Scorpions / La Reine du mambo / Snapcase / André Larue
Scorpions compte parmi les formations qui, dès la fin des années 1970, ont contribué à raffermir massivement les cotes d’écoute du hard rock, jusqu’à en faire une valeur commerciale de premier plan. Les mélodies hyper accrocheuses de Blackout (consciencieusement emballées dans un vigoureux et irrésistible format radiophonique) gagnent comme une traînée de poudre, en 1982, la faveur du grand public. En effet, ce détonnant mélange de pop rock, de power-ballad (When the Smoke Is Going Down) et de heavy metal viscéralement accrocheur (Dynamite, No One Like You), dépasse le million d’exemplaires vendus chez nos voisins du sud. Sur ce disque, l’urgence métallique du son, la haute énergie des guitares de Matthias Jabs et Rudolf Schenke et la puissante performance vocale de Klaus Meine sont des plus contagieuses. Deux ans plus tard, le quintette donne Love at First Sting, une galette qui, avec un son légèrement plus dur et plus serré (à la REO Speedwagon) et des pièces comme Rock You Like a Hurricane et I’m Still Loving You, consacre et établit la formation au rang des mégastars. Au Colisée Pepsi le 16 mars.
La Reine du mambo
Andrée Bilodeau (connue pour ses collaborations avec les Batinses, Interférence Sardines et la Ligue nationale d’improvisation musicale) devient les 14 et 15 mars la Reine du mambo. Et tant mieux si l’approche du printemps vous donne des fourmis dans les jambes, puisque la Maison de la Chanson se transforme en salle de bal sous l’irrésistible emprise de la diva. En effet, avec beaucoup de sensualité et de soleil dans la voix, la suave mezzo-soprano vous entraîne pour l’occasion sur les rythmes flamboyants des plus grands succès du mambo, de la samba et du cha-cha-cha. Avec à ses côtés Martin Desjardins (direction musicale et saxophone ténor), Richard Garant (trompette), Evelyn Auger (trombone), Mathieu Doyon (percussions), Réjean Carreau (batterie), Martin Bélanger (guitare), Thierry Gateau (contrebasse) et Frédéric Desroches (piano), elle interprète Tico tico, Quizas, quizas, quizas, Caravan, et plusieurs autres classiques du répertoire. Un spectacle haut en couleur et joyeusement débridé.
Snapcase
Snapcase nous propose une musique inspirée, audacieuse et intime, mélodiquement plus expressive et légèrement plus technique et imprévisible que la souche musicale hardcore dont elle provient. On se souvient de l’efficace Designs for Automotion (2000), mélange progressif hybride de hardcore, de heavy metal et d’emo. Mais End Transmission (2002), avec d’excellents textes et des pièces comme Ten A.M. et Exile Etiquette, est peut-être le meilleur album du groupe. À l’Anti, le 18 mars en compagnie de la formation postgrunge Juliana Theory.
André Larue
Accompagné de Louis Lepage (trompette), Michel Côté (saxophone), Renaud Paquet (contrebasse), Vincent Gagnon (piano) et Raynald Drouin (batterie), le saxophoniste André Larue présente un tout nouveau spectacle à l’Autre Caserne le 15 mars. Privilégiant l’émotion, la mélodie et le swing, et alliant modernité et tradition, son jazz vibre de l’écho des grands musiciens des années 1950 et 1960 (d’où le saxophoniste tire l’essentiel de son inspiration).
En bref:
Voyez également Ronnie Baker Brooks à l’Autre Caserne le mardi 18 mars. Après le succès de Golddigger (1998), le bluesman nous présente son nouvel album, Take Me Witcha.