Du plaisir sur l'île
Pendant la période hivernale, le Parc de l'île Saint-Quentin, qui est doté d'une patinoire géante et de sentiers de glace pour le patin, propose une série de petits plaisirs pour la famille. Il lance une programmation d'activités le 8 janvier. Lors de cette journée, qu'on a baptisée "Fête de la nouvelle ville de Trois-Rivières", l'entrée sur l'île sera gratuite. Les visiteurs pourront entre autres effectuer des randonnées en traîneau à chiens et des tours de carriole. Aussi, le groupe pyrotechnique El Fuego, reconnu par le Mondial des amuseurs publics, réalisera quelques numéros.
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Art nature
Le Centre d'exposition Raymond-Lasnier commence l'année 2006 avec de nouvelles couleurs. Du 8 janvier au 12 février, il reçoit le travail de trois artistes, soit Josette Villeneuve et, en duo, Élise Caron et Lise Létourneau. La première présente Un monde à raccommoder, une installation qui privilégie les matériaux récupérés. Quant au tandem, il propose Correspondance au territoire. Cette installation jumelle les tableaux abstraits d'Élise Caron à l'art environnemental de Lise Létourneau. Le vernissage a lieu le 8 janvier à 14 h.
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Fragile comme du verre
Jean Beaulieu |
L'art sert souvent à dénoncer, à alimenter des débats et à faire réfléchir. Jean Beaulieu, dont le visage est associé à la cause des jeunes de la rue, s'insère dans cette catégorie. À partir du 8 janvier, il présente, dans l'environnement de l'Embuscade, sa toute première exposition depuis son retour de New York, il y a une douzaine d'années. Touché par sa visite du village martyr d'Oradour-sur-Glanes en France l'été dernier, il a senti le besoin de mettre sur toiles ses impressions, ses émotions. Ainsi, il a donné la vie à des personnages nés de la guerre dont la nature s'avère difficile à cerner: sont-ils des anges ou des démons? L'expo se déroule jusqu'au 5 février. Lors du vernissage prévu le 8 janvier à 15 h seront également dévoilés les nouveaux vitraux qui orneront la face de l'établissement. Une sorte d'hommage aux peintres célèbres…
C’est fantastique de voir que la ville met a la disposition des gens l’ile avec ses nombreuses activités afin que ceux-ci puissent profiter du grand air hivernal.
Que dire de ces gens qui encourage la releve avec des idées toutes en couleurs.Effectivement M. Jean Béliveau de par son projet bénévole motive les jeunes a un but qui les occupe.Le fait de guider ces jeunes a travers cette activitée renforce l’estime de soi de ces même jeunes.
Chapeau a ces gens remplis de bonnes valeusr.
Avec les enfants, nous avons passé une belle journée sur l’île St-Quentin. C’est un très bel endroit pour passer une journée d’activités extérieures en famille. Et en plus l’entrée était gratuite aujourd’hui. Il faisait un peu froid, il y avait beaucoup de monde, mais nous nous sommes amusés comme des petits fous. Les enfants en redemandent!
Depuis quelques années la ville de Trois-Rivières s’est donnée pour mission de faire revivre un des plus beaux endroits du coin, l’Île St-Quentin.
On y a aménagé de tout pour y attirer les amateurs de plein air, pour un coût minime de 3.50$par adulte et 1.00$ pour les enfants par jour, on peut patiner, glisser, marcher et cela dans un cadre tout à fait enchanteur sur le bord du fleuve St-Laurent.
Évidemment il y a de quoi se restaurer, un casse-croute ouvert à l’année est à la disposition des amants de la nature.
La ville a vraiment fait de quoi de bien avec ce petit coin de paradis.
Alors allons jouer dans l’Île.
Je me rappelle mon enfance, les belles journées d’été où on avait la chance de se rendre à l’île St-Quentin. À l’époque, aucun pont n’en facilitait l’accès. Nous descendions donc sur les quais en bordure du St-Maurice, du côté de Trois-Rivières, pour prendre un bateau traversier. Je revois encore ces espèces de grosses chaloupes noires, à moteur, où les gens s’entassaient joyeusement. Une fois sur l’île, nous nous précipitions pour nous baigner dans ce fleuve si grand, cherchant un pitoune à laquelle s’agripper pour mieux flotter ou nous amusant à se laisser emporter un court moment par les courants.
J’étais presque adolescente lorsque le pont fut construit. Peu après, l’édifice de la Marina fut érigé avec la seule piscine intérieure à des lieux à la ronde. Les gens ont alors commencé à se rendre sur l’île en hiver. C’était toute un découverte ! Le blanc paysage, balayé par le vent du large, dégageait une impression de pureté presque sauvage. Une splendeur !
Aujourd’hui, on ne se baigne plus dans le fleuve et la piscine intérieure a disparu. Pourtant, l’île est toujours aussi belle. Je salue les efforts déployés pour installer des infrastructures qui incitent les gens à s’y rendre en famille, afin de pratiquer des activités hivernales. Cette île jolie, si chère à mon cour, mérite qu’on la visite et qu’on en prenne bien soin.