Desseins animés
L'édition 2004 du Festival international d'animation d'Ottawa s'entame le 22 septembre et dure jusqu'au 26 septembre, avec une foule d'activités, de concours et de belles rencontres. Offrant une programmation qui se veut pionnière, provocatrice et inspirante, le FIAO présentera des projections spéciales. Parmi elles, une rétrospective des longs métrages de l'animateur et artiste manga Hayao Miyazaki et une rétrospective qui célèbre les 75 ans de Popeye. Des rétrospectives de Robert Breer, Fred Crippen et Co Hoedeman seront également projetées. Une nouvelle série prendra place avec Mots en mouvement, où des films inspirés de quatre textes commandés pour l'occasion à des auteurs canadiens et américains seront présentés, ainsi que des films pour les enfants et la famille. Parmi les autres projections spéciales, notons Harvey Birdman: Sprenchen Sie Harvey? et Propagande animée soviétique. Le documentaire Monster Road de Brett Ingram, qui met en lumière les mondes éblouissants et fantastiques de l'animateur d'argile légendaire underground Bruce Bickford, figure aussi à la liste des incontournables. En collaboration avec l'Ambassade de France, le FIAO présentera également L'Animation française dans toute sa gloire, une série de 5 représentations regroupant 40 films d'animation contemporains autour des thèmes suivants: Bestiaire, Mondes insolites, Courses poursuites et polars, Envols, Contes modernes et mondes familiers. Ces courts métrages seront présentés à la Bibliothèque nationale du Canada tous les soirs du Festival. Les autres projections et activités prennent place dans différentes salles d'Ottawa, soit celles du Château Laurier, du Centre national des Arts, du Musée des beaux-arts du Canada et du Cinéma Bytowne. Pour connaître toute la programmation: www.awn.com/ottawa.
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Le capital de la danse
Pour une cinquième édition, le Festival Danse Kapital, qui fut le premier de la sorte à Ottawa, prendra place au Théâtre de la Cour des arts, du 14 au 19 septembre prochains. Accueillant autant les ouvres de compagnies locales que nationales, le Festival présente une palette très diversifiée de genres, alliant le Kathak traditionnel indien à la fusion moderne. L'événement s'ouvre le mardi avec Ballet Flamenco Arte de Espana, un groupe montréalais composée des danseuses flamenco Lina Moros et Danielle Plamondon, accompagnées du guitariste Dominique Soulard. Le 15 septembre, les danseurs Peter Ryan et Kenneth Emig (photo) partageront la scène dans Reflections through Movement. La danseuse contemporaine Mosa Neshamá McNeilly fait son entrée au Festival le 18 septembre, accompagnée du percussionniste Walter MacLean dans Dances of Africa. Une nouveauté au Festival cette année: Brown Bag Luncheon, une série de performances pour enfants sera présentée à midi mercredi, jeudi et vendredi. Les peintures et dessins de l'artiste visuelle Dipna Horra seront exposés avec Movement Meditation, une installation qui explore le dynamisme et la cinétique du corps humain. Les spectacles de danse débutent à 19 h 30 au 2, avenue Daly, et le public est invité à une réception qui lui permettra de rencontrer les artistes après leurs performances. Deux matinées seront également offertes les 18 et 19 septembre à 15 h. Pour connaître toute la programmation, consultez le site suivant: http://www.upasana.ca.
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Un dep pas comme les autres
Le Dépanneur Sylvestre ouvre dans la région depuis deux ans pour venir en aide aux personnes dans le besoin. Il offre entre autres une salle communautaire ouverte à tous où l'on peut manger à prix modique ainsi qu'une diversité de services d'assistance et de dépannage. Par l'entremise de son équipe de bénévoles, le Dep a également mis sur pied un coin friperie et offre des spectacles le samedi et des brunchs le dimanche, moyennant une contribution libre. Beaucoup de gens sont passés à cette coopérative d'entraide à différents moments de leur vie et y ont trouvé des personnes généreuses qui leur tendaient les bras. C'est pour toutes ces raisons que l'Office national du film (ONF) s'est intéressé au Dépanneur Sylvestre, qu'il décrit comme un bel "exemple de coopération, d'initiative sociale et de projet citoyen". Ainsi, depuis le début de l'année, le réalisateur Pierre Sylvestre offre des ateliers d'animation dans la salle communautaire alors que la documentariste Marie Cadieux y filme des "capsules de vie" pour le site Web de Jean-Emmanuel Allard, aussi cofondateur du Dep. Le site sera en ligne sur Parole citoyenne en octobre prochain. Les artisans de l'ONF souhaitent ainsi faire vivre l'expérience Dépanneur Sylvestre dans tout ce qu'elle a de plus vrai. "On entre dans un dépanneur avec des besoins; à l'intérieur, l'équipe se relaie pour tenter d'assouvir les plus profonds. C'est un lieu de convergence, alors qu'il y a tant de solitude", a confié Jean-Emmanuel Allard. Les horaires des spectacles musicaux et des brunchs se trouveront également sur le site. Une bande-annonce du futur site est présentement en ligne: citoyen.onf.ca/depanneur.
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Cachez ce sexe…
Zone Érogène, l'ouvre de Gisèle Richer, a été retirée de la salle d'exposition principale du Centre d'exposition Art-image de Gatineau. Pour la voir, les spectateurs devront plutôt se faufiler le long d'un petit muret. La raison de cette mascarade? L'ouvre, bien nommée, comporte entre autres des objets rappelant les organes génitaux mâles et femelles. Ce n'est pas la première fois que l'ouvre est frappée de censure. Lors de sa présentation à Trois-Rivières en 2002, elle avait été déplacée dans le hall d'entrée de la Maison de la culture pour éviter que les honnêtes contribuables fréquentant l'Hôtel de ville ne soient choqués…
Finalement, un souffle animé qui ne s’appellera ni Disney ni DreamWorks. Pas de tête d’affiches qui prête son nom à un poisson ou à un cowboy-jouet. J’adore ces films de grande maîtrise des grandes boîtes américaines. Mais je sais aussi que l’animation peut être plus incisive, plus revendicatrice, plus réfléchie.
Ce festival semble remplir ce mandat et enfin, même si la majorité du festival semble s’adresser à sa clientèle anglophone, il y a un volet suffisamment consistant pour remplir l’appétit des francophones.
Le festival international d’animation d’Ottawa est présent depuis 1976. Il passe plutôt inaperçu à la plus grande partie de la population mais demeure un incontournable pour les amateurs donc je fais partie. Cette année les films en compétition semblent particulièrement intéressants visuellement et la présentation des 75 années de Popeye rejoindront un public nostalgique très large… Pour ma part, la Propagande animée Soviétique m’intéresse particulièrement! Bon festival!
Pour ce qui est de l’exposition Cachez ce sexe franchement on est en 2004 aujourd’hui et ne me dites pas qu’il y a encore des gens qui sont choqué à voir un pénis en papier mâché…
Voyons évoluer un peu moi je ne comprend pas les gens il change l’exposition de place parce qu’on peut y voir des organes génitaux il ne pense pas qu’on en voit plus à la télé???? C’est la qui devrait être censuré …..
Moi je trouve que des fois les gens n’ont pas de sens!! Il laisse regarder à leur enfant une émission comme Degrassi nouvelle génération ou les jeunes de 6 ieme année font un pacte de suicide et le lendemain des enfants de mon quartier on tenter de faire la même choses ce qui est très grave à mes yeux…….. Comment un enfant de 11-12 ans encore inocent tente de se suicider ??????????????
C’est gens ne veulent pas qu’il voit un penis en papier macher (qui de toute facon en on deja vue des vrais) mais les laissent regarder ce genre d’émission….
Voyons soyez un peu logique réveillez-vous un peu….
Je suis contente que l’on fasse plus de place à cet art en organisant des festivals. Trop souvent délaissé ou n’étant pas considéré, il ne faudrait pas oublier que cet art rejoint un vaste public, jeunes et moins jeunes. Souvent le reflet de la société (en étant toujours exagéré) , on n’y accorde pas l’attention qu’il mérite. Pour le plaisirs de voir autre chose que les blockbusters des « Majors ». Réjouissons-nous !
C’est à se taper la tête sur les murs ! Alors qu’aujourd’hui, on laisse passer la parade de la Gay-Pride dans les rues des grandes villes de notre monde civilisé, parade qui expose bien plus qu’un peu de VRAIE peau au regard de tout un chacun, adultes, enfants, alors que la publicité dans les magazines et à la télé nous montre des pitounes presque dévêtues, alors qu’on parle sexe à tout va, voilà que quelques pignoufs ont décidé de déplacer une exposition d’oeuvres d’art. Et pourquoi ? Le Regroupement des artistes autogérés du Québec nous laisse savoir que c’est parce qu’on a peur que les subventions puissent être coupées !
Comment diable peut-on ainsi remiser dans un cagibi une exposition aussi délicieuse, de bon goût, qui n’a absolument rien de pervers et tranche merveilleusement avec cette vulgarité dont d’autres font preuve quand il est question de nous montrer mine de rien l’inmontrable ?
S’il est vrai que la même exposition avait connu le même sort à Trois-Rivières en 2002, rappelons toutefois que la ville de Québec n’avait pas été aussi stupide puisque la galerie Materia la présentait en pleine vitrine pour le plus grand bonheur des passants !
Le ridicule ne tue pas, dit-on. Mais dans le cas de cette décision hautement bête, elle peut fortement nuire à la liberté de s’exprimer par cette forme d’art magnifique. Faut-il être puritain et vraiment lâche pour faire tant d’ombre à une oeuvre belle et innocente ? Honte à ceux qui ont pris cette mauvaise initiative de décider que l’art devait être censuré pour des questions de fric !
Alors que beaucoup de choses vont mal sur notre petite planète, il est quand même rassurant de constater qu’il y a encore, à quelques endroits, des âmes charitables qui se dévouent pour aider les gens dans le besoin; je fais bien sûr allusion au dépanneur Sylvestre. Que des gens consacrent ainsi, presque bénévolement, du temps pour aider son prochain nous offre une belle leçon d’entraide tel qu’on n’en voit pas souvent de nos jours. J’espère que ceux qui en ont les moyens supporteront financièrement l’organisme pour qu’il puisse continuer d’offrir des services aux plus démunis de notre société!
Derrière ce nom, on est loin de se douter de la véritable mission de ce local. Oui, je crois que cet endroit est véritablement essentiel pour les gens défavorisés. J’apprécie également le fait que l’on essaie également d’aller un peu plus loin en voulant divertir les gens et elur permettre de sortir même s’ils n’ont pas beaucoup de sous. On ne fait pas que les aider à subvenir à leurs besoins primaires et c’est une chose que l’on fait moins souvent avec ces gens. Je souhaite qu’encore plus de gens connaissent ce sympathique dépanneur!
Quand le sexe est source de profits et qu’on peut l’exploiter à des fins commerciales, il a alors droit de cité. N’y a-t-il pas une pléthore de publicités qui l’utilisent pour faire vendre des produits ou bien un nombre considérable de films qui en font le moteur de leurs recettes. Il fait partie d’une démarche hypocrite qui se contente de suggérer tout en ne laissant persomnne ignorer ce qu’il suggère. Par contre, s’il fait partie d’une démarche gratuite et qu’il ne voile plus rien, il est aussitôt déclaré comme étant pervers et surtout, comme étant le fait d’esprits contestataires qui s’en prennent aux hypocrisies des bien-pensants. Car, c’est bien de cette haine sourde contre ceux qui contestent les idées-reçues dont témoigne cette peur qui a fait reculer des pouvoirs publics ou des organisateurs qui, pour s’éviter leurs foudres, ont préféré esquiver. Il n’aurait pas fallu céder à ce chantage, car il est souvent le fait de gens hypocrites et bigots qui agissent d’une façon et qui s’affichent d’une autre. Ces personnes hypocrites nous rappellent ces marguilliers des paroisses rurales ou citadines qui trônaient à la messe du dimanche dans tous leurs apparats juste avant d’aller s’encanailler une fois la cérémonie terminée. Il faut laisser aux gens le soin de juger de la pertinence pour eux de voir des expositions et non préjuger à l’avance du choix qu’ils devraient faire. Ceux qui sont trop prudes n’auraient plus alors qu’à s’abstenir.
Je ne veux pas faire un très long débat sur le sujet mais il y a, à mon avis, certains individus à conscience fragile qui doivent être remis à leur place.
Le domaine des arts doit constamment être en évolution et il y a nécessairement certaines barrières (plutôt prude) qui doivent tomber.
Picasso a peint des seins pointus et une trace noir pour le pubis dans son oeuvre Les demoiselles. Pour l’époque c’était audacieux. Aujourd,hui nous dévoilons un pénis en papier mâcher, ou un pénis représenté par un bout de branche et la population est dérangée et choquée. J’espère que le papier a été très bien mâché et que le pénis en question était en grande forme !:)))Si vous avez moindrement d’imagination, du sexe j’en vois partout. Par exemple dans un parc, regardez les arbres et imaginez que c’est une femme la tête en bas. Dans le croisement de 2 branches, il y a la forme d’une vulve. Est-ce qu’il faudra abattre tous les arbres qu’il y a sur la planète?
L’imagination, les arts et le domaine culturel est à son meilleur dans un laisser aller, sans barrière inutile et ridicule. Dans le domaine des arts, il faut évoluer à son rythme et selon ses instincts, sans se soucier de ce que penseront les autres…
Quel beau geste, celui d’avoir ouvert le dépanneur Sylvestre. C’est un dépanneur plus que remarquable, qui se donne vraiment du mal à réunir beaucoup de bénévoles qui gèrent cet endroit dans une perspective d’entraide communautaire.
Avec de petits gestes comme celui-ci j’espère que pas mal de monde prendra conscience de la nécessité de s’entraider quel qu’en soit le statut de chacun; je pense aussi, que ce genre d’association deviendra indispensable dans tous les quartiers de nos villes, c’est une question de solidarité.
Bien sûr qu’il y aura toujours des marginaux parmi nous, sans parler de la pauvreté, bien sûr que qu’ils y en aura toujours certains sans diplômes, ayant moins de compétences que d’autres, des gens pouvant se retrouver très démunis.
Il faut aussi accepter que certaines personne peuvent avoir une perte de dignité humaine surtout par rapport à celui ou celle que la vie a malmenée, par conséquent autant d’entraide devrait être donnée aussi bien au pauvre, qu’au toxicomane, qu’au solitaire du quartier.
La pauvreté et la solitude ne devrait plus être acceptable dans le monde d’aujourd’hui, et encore moins au coin de chez-nous.
Aussi quand je vois des gens offrant un peu de leur temps en engageant certaines actions décisives pour alimenter l’entraide, tel que l’ouverture du « Dépanneur Sylvestre », alors LÀ je dis : Chapeau ! .
Loin du sexe de l’argent,
du sexe de l’enfant,
l’art et le sexe se respectent et doivent être vus
à ne pas confondre avec toutes ces images distordues.
Promouvoir l’art et la culture permet d’évoluer et de se sensibiliser à la réalité humaine,
comme elle se doit.
A-t-on un problème avec le sexe? Probablement,
puisque tout devient flou et émotif, lorsque le sujet se présente.
Notre façon de vivre nous a tellement distancé de notre instinct animal,
que le cri de la sexualité se transforme en détresse et en maladie,
tant physique que psychologique.
La censure ne frappe pas toujours au bon endroit.
Lorsque la cible s’annonce trop solide,
malgré le désenchantement provoqué,
on évite les actions coûteuses.
Lorsque le geste est gratuit, on viole.
Au-delà de l’entraide, du communautaire, au-delà des gens défavorisés comme plusieurs l’ont mentionné, il y a aussi au dépanneur Sylvestre de la bouffe géniale, généreuse en saveurs, colorée, imaginative, plein de coeurs sur 2 pattes qui se donnent, une ambiance spontanée hors paire… de quoi se sentir chez-soi! Pour en avoir fait l’expérience à plusieurs reprises, même si le « dépan » fonctionne sous des contributions volontaires pour « sur-vivre », il faut donner, voire généreusement, pour ce que l’on mange, participer aussi, laver la vaisselle, mettre la main à la pâte… etc. Cela va de soi! Puisque si nous ne participons pas, nos assiettes auront l’allure de nos contributions, puisque pour bien manger il faut, hé oui!, s’investir et investir. C’est à vous de décider… Je souhaite seulement que ce joli coin jaune-orange, inspirant et chaleureux ait longue vie… comme tout ce que l’on aime!
À noter que, dans le même ordre d’idée, nous avons maintenant le Café Madala sis sur au 101, rue Eddy qui offre un menu végétarien aussi succulent que celui du dépanneur. Il fonctionne sous des contributions volontaires également. Ne soyez pas gênés… Les portes sont grandes ouvertes…
Oh mon Dieu que sont belles !
Combien de fois on a acclamé notre passion pour des roses, des narcisses, des glaieuls …, des fleurs et des fleurs qui nous rendent la vie belle, pour toute occasion naissance, decès, mariage, réucite, … dans les fleurs il y a de l’amour, du plaisr, du désir, de la sympathie, de la guérison, un médicament tout puissant pour le corps et l’esprit, les fleurs sont des symboles et de réalité. La fleure est l’associé de dieu pour la continuité création et la recréation la fleure est la manifestation du sex du royaume végétal. Messieurs de la censure arrêtez de blasphémer !
Le sex mélangé aux sous c’est la prostitution !
Quant au sexe naturel pure et propre c’est la culte !