Biennale nationale de sculpture contemporaine… A priori, le nom fait peur. Il ramène même à l'idée d'un rendez-vous pour les intellos, pour les rats de bibliothèque. Si on ne pousse pas la curiosité plus loin, on s'imagine une succession d'oeuvres incompréhensibles, du métal tordu, des créations minimalistes qui demandent un dur exercice du crâne pour voir les mille et un symboles suggérés par l'artiste.
Heureusement, la Biennale se trouve à des kilomètres de cela. Comme preuve, pendant la visite d'ouverture, quelqu'un m'a soufflé à l'oreille: "C'est vraiment accessible, l'art contemporain!" Hé, oui! il faut se libérer de nos préjugés. Ce n'est pas parce que certains créateurs se plaisent à nous plonger dans le noir que d'autres ne cherchent pas à vulgariser leur propos, à piquer la curiosité des spectateurs avec des démarches assez singulières. Ouvrons nos esprits et osons faire un petit tour à la Galerie d'art du Parc, à la Maison Hertel-de-la-Fresnière et au Centre Raymond-Lasnier. Et il n'y a aucune raison de manquer ce rendez-vous, puisque c'est gratuit.
Entre autres, comment rester insensible devant le travail d'Ani Deschênes, qui tisse un lien direct avec le public en lui posant la question : "Qu'avez-vous perdu"? À la suite d'un appel à tous paru dans un journal local, certaines personnes lui ont signalé la perte d'un être cher, dont un bébé, une autre lui a parlé de sa confiance en elle envolée. À partir de leurs témoignages, elle a imaginé une oeuvre. Ainsi, l'art devient une manière de prendre contact avec l'homme, de faire un pied de nez à la montée de l'individualisme. Daniel Gorbeil, à l'inverse, exploite cette notion de solitude. Il réussit à nous accrocher avec un dispositif de simulation aérienne, un ballon de toile blanche, à l'intérieur duquel il nous invite à entrer. Là, on a l'impression de vivre une expérience particulière. On se retrouve en tête à tête avec soi-même, littéralement coupé du monde. Le temps n'existe plus. On contemple à son rythme ce qui se trouve derrière les hublots: les nuages, les montagnes, un homme tenant une corde. On prend contact avec soi. Puis, on se prépare aux autres voyages que nous ont organisés les 13 autres artistes canadiens. On imagine une tête de bison, une membrane remplie d'eau qui frétille, 10 000 empreintes digitales épinglées une à une sur un mur… Décidément, la Biennale a tout pour déstabiliser et pour faire rêver!
ooo
AUX FEUX!
Les habitudes ne changent pas. Le Festival d'été de Shawinigan démarre ses festivités dès les premiers sourires de la période estivale. Du 24 au 29 juin, il attend la population avec ses artistes invités et son concours de feux d'artifice. Il propose des soirées musicales avec l'ex-académicien et porte-parole Jean-François Bastien (le 24), Jonas (le 25), un hommage à Phil Collins (le 26), les Cowboys fringants (le 27), Robert Charlebois (le 28) et Samantha Fox (le 29). Quant à la compétition pyrotechnique, elle se déroule chaque soir de l'événement.
Félicitations aux organisteurs de la Ville de Shawinigan.
Pendant mon adolescence, j’écoutais régulièrement du Charlebois, oh boy!! « Engagement » était ma toune lors de folles soirées entre amis!! (en passant si vous allez sur un site pour entendre cette chanson, vous ne pourrez pas entendre ce qu’est vraiment cette chanson, l’intro est trop long).
Je l’ai aussi vu deux fois en spectacle, une fois il avait environ 40 ans et l’autre 50 ans, je vous dirait que je n’ai pas vu de différence, il a su garder la forme, et veut séduire son public. Je pourrai sûrement dire que j’aurai vu Charlebois trois fois, car je compte y être cet été à Shawinigan.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est qu’il a eu différents styles musicaux au fil des ans, et il a élargi son public, je ne connais pas tellement de gens qui disent ne pas aimer Charlebois.
Je vais toujours me souvenir d’une phrase qu’il a dites avant un spectacle: Ce soir, je vous fait une toune et 25 rappels, alors ne m’en demandez pas plus ». Et bien oui, la première chanson était pour réchauffer la foule, et les autres, bien on se retrouvait dans l’ambiance d’un rappel. Personne n’a osé en redemander…
Une compilation de Charlebois, wow! Ça c’est quelque chose!! il ne faut pas passer à côté. Petit bijou de trésor que j’écoute et réécoute.
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Vous n’avez pas vu Jonas en spectacle, bien il manque quelque chose à votre culture!!
Bête de scène, il sait charmer ces demoiselles, bouge et chante, oui, il sait chanter.
On le sait, on le sent, il en mange de la musique.
Même si je n’aime pas particulièrement toutes les chansons de son album, on ne peut pas passer à côté, on l’écoute quand même, c’est Jonas!
Vous aimez le rock, le blues, les ballades, alors vous aimerez Jonas.
Vous entendez une chanson, et vous êtes déjà accro, c’est garantie!
Bon été!
Dans la vie, il faut avoir, l’honnête et l’intégrité de reconnaître, la soi-disant : «VÉRITÉ!» Il faut, donc rende à «César, ce qui est à César.»! Il faut rende hommage à cette ville, qu’est : «SHAWINIGAN»! Elle a su, se structurer, et savoir organier de chaleureuses «FÊTES NATIONALES»! En plus, de nombreuses activités, dont elle possédait déjà : « La Cité de L’Énergie, Biennale, Galeries d’Arts, et j’en passe. » Les organisateurs, ont été capables, de trouver, le temps/ l’espace/l’énergies/l’argents/ ouf, pour fêter dignement la : «ST-JEAN-BAPTISTE»! Je suis demeurée, bouche bée! Et, ce n’est certes, pas encore terminer! Car, je ouï-dire, que la ville concoctait, bien d’autres surprises, pour la : «CONFÉRDÉRATION»!!! Donc, sans hésiter, ne perdez pas votre temps à Trois-Rivières! Maintenant, que vous connaissez, l’endroit idéal! Qu’importe les intempéries, le froid/le vent/ et même la pluie, ne changeront pas l’horaire prévue! Il ne reste plus, à s’incliner, devant autant, de savoir-faire, et d’ingéniosité!
Sincèrement : Félicitations! À tous les organisateurs. À tous les bénévoles! Et, à tous les participants (artistes, artisans, etc.)
Vous avez toute mon admiration!
Le 29 juin nous assisterons au combat des festivals. Dans le coin droit (Shawinigan) Samantha Fox et dans le coin gauche (Trois-Rivières) Mes Aïeux. L’issu final ne fait pas de doute ici car encore une fois, le Festival d’été de Shawinigan en sortira grand gagnant. Les organisateurs ont le don de dénicher les artistes qui auront un impact important sur la fréquentation du site. Je trouve qu’à chaque année ce festival n’a rien à envier à celui de Trois-Rivières. Je n’ai qu’à nommer Jonas comme autre artiste de leur programmation 2006 pour vous en convaincre.
Très inspirante description de la Biennale de sculpture contemporaine qui ne semble pas avoir trouvé d’écho et c’est dommage.Non seulement vous mettez l’eau à la bouche mais en plus vous parvenez en quelques mots à décrire la problématique de l’art contemporain.Par-ce que préjugés il y a et je suis de celles qui trouve que cette forme d’art a souvent un parti pris de mystère et d’opacité dont l’accessibilité semble réservée à une certaine « élite » intellectuelle.Plus le sens d’une oeuvre est ambigüe et plus on la porte aux nues de façon dithyrambique qui donne souvent l’impression aux personnes qui ne sont pas du milieu qu’ils sont incapables d’apprécier ce qui est beau et donc qu’ils sont dépassés ou en d’autres termes, traditionnels et désuets dans leur goûts.
La démarche adoptée par les artistes de la Biennale semble être à l’opposé puisque leurs oeuvres témoignent d’un désir de se rapprocher du public.Ceci sans lésiner sur leur désir de s’exprimer autrement.J’aime leur approche et je regrette que l’événement se passe loin de chez moi.
Le ballon de toile blanche de Daniel Gorbeil entre autre m’a fait me souvenir d’une exposition du même style,visitée il y a plusieurs années à l’UQUAM.Une des artistes avait imaginé un immense utérus de femme dans un sorte de plastique mou et rose;on entrait dans cette sructure tout d’abord en rampant pour se retrouver tout au fond dans une sorte de « cocon » qui bougeait avec nos mouvements ce qui donnait l’impression d’être bercé et puis voilà qu’une fois bien lovée dans ce cocon,on entendait un coeur qui battait.Réellement, on se sentait comme un bébé dans le ventre de sa mère et losrqu’on se décidait à sortir de là avec réticence,nouvelles reptations qui cette fois nous donnait la sensation d’une naissance.Je ne me souviens malheureusement plus du nom de l’artiste.
Est-ce de l’art?Je ne saurais trop dire étant donné mon peu de connaissances et mes préjugés.L’essentiel cependant est que cela m’a rejointe et que j’ai aimé…