Entre guillemets

Le Maquisart est mort, vive le Complex!

<p>Depuis la fermeture du Maquisart en 2007, la scène musicale trifluvienne était aux prises avec un vide à combler.</p><p>La Corporation de développement culturel de Trois-Rivières, qui gère notamment la salle J.-Antonio-Thompson et la Maison de la culture, fait du bon travail, mais ces endroits ne sont pas vraiment appropriés pour un show de punk, de métal ou de hip-hop. D’abord parce que les artistes évoluant dans ces genres n’ont pas toujours la notoriété pour s’y produire, et ensuite parce que le public qu’ils attirent n’a généralement pas envie d’être assis bien gentiment dans une salle où l’on ne peut pas boire.</p><p>À cet égard, plusieurs bars offrent une solution de rechange valable, que ce soit le Nord-Ouest Café, le Gambrinus ou l’Embuscade, mais leur capacité est relativement limitée par rapport à celle qu’offrait Le Maquisart. On parle de 125 à 175 personnes, ce qui est bien peu si l’on veut accueillir des groupes de l’envergure de <b>Sum 41</b> et <b>Alexisonfire</b>, par exemple.</p><p>Il est toujours possible de réaménager un lieu comme le gymnase du cégep ou le 1012 de l’UQTR, mais les coûts reliés à l’installation temporaire d’équipement technique et la bureaucratie avec laquelle il faut alors négocier auront tôt fait d’en décourager plusieurs.</p><p><a href="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/Complex%20logo.jpg"><img src="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/Complex%20logo.jpg" align="right" border="0" hspace="10" alt="" /></a>Cela nous amène au Complex, une nouvelle salle de spectacle située au 521, rue Père-Daniel, à l’ancien emplacement du Billard Duplessis. Pourvu d’un système de son et lumière haut de gamme et pouvant accommoder 600 spectateurs, le Complex a récemment fait salle comble lors de la venue de Mononc’ Serge et Anonymus et, le week-end dernier, des centaines de personnes s’y sont à nouveau rendues pour voir le meilleur guitariste du Québec, l’incendiaire <b>Steve Hill</b>, et les mecs de <b>Mimi VanDerGlow</b>, qui ont fait très bonne figure en première partie.</p><p>J’étais du nombre, et j’ai pu apprécier directement les possibilités offertes par l’endroit. La musique était forte à souhait, les filles étaient belles, la bière coulait à flot et l’ambiance était de la partie. Que demander de plus?</p><p>Le promoteur <b>Jeff Andrews</b>, du Groupe SOAR, semblait lui aussi convaincu, et il m’a assuré que plusieurs spectacles qui y auront lieu dans un futur proche n’auraient simplement pas été présentés à Trois-Rivières, n’eût été de l’arrivée du Complex dans le portrait. </p><p><a href="http://www.spaceafterhours.com/complextr/" target="_blank">Le site web du Complex. </a><br /></p>