Pop Culture Gatineau

Bonga d’Angola
Danse à l’indienne

Bonga d'Angola
Avec un parcours pour le moins fracassant, 32 albums en 32 ans de carrière, Bonga n'est pas né de la dernière pluie… Avec ses rythmes afro-groove, l'auteur-compositeur angolais est mondialement connu comme un maître de la morna, ce type de ballade du Cap-Vert popularisé par Cesaria Evora. Bonga eut aussi une brillante carrière d'athlète au Portugal, sous son vrai nom, José Adelino Barcello de Carvalho, en se livrant d'abord au football et ensuite à la course. Dans les années 70, il se donna le pseudonyme de Bonga alors qu'il militait pour la libération de son pays. Toujours aussi politisé aujourd'hui, le chanteur à la voix rocailleuse lançait en 2000 un album intitulé Mulemba Xangola, dans lequel il dénonce la corruption généralisée de l'Afrique post-coloniale. Bonga sera en spectacle le 3 avril, à 20 h, à l'Auditorium des anciens de l'Université d'Ottawa, dans le cadre de la série Découverte, destinée à faire découvrir des artistes africains au public d'Ottawa. Le sage révolté plaira assurément aux amateurs de musique du monde. Renseignements: (613) 263-1765. (M. Proulx)

ooo

Danse à l'indienne
Pourquoi pas de la danse classique indienne pour célébrer le printemps? Le groupe de danseuses Les Apsaras, formé de trois jeunes filles de la région, présente Destruction et Renaissance: Hymne à la création, un spectacle à saveur hindoue où jeux de pieds, poses sensuelles et gestuelles symboliques sont à l'honneur. Sous la direction de Saveeta Sharma, les danseuses Laura Avalos, Geneviève Beaulieu et Sonia St-Michel présenteront un programme divisé en deux parties. La première est consacrée aux danses traditionnelles d'Odissi, où les mouvements et les poses simulent les grands temples de l'Inde; la deuxième, au ballet contemporain inspiré de la danse indienne. Les performances auront lieu à la Cour des arts, le 3 avril à 19 h 30 et le 4 avril à 14 h 30. Renseignements: (613) 564-7240 (M. Proulx)