Le bruit qui court à propos d'un possible projet récréotouristique à l'île Saint-Quentin se révèle une agréable, voire une inespérée bouffée d'air frais. Car, il faut le dire, l'endroit a besoin depuis longtemps d'un attrait original pour attirer de nouvelles clientèles. Je suis une adepte de l'île Saint-Quentin. L'été, je m'y rends pour lire sur la plage, pour m'enfoncer les pieds dans le sable chaud; l'automne, je profite de ses sentiers orangés. Puis, dès que la dernière feuille tombe, je raye cet endroit de mes destinations favorites pour les sept ou huit mois suivants. J'attends le retour du soleil. Car, dès l'arrivée du temps froid, je n'y trouve plus mon compte. Sans la nature luxuriante et généreuse, l'île perd un peu de ses attraits, cesse d'être unique. Oui, il y a des sentiers et une patinoire de hockey pour patiner, oui, il y a des glissades, mais tous ces aménagements existent aussi à deux pas de chez moi. Alors, pourquoi me déplacer?
Il m'est arrivé de trouver que l'île n'utilisait pas son plein potentiel. Je me suis même déjà demandé si elle ne se laissait pas dériver… Par exemple, à l'entrée, une affiche indique encore d'anciens tarifs, du moins c'était comme ça lors de ma dernière visite. Alors, quand j'ai eu vent du projet récréotouristique, j'ai sauté de joie. Je me suis dit: "Enfin, l'île sort de sa léthargie!" Elle – l'instigateur du projet est le vice-président de la Corporation de développement de l'île, Jean-Pierre Bourrassa – voudrait mettre sur pied une serre à papillons et un jardin floral. Bon, le projet n'est qu'à l'étape de l'étude de faisabilité. Mais, imaginez ce que le site pourrait devenir si ça fonctionnait. Imaginez les centaines, voire les milliers, de familles qui déambuleraient pendant les 12 mois de l'année dans les jardins floraux, dans une serre où des papillons en liberté pourraient se poser sur leur épaule! Imaginez aussi les mariages culturels possibles dans un tel lieu: les spectacles, les expositions, les festivals… Dommage que le projet ne soit encore qu'un rêve, qu'un rêve qui, s'il se réalise, prendra encore plusieurs années avant de voir le jour. Mais, il paraît que tout arrive en son temps.
DANS L'ANGLE DE LA CAMERA
Soulignons le talent de vidéastes de la région. Après le réalisateur et scénariste Martin Saulnier, qui a été retenu pour participer au projet de développement de longs métrages de Téléfilm Canada Écrire au long, c'est au tour de Guillaume Dénommé, Simon Laganière et David Leblanc de retenir l'attention. C'est que le trio a remporté dimanche dernier le grand prix du jury du concours Le Court en Web pour son court métrage Richard de Ville-Marie. Il est encore possible d'aller jeter un oeil à cette réalisation à l'adresse suivante: www.onf.ca/courtenweb.
DES CHANGEMENTS POUR CLOSEDOWN
Le groupe de Trois-Rivières Closedown, qui prévoit enregistrer un nouvel album au printemps, a revu sa structure. Désormais, il emprunte une avenue musicale un peu moins criarde, un peu plus accessible. Le chanteur Alexandre Bujold quitte ainsi le quintet. Son dernier concert avec la formation aura lieu le samedi 24 mars au Maquisart à 19h. Avis aux intéressés.
L’île est un endroit super pour y passer du bon temps l’été surtout avec les amis et il y a souvent des festivités très amusantes. Si le projet aura lieu je crois que les gens iront voir et aimeront les nouvautés car c’est un projet pour toute la famille. Ce sera très plaisant de voir plus de personnes sur l’île tout au long de nos étés.
Moi,j’aimerait que ça se réalise et que tous en profiteront de ce super projet.
Je trouve que ce projet concorde tout à fait avec le mandat du parc de l’île Saint-Quentin, qui est autant un mandat de protection de l’environnement qu’un mandat d’éducation.
De plus un tel attrait touristique serait un atout pour la ville de Trois-Rivières. Sans compter les retombés économiques que ce projet pourrait engendrer pour l’industrie touristique de la région.
L’île Saint Quentin est un parc extraordinaire! Cependant, l’endroit n’est pas si accessible à tous. Pour aller profiter d’une journée complète de glissade, et/ou de marche, de ski, de patinage, il en coûte plus de $10 pour une famille de trois; ce n’est pas si cher. De la même façon, l’été, plus de $10 donnant accès aux beautés de l’île, aux arbres, à la plage, à la piscine, au canot, etc., ce n’est pas si cher que cela. Mais, si on veut profiter de notre si belle et si grande île pour une petite marche d’une heure, ou pour une saucette dans le fleuve seulement, un petit lunch au frais, une collation dans l’après midi, un repos vélo, c’est très cher; surtout quand la glace est fondue, ou pas entretenue, ou quand il n’y a pas de neige, quand les pistes de ski sont inexistantes ou pas entretenues, ou quand l’eau est imbaignable, la piscine trop pleine, la plage trop pleine de mégots, de bruits, de bateaux hors bord, de « seadoos », etc. ; alors là, c’est vraiment trop cher! Imaginez alors, si on construit des infrastructures comme des serres à papillon ou des jardins de plantes, quel sera le prix pour accéder à ces belles « nouveautés » (par exemple, il en coûte $32 à $40 d’entrée au Jardin Botannique de MTL pour une famille de trois)? D’accord pour des nouveautés, mais avec une politique d’accès revue en fonction des services utilisés et non un prix « d’entrée seulement », un prix qui ne tient pas compte des familles qui ne voudraient que profiter de ce qui reste de la beauté sauvage d’une île qu’on voudrait peut-être plus sécuritaire, plus propre, mieux entretenue, un prix qui éloigne ceux et celles qui ne veulent qu’une petite marche de santé, une trempette dans l’oasis. Si l’île devient un biodôme à papillons ou un jardin botannique quelconque, cela ne devrait pas empêcher la famille d’aller prendre une bonne bouffée d’air dans un lieu unique où le soleil se couche dans un spectacle extraordinaire qu’il offre tout à fait gratuitement!
On a qu’à penser à la Cité de l’Énergie de Shawinigan et de son spectacle Kosmogonia qui sera changé après quelques années de présentation. Pour attirer continuellement de la clientèle, il faut savoir se renouveler. Même si ce projet est très intéressant en soi, il faut penser au départ comment il faudra faire pour convaincre le même bassin potentiel de clients de revenir après quelques années de fonctionnement. Pour moi, il est important de connaître la viabilité d’un tel projet à long terme avant de s’y embarquer à coup de centaine de milliers de dollars.
Encore mal connu, de mauvaise réputation, et combien de bobards? Et pourtant, s’il existe un lieu familial, le mieux situé, c’est bien l’île Saint-Quentin! En plein milieu, des deux autres villes, pas tout à fait à Trois-Rivières, pas tout à fait, au Cap-De-La-Madeleine, juste entre le pont? Un lieu de paix, où la flore côtoie la beauté, du Saint-Maurice. Chaque saison, en fait un endroit privilégié! Pour ma part, c’est l’hiver, avec son anneau de glace, ou longer les sentiers de ski de fond. L’été, cette sérénité, qui nous apaise! Une véritable oasis, qui se doit, de reprendre son souffle de vie! Et, si c’est grâce à un projet, de récréotourisque, pourquoi pas? On pourra enfin, redorer le blason, de l’un de nos plus beaux sites.
Enfin de bonnes idées pour notre coin… pourquoi pas avoir quelques choses de gros nous aussi… nous n’aurions pas besoin d’aller à Montréal pour voir de belles choses… en plus de dépenser 25$ pour un stationnement..
J’encourage cela fortement… lâche pas…
Le très connu Band de Trois-Rivières change de cap pour une musique plus accessible et pour clore cette ètape, il donnera une dernière série de shows en compagnie du chanteur Alex Bujold, parions que ce sera un show mémorable et rempli d’èmotions……
Le Band a prèvu quelques dates dont le : 3 mars à l’Inconditionnel de MTL
4 mars à Le Trash de St-Hyacinthe
10 mars au St-Gérard de Gatineau
17 mars au Chalet de ski à La Tuque
et finalement les fans ne voudront pas manquer le dernier show d’adieu d’ Alex le 24 mars au Maquisart de Trois-Rivières. Profitez de ce dernier show pour venir lui souhaiter bonne chance dans ses futurs projets.
Bonne chance au nouveau Closedown qui sortira un nouvel album ce printemps 2007. XXX
Je trouve que ce serait une très bonne idée mais à une condition: il faudrait que de la publicité soit faite pour promouvoir cet attrait. Et pas seulement en région.
Il y a 2 ans, je suis allée sur l’île avec la garderie de mon fils. J’ai vraiment été très surprise de voir tout ce qu’il y avait comme activités pour les familles. Je n’avais jamais entendu parler des glissades ou des tubes pour enfants. Je croyais que c’était simplement un parc, sans activités si on peut dire.
C’est un très bel endroit et ce serait important de le faire connaître.
Bravo au trio mauricien lauréat du concours « Le court en Web » pour son 10 minutes de gloire. « Richard de Ville-Marie », inspiré du chef-d’oeuvre de Denis Arcand, « Jésus de Montréal », est loin d’égaler son émule. Mais le sujet est naïf et bien traité. Les prises de vues sont « correctes, sans plus », narguerait le désormais célèbre Christian Bégin dont le rêve, à l’instar de Lafontaine, est que chacun fasse sont métier et les vaches seront bien gardées !
Pour ma part, j’ai préféré « Gino », dont le scénario relate les déboires d’un danseur bedonnant forcé de s’exiler en région parce qu’il n’est plus assez sexy pour la grande ville. Rigolo, sans prétention et la finale est positive.
Jugez par vous-même et visionnez quelques corts métrages sur http://www.onf.ca/courtenweb. C’est mieux que de perdre son temps sur youtube…
Belle idée que celle de la serre de papillons à l’Île Saint-Quentin! Par contre, j’ai bien peur que les citoyens auront à mettre la main dans leur poche pour qu’un tel projet voit le jour. Bien sûr, il pourra y avoir des subventions gouvernementales mais, un jour, l’argent viendra à manquer. Alors, à qui reviendra l’obligation de payer pour entretenir les nouvelles infra-structures de l’Île? Les payeurs de taxes trifluviens! En regardant aller nos élus municipaux, je réalise qu’il y a des idées de grandeur qui forcent leur chemin en voulant faire de Trois-Rivières une « méga-métropole » au-delà de nos moyens. Que ce soit le nouveau projet de l’Île Saint-Quentin ou celui de Trois-Rivières sur Saint-Laurent, je considère qu’on nous prend pour des millionnaires. L’argent ne pousse pas dans les arbres – de toutes façons, il y a plusieurs secteurs boisés qui disparaissent peu à peu… merci au manque d’intérêt pour l’environnement pour faire place à l’argent. Il y a plusieurs projets communautaires qui ont besoin de revenus, d’une aide quelconque pour répondre aux différents besoins des citoyens. Attirer les touristes, faire entrer l’argent dans les coffres de la ville, faire briller notre étoile trifluvienne grâce à des projets audacieux, c’est bien. C’est plus difficile à avaler quand les gens autour de nous ont besoin d’habitation à prix modique, de services qui leur permettent de vivre décemment. L’argent n’est pas tout. J’aimerais que les élus s’en rendent compte.
Selon moi, ce projet sera lourd de conséquences à long terme. Déjà, la plage n’est pas à son meilleur, et le parc aurait un grand besoin d’être revigoré. Des papillons, c’est bien jolis, mais pourquoi venir à trois-rivières lorsque l’on peut aller a Montreal ? Dites moi, exception faite des familles de la maurcie qui iront 1, voir 2 fois dans leur vie, qui ira voir ce projet couteux et ambitieux? Ils devront faire une sérieuse étude de marché afin d’être persuadé que le contribuable n’aura pas ENCORE à mettre la main dans sa poche ! Il faut s’assurer d’avoir tout les ingrédients en mains avant de se lancer dans ce beau projet et d’être certain que les retombées économiques seront suffisantes pour payer les dettes de la construction et du projet en général.