Pop culture Reykjavik
La vie s'acharne sur moi depuis les dernières semaines. Ma voiture s'est fait vandaliser par quelques jeunes voyous à la testostérone dans le tapis (selon les traces de pas sur le toit, ils portent du 10), une entorse lombaire m'a obligé à vivre à l'horizontale durant quelques jours (merci au gentil docteur pour toute la drogue qu'il m'a prescrite; quatre sortes de pilules, c'est beaucoup?), ma machine à café expresso a rendu l'âme (que Dieu bénisse la caféine)… J'ai aussi l'impression que mon courrier se compose uniquement de factures à payer et de coupons 2 pour 1 sur les pizzas moyennes (je m'ennuie soudainement de l'ami correspondant que j'avais lorsque j'étais gamin). Bad karma.
Mais ne vous inquiétez pas pour moi. Je ne suis pas candidat à la dépression (ni à Occupation double), car mes vacances approchent à grands pas. Là, vous vous dites sûrement: «C'est qui le freak qui prend congé au mois d'octobre?» Eh ben, c'est moi.
Dans quelques jours, je décollerai pour Reykjavik en Islande, pour assister au Iceland Airwaves (http://www.icelandairwaves.is/). Il s'agit d'un important festival de musique émergente d'envergure internationale et je compte vous faire part de mes péripéties islandaises via mon blogue de Voir… à la condition que je trouve une connexion Internet sur cette île où la majorité de la population croit aux elfes.
De ce que j'en sais, l'Islande, c'est un peu plus de 300 000 habitants (dont le tiers habite Reykjavik). C'est aussi une crise économique qui rendra mon voyage beaucoup plus abordable; le pays a déclaré être au bord de la faillite en 2008 et tente depuis de faire partie de l'Union européenne. Le temps y est maussade (il vente à écorner les boufs islandais)… tout comme les volcans! À mes yeux, l'Islande, c'est surtout un pays où la culture est perçue comme une matière première, un art de vivre, et le Iceland Airwaves en est une des principales manifestations.
Au programme de ce festival, il n'y a pas que les aspirants au titre de «nouvelle découverte islandaise» après Björk, GusGus, Múm et Sigur Rós, mais plusieurs groupes d'un peu partout sur le globe, identifiés comme étant possiblement «the next big thing». Metronomy, Micachu & The Shapes, Casiokids, Kings of Convenience et Crystal Antlers font partie des formations les plus connues du lot. Beaucoup de découvertes sont à prévoir; j'en bave déjà…
Ainsi, vu mon absence de quelques jours, la chronique Pop culture Estrie prend une pause et sera de retour à la fin du mois d'octobre. Place au Pop culture Reykjavik sur www.voir.ca! Je vous promets des anecdotes islandaises, des commentaires insulaires, des critiques venteuses et, si possible, des entrevues elfiques.
Sortir
Avant mon départ, je vais participer à la première de Sortir, l'émission culturelle de la télévision de Radio-Canada Estrie, qui aura lieu ce jeudi 8 octobre à 18h30. C'est la pétillante Anik Moulin qui anime ce rendez-vous hebdomadaire diffusé en direct du bistro Antiquarius Café. J'y serai à l'occasion pour y critiquer ou y suggérer des concerts, des expositions, des pièces de théâtre… Je suis bien heureux de faire partie de la nouvelle équipe de ce show de télé qui en sera à sa deuxième année d'existence.
De plus, vous pouvez toujours m'écouter le jeudi autour de 16h20 à Estrie Express, l'émission du retour à la maison animée par Réjean Blais sur les ondes de la radio de Radio-Canada Estrie.
Journal, télé, radio, blogue… La prochaine étape: je me pars une webtélé.