<p>Pendant longtemps au Québec, un bar qui affirmait offrir une variété de bières voulait dire qu’il vous donnait le choix entre les produits Labatt, ceux de Molson et ceux d’O’Keefe! Et les gens ne s’en plaignaient pas, par simple habitude ou peut-être parce qu’ils souscrivaient à la philosophie que «l’important, c’est pas de faire de l’effet, c’est l’effet que ça fait!», pour citer le groupe Gatineau.</p><p>Or, depuis le début des années 1990 et l’arrivée sur le marché de microbrasseries telles que Les Brasseurs du Nord, McAuslan et particulièrement Unibroue (qui, avec la présence de Robert Charlebois parmi ses actionnaires, a longtemps pu bénéficier d’une visibilité inestimable), un nombre toujours grandissant de Québécois s’est mis à apprécier la bière de qualité. Si bien qu’aujourd’hui, près de 75 microbrasseries font des affaires à travers la Belle Province.</p><p><a href="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/Le%20guide%20de%20la%20bonne%20bi%C3%A8re%20du%20Qu%C3%A9bec.jpg"><img src="http://www.voir.ca/blogs/popculture_mauricie/Le%20guide%20de%20la%20bonne%20bi%C3%A8re%20du%20Qu%C3%A9bec.jpg" align="right" border="0" hspace="10" alt="" /></a>Afin de s’y retrouver, le «chope-trotter» <b>Mario D’Eer</b>, dont l’expertise est reconnue internationalement, vient de faire paraître <i>Le Guide de la bonne bière du Québec</i>. Dans cet ouvrage, en plus de raconter l’histoire de «<i>la fille du soleil</i>» (dont les origines remontent à plusieurs millénaires), de nous renseigner sur les différentes techniques de fabrication et d’offrir des conseils de dégustation, D’Eer partage ses impressions à propos de chacun des établissements québécois brassant leur propre bière qu’il a visités.</p><p>Cinq microbrasseries de la Mauricie se démarquent dans le lot, et l’une d’entre elles, <b>Le Trou du Diable</b> de Shawinigan, obtient même la note parfaite de 5 fûts sur 5, pour la façon dont le brasseur <b>André Trudel </b>«<i>interprète les grands styles internationaux tout en créant ses propres symphonies</i>». </p><p>D’Eer encense par ailleurs le voisin du Trou du Diable, le <b>Broadway Pub</b> («<i>le symbole parfait de l’avancement des bières haut de gamme dans tous les marchés</i>»), <b>Les Bières de la Nouvelle-France </b>de Saint-Alexis-des-Monts («<i>des bières de soif impeccables et accessibles à un vaste public</i>»), la coopérative brassicole <b>À la fût </b>de Saint-Tite («<i>l’expertise de brassage acquise par les coopérants ne laisse aucun doute quant à ce qui est versé dans notre verre</i>»), ainsi que le <b>Gambrinus</b> de Trois-Rivières («<i>jouit d’une grande renommée dans le monde des amateurs de bonne bière</i>»). <br /><br /><b>Thérapie: musique pour gens stressés</b><br /></p><p>Étant un grand fan de groupes tels que Godspeed You! Black Emperor et Sigur Rós, j’ai tripé intensément vendredi dernier lors de cette soirée à L’app’Art où diverses variations de ce que certains appellent le post-rock étaient à l’honneur. J’ai été particulièrement impressionné par le trio de «<i>jazz from hell</i>» à la Frank Zappa qui a ouvert et clos le spectacle, par le duo <b>}ø{ </b>et ses envoûtants crescendos de voix et de guitare, et par les hypnotiques vrombissements des <b>Enfants Téflon</b>. Je me dois aussi de mentionner l’ambiance très particulière créée par les 14 vieilles télés où étaient projetées des images tournées en time-lapse et par le fait que de nombreux spectateurs étaient couchés par terre, sur des matelas disposés devant la scène dans ce but. Chapeau aux concepteurs <b>David Leblanc, Pierre Brouillette Hamelin </b>et <b>Sébastien Dulude</b>.<br /><br /></p>