Sul' beat
Une nouvelle étiquette de disques voit le jour dans la région de Gatineau et d'Ottawa. Il s'agit du label indépendant Sul Pont, qui doit son nom à une abréviation à l'expression italienne "sul ponticello". L'expression appartient au lexique musical et signifie "jouer d'un instrument à cordes près d'un pont produisant ainsi différentes harmonies et apportant une sonorité plus métallique à l'instrument". La jeune étiquette, qui compte sous son aile quelques groupes et artistes locaux, fait la promotion des musiques expérimentales, d'avant-garde, électroniques et post-rock, genres qui restent souvent dans l'ombre sur la scène publique. Le nom de l'étiquette fait également un clin d'œil au lien physique et musical qui réunit les groupes résidant des deux côtés de la rivière. Le lancement officiel de l'étiquette se fera en deux parties: d'abord, le 25 septembre aura lieu le lancement des disques des deux poulains: Simon Guibord, un magicien de l'électronique, lance Aspct, et Christian Richer, le musicien expérimental derrière Élément Kuuda lance La Prairie. Le groupe J'envoie sera aussi présent, alors que DJ Jean-François Blanchette fermera la soirée musicale. Le second volet sera présenté le 2 octobre alors que les artistes Generator, If Then Do et Sinequanon (photo) donneront le ton à la soirée, qui se terminera avec le DJ Simon Guibord. Les deux spectacles seront présentés au Café LeTroquet et les billets sont en vente au mince coût de 5 $. Les 25 premières personnes à se présenter recevront une compilation gratuite des artistes de Sul Pont.
Renseignements: www.sulpont.ca
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Un dep pas comme les autres
Le Dépanneur Sylvestre œuvre dans la région depuis deux ans pour venir en aide aux personnes dans le besoin. Il offre entre autres une salle communautaire ouverte à tous où l'on peut manger à prix modique ainsi qu'une diversité de services d'assistance et de dépannage. Par l'entremise de son équipe de bénévoles, le Dep a également mis sur pied un coin friperie et offre des spectacles le samedi et des brunchs le dimanche, moyennant une contribution libre. Beaucoup de gens sont passés à cette coopérative d'entraide à différents moments de leur vie et y ont trouvé des personnes généreuses qui leur tendaient les bras. C'est pour toutes ces raisons que l'Office national du film (ONF) s'est intéressé au Dépanneur Sylvestre, qu'il décrit comme un bel "exemple de coopération, d'initiative sociale et de projet citoyen". Ainsi, depuis le début de l'année, le réalisateur Pierre Sylvestre offre des ateliers d'animation dans la salle communautaire alors que la documentariste Marie Cadieux y filme des "capsules de vie" pour le site Web de Jean-Emmanuel Allard, aussi cofondateur du Dep. Le site sera en ligne sur Parole citoyenne en octobre prochain. Les artisans de l'ONF souhaitent ainsi faire vivre l'expérience Dépanneur Sylvestre dans tout ce qu'elle a de plus vrai. "On entre dans un dépanneur avec des besoins; à l'intérieur, l'équipe se relaie pour tenter d'assouvir les plus profonds. C'est un lieu de convergence, alors qu'il y a tant de solitude", a confié Jean-Emmanuel Allard. Les horaires des spectacles musicaux et des brunchs se trouveront également sur le site. Une bande-annonce du futur site est présentement en ligne: citoyen.onf.ca/depanneur.
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Bonnes journées!
Conférences, entretiens, musique et expositions agrémenteront les Journées de la culture des 24, 25 et 26 septembre prochains à la Maison de la culture de Gatineau. La journée du 24 commencera par l'inauguration du Centre d'interprétation du patrimoine, qui offrira un espace à des expositions itinérantes et où le multimédia permettra de faire connaître les richesses patrimoniales de l'Outaouais. À cette occasion, une œuvre d'Yves Boucher sera présentée alors que l'ensemble de musique baroque La Dolce Folia, de l'École de musique de l'Outaouais, donnera une prestation. Le 25 septembre, des conférences de Michèle Tremblay, du Théâtre lyrique de Hull et de Colette Michaud des Éditions Vents d'Ouest seront présentées en matinée. Suivi du dîner-poésie Les Croque-Poètes, avec trois poètes de la région: Jacques Flamand, Eddy Garnier et Carole Martel. Des activités ludiques orales mettront pour l'occasion le public à l'épreuve. À 13 h 30, le bédéiste Paul Roux informera le public à propos du Rendez-vous international de la BD de Gatineau. La comédienne Marie-Chantal Perron, qui joue présentement dans La Mémoire de l'eau à la Salle Odyssée, conclura la journée. Tout au long de ces Journées, l'Académie de danse de l'Outaouais offrira des classes ouvertes pour les enfants de 3 à 12 ans. Le public est également invité à visiter l'exposition Har de l'Aylmerois John R. Barkley à l'Espace Odyssée ainsi que l'exposition Penser Bildung du Conseil des arts textiles du Québec au Centre d'exposition Art-Image, réunissant neuf artistes dont notre collaboratrice Suzanne Richard. Pour consulter la programmation des autres activités dans la région et ailleurs au Québec: www.journeesdelaculture.qc.ca.
Belle initiative que de développer cette nouvelle étiquette musicale. Trop d’artistes ont à s’exiler à Montréal, non parce qu’ils le désirent tous à tout prix mais plutôt parce que pendant trop longtemps il n’y avait pas de salut hors de la métropole.
Les dernières nominations du gala de l’ADISQ viennent nous démontrer qu’il est possible de faire une musique qui obtient de la reconnaissance, même si elle est conçue hors-Montréal. En effet, TPZ a obtenu une nomination dans la catégorie hip-hop. Un associé du groupe Afro-Connexion. La catégorie hip-hop! On ne parle pas ici de la catégorie cuillère-sur-un-fond-de-casserole. Hip-hop. Ce qui s’inspire du plus urbain, du plus actuel.
Souhaitons que cette nouvelle étiquette permettra à d’autres artistes de se faire entendre sans avoir à s’exiler.
Voilà un organisme qui répond à une grande demande des gens. Il est souvent difficile pour les personnes défavorisés de pouvoir se payer des soirées mais grâce à ce dépanneur, on leu donne cette occasion à prix plus que modique. On redonne un peu d’espoir aux gens et c’est pour eux une occasion de briser la solitude et de partager leur quotidien qui est un peu rude. Voilà un organisme qui a le vent dans les voiles et à lequel on souhaite une longue continuité et un grand succès.
Le dépanneur Sylvestre est un dépanneur de l’âme humaine et de sa misère! Il est beau de voir des gens qui vont consacrer une partie de leur énergie à aider, comme ça, bénévolement, leur prochain. Ça nous rassure sur l’esprit d’entraide civique qui habite encore beaucoup d’entre nous et dont on oublie l’existence quand on regarde toutes les horreurs que nous offrent les journeaux télévisés à chaque soir! J’espère que les gens de la région encourageront par tous les moyens possibles (temps, argent, etc.) les organisateurs de ce dépanneur. Ils le méritent bien!
Le milieu des arts et de la culture vous prépare trois grosses journées! Venez profiter des nombreuses activités gratuites pour explorer les coulisses d’un musée, rencontrer des écrivains, voir le travail d’un verrier, d’un artiste peintre, visiter un site archéologique, participer à une oeuvre collective, faire du trapèze, jouer au théâtre, rencontrer des musiciens, faire une sculpture, taquiné le violon, manipuler des marionnettes, apprendre la généalogie… Tout ça et plus encore en seulement trois journées…mais des grosses! La programmation complète sera disponible sur ce site à la fin du mois d’août.
Les porte-parole Sylvie Moreau et Melissa Auf der Maur convient les familles à ce grand festin de découvertes et de valorisation des arts et de la culture sur le territoire de 285 municipalités du Québec. Des centaines d’artistes, d’artisans et d’organismes culturels participeront à ce grand rendez-vous de la rentrée pour faire connaître leur travail et vous faire vivre des expériences inusitées.
L’an dernier, plus 254 000 personnes ont profité des Journées. Créées en 1997, les Journées de la culture ont pour but de valoriser, renforcer et accélérer la démocratisation de la culture au Québec en encourageant l’accès et la fréquentation de l’art et de la culture au plus grand nombre par des communications directes avec les artistes, artisans et les travailleurs culturels.
Les 24, 25 et 26 septembre, un gros week-end en perspective!
Visitez le site pour plus de détails.
Source: http://www.journeesdelaculture.qc.ca
Encore une preuve que qui veut aider les autres trouve toujours un moyen de le faire. Il serait intéressant que ce concept fasse des petits et que l’on en retrouve un peu partout en province. Pour ma part, je félicite l’initiative et l’ingéniosité.
Je crois que personne n’est à l’abri des moments difficiles et c’est magnifique d’être reçus à bras ouverts peu importe notre situation financière. Je crois que ces gens vivent assez de souffrance sans vivre l’humiliation de se faire recevoir comme des moins que rien. Lorsque je vois de tels projets d’entraide, je retrouve ma confiance en l’être humain. Nous ne sommes pas là pour juger mais bien pour s’entraider.
Quelle belle initiative, on a pas souvent l’occasion de voir des entreprises qui se concentre sur l’aide aux démunis.
Moi je trouve qu’on peut aider les gens en leur offrant du réconfort et un peu de pain…
Un endroit pour se retrouver, pour y être écouté , pour apprendre….
Et quand la peine, la douleur de vivre est partagée, elle est bien moins lourde à porter.
Ces bénévoles ont toute mon admiration, autant que les gens qui donnent des services aux gens âgés pour leur tenir compagnie, remplir ce vide autour d’eux et leurs préparer un bon repas.
Savez vous d’ou vient le mot copain: à l’origine des gens d’usine se regroupaient à l heure du diner, des compagnons qui partageaient leur pain…….
Le partage n’appauvrit pas, il annoblit, il bonifie l’âme, il apporte autant à celui qui reçoit qu’à celui qui donne……
On oublie ses petits bobos quand le mal à l’âme de l’autre est là , plus lancinant que le sien.
Et on remet les choses en proportion dans notre vie…
J’attends le site avec impatience et j’entends bien y participer d’une façon ou d’une autre……
Ca me rechauffe l’intérieur de savoir qu’il y a des gens qui s’investissent dans des organisations humanitaires afin de permettre à des gens d’obtenir quelques petits bonheurs. Des gens dans le besoin peuvent se ressourcer et retrouver un peu de dignité.
Je trouve l’idée excellente et j’aime au plus haut point le terme `Dépanneur`. Le terme a une connotation signifiant une situation temporaire. C’est moins gênant de dire ceci: -¨je vais au DEP plutöt que de dire:-¨Je vais à la soupe populaire. Cette appelattion me semble plus valorisante et surtout moins déprimante.
En plus des services de repas et vëtement, il y a des loisirs et activités. C’est un DEP qui a beaucoup de mérite.
Il est essentiel de nourrir et de vëtir son corps, mais il est aussi très important de nourrir son esprit par des divertissements et de vêtir ses sentiments et émotions par une écoute. Je suis persuadé que les intervenants de cette organisation ont aussi une oreille très attentive.
JUSTE ÉCOUTÉ.
Je crois bien que cette organisation a les ressources et fait les efforts appropriés pour atténuer certaines douleurs et désespoirs des gens.
En conclusion, je crois aussi que c’est un organisme de prévention pour les gens dont la détresse est plus lourde à supporter. Une aide humanitaire très précieuse.
Je suis d’une autre région de la province et chez moi il y a aussi des organismes du genre, mais permettez-moi de vous dire que: -¨Vous êtes un modèle à suivre¨.
J’espère que cette organisation continuera d’avoir le support nécessaire afin de poursuivre son oeuvre.