<p>Plus jamais je ne prends de vacances en même temps que les Jeux olympiques. Il m'a suffi d'ouvrir une fois le téléviseur pour développer une dépendance. Ces «machines humaines» m'impressionnaient tellement que, dès que j'avais un moment de libre à la maison, je m'installais sur le sofa, d'abord en déséquilibre, puis finalement de manière plus confortable. </p>
<p>Si l'objectif de départ était d'être au parfum des plus récents médaillés, je me laissais toujours emporter par la magie des Jeux, finissant par oublier le temps. Voir en rediffusion deux ou trois fois les mêmes performances m'agaçait à peine! J'espérais tellement assister en direct à une victoire du Canada. Ainsi, je me suis découvert de nouveaux intérêts comme la lutte et le plongeon. Avant, je n'avais d'yeux que pour la gymnastique. En fait, je crois que ce sont surtout les portraits d'athlètes – les petites capsules journalistiques – qui m'ont donné envie de suivre les JO. Ah, le pouvoir du human interest! En connaissant mieux le parcours sportif et la vie des olympiens canadiens, j'éprouvais le besoin d'assister à chacune de leurs épreuves. Assise devant la télé, j'avais l'impression de leur apporter un peu de mon espoir et de mon soutien personnel. Ouin…</p>
<p> </p>
<p>Mise à jour…</p>
<p>Mais après plusieurs jours passés devant le petit écran, puis-je vous affirmer que c'est avec bonheur que je retrouve mon poste de travail, avec ses nombreux courriels et messages vocaux? Enfin, je reprends contact – un peu mollement certes, puisque je suis encore en mode vacances – avec la vraie vie et, surtout, avec les dernières nouvelles mauriciennes. J'applaudis ainsi le travail des étudiants de l'UQTR qui ont réalisé la très jolie affiche du 375<sup>e</sup> de la ville de Trois-Rivières; je salive déjà en parcourant le programme de la neuvième édition des Délices d'automne, du 30 août au 1<sup>er</sup> septembre – quelle bonne idée que l'espace des Délices en bouteilles, qui réunira une quinzaine de producteurs de vin, de cidre et de bière du Québec et d'ailleurs! -; mais je m'étonne aussi que le conseil de la Ville de Trois-Rivières aille de l'avant avec le projet Trois-Rivières sur Saint-Laurent, alors que plus de 3000 personnes ont manifesté leur désaccord. Hum… Mon petit doigt me dit que je vais vite oublier les Olympiques. L'automne va être chaud, très chaud.</p>
L’extension de la lutte
Karine Gélinas
C’est un plaisir que de lire votre texte. Je crois qu’il est le premier texte, publié dans le Voir.ca, qui est favorable à l’esprit olympique qui se devait d’être apolitique. Je pense que vous êtes la première chroniqueuse à avoir partagé cet engouement pour les gagnants des médailles et pour les spectacles d’ouverture et de clôture qui étaient des plus réussis. Moi aussi, je me suis laissé charmer par ces jeux et je me désolais de lire tous ces textes sur ce site internet qui dénigraient l’esprit des jeux pour des raisons politiques, qui tout en étant pertinentes restaient déplacées vu l’idéal uniquement sportif des olympiques. Le CIO et monsieur Hogue ne pouvaient que respecter la charte de leur organisme et rester à l’écart de ces groupes de pression qui ne s’intéressaient pas aux jeux sauf pour en faire un débat politique. Personnellement, j’ai trouvé que la tv nous présentait trop les compétitions dans le cube d’eau et pas assez celles dans le nid d’oiseau: j’aime mieux les sports au sec. La publicité coupait souvent les compétititions et on passait à un autre sport immédiatement après: que c’était agaçant. Il faut conserver un esprit sportif: BRAVO!