Entre guillemets

L’anti-liste de Noël

<p>Il n'y a pas si longtemps, un de mes collègues – Joël Martel pour ne pas le nommer – avait écrit sur son blogue au www.voir.ca une liste de cadeaux qu'il ne voulait absolument pas retrouver sous son sapin de Noël. Le tout m'avait bien fait rire. Il faut dire que c'est avec beaucoup d'ironie que mon confrère s'était prêté au jeu. Hum… À quelques jours du 25 décembre, pourquoi ne pas tenter l'exercice? Car en ce moment, admettez que nos pensées vont davantage vers tout ce qui évoque les partys des Fêtes que vers les grands débats existentiels.</p>
<p align="justify">Mais je vous avertis tout de suite, mes anti-suggestions n'ont rien de sérieux. Elles sont plutôt saupoudrées de sucre et des faits divers qui ont composé la dernière année. Bon, allons-y vite avant que le traîneau du père Noël vole au-dessus de la maison; je ne voudrais pas avoir la mauvaise surprise de découvrir sous un emballage doré…</p>
<p align="justify"><br /></p>
<p align="justify"><strong>Des billets pour Flagrant Délit</strong></p>
<p align="justify">Non! Je n'ai pas du tout envie de me contenter de l'exposition itinérante <em>Flagrant Délit</em> du Musée des beaux-arts du Canada qui sera présentée à l'Espace Shawinigan l'été prochain. Je rêve plutôt d'un projet taillé sur mesure pour l'ancienne aluminerie comme dans le passé. Je comprends que le MBAC ait opté pour cette expo en raison de compressions budgétaires. Mais pourquoi toujours sabrer dans les projets développés à l'extérieur des grands centres? Après tout, en 2008, <em>La Vraie Vie</em> de Ron Mueck et Guy Ben-Her avait attiré un peu plus de 21 000 visiteurs… Ce n'est pas rien! En fait, c'est autant que la population de l'ancienne ville de Shawinigan.</p>
<p align="justify"><br /></p>
<p align="justify"><strong>Un DVD des meilleures pubs du Off Festival de la poésie</strong></p>
<p align="justify">Bon, je sais qu'il n'existe pas… N'empêche que je n'éprouve nullement le désir de revoir ces sketches où l'on ridiculisait les commentaires acérés de Gaston Bellemare, président du Festival international de la poésie, à propos du Off. Sous l'effet de la colère, il arrive que certains disent des choses qui dépassent leur pensée. On peut penser au mot parasites par exemple. Il faut donc apprendre à leur pardonner, pas à tourner le faire dans la plaie…</p>
<p align="justify"><br /></p>
<p align="justify"><strong>Une subvention du gouvernement fédéral pour la réfection de la Maison Francis-Brisson</strong></p>
<p align="justify">Oups! Je me trompe. Ça, c'est plutôt l'ancien député de Saint-Maurice, Robert Deschamps, qui n'en veut pas. Dire qu'il a des visées sur la chaise de la mairesse de Shawinigan, Lise Landry… Si tel est le cas, ça regarde mal pour la culture. Moi, au contraire, j'ai particulièrement hâte de remettre les pieds dans cette salle de spectacle du secteur Grand-Mère qui était reconnue pour la qualité de son acoustique. </p>
<p align="justify"><br /></p>
<p align="justify">Bref, je souhaite n'avoir aucun cadeau qui pourrait faire du tort à la vie culturelle de la région. J'espère que c'est toujours quelque chose de possible en cette douce période de récession…</p>