Entre guillemets

Les promesses de l’automne

<p>Je trouve que septembre a une odeur particulière: un parfum de tarte aux pommes et de renouveau. Plus que le 1<sup>er</sup> janvier, j'ai souvent l'impression que c'est à ce moment précis de l'année que le compteur retombe à zéro. En mode, la légèreté des tissus d'été fait place à de nouveaux volumes, à des étoffes plus lourdes; en alimentation, couleurs et saveurs apparaissent en abondance sur nos tables; côté culture, des émissions télé meurent pour laisser la place à d'autres feuilletons, les diffuseurs lèvent le rideau sur des programmations qui ont encore tout à offrir, les créateurs en profitent souvent pour lancer leur nouveau matériel. Ça me fait d'autant plus cet effet de retour à neuf que pendant les deux mois qui ont précédé le 1<sup>er</sup> septembre, le monde entier semblait fonctionner de façon chaotique: horaires modifiés pour l'été, absences prolongées en raison des vacances, cellulaires non fonctionnels… Comme si tout le Québec se préparait doucement à une mutation. </p>
<p><a href="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/o.jpg"><img style="WIDTH:350px;HEIGHT:275px;" height="275" src="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/o.jpg" width="350" border="0" alt="" /></a></p>
<p><em>Photo: Dan Foley</em></p>
<p> </p>
<p><strong>C'est parti!</strong></p>
<p>C'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'envisage cette rentrée culturelle 2008 dont nous dressons les grandes lignes dans cette édition. Car déjà, j'ai quelques coups de cœur. D'abord, je suis particulièrement heureuse que <em>Nebbia </em>(«brouillard» en italien), dernier volet de la Trilogie du ciel du Cirque Éloize, s'arrête à trois reprises dans la région, soit le 25 octobre au Centre des arts de Shawinigan et les 21 et 22 octobre à la salle J.-A.-Thompson. J'ai toujours aimé la poésie qui se dégage des productions de ce cirque qui se qualifie davantage de théâtre acrobatique, et il semblerait que ce nouveau spectacle emprunte encore le merveilleux chemin de l'imaginaire. Il y a aussi le passage de Monsieur Mono qui me réjouit (le 30 octobre à Shawinigan; le 13 décembre à la salle Louis-Philippe-Poisson). Car les délicates chansons de <em>Petite Musique de pluie</em>, que le leader des Chiens semble avoir tissées à partir de fragiles perles d'eau, invitent à l'introspection, à un voyage dans les nuages. Et finalement, je souligne le plus récent spectacle de Fred Pellerin, L'Arracheuse de temps. Un show qui m'a arraché plusieurs rires lors de la première à Saint-Élie, mais qui a aussi réussi à me coincer des sanglots dans la gorge (les 5 et 6 décembre au Théâtre Belcourt de Baie-du-Febvre; les 11, 12 et 13  décembre au Centre des arts de Shawinigan). </p>
<p>Et vous, quels shows seront à votre agenda cet automne?</p>