Lundi, le Conseil de la culture et des communications de la Mauricie, en collaboration avec la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie, a démarré une campagne de valorisation du milieu culturel mauricien: "La culture, ça m'enrichit!" Au total, 10 capsules d'information à propos de notre patrimoine culturel seront diffusées dans différents médias de la région au cours des trois prochaines semaines. On pourra entre autres en apprendre sur l'Atelier Presse Papier, l'Espace Shawinigan, les Sages Fous, les Écrits des Forges, le Festival international Danse Encore.
Si certains trouvent cette campagne superflue, moi, je salue cette démarche. La Mauricie déborde de trésors magnifiques mais, malheureusement, pour je ne sais quelle raison, il arrive qu'on oublie leur existence et leur apport quant à la vitalité de notre région. Je me sens parfois gênée quand des artistes, des entreprises ou des événements culturels de chez nous sont reconnus à l'étranger, mais méconnus dans leur lieu d'origine. Je serais bien curieuse de savoir combien de gens comptent dans leur bibliothèque un livre des Écrits des Forges ou ont déjà acheté un billet pour un spectacle en salle du Festival international de Danse Encore. Personnellement, je crois qu'une telle campagne ne peut que raviver notre fierté et notre flamme régionaliste en plus de nous montrer à quel point le volet culturel de la Mauricie est vivant. On n'habite pas sur un territoire où il ne se passe jamais rien, au contraire. Entre autres, l'Espace Shawinigan présente des expositions d'envergure internationale, les Écrits des Forges vendent leurs livres dans plusieurs pays du monde, le Festival international de Danse Encore est un événement unique en Amérique du Nord, les contes et les légendes nourrissent notre imaginaire collectif… Il est d'ailleurs très important que les plus jeunes prennent conscience de toutes ces richesses, car elles serviront peut-être de frein à leur exode vers des villes dites "plus branchées".
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FOISONNEMENT
Les amateurs de culture sont choyés cette semaine. Au calendrier figurent des shows des plus diversifiés. Voici quelques suggestions… D'abord, David Usher est attendu au Maquisart le jeudi 19 avril. Il vient chanter les pièces de son plus récent album, Strange Birds. Le samedi 21 avril, l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières présente à guichets fermés son dernier spectacle de la saison, Le Chant de la mer, où il interprète des oeuvres de Smetana, Mozart et Williams. Le même jour, Sylvie Jean, qui a travaillé son premier disque Déjouer le vent avec nul autre que Bori, se produit dans l'ambiance intime du centre culturel Taxi de Sainte-Marie-de-Blandford. Finalement, toujours le 21, le Moulin Michel reçoit Guy-Philippe Wells, un auteur-compositeur-interprète fort sympathique qui n'a pas la langue dans sa poche, et Alain Quessy se produit avec sa "petite famille" au resto Des Copains d'abord.
Je suis fort heureux que le Conseil de la culture et des communications de la Mauricie et la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie entreprennent cette nouvelle initiative au coeur de notre chère région. En effet, il est vrai que les gens d’ici n’ont pas la reconnaissance qui leur est due. La vie grouille partout dans la région et non seulement sur le boulevard des Forges entre le café Morgan, le D’ Artagnan et le café Nord-Ouest.
Le projet « La culture, ça m’enrichit! » sera bénéfique autant pour les artistes de chez nous que pour les citoyens. Il n’y a pas de mal à afficher, et encourager, le talent de notre coin de pays. Je souhaite profondément que ce projet ne touche pas seulement les gens qui ont à coeur les artistes d’ici, mais bien tout le monde: le jeune, le vieux, le cultivé, le sportif, l’immigrant… sinon, toute cette publicité n’a aucun sens.
Le talent d’ici ne doit pas être reconnu exclusivement lors du festival de l’art vocal, ou de la poésie, mais bien tous les jours de l’année. Les différents projets ont leur importance, mais le public aussi. En effet, les salles de spectacle ne doivent pas être vides. Les gens de la région doivent sortir afin de voir ce qui se passe ici, car sans l’appui du public, l’artiste n’est rien.
Entièrement, d’accord avec vous, Madame Gélinas. Plusieurs de nos artistes Mauriciens, sont très bien reconnus, un peu partout sauf chez-nous. Il faut dire, comme toujours, que personne n’est prophète dans «sa ville»? Serait-ce, un problème d’identité? Ou, un malaise d’être régional? Pire, les deux à la fois? Aucune idée! Cependant, c’est un fait remarquable. Particulièrement, quand il s’agit de : «Les Sages Fous, ou des Écrits des Forges» et même des «Éditions Du Bien Public»! Alors, qu’on essaie de rétablir, un équilibre en passant pas des capsules d’information, me semble un concept adéquat. On ne peut, que féliciter le : «Conseil de la culture, et la société Saint-Jean-Baptiste», de vouloir redorer, le blason de notre fierté. Bravo.