Un petit village en Gaule. Le jour tombe, et les habitants festoient. Dans un coin, un barde chante un extrait de Notre-Dame de Paris: «Laisse-moâââ pousser la porte du jardin d’Esméraldaaaaaaaah…»
Soudain, un vigile, qui surveillait l’entrée du village, accourt.
«Astérix! Astérix! Un groupe d’étrangers demandent à te voir. Ils viennent d’outre-mer, et disent être tes cousins…
_ Des cousins, moi? Heu! ça ne me dit rien… Laisse-les entrer, on verra bien.
Une quinzaine d’hommes et de femmes s’approchent. Ils traînent divers instruments de musique: des guitares, des tambours… Tous sont vêtus comme des saltimbanques, sauf leur chef, une petite dame à l’air sévère en tailleur Chanel.
_ Bonjour, monsieur Astérix! Me reconnaissez-vous? Je suis votre cousine germaine: Tremblay, Lison Tremblay. Vous ne vous souvenez pas de moi? Mais si, mais si! Nous nous sommes croisés, il y a cent lunes, alors que vous effectuiez vos douze travaux à Lutèce! Je faisais un stage à la maison des fous, c’est moi qui apposais le sceau doré sur les formulaires 32X-B! J’ai tellement apprécié mon expérience que j’ai importé le concept dans mon pays! Nous avons une maison des fous de la santé, une maison des fous de l’éducation… Moi, je dirige la maison des fous de la culture! On s’amuse comme des fous! (Rires)
_…Ah oui, euh…
_ Tel qu’entendu avec monsieur Cocatrix, nous allons passer les prochaines semaines dans votre village afin de célébrer avec vous l’arrivée du printemps! Je vous présente la joyeuse bande: Garou, Zachary, Roch…
_ Le printemps?
_ Oui, oui! Bruno Cocatrix, le directeur de l’Olympia, ne vous a pas prévenu? Pourtant, tout était arrangé depuis belle lurette. Nous allons donner un spectacle au pied de votre plus gros menhir, lundi matin.