Depuis un peu plus d'une semaine, les routes de la région sont envahies par de grosses bestioles blanches, les véhicules récréatifs. Ils sont des milliers à rouler en direction du Festival western de Saint-Tite pour y séjourner le temps des activités. Si je ne comprends toujours pas toute cette frénésie – lorsque je fais du camping, c'est dans le but de fuir le bruit et les foules – et si je m'impatiente parfois devant la lenteur de certains véhicules, je trouve ça rassurant de voir autant de campeurs au volant en cette mi-septembre. Cela signifie que le Festival se porte bien, que les gens de l'extérieur éprouvent encore du plaisir à venir chez nous. Ça doit faire quelques années que ses organisateurs ont retravaillé sa mise en marché. Et ça semble porter fruit. Contrairement à d'autres rendez-vous qui s'éparpillent, le Festival western a recentré ses activités autour de sa raison d'être. Il ne déroge plus de sa ligne directrice, le western; il l'exploite à fond. À sa programmation, on ne retrouve aucune grosse tête d'affiche qui pourrait lui permettre d'attirer des visiteurs. Exit les Kaïn ou Marie-Chantal Toupin! Les projecteurs se tournent plutôt vers ses neuf rodéos professionnels, les performances animales et les artistes country comme Patrick Norman (le jeudi 14 septembre). Bref, le Festival western n'a pas eu peur d'afficher sa vraie nature et il en sort gagnant. Au fait, la fête se poursuit jusqu'au 17 septembre.
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PÊLE-MÊLE…
Le Quatuor Alcan |
Le Quatuor Alcan se produira le samedi 16 septembre au Moulin Michel de Gentilly. Fondée à Chicoutimi en 1989, cette formation de renommée internationale a enregistré une dizaine d'albums, dont un consacré à Schubert. Son plus récent disque propose une visite dans l'univers de la musique de salon russe de la fin du XIXe siècle.
Toujours en classique, l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières revient pour une 12e saison avec ses conférences. C'est Michel Koslovsky qui en sera l'animateur. Huit causeries truffées d'auditions commentées et de récitals figurent au calendrier. Elles se tiendront les jeudis à 19h au Collège Laflèche à partir du 21 septembre. Une soirée d'information gratuite a lieu le 14 septembre. Une belle activité pour s'initier à la musique classique.
Un festival western!
Si on parle de St-Tite à certaines personnes, elles vous diront tout de go que ce n’est pas leurs tasses de thé! Pourtant, notre enfance fut majoritairement bercée par cette musique. Sans en être un adepte, je dois avouer que je connais plusieurs airs qui me reviennent en tête frequemment. Pourquoi devrias-t-on avoir honte de nos racines? Car le western, nos pères et nos mères nous l’ont fait découvrir bien avant Isabelle Boulay. Étrange quand même qu’une artiste comme cette dernière puisse passer du pop au western avec autant de facilité commerciale.
La famille Duguay roule sa bosse depuis déjà fort longtemps et ça, sans vraiment pouvoir compter sur les radios ou les stations de télévisions pour promouvoir leurs nouveaux produits. D’ici quelques semaines, un nouvel album sortira en magasin: « Quand le soleil ». Cet album jouira d’une grande promotion puisqu’il regroupera des chanteurs populaires qui reprendront les airs connus de notre jeunesse…
Il ne faut pas avoir honte d’un festival comme celui-ci. Il a su redonné au village de St-Tite ses plus grandes lettres de noblesses…
Depuis un peu plus d’une semaine, les routes de la région sont envahies par de grosses bestioles blanches, les véhicules récréatifs. Ils sont des milliers à rouler en direction du
Moi je trouve ça parfait que le Festival western de Saint-Tite ne se renie pas en invitant des artistes populaires plutôt que country. Après tout, c’est une célébration entre passionnés de ce mode de vie ! Est-ce que quelqu’un irait faire jouer du Michel Louvain lors d’un rave ? Bien non, et a raison ! il n’y aurait pas sa place.
Ce festival est un moment fort attendu pour tous les gens qui cachent en eux une âme de cowboy, ou s’affiche comme tel.
Pour les gens qui n’appartiennent a aucune de ces deux catégories, le spectacle est quand même tout ce qu’il y a de plus réjouissant. Y a de la fébrilité dans l’air !
Puis c’est ce genre d’évènement qui permet de dépoussiérer le vieux mite du country quétaine. On voit que ça bouge, que c’est dynamique. Assez cool ces beaux cowboys qui luttent avec les bêtes pour les maintenir au sol loll
Y a de tout pour tous là-bas. Les jeunes comme les moins jeunes y trouveront leur compte. Même les familles sauront bien s’y amuser.
Allez, sortez vos bottes et vos chapeau de cowboy et venez vous amuser ! Hi ha !
Puisque je ne suis pas un amateur de musique country et encore moins un partisan du mode de vie de tous ces néo-cowboys qui envahissent St-Tite le temps du Festival, je n’ai assisté qu’une seule fois à ce curieux évènement.
Mais quels souvenirs !
Il y a de ces activités qui ont l’art de vous dépayser complétement. Au point qu’on en vient a se demander si on a pas franchit les limites invisibles une autre dimension.
C’est le cas à St-Tite a chaque année, dès que les premiers hénnissements sonnent le bal.
Des chemises bizarres, des chapeaux et des bottes de cowboy se reflètent sur une grande majorité de la population présente sur les lieux. De quoi se faire sentir a part…
Une partie d’entre eux parle un jargon non familier, où il est question de chevaux et de prises au lasso. Et je ne vous dirai pas l’effet que ça fait d’entendre des gens s’extasier sur un mode musical qui est souvent dénigré, pour ne pas dire carrément identifié a un style musical limité et nasal, représentant ringard de drame pathétique ou d’une joyeuseté quasi enfantine.
Un tout autre univers.
Si cet aspect du Festival m’a amusé, je dois dire que ça ne m’a que tiédement intéressé. C’est rigolo, mais sans plus.
Parcontre, ce qui m’a totalement fasciné, c’est le goût du défi et du risque de ces cowboys ( je parle des vrais, pas de ceux qui se contentent du chapeau pour se donner un frisson d’appartenance ) qui bravent la mort lors des compétitions dans le ring. Même si je trouve l’enjeu ridicule ( pourquoi diable risquer d’être handicapé pour si peu ? ), je ne peux m’empêcher d’être admiratif devant tant de prouesses physiques. Quel sang froid et quel courage ! C’est très impressionnant de voir tout cet étalage de dextérité sportive.
J’ignore si j’y retournerai a nouveau, mais je conseille cette étrange curiosité a tous ceux qui ont envie d’un dépaysement passager et d’une dose de palpitations cardiaques.
Telle la venue de l’automne, revient au p’tit galop, le : «Festival de St-Tite»! Avec tout, ce qu’il y a de meilleur et de pire! J’y suis allé, plusieurs fois. Enfant, adolescente, et adulte. Bon gré, mal gré, cela revient, à peu au même… D’une part, il faut admettre, que cette tradition western, s’avère être une industrie, très florissante $$$, pour la ville. Ce qui est très bien ainsi! Ah! Il y a un magnifique défilé, d’excellents restaurants, de très belles boutiques artisanales, des manèges pour les enfants et bien sûr, beaucoup de chevaux. Cela est le côté diurne, qui est synonyme de familiale! Malheureusement, il y a aussi, cette autre visage… celui de l’être nocturne. Là, ou l’on s’amuse. à en tomber par terre. Ou à en vomir partout, au choix! Là, où fait courir les foules, à danser, à chanter, ou à hurler : «Hi Ha»! Bien sûr, vous comprendrez, que la petite famille est déjà, rendue à la maison… Comme tout festival, il y a toujours, ses saoulards, ses mauvais fêtards, et mêmes ses bagarres! C’est malheureux, car la plupart du temps, ce n’est qu’une minorité… qui en fait, une réputation négative! Donc, allons enfourcher notre cheval vapeur, pour assister, au plus beau de la fête, durant la journée!