La ruée vers l'art
Plusieurs nouveaux événements mettaient le projecteur sur les zones inexplorées de la région cet été. Parmi eux, le nouveau Festival Images et Lieux de Maniwaki ou la première édition du spectacle à grand déploiement L'Écho d'un peuple, à Casselman. Ces événements contribuent à faire connaître des endroits magnifiques et pittoresques, tout indiqués pour la tenue d'événements malgré leur emplacement éloigné. Avec la tenue de la tournée des ateliers des Créateurs de la Petite-Nation, du 4 au 6 septembre, c'est au même objectif que s'affairent, pour une 8e édition, 12 artistes (photo) de la vallée de la Petite-Nation. Ainsi, peintres, photographes, sculpteurs, joailliers, couteliers et autres artistes ouvrent leurs portes pour partager l'amour qu'ils ont de leur art et de la nature généreuse qu'offre leur petit coin de paradis niché à une heure de Gatineau et d'Ottawa. Un circuit d'ateliers situés à moins de 15 minutes d'intervalle est donc proposé. Il offre de belles découvertes, telles que les huiles colorées de Louise Falstraut, les poupées de chiffon à croquer de Lucie Charron, les photographies lumineuses de Serge Roy, les meubles de bois de Roger Saint-Denis ou les peintures d'expression naïve de Lise Poirier… La carte du parcours et les détails sur les 12 artistes fondateurs, auxquels se sont ajoutés 2 artisans cette année, sont disponibles sur le site www3.sympatico.ca/elleffe/createurs.htm.
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À NOTER
Après 37 ans de service, le Musée de la guerre du 330 de la promenade Sussex d'Ottawa ferme ses portes. Pour marquer l'événement, le public est invité, les 4, 5 et 6 septembre, à visiter pour une dernière fois les expositions permanentes et à participer à des activités prévues pour l'occasion. Un nouveau musée verra le jour en mai 2005 sur les plaines LeBreton. (www.museedelaguerre.ca)
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Prix Jeunesse Québec 2005: Le Piège!
Les éditions Vents d'Ouest et le journal Voir invitent de nouveau cette année les jeunes à une grande fête de l'écriture, le Prix Jeunesse Québec 2004, suite au succès remporté par l'édition précédente. Ce concours littéraire est ouvert aux résidants canadiens, âgées de 18 ans ou moins en date du 31 janvier 2005. Les textes soumis, du genre littéraire de la nouvelle, doivent être inédits et écrits en français. Le manuscrit, d'une longueur de 10 à 15 pages, doit être dactylographié à double interligne, remis en trois exemplaires et respecter le thème: "Le piège"! L'auteur(e) inscrit un pseudonyme sur la page titre et joint à son envoi une enveloppe cachetée contenant son pseudonyme, son identité et ses coordonnées. La date limite pour soumettre un texte est le 31 janvier 2005, à l'adresse suivante: Prix Jeunesse Québec, 36, rue Dumont, Gatineau (Québec), J8V 1J4. Seuls les lauréats et les lauréates seront informés de la décision du jury et les textes ne seront pas retournés aux auteur(es). Les textes gagnants seront publiés dans un collectif de la collection "Ado" des Éditions Vents d'Ouest de Gatineau.
Pour renseignements, écrivez à [email protected].
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Erratum
Une erreur s'est glissée dans la chronique Agitations de l'édition du 26 août (vol. 04 no 34) intitulée Afro-radio. On y lisait que l'adresse Internet de l'émission Africana de CHUO 89,1 est www.africana.com alors qu'on aurait dû y lire l'adresse www.africana.ca. Nous sommes désolés des inconvénients que cela a pu causer.
Loin d’être un piège, ce concours offre l’opportunité aux jeunes de montrer ce dont ils sont capables. Il n’y a pas que les futurs écrivains qui peuvent s’inscrire et c’est parfois le moment où certains jeunes s’éveillent au plaisir de l’écriture. Le but n’étant pas seulement de gagner mais de s’amuser, c’est l’occasion de laisser aller leur imagination sans personne pour leur mettre des bâtons dans les roues. J’aime bien aussi l’idée de l’anonymat sur le texte ce qui permet au jury d’être tout à fait impartial. Alors à vos crayons les jeunes !!!
Je suis heureux de constater que l’on cherche à nous faire découvrir de nouveaux coins dans la région de Gatineau, en y juxtaposant des évènements artistiques pouvant potentiellement intéresser le grand public. De cette façon, on risque de créer une demande pour le tourisme: en effet, des participants découvriront peut-être des lieux exceptionnels où ils voudront un jour retourner, et ainsi faire marcher l’économie de la région. En même temps, cela permet de connaître des artistes de la région et possiblement leur permettre de vendre certaines de leurs oeuvres. On fait ainsi d’une pierre deux coups: on développe le tourisme et on développe l’art. Des régions comme celle de la Mauricie ont appliqué ce principe avec succès; il est bien que la région de Gatineau fasse de même.
Quelle belle initiative. Mais peut-on encore appeler ce concours initiative après ces années d’existence? je suis contente de voir que que ça continue et j’espère que les participants augmentent d’année en année.
J’aimerais avoir encore 18 ans, je crois que je ressortirais ma plume….
On entend parler de toutes sortes de défis que les écoles se lancent entre elles, pour encourager la lecture, les sports, les levées de fonds pour ne nommer que ceux-là, j’espére qu’elles se défieront pour encourager leurs étudiants à participer à ce concours.
Quel bel exercice pratique à instaurer pour mettre en pratique l’apprentissage théorique de ce français parfois ardu, et aussi peut-être donner la chance à ces jeunes écrivains le coup de pouce nécessaire pour sortir de leur coquille et croire en eux.
Une belle initiative de les éditions Vents d’Ouest et le journal Voir qui invitent les jeunes à cette grande fête de l’écriture!
Ce concours littéraire prouve que la langue française est importante et qu’elle mérite d’être fêtée! Un beau grand défit pour ces jeunes! Une belle opportunité pour eux de s’exprimer et qui sait? Peut-être aurons nous dans quelques années de très grands écrivains ou écrivaines!
Ces circuits que l’on organise autour des sentiers de la culture sont une des façons, peu nombreuses au demeurant, de voir la réalité, celle de tous les jours, avec d’autres yeux et de la réinventer pour son plaisir. À l’échelle d’une région, ils sont l’équivalent des circuits que l’on organise dans les villes pour faire découvrir aux citoyens les merveilles architecturales, les vestiges historiques ou les ferments sociologiques qui se cachent au coeur des cités. Ce sont donc des façons intelligentes de permettre aux citoyens de se réaproprier leur territoire, leur espace et au-delà, leur propre vécu émietté qu’ils y éparpillent jour après jour sans trop s’en rendre compte. Par ailleurs, la nouvelle de la fermeture du Musée de la guerre tombe comme celle de la fin d’une époque. S’il est bien que les guerres, du moins celles qui avaient cette forme qui meurt avec ce Musée, soient choses du passé, il demeure qu’il y a des souvenirs qu’il faut savoir entretenir comme une flamme qui est là pour nous rappeler des horreurs et des erreurs à ne pas répéter. Et puisqu’il y a quand même de l’espoir en l’avenir, soit celui que l’on place si souvent dans les mains de la jeunesse, ce concours littéraire qui s’offre à eux nous permet à son tour d’y rêver un peu. Ce thème qui leur est proposé et suffisamment vaste pour les inspirer. Ils n’ont pour cela qu’à contempler le monde que nous leur laissons en héritage et qui en est tout truffé de pièges. Ils pourront donc y puiser amplement de motifs à création.