Du pain et des kilobits
Né pour un petit like

Du pain et des kilobits

On a eu droit à toute une semaine sur le Web! Tous ces débats sur la liberté d’expression des rigolos de ce monde, notre Premier ministre qui se bat en chambre, un Jean-François Lisée nous promettante un «osti de bon gouvernement», un bal masqué aux Olivier, un vrai cirque! Ça m’a rappelé cette fameuse locution, panem et circenses, qui dénonçait autrefois les tactiques de « flattage dans le sens du poil » que les empereurs romains employaient pour faire taire le petit peuple. On peut dire que de nos jours, la ligne entre humoristes et politiciens s’amincit à vue d’oeil. Qu’à cela ne tienne, il faut se changer les idées. Dégourdissez-vous donc les neurones avec cette sélection de ce qu’il y a de mieux sur le Net!

nirvana rencontre gi joe

Pour souligner les vingt-cinq ans de la sortie de Nevermind, le studio artHACK a voulu rendre un vibrant hommage à Nirvana. Après y avoir réfléchi un peu, l’équipe s’est arrêtée sur une idée assez singulière : recréer le vidéoclip de Smells Like Teen Spirit en utilisant des marionnettes. Un travail assez méticuleux, car le résultat capture pleinement l’esprit et l’imagerie du clip original réalisé par Samuel Bayer. Une dédicace des plus champ gauche.

une petite histoire de la musique populaire

Le site Polygraph.cool publie diverses visualisations en graphique de sujets artistiques, sportifs ou sociétaux. Récemment, son équipe a créé une impressionnante animation interactive dont le but est de cartographier l’évolution des goûts de la population mondiale en termes de musique populaire.

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On peut y suivre, de jour en jour et d’année en année, les courbes de popularité de milliers de chansons populaires alors qu’elles gravissent les palmarès et retombent dans l’oubli. Une analyse des plus fascinantes de la consommation de musique à travers le temps que vous pouvez expérimenter ici : polygraph.cool/history.

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le coeur de l’atome

Rien de bien nouveau ici, mais néanmoins une pièce d’anthologie qui vaut le détour. Ceci est une captation du mythique groupe Pink Floyd sur scène en 1972. Évidemment, la qualité n’est pas top, mais le son n’est pas si mal et ça demeure l’une des rares performances filmées du groupe avant l’explosion de Dark Side of the Moon. Fait à noter également : c’est la toute dernière fois que Pink Floyd a interprété Atom Heart Mother sur scène. C’était le 22 mai 1972, au stade olympique d’Amsterdam.

360 degrés d’arcs électriques

Dans cette captation en 360 degrés d’une performance au Austin Maker Faire 2016, ArcAttack se sert de gigantesques bobines Tesla pour créer de la musique. Les bobines envoient des arcs électriques variant en fréquence qui traversent le musicien pour être convertis en une musique très «sèche». Il faudrait me payer cher pour me foutre sur une scène en habit de cosmonaute et m’envoyer à la gueule je ne sais combien de Volts. Mais bon, si ça lui plaît, pourquoi pas?

[youtube nograb]9FCzKaHWiis[/youtube]

mourir dans l’espace

Cette sympathique animation de Tom Lucas présente plusieurs façons de mourir lorsqu’on est dans l’espace. Avec un style extrêmement coloré et presque naïf, l’animateur enfile de courtes scènes d’à peine deux secondes où tous les affres de l’espace intersidéral règlent le cas d’astronautes téméraires.

[vimeo]138802207[/vimeo]

doom en pâte à modeler

Le jeu DOOM, sorti en 1993, a été une de mes premières incursions dans le monde du jeu vidéo. Extrêmement brutal et sanglant, ce first-person shooter a traversé les âges et marqué les créateurs de jeux modernes de mille et une façon. On l’a même adapté en film (un flop total, mais quand même). Le studio id Software vient tout juste de le réincarner dans un nouveau jeu, ce qui a inspiré l’artiste de stop-motion Lee Hardcastle. Réalisée entièrement en pâte à modeler, cette récréation de DOOM avec un chat comme protagoniste est complètement déjantée.

design numérique

Présentée par le photographe britannique James Ball (sous son pseudonyme Docubyte), cette série de photos intitulée Guide to Computing est captivante. Utilisant comme modèles différents ordinateurs vintage capturés devant des fonds de couleurs unies, il montre le minimalisme et la beauté du design de certaines des machines les plus célèbres, telles que le IBM 1401 ou le Pilot ACE d’Alan Turing. Le studio INK collabore au projet en offrant des retouches digitales aux ordinateurs, retirant le poids des années et leur rendant toute leur gloire d’antan. De toute beauté. Découvrez la série en entier juste ici.

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