Entre guillemets

Géopoésie urbaine

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J’avais d’abord prévu causer de hockey cette semaine, excité que j’étais par le début des séries. Or, à la suite du deuxième revers essuyé par le Canadien samedi soir, j’ai quelque peu déchanté, réalisant qu’au moment où vous lirez ces lignes, le CH risque d’être déjà parti jouer au golf…</p><p>
En me levant dimanche matin, je me suis mis à réfléchir à un nouveau sujet de chronique. Ne trouvant pas et remarquant le soleil qui brillait dehors, j’ai sorti mon vélo et ai décidé d’aller me perdre, roulant sans but précis de part et d’autre de Trois-Rivières, m’arrêtant ici et là, porté par ma curiosité.</p><p>
Je me suis notamment retrouvé dans un marché aux puces dans l’ouest de la ville, où j’ai eu l’impression amusante que le temps s’était arrêté en 1987 en voyant tous ces 33 tours de Marjo, ces t-shirts de Mötley Crüe, ces films de Michael Dudikoff en VHS, ces Taz en peluche et ces peintures de clowns.</p><p>
<a href="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/G%C3%A9opo%C3%A9sie%20urbaine%201.JPG"><img src="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/G%C3%A9opo%C3%A9sie%20urbaine%201.JPG" align="left" border="0" hspace="10" alt="" /></a>De retour au centre-ville, j’ai emprunté la rue des Ursulines et, en voyant un petit attroupement à l’entrée de la Galerie d’art du Parc, je me suis rappelé qu’un vernissage y avait lieu cet après-midi-là. Ce qui m’amène à vous parler de <i>Géopoésie urbaine</i>, une exposition d’<b>Élisabeth Mathieu</b> qui se poursuit jusqu’au 31 mai prochain (concurremment avec <i>D’après nature</i> de <b>Suzie Allen)</b>. </p><p> </p><p><b>Je me terre, toi tu soleilles, nous nous alunons…</b></p>Inspirée d’abord et avant tout par la nature, l’artiste fait une grande place au feuillage, à l’eau et à la Terre dans toute sa rondeur au sein de ses œuvres. Faisant usage de techniques d’impression telles que la sérigraphie, elle conçoit «des parcours verdoyants pour flâneurs attentifs en quête de nouveaux sentiers qui les mèneront aux quatre coins d’un jardin intime, ludique et poétique».<br /><p>
L’exposition comporte par ailleurs une bonne part d’interactivité, les visiteurs étant par exemple invités à dessiner sur de petites feuilles pour ensuite les épingler sur une lune en carton et, plus loin, à faire des bateaux en papier et à en couvrir le sol.</p><p>
<a href="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/G%C3%A9opo%C3%A9sie%20urbaine%202.JPG"><img src="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/G%C3%A9opo%C3%A9sie%20urbaine%202.JPG" align="right" border="0" hspace="10" alt="" /></a>Enfin, on peut admirer une installation donnant un aperçu de la sculpture que réalisera prochainement Élisabeth Mathieu au parc des Chenaux. Baptisée <i>Quelques pages d’histoires…</i>, cette construction prendra la forme d’un grand livre dont les pages s’ouvrent sur le paysage environnant.

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