse? Voilà une bien intéressante innovation de la part de Francis Arseneault. Malgré le nom trompeur, son nouveau festival mets du moins en lumière un fait indéniable: la musique est faite pour écouter. Certaines ont pour but ultime de célébrer, d’autres simplement de divertir, d’autres encore de transmettre une émotion, mais la musique de ce type n’a qu’une visée: celle d’être de l’art. Et de là l’importance de l’entendre, nécessité qui fait curellement défaut à bien des spectacles présentés dans des bars, sombres endroits où le buveur social l’emporte toujours sur l’auditeur assidu. Combien de spectacles auraient pu gagner en intensité, être présentés dans toute leur splendeur si seulement le public avait été à 100% attentif?
Bref, à la lumière d’expériences trifluviennes parfois grincantes, Francis Arseneault aura su développer une alternative fort intéressante correspondant en tout point à son style si unique, une forme d’expression qui sied parfaitement à une musique ne demandant qu’une chose: être écoutée pour sa valeur artistique. Intéressant et brillant. Il ne reste plus qu’à faire l’expérience du résultat pour en connaître l’ultime pertinence ou non.
Le festival de la musique silencieuse donne l’impression d’un événement hors du commun! Un moment d’arrêt, une activité divertissante en étant tellement différente. Bravo pour l’élaboration d’un tel concept qui, à mon avis, devrait rapidement faire des petits dans d’autres régions du Québec! Bon show!
Je trouve que c’est une bonne idée que l’organisme à but non lucratif Les Jeunesses musicales du Canada organise un concert-bénéfice afin de pouvoir continuer à favoriser la diffusion de la musique classique. Par contre, ce que je trouve bizarre, c’est que pour ce concert, ils présentent un spectacle de musique traditionnelle ?! J’imagine que c’est pour attirer plus de foule que c’est ainsi, mais au contraire, pour l’événement, je ferais un mélange de style. Je ferais de ce spectacle un mélange de musique traditionnelle, pour attirer les gens et amasser les sous, mais également, d’intercalerais de la musique classique dans le spectacle, pour en même temps faire connaitre cette musique.
Mais cela n’est que mon opinion. Reste que l’idée d’un concert-bénéfice est toujours une bonne idée.
Un festival de la musique silencieuse, c’est une merveilleuse idée. Personnellement, lorsque j’achète un album, la première fois que je l’écoute, je m’installe comfortablement et je l’écoute ne silence, en fermant les yeux, pour bien absorber toute l’essence de la chanson. Me mettre dans un état pour recevoir toute l’âme de la mélodie.
Dans un autre ordre d’idée, un concert-bénéfique de la part de JMC pour favoriser la diffusion de la musique classique et de soutenir les jeunes instrumentistes, chanteurs et compositeurs dans leur carrière, c’est une bonne idée. Aurait-il été possible d’incorporer certaines pièces classiques dans ce concert de musique traditionnelle afin justement de promouvoir la diffusion de la musique classique. Il me semble que cela aurait été une belle opportunité.
C’est une très bonne initiative, soit celle de favoriser la diffusion de la musique classique de façon à soutenir les jeunes artistes musiciens dans leur carrière. C’est en faites un concert-bénéfice nécessaire au Québec puisqu’il représente, à lui seul, un moment de visibilité ô combien précieux et essentiel non seulement pour que les jeunes musiciens se fassent mieux connaître, mais aussi pour promouvoir la belle musique classique qui a tendance à être un peu mise de côté…
J’ai eu l’immense privilège de voir Fabiola Toupin et Manon Brunet sur scène dans l’opéra Folk « Un éternel hiver » de Lynda Lemay. Je sais qu’on dit souvent c egenre de choses pour meubler une conversation, mais je vous assure que les voix sont divines. Toupin a la profondeur nécessaire aux grandes interprètes, et Manon Brunet dégage une telle intensité qu’on devient « gaga » devant tant de talents!
En ce qui concerne la troisième interprète, Julie Massicotte, il ne m’aie pas encore arrivé d’entendre sa voix, mais si le talent est proportionnel à la qualité d’interprétation des deux autres, le trio devrait être excellent.
Je trouve dommage de n’avoir jamais entendu parler de ce trio auparavant. Notre culture musicale devrait pouvoir se partager plus loin et plus fort.
Si j’ai la chance de trouver ce DVD dans ma région, soyez assurés qu’il fera partie de ma collection.
Après les films puis les séries télé, de plus en plus de spectacles d’artistes se retrouvent sur DVD. Les Triplettes de Kassa ne font pas exception à cette tendance. Mais la beauté de l’exercice est que 9$ (montant appréciable) va à la Fondation du CMI. Bravo! Fabiola, Manon et Julie pour votre grande générosité.