Le festival fringant
Le Festival Fringe d'Ottawa revient encore cette année, du 17 au 27 juin, avec ses spectacles grivois, ses performances originales et son lot de surprises autant en musique qu'en théâtre et en arts visuels. En ce qui a trait aux présentations francophones, les Productions Nemesis d'Ottawa présenteront la pièce originale Les Fourberies de Molière ou Le Molière imaginaire (photo), mettant en scène 12 comédiens interprétant les personnages farfelus inspirés de l'œuvre de Molière à la Salle académique de l'Université d'Ottawa (UO). Ensuite, le Théâtre Loustic d'Ottawa présente la pièce La Main leste, également présentée à la Salle académique de l'UO. Le Théâtre Ensemble d'Ottawa présente quant à lui un spectacle bilingue, S.O.S. Sauvé OUR Sunflower de John Anthony Nabben dans une mise en scène de Mélanie Dumont au Studio Léonard-Beaulne de l'UO. En musique, soulignons les spectacles du groupe d'Aylmer Les Jazz Boyz, le 18 juin; du groupe de Sherbrooke Half Baked, le 19 juin; de Lori Jean d'Ottawa, le 23; du groupe de Gatineau The Uninvited, le 24; ainsi que de John Casselman, le 27 juin, au Café Nostalgica d'Ottawa. En arts visuels, l'artiste de Gatineau Jean René nous revient avec un nouveau projet, Mozaïk H2O, qui représente une mosaïque de photos prises, cette fois, sous l'eau. Plusieurs autres œuvres multimédias d'artistes des régions d'Ottawa et de Toronto seront également exposées dans différents cafés et bars dans le cadre du Festival. Des ateliers de tout genre seront aussi donnés à la Cour des arts d'Ottawa. Pour connaître toute la programmation du Festival: www.ottawafringe.comou (613) 232-6162.
La pop au pluriel
Six artistes de la relève se produiront sur la scène du Capital Music Hall le 22 juin prochain, dans le cadre du concours Ontario Pop 2004 sous le thème Une nouvelle portée. À l'issue des auditions qui ont eu lieu le 15 avril dernier, trois candidats de la catégorie Auteur-compositeur-interprète ainsi que trois autres de la catégorie Interprète ont été désignés finalistes de ce concours qui se tient à l'échelle de l'Ontario francophone. Stéfany Pagé de Rockland, Stéphanie Rideout d'Orléans et Danie Louisseize de Rockland offriront une performance dans la catégorie Interprète. Pour leur part, Patrice Forgues de Hearst, Patrick Ouellet de Chapleau et Roshan Musa d'Ottawa chanteront leurs compositions. Le 22 juin, un lauréat sera choisi dans chaque catégorie et se méritera plusieurs bourses, une adhésion à l'Association des professionnels de la musique et aura la chance de participer à la finale du Festival de la chanson de Granby. La soirée sera sous la présidence d'honneur de Michel Bénac de la formation de la région Swing (photo).
Renseignements: www.ontariopop.com
Martineau a son blogue
Richard Martineau a tellement d'idées à la minute qu'une chronique hebdomadaire ne lui suffisait pas. En plus de ses Ondes de choc, il nous convie donc, à compter de ce jeudi, à le retrouver à l'adresse www.voir.ca/martineau, pour ce qu'il appelle ses "électrochocs". Il s'agit en fait d'un "blogue", une forme de page Web constamment renouvelée, à la manière d'un journal quotidien. Le Blogue de Martineau permettra à ce dernier de réagir à chaud sur des sujets aussi variés que les médias, la politique ou encore la culture. "Je pourrai tester des idées, échanger avec des internautes, conseiller des lectures ainsi que des sites Internet", explique le "blogueur". Après plusieurs années passées à travailler en télévision, il réalise que ce qu'il préfère, c'est écrire et établir un dialogue direct avec les gens. "La télé, c'est lourd. Entre l'idée et son exécution, il peut se passer une éternité, tandis qu'avec un blogue, cinq minutes plus tard, elle est en ligne. C'est souple, rapide, interactif et… j'adore ça!" Richard Martineau sera ainsi en permanence (ou presque!) au bout de son ordinateur portable afin d'alimenter sa page d'idées glanées au fil des journées. Avec cet esprit vif et libre à la barre, il y a fort à parier que ce blogue va faire boum! (V. Quintal)
Le dernier article de M. Martineau sur la comparaison des présidents américains a fait couler beaucoup d’encre…obligeant certains lecteurs à démontrer leur connaissance du sujet pour ramener notre vif chroniqueur à la réalité qui n’est jamais aussi simple qu’on le désire…
En fait, avec ce cher Martineau, il ne faut rien prendre au sérieux et l’idée d’un blogue permettra aux lecteurs d’échanger sur des sujets variés : politique, médias, culture.
Bonne idée et bon succès dans cette nouvelle approche!
Quelle bonne idée! J’aime tellement lire les articles de Martineau que le fait de savoir que je vais pouvoir avoir ma dose quotidienne de ces écrits me réjouit! J’aime les gens qui n’aont pas peur de s’exprimer sur des sujets contreversés et qui ne ménagent pas leurs mots. On a bien besoin de gens comme lui pour faire avancer un peu les choses. Nartineau a une place de choix au coeur de la vie culturelle des Québécois et on est bien content qu’il soit parmi nous.
Comprenez-moi bien, j’adore lire la chronique de Martineau, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’on y écrit. Toutefois, je m’inquiète de voir cet auteur déjà prolifique accroître encore plus sa production. Ça ressemble à une hausse de productivité, de rendement, mais pas nécessairement de qualité. Déjà, un lecteur assidu tel que moi constate une répétition dans les sujets traités hebdomadairement. Que voulez-vous! On n’invente pas l’actualité! On ne peut que la subir et la suivre! Alors de là à dire qu’à chaque jour, voir plusieurs fois par jour notre Martineau national trouvera écriture à sa plume, j’aimerais bien… mais je demeure sceptique. Enfin, on verra! Bonne chance tout de même!
Bravo ! Enfin des nouvelles quotidiennes d’un journaliste qui n’a pas peur de s’affirmer ! Il en manque de ce genre d’informateur, des gens qui disent ce qu’ils pensent, sans ce préoccuper si le «Dieu» dans haut(j’ai nommé ici tous les Québécor et compagnie) va se sentir attaqué par des propos, peut-être crus mais combien véridique.
Beau travail !!
Tous ces jeunes recherchent sûrement la carrière qu’a réussi à se bâtir Véronic Dicaire qui a passé par Ontario Pop à ses tous débuts. Il ne s’agit que d’une première étape et comme dirait De la Rochelière, La Route est Longue pour se rendre à une carrière qui se tient. Mais entretemps, ils auront la chance d’être entouré du chanteur de Swing, un gars animé qui sait très bien occupé toute la scène. Ils n’ont plus qu’à se laisser aller et souhaiter que ce premier concours pourra entre autres les mener vers le Festival de la Chanson de Granby.
Les chroniques de Richard Martineau sont souvent des positions prises tellement divergentes de ce à quoi l’on s’attend que même si je suis souvent totalement en désaccord avec M. Martineau je ne peux pas m’empêcher d’avouer que ses idées sont originales et presque toujours intéressantes…Donerons-nous un nombre d’étoiles à ce blogue?Je vais certainement le lire…pour commencer!
C’est très intéressant de voir les commentaires de Martineau qui refletent souvent ce que plusieurs pensent tout bas mais n’osent pas dire. Un site à aller voir plusieurs fois par jour car Martineau est toujours prêt à réagir et très rapide sur le clavier! Merci!
Le festival Finge, ce Festival qui parcourt l’Amérique ainsi que l’Australie et la Nouvelle-Zélande, se situe à la frange de la société et est une invitation au défoulement et à la prise de conscience que donne le recul par rapport aux servitudes du quotidien. Follement libre dans ses moyens d’expression, il est une invitation à venir s’éclater dans des cadres d’expressions qui le sont eux-aussi. Cette manière de s’exprimer a des connotations festives qui rappellent les fêtes et les festivals des époques anciennes qui offraient ainsi aux citoyens comprimés de ces époques des moyens de se défouler, comme quoi les époques se suivent, se différencient, mais gardent néanmoins quelques points communs. Dans le même ordre d’idées, les blogues de Richard Martineau sont aussi une invitation à la fête de l’information, celle qui ne s’embarrasse pas des faux-fuyants et de la langue de bois pour aborder l’actualité. À sa manière, cette invitation est aussi une occasion de défoulement.