Du hockey au Musée
Une exposition sur la vie et la carrière de la légende du hockey Maurice Richard est présentée au Musée canadien des civilisations depuis le 9 avril. L'exposition "Rocket" Richard – Une légende, un héritage présente une collection que le Musée avait acquise en 2002 et qui rend hommage au grand hockeyeur. Une centaine d'objets remarquables sont en montre, dont le fameux chandail no 9 que Richard a porté avec les Canadiens de Montréal, les bâtons de hockey, rondelles et patins qu'il a utilisés, les trophées qu'il a gagnés, sa bague d'intronisation au Temple de la renommée, en plus du discours qu'il a prononcé à l'annonce de sa retraite. Des artéfacts datant de 1940 à 1960 sont aussi présentés dans un contexte sociohistorique, dont une chronologie 3D des grands moments de sa carrière. On peut entre autres y voir des photos et reportages sur l'"émeute Richard" de 1955. Il est également possible d'entendre des chansons inspirées du sportif et de voir le billet canadien de cinq dollars qui honore sa mémoire. Les visiteurs peuvent enregistrer, à une tribune libre, une anecdote sur le Rocket et peuvent écouter de nombreuses histoires sur le sujet. Liam Macguire mettra les connaissances des visiteurs en jeu le 18 avril avec Questions sur le hockey avec Liam Macguire à 14 h, 15 h et 16 h au Salon du nord. Une Soirée du hockey au Musée est prévue le 13 mai, avec une projection des meilleurs moments de Maurice Richard et une "mi-temps" avec invités spéciaux, musique et jeux-questionnaires. L'exposition se termine en février 2005.
Renseignements: www.civilisations.ca (M. Proulx)
ooo
Alerte aux ambulances
Le 29 mars dernier, une famille d'Aylmer attendait 14 heures avant que les ambulanciers de l'Outaouais daignent venir chercher la dépouille de leur proche défunt. On a depuis mis sérieusement en doute les effectifs du service ambulancier de la région de la grande ville de Gatineau. On compte seulement trois ou quatre ambulances pour desservir une population de 225 000 habitants et ces ambulanciers ne sont ni formés, ni autorisés à donner des soins avancés ou à constater un décès. Lorsque les ambulanciers sont débordés de ce côté de la rivière, ils font appel à leurs voisins d'Ottawa, qui bénéficient de personnel paramédical qui peut prodiguer des soins plus avancés. Par contre, le protocole leur interdit de transporter des corps sans vie, la priorité étant donnée aux appels urgents; la responsabilité revient au coroner. Un reportage sur le contraste entre les des deux services ambulanciers sera diffusé sur les ondes de Télé-Québec à l'émission 1045, rue des Parlementaires, le 19 avril à 19 h 30. Le journaliste Guy Deschambeault et le réalisateur Lorian Bélanger se sont penchés sur la question de la crise du service d'ambulances de Gatineau. On y verra la vie au quotidien du corps ambulancier de l'Outaouais et ce qui les place dans ces situations difficiles. L'émission sera en reprise le mardi à 13 h 30 ainsi que le jeudi à 11 h 30.
Renseignements: www.telequebec.tv
Quand la nouvelle est sortie dans les journaux à l’effet que les ambulanciers avaient refusé de récupérer le défunt corps, j’ai été scandalisée. Ce sont les ambulanciers qui sont venus chercher le corps de mon père décédé à la maison en 1997 et cela s’est passé sans anicroches. J’imaginais très bien comment ont pu se sentir les proches du disparu et j’ai été bouleversée. Par contre, j’ai réagi comme tout le monde réagit quand on ne détient pas tous les faits. Les ambulanciers sont pris entre l’arbre et l’écorce, dans un brouillard.
La population vieillit, le virage ambulatoire a responsabilisé la famille ou les proches face à la maladie d’un des leurs et on leur a demandé de prendre en charge ces personnes malades, souvent à la maison pour libérer des lits à l’hôpital. D’où ensuite la nécessité du fédéral de mettre sur pied le programme de prestations de compassion de l’assurance-emploi. C’est là le problème. Les gouvernements changent les règles du jeux mais n’envisagent pas les conséquences que cela créera. L’inaptitude des gouvernements et organismes chapeautés par ces derniers à anticiper les répercussions de leurs décisions est ahurissante.
Quand on veut « régler » un problème, on en crée inévitablement d’autres, c’est ainsi que je juge l’habileté de nos dirigeants à choisir entre le moindre de deux maux. Je ne suis guère impressionnée dernièrement…
Je compatie profondément avec la famille du disparu mais au moins lui n’a pas su à quel point on peut repousser les frontières de l’incompétence.
Maurice Richard n’est pas mort; à preuve il déménage ses pénates au Musée canadien des civilisations! Une bonne occasion pour les amateurs de hochey de retrouver l’une des dernières idoles sportives québécoises et, pour les autres, de découvrir un pan de l’histoire de notre province alors que les québécois faisaient du hockey une religion.
Le métier d’ambulancier ne semble pas être populaire à Gatineau! On dit ensuite qu’il manque d’emplois! Les ambulanciers n’ont même pas de formation adéquate! Cela peut être une question importante puisque cela peut permettre à sauver une vie ou à perdre une vie! Ce n’est pas très réconfortant pour les gens de la région. Je crois que si j’habitais cette région, j’irai rapidement mettre à jour mes cours de premiers soins. C’est une petite responsabilité que chacun de ces habitants ont en attendant que la situation s’améliore. il faut également ne plus se fier à l’amulance et prendre les grands moyens!
Une légende en effet, un personnage qui ne mourra jamais, pourquoi? Car c’était ça du vrai hockey et des vrais hockeyeurs avec le coeur au ventre. De nos jours, tout ce que nous retrouvons sur la glace ce sont des bébés gâtés qui jouent pour l’argent et le prestige, et non plus pour la joie de pouvoir jouer au National et d’en être fière.
Levons-nous tous et rendons hommage au grand et vrai ROCKET. Prennons exemple sur sa persévérance et son courage. Il a toujours été digne de son titre et encore personne l’a surpassé.
Je me considère chanceux d’avoir côtoyé Maurice Richard quelques fois dans les dernière années de sa vie. Je me rappelle encore de cette première rencontre, assis non loin du pont Papineau à essayer de reprendre ce souffle que seuls mes roller-blades pourraient vous expliquer. Je regarde juste à côté de moi et je vois ce grand monsieur, les yeux incroyables, le souffle encore plus coupé. Je lui dit le bonjour et il s’avanca vers moi pour me serrer la main. quelques minutes de discussion et je repars avec 20 ans de moins et le coeur joyeux.
La ne s’arrête pas l’homme, mes lames m’ont souvents portées vers cette piste, il se faisait toujours un plaisir de saluer et discuter avec les amis qui m’accompagnaient et ce avec un grand plaisir.
Maurice Richard fait partie de cette race de personnes qui ne peuvent mourrir, au dela de la marque qu’il aura laisser au monde sportif il en aura laisser une encore plus grande sur des personnes qui comme moi, avons su apprécier l’homme bien avant le sportif.
Maurice « Rocket » Richard est quoi qu’en dise certain, une figure emblèmatique du Québec, de notre histoire. premièrement du point de vue hockey il fut l’un des meilleurs joueurs de tous les temps et il ne tenait pas sa langue dans sa poche. Deuxièmement c’est aussi un francophone bagarreur parmis un meute d’anglais. À cette époque les différence entre anglais et français étaient énorme et l’on peut dire que Rocket a contribué à faire tomber ces barrière du language. On lui doit bien ça une rétrospective.
J’ai peu connu l’époque de Maurice Richard, mais j’ai connu celle d’Henri Richard, des Lafleur, Dryden, Savard et autres joueurs d’une époque maintenant révolue. Je me souviens d’Henri Richard qui, le visage ensanglanté à cause d’une blessure, était malgré tout embarqué sur la patinoire pour aller compter un but en séries éliminatoires. Rocket était aussi de cette trempe. Ces joueurs ne jouaient pas pour l’argent: le sport ne rapportait pas et plusieurs joueurs de l’époque ont vécu, après leur retraite, dans des conditions misérables; non! on jouait pour le plaisir et surtout pour la fierté de gagner, ce que plusieurs joueurs d’aujourd’hui ne comprennent malheureusement pas. J’ose espérer que ce musée nous permettra de nous rappeler du temps où le hockey était un vrai sport national et non pas une affaire de gros sous; une époque où les joueurs étaient pour nous des héros que nous respections beaucoup pour leur talent et pour lesquels on était près à déclencher une émeute pour leur montrer notre soutient.
Avec tous les gens qui dépensent de l’argent pour installer des petits drapeaux quétaines sur leur voiture durant les séries, j’espère que de ceux-ci on pourra dénoter qui sont les vrais amateurs dans le parking du musée des civilisations! Maurice alias le Rocket Richard est un grand du sport québécois, en fait il est une légende puisque de génération en génération, on se relate les exploits du Rocket comme étant ceux du plus grand, malgré tous les Gretzky et Jager de notre temps. Non seulement cette exposition a-t-elle un intérêt marquable au niveau du hockey, mais aussi au niveau historique puisque nombreuses sont les archives qui y sont présentées. Il y en a donc pour tous les goûts, même pour les filles qui en ont marre d’entendre la petite musique de la soirée du hockey molson un soir sur deux ces temps-ci pendant qu’elles font la vaisselle… Pour une ptite sortie en famille, quoi de mieux que de rendre visite au Rocket?
Quel athlète extraordinaire, malgré son décès, il es toujours bien vivant parmis nous.L’exposition es fantastique,toute accro du rocket va en baver un coup avec ses beaux souvenirs.Et il es temps que le rocket et ses fantômes se pointent au centre Bell pour donner un petit coup main à nos glorieux. Go habs go.
Maurice Richard est l’un de nos héros et ça, c’est certain. Sauf que je me demande vraiment si sa place est dans un musée. En effet, j’ai toujours trouvé qu’un musée cela devrait être pour des oeuvres d’arts, ou des momies, ou je ne sais quoi. Mais moi personnelement, je ne sais pas si ça m’intéresse de voir les bâtons ou pire encore les rondelles avec lesquelles il a joué. Cela n’apporte rien. Si l’on me proposait un livre ou un documentaire sur sa vie là, je serais immédiatement partant. Je pense que cette exposition est beaucoup plus pour essayer d’attirer des gens au musée parce qu’on sait qu’il sera très populaire. Il reste qu’il y a beaucoup d’autres expositions intéressantes au musées des civilisations et que cela peut peut-être servir de point de départ.
Je trouve ça bien que le Musée canadien des civilisations ait acheté les objets du Rocket pour les protéger et les conserver. Parce que même si je n’airai certainement pas voir cette exposition et que ça m’intéresse plus ou moins de voir ces choses là, j’estime qu’il est sage de préserver des témoignages de notre histoire et de notre culture.
Maurice Richard n’aura peut-être pas été le plus grand de tous les joueurs de hockey mais il aura certainement été un emblême pour toute une génération de québécois. Et à ce titre, sa mémoire mérite d’être conservée. Rares sont les personnages ayant attisé autant les passions…
Bien voyons donc !!! , qui ne connait pas Maurice ‘ROCKET’ Richard.Une personne qui a su émouvoir des millions de gens par le seul fait qu’il aimait ce qu ‘il faisait ,il jouait avec le avec le CH tatoué sur le coeur et non un signe $$$$$$.Je n’ai malheureusement pas eu le privilège de le voir jouer mais ,on a pas vraiment besoin de l’avoir vu jouer pour savoir que c’est un homme d’un très grand talent que personne ne peut critiqué.Ce personnage a traversé déjà quelques générations et vous pouvez me croire ce n’est pas fini.
En terminant, n’oublions pas la magnique exposion qui nous fait revenire en arrière quelques intants et qui nous replonge dans ce que les vrais connaisseurs appel ‘LE VRAI HOCHEY ‘.Un grosGO HABS GO pour nos glorieux s.v.p.!!!!!!!
Ce qui se passe actuellement à Gatineau est inacceptable. Je me demande comment les ambulanciers font pour y arriver. On doit l’admettre, le tort vient d’un manque de fonds et non pas d’un manque de professionnalisme. Qui dit manque de fonds dit gouvernement. Si le gouvernement ne voit pas l’importance et l’urgence à investir un peu à fin de doter ce service de plus d’ambulances, on doit se poser de sérieuses questions. Ce n’est pas seulement une question de dire «c’est moins pire la personne était morte», c’est une question de moralité et de respect. Je n’ose pas imaginer dans quelle insécurité peuvent vivent les personnes qui ont une santé plus fragile car ils savent pertinemment qu’ils pourraient avoir besoin du service ambulancier. Et si une personne était en état critique…vivante….au bout de 14 heures, elle sera peut-être morte! Mais c’est vrai qu’un cadavre ne peut pas être plus mort qu’il ne l’est déjà. Cependant, les gens autour du cadavre sont bel et bien vivants eux et, ce n’est pas très agréable de fréquenter le cadavre d’un être cher pendant plus d’une demi journée. Dernier détails sans doute tombé dans l’oubli: un cadavre, ca dégage des odeurs nauséabondes. Alors, où est le respect de la personne dans son intégrité, le respect de ses droits? Évaporé! Pour monsieur et madame tout le monde oui…mais probablement pas pour un nom plus connu comme celui d’un ministre et même d’un maire! Il est vraiment temps de se questionner.
Je ne connais pas beaucoup de québécois pour qui le hockey n’est pas important. Important parce que c’est un sport auquel ils ont participé étant jeunes, avec peut-être l’espoir d’en faire une carrière dans la Ligue Nationale, et aussi parce que plus vieux, ayant été écartés des circuits professionnels, plusieurs s’y adonnent encore simplement par plaisir. Et presque tout le monde, à des degrés divers, s’intéresse à nos Canadiens. Certains n’oseront pas avoués qu’ils suivent notre sport national, mais dans le fond aucun québécois de souche ne reste de glace lorsque commence les éliminatoires et que les Canadiens sont de la partie. Et ce sentiment nous vient certainement des grandes vedettes du passé, la plus grande d’elles étant le Rocket. Alors, quoi de mieux qu’une exposition sur lui pour lui rendre vraiment hommage. C’est certain qu’il n’a pas été le seul qui a marqué l’histoire québécoise du hockey, mais il a été parmi ceux qui l’ont le plus marquée. Alors cette exposition est une belle occasion de faire connaître notre Rocket national à tout ceux pour qui le nom de Maurice Richard ne signifie pas grand chose. En tout cas, moi je lui lève mon chapeau au Rocket, car contrairement à aujourd’hui, dans le temps, il fallait vraiment aimer ça jouer au hockey pour être professionnel; personne ne le faisait pour l’argent. Alors tout ceux qui veulent connaître les vraies racines du hockey, aller voir cette exposition, vous allez enfin comprendre ce que ça veut dire être un vrai joueur de hockey…
C’est sûr que pour nous, Maurice Richard restera toujours un grand joueur de hockey qui a marqué l’histoire. Mais son expositions au musée m’a déçue. Je suis allée à l’ouverture le 9 avril. La soirée a commencée avec des « Speach » de plusieurs ancien joueurs qui ont joué avec Maurice ou tout simplement des gens qui ont fait partie de sa vie. Ça été un peu long de plus qu’il n’y avait pas de chaise pour tout le monde. Par la suite vint l’exposition, qui pour moi a été intéressante à regarder mais vraiment d’une courte durée. Après environ 15 minutes j’avais déjà fait le tour. Je suis bien sûr une fan de hockey et même si Maurice Richard n’a pas vraiment joué à mon époque, je l’admire dans tout ses exploits. Mais l’exposition a été une perte de temps pour moi.
J’ai suivi avec intérêt l’histoire des ambulanciers qui n’ont pas accepté de venir chercher la dépouille d’un homme. Je comprends toute la détresse de cette famille qui ne savait pas à qui s’adresser et qui a dû vivre un 14 heures d’enfer. Je m’imagine dans leur situation et j’aurais probablement été complètement désemparé.
Dans un autre ordre d’idées, je suis plutôt en accord avec la décision prise par les ambulanciers. Dans une région qui manque cruellement d’effectifs, il est un peu illogique d’occuper une ambulance pour une personne qui ne nécessite aucun soin. Il serait terrible de penser qu’une personne malade décède simplement parce que l’ambulance qui aurait pu lui sauver la vie était occupée par un cadavre.
Je crois qu’il est inutile de tenter de savoir à qui est la faute. Il faut plutôt se tourner vers l’avenir et penser des solutions qui empêcheront qu’une telle situation arrive de nouveaux. Il me semble qu’il devrait exister un service qui ferait uniquement le transport de cadavre et possiblement la constatation des décès. Il y a de nombreux cas où l’espoir n’est plus possible et que ce genre de transport s’avérerait très utile.
Les gens qui viendront visiter l’exposition au sujet de Maurice Richard au musé des civilisations devraient aussi passer le long de la rue Laurier en direction est. Une très belle statue de Maurice Richard a été érigée au bord de cette rue au Parc Jaques Cartier.La statue est beacoup plus grande que nature et nous montre très bien le regard perçant ,vif et sérieux du Rocket.
Maurice Richard a toujours été un bonne exemple de détermination, de courage et de persévérance pour les plus agés…comme moi! Ce serait un bon endroit pour ammener les petits enfants …après la visite de Maurice Richard ces derniers jouiront beacoup de la section aménagée pour les enfants.
Et oui,ici ils peuvent toucher à tout!
L’exposition sur le rocket me fait repenser à une discussion que j’avais récemment. Nous tentions d’établir si le sport faisait partie de la culture ou non. À ce moment, j’étais d’avis qu’une discipline sportive ne pouvait en aucune occasion considérée comme un élément culturel. Je me basais alors sur une image actuelle du sport où les sportifs gagnent des millions et n’ont plus aucune passion pour leur « travail ».
Par contre, quand je pense à Maurice Richard, je ne doute pas un instant qu’il a apporté sur le plan culturel à la société québécoise. L’exposition au musée de la civilisation a toute sa raison d’être et la pratique de son sport était une forme d’art. Avoir la passion pour ce que l’on fait et réussir à passionner les foules est un exploit merveilleux que le Rocket a su pousser jusqu’au bout en séduisant même les générations qui ne l’ont pas vu jouer.
Je me rétracte donc. Je suis maintenant d’avis que le sport peut avoir une valeur culturelle quand il marque un peuple et que les gens qui le pratiquent s’y dévouent corps et âme, comme le faisait notre héros national!
S’étonner de la place que peut occuper un sportif dans un musée, fut-il un sportif de haut niveau, témoigne d’une méconaissance de la place que ce sportif a occupé dans l’imaginaire des québécois et plus largement, de celle qu’il occupa dans la culture populaire. Il est une figure emblématique des premiers drapeaux de fierté que les francophones se découpèrent à même l’uniforme du club de hochey le Canadien de Montréal. Les émeutes qui eurent lieu au forum pour manifester contre la décision prise par les autorités de la ligue nationale de l’exclure des matchs qui comptaient pour l’obtention de la coupe Stanley témoignent de cet attachement et de ce symbolisme. Cette manifestation fût une des premières de l’époque moderne au cours de laquelle des francophones décidèrent de manifester leur attachement pour leurs appartenances profondes.