Musique classique et sérieux vont de paire. En fait, ces mots sont quasiment indissociables. Pourtant, je remarque de plus en plus un désir, de la part des musiciens, de casser ce moule. Tranquillement, on semble vouloir raccourcir la distance qui existe entre le genre classique et le public. On décloisonne ainsi cette musique; on lui retire son complet noir pour lui mettre une jolie chemise à la mode. Et je dois dire que ça lui va plutôt bien! En écrivant ces lignes, je pense, entre autres, aux Cordes en délire, duo formé par Antoine Bareil et Sébastien Lépine, mais je pense surtout à l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières et à son concert Bas les masques, présenté le samedi 28 octobre à la salle J.-A.-Thompson. Saviez-vous que, pour cette soirée, tous les musiciens seront costumés et que vous êtes invité à faire de même? Si vous portez un costume, vous courrez même la chance de gagner une paire de billets de prestige pour le concert de Noël avec le pianiste André Gagnon. Vous trouvez ça kitch, farfelu, voire déplacé? Bien, pas moi! Ça me donne même l'impression d'humaniser le classique, d'enlever son faux lustre. Car il m'arrive d'entendre les commentaires de gens un peu mal à l'aise d'assister à un concert de l'Orchestre. Comme si la musique classique était réservée aux mieux nantis. Ce qui n'est pas vrai…
Par ailleurs, c'est Jean-Pascal Hamelin, un jeune chef d'orchestre très estimé par Jacques Lacombe, qui dirigera l'Orchestre lors de cette soirée qui risque d'être fort colorée. Des oeuvres de Liszt, de Moussorgski, Estacio, Gounod, Grieg et Saint-Saëns sont au programme. Aussi, Anne-Marie Dubois inaugurera le nouveau piano Steinway de la salle J.-A.-Thompson à cette occasion.
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UN NOM À SURVEILLER
La veille, le 27 octobre, ne manquez pas le passage d'Anik Jean au Maquisart. La jolie rockeuse est en nomination au 28e Gala de l'ADISQ, diffusé le 29 octobre sur les ondes de Radio-Canada, dans la catégorie Révélation de l'année.
Alors que toutes les autres formes d’art sont en constante évolution pour être de leur temps, veillant a déployer les couleurs du modernisme, les orchestres symphoniques s’accrochent encore a son vieux costume noir classique. Parfois ils dérogent au protocole et se permettent de jouer des airs populaires…toute une friponnerie !
Bon, tant qu’à moi, je ne vois aucun mal au respect des traditions, tant que celles-ci ne sont pas alliénantes. Il faut bien l’avouer, le costume chic est un cérémonial qui a du panache. Les vêtements distingués des musiciens rendent un hommage silencieux à la noblesse de leur art. Le prestige et d’élégance ne sont pas de vilains défauts.
Par contre, cela fait du bien lorsque les convenances sont un peu dépoussiérées pour laisser place à la clarté du jour actuel.
Il est donc tout a fait mignon que l’orchestre symphonique de Trois-Rivières d’organiser une soirée costumée. Cela n’enlève rien a leur raffinement, bien au contraire. Une touche de frivolité est la bienvenue.
Comme quoi il n’y a pas de désaccord entre la musique classique et un peu de fantaisie !
Une très jolie rockeuse : «Anik Jean» qui sera de passera au fameux : «Maquisart»! Et que l’on pourra la revoir au gala, de L’ADISQ! C’est la gentille petite fille, qui à su faire vibrer, le Centre Bell, en première partie des : «Rolling Stones»! Et l’énergie, émanait de partout! Elle possède, toutes les nuances, de la voix féminine jusqu’à, celle ou : stupéfaction, elle devient une autre! Cette fille, au privilège de posséder, les deux côtés de la médaille, en même temps! Je crois qu’elle mériterait d’être la Révélation de l’année! En cas, elle vaut la peine d’être vue, à chacun ses goûts, comme toujours…
J’arrive du Masquisart! Anik Jean est toujours aussi en forme! Elle sait capter son public, dès sa première chanson! Puis, elle alterne d’un air de rock’n roll, en passant par des douces ballades! Elle tout a fait formidable! Je suis certain, qu’elle deviendra une très grande vedette! Elle possède le calibre d’une star, et elle est capable de foncer, ou de défoncer toutes les portes fermées! J’ai passé une très bonne soirée!
Je suis allée voir Anik Jean l’an passé, à la Maison de la chanson (théâtre du petit Champlain). J’ai été très décue. J’avais écouté son CD aupavarant et j’aimais bien. Sauf que sur scène, elle était complètement partie. Gelée probablement. Elle n’a pas su capter son public. C’est certain que ce n’est pas l’idéal pour un show rock mais elle avait vraiment l’air à être la seule à avoir du fun sur la scène.