Le garage stationné!
Les enregistrements de la troisième saison de l'émission musicale Le Garage de Radio-Canada sont présentement en cours dans un hangar de l'aéroport de Gatineau. Véronic DiCaire tiendra pour une deuxième année consécutive les rênes de l'animation dans un nouveau décor, qui comprend un coin entrevue où elle pourra s'entretenir avec les artistes en toute intimité. Depuis le 18 octobre, des artistes défilent ainsi dans le garage pour la mise en boîte de 18 émissions de variétés dans une formule renouvelée. "Ce projet me donne l'occasion de faire des découvertes formidables sur le plan musical. L'underground, je ne le connaissais pas beaucoup, mais j'ai appris à le faire et c'est vraiment tripant! Les groupes qui sont venus et qui viendront dans le garage sont des coups de cœur assurés pour moi", explique lors d'un enregistrement une Véronic lumineuse. Parmi les visites musicales, notons Gwenwed, les Breastfeeders, Philosonic, Caïman Fu, Marc LeMyre, Charles Dubé, Papillon, Maryse Letarte, sans oublier Mes Aïeux, Kaïn, Dumas, Mathieu Gaudet, Antoine Gratton, Loco Locass, Annie Major-Matte, et autres. Autre nouveauté, le public visé pour cette troisième saison est formé des jeunes de 14 à 17 ans. "Il faut les cibler puisque ce sont des consommateurs, ces jeunes-là; ils écoutent et absorbent beaucoup de musique. Je pense que l'émission est un bon outil pour leur faire découvrir de la musique émergente, leur montrer que c'est cool de l'acheter juste avant que ça devienne très populaire. C'est intéressant pour eux puisqu'ils sont attirés par ça." L'émission, la seule produite en dehors de la ville de Montréal, sera diffusée dès novembre sur les ondes radio-canadiennes. Il est toujours possible d'assister aux enregistrements jusqu'au 31 octobre. Pour plus de renseignements: www.legarage.tv.
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Pas payant d'être un artiste en Ontario!
Selon le rapport de Hill Stratégies Les Artistes par province et région métropolitaine du Canada, commandé par le Conseil des arts du Canada étudiant le revenu moyen de neuf groupes d'artistes professionnels, les artistes de l'Ontario seraient peu rémunérés si on les compare à l'ensemble de la population canadienne. À l'échelle des provinces du Canada, la population active de l'Ontario offrirait la deuxième plus forte concentration d'artistes. Or, comparés à ceux de la population active totale, les revenus des artistes présenteraient en Ontario un écart plus faible qu'ailleurs au Canada. Les artistes auraient un revenu moyen inférieur de 24 % à celui de l'ensemble de la population active ontarienne, soit un salaire annuel moyen de 26 800 $ par artiste, contre 35 200 $ en moyenne pour la population active. Par rapport au salaire canadien moyen, les artistes de l'Ontario accusent un écart de 26 %. La ville de Toronto jouit de l'écart le plus faible en Ontario (18 %), alors que les artistes d'Ottawa-Gatineau gagnent en moyenne 23 % de moins que les autres travailleurs de la région. L'écart statistique gagne en importance pour les régions de Sudbury (33 %), Hamilton (34 %) et London (46 %). Les artistes représenteraient 0,88 % de la population active en Ontario, alors qu'à l'échelle du pays, ils en constituent 0,83 %. Les musiciens et les chanteurs formeraient le plus grand groupe d'artistes professionnels en Ontario, suivis des auteurs, rédacteurs, écrivains, producteurs et réalisateurs. En ce qui concerne la concentration d'artistes, Toronto se classe troisième au palmarès des 27 grandes régions urbaines du Canada, derrière Victoria et Vancouver, alors qu'Ottawa-Gatineau se classe huitième. D'autres détails concernant le rapport, le huitième de la série Regards statistiques sur les arts basée sur le recensement de 2001, peuvent être consultés au www.hillstrategies.com/fr.ressources.html.
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L'Odyssée récompensée
Lors du gala hors d'ondes de la 26e édition de l'ADISQ de mardi dernier, la Salle Odyssée de la Maison de la culture de Gatineau a été nommée "Salle de spectacles de l'année". En nomination avec quatre autres salles, l'Odyssée a donc été choisie selon les critères de l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ). Rappelons que la Maison de la culture (photo), construite en 1992, avait été entièrement rénovée en un complexe multidisciplinaire abritant un centre d'exposition, une école de musique, une école de danse, une bibliothèque ainsi qu'une salle de spectacle remise à neuf. La directrice générale et artistique de la Maison de la culture, Julie Carrière, a été très honorée de ce prix: "Je suis extrêmement fière que l'industrie nous remette ce Félix. C'est bien sûr une reconnaissance de la qualité de notre salle. Mais c'est avant tout une reconnaissance du travail remarquable du personnel de la Maison, une équipe peu nombreuse mais dont les qualités et le dévouement ne se comptent pas", a-t-elle déclaré.
C’est vrai que nous avons une belle salle maintenant à Gatineau. Depuis les rénovations effectuées à la salle Odyssée de même qu’à l’ensemble du complexe de la Maison de la Culture, plusieurs points ont été améliorés et c’est génial. Nous possédons aujourd’hui une salle digne de recevoir de très beaux spectacles. Nous avons le plaisir d’en goûter quelques uns, cependant il nous faut en faire une surconsommation sur deux mois en automne et deux mois en hiver et le reste du temps on est un peu sur la glace. Peut-être serait-il temps de considérer Gatineau comme une « ville » et non plus un village! Dans toutes les villes qui se respectent des spectacles on peut en voir à l’année longue. J’ai parfois bien du mal à choisir entre les spectacles car je n’ai évidemment pas les moyens d’acheter des billets pour les vendredis et samedis d’octobre et novembre pour voir et entendre les artistes que j’aime. Peut-être vaudrait-il mieux répartir les spectacles entre le théâtre, les variétés, l’humour et la musique. Ainsi tout le monde y trouverait son compte et chacun pourrait assister à plus de représentations. Voilà peut-être une avenue à évaluer???
On peut toujours comparer le revenu des artistes versus celui de monsieur tout le monde mais ne devrait on pas le comparer avec les artistes des différentes provinces, on pourrait tous pleurer ensemble. Je doute fortement que les artistes de votre région soient différents des autres, ils demeurent encore et toujours sous payés peut importe le fuseau horaire.
Notre cher recteur en chef (lire ici Polo Martin) aurait peine à vous nommer 3 peintres canadiens alors il ne faut pas être surpris de voir Line Beauchamps se promener ici et la avec sa fidèle tronconeuse, y allant de vaillantes coupures culturelle qui touchent l’ensemble des arts. Habituellement on ne coupe pas pour récompenser les artistes, on le fait afin de les découragés.
Les art sont considérés par nos fringuants dirigeants un peu comme du bénévolat. On aime ce que l’on fait alors pourquoi être rémunérer en plus. De temps à autre on arrive avec une nouvelle subvention culturelle mais celle-ci est faite au détriment de plusieurs coupures qui laissent un gout plutôt amer en bouche.
Au Canada, les seules hausses de salaires vont encore et toujours à nos fidèles dirigeants et aux juges qu’ils ont nommés, pour ce qui est du reste ca demeure de la commandite.
Nous voilà enfin devenue une ville que les gens commencent à connaître. De plus en plus d’évènements fort intéressants nous amène à découvrir notre belle ville. Par exemple, le festival des mongolfières, l’enregistrement de l’émission LE GARAGE, ce n’est pas une émission extrêmement populaire mais c’est enregistré à Gatineau. Cette émission commence être connue aux yeux des jeunes. Je pense que Véronic DiCaire a beaucoup de potentiel. Si elle conitnue de foncé comme elle le fait, je pense qu’elle ira loin.
Bravo à la Maison de la Culture pour son prix Salle de spectacle de l’année. Enfin des dépenses pour la ville qui est récompensant. J’ai été à quelques reprises à cette salle de spectacle et j’ai trouvée cela très bien. FÉLICITATIONS….
Puisque dans l’article de « Voir », aucune donnée n’était fournie quant au résultat de l’enquête sur les artistes québécois, je suis allé jeter un coup d’oeil pour vérifier ce qui en était. L’Ontario est la province ayant le salaire moyen le plus élevé à 26,784, suivi du Québec à 24,034. Les autres provinces sont toutes sous ce seuil. C’est toutefois au Québec que les artistes ont un revenu moyen se rapprochant le plus de la moyenne des revenus des québécois, avec un écart de 18%, alors qu’il est de 24% en Ontario et de plus de 30% ailleurs. Pas si mal!
Par contre, ce qui m’a le plus étonné, c’est le nombre total d’artistes: 52,485 en Ontario et 27,605 au Québec. Il me semble que c’est peu! Parce que par artiste, on entend les acteurs, les peintres, les sculpteurs, les écrivains, les musiciens et chanteurs, etc. C’est moins de 1% de la population active! C’est donc peu!
Qu’on regarde les chiffres sous toutes les coutures, on ne peut que conclure une chose: les artistes ayant les revenus de Céline Dion sont rarissimes et la majorité de nos artistes tirent le diable par la queue, ce qui devrait susciter une admiration encore plus grande de notre part à leur égard; parce que contrairement à ces joueurs de hockey qui gagnent des millions de dollars et qui n’ont même pas de coeur au ventre, on sait que les artistes, eux, ne font pas leur travail pour l’argent! Il le font pour l’amour de leur métier! Et ça, on doit le respecter!
La maison de la culture de Gatineau est la salle de spectacle de l’année? Génial! Cela nous fera donc une occasion de plus de prouver aux artistes locaux, nationaux et internationaux que nous existons!
Profitons-en pour accueillir les artistes tant appréciés du peuple québécois, je pense aux Pierre Lapointe, Marc Déry, Ariane Moffatt, Daniel Bélanger, Carla Bruni, Yves Desrosiers, Stéphane Côté, et aussi aux Polémil Bazar, Ogres de Barbach, etc. Redemandons à Renaud de revenir faire un p’tit tour dans notre « banlieue rouge ». (Veuillez noter que Renaud avait annulé sa tournée au Québec. et donc annulé son spectacle à cette même maison de la culture.)
Profitons-en pour utiliser cette salle à son maximum!
Bravo à Véronic DiCaire qui anime avec brio l’émission Le Garage, on peut y découvrir des talents musicaux de tous genres.
Un petit plus cette année qui cible les 14-17 ans, c’est tout à fait génial, les jeunes pourront mettre leurs talents sur la table et se faire connaître du grand public par le biais de cette émission.
Longue vie au Garage!!!!
Loesque l’on se lance dans une carrière artistique, on doit s’attendre à avoir des périodes creuses et à une certaine instabilité matérielle. Je trouve que c’est vraiment déplorable. Les artistes qui percent doivent souvent s’acharner pour pouvoir percer. Personnellement, j’aurai pensé qu’il y avait un plus grand écart entre les salaire moyen des artistes et des autres travailleurs mais l’écart est plutôt élevé. Malheureusement, la culture est souvent un domaine trop touché par les coupures budgétaires du gouvernement.
Je ne crois pas que ce soit seulement l’esprit du rock garage qui a prévalu pour les enregistrements de la série musicale de Radio-Canada, car à voir la liste des artistes qui y défileront, on ne peut certainement pas porter un jugement qui la réduirait à ne faire entendre que ce seul style sur cette émission. Cette liste laisse voir au contraire un large évantail de styles et d’influences. Par ailleurs, l’idée d’y faire découvrir les artistes émergents par un public qui ne s’est pas encore enfermé dans ses préjugés est intéressante. Ce garage demeure donc une belle piste d’envol. En ce qui concerne les statistiques concernant les artistes, il faut remercier Christian pour les compléments d’information qu’il nous donne pour les artistes du Québec. Sans vouloir le moins du monde réduire l’intérêt de sa communication, je suis pour ma part sur ma faim quant aux écarts à la moyenne de ces statistiques qui ne présentent que des moyennes. Cette distribution statistique pour les artistes, qu’ils soient de l’Ontatrio, du Québec ou d’ailleurs au Canada, est certainement tout sauf une distribution normale. Il y a donc certainement de gros écarts à la moyenne, surtout dans la portion supérieure de celle-ci. En d’autres termes, il y a certainement des salaires élevés qui pondèrent fortement à la hausse le salaire moyen des artistes. Présentés de cette manière, l’ensemble des artistes ont l’air de s’en tirer pas trop mal quand on les compare à ceux de l’ensemble des travailleurs qui composent la population active. Cette image est toutefois trompeuse, car il y en a un très grand nombre qui vivent sous le seuil de la pauvreté, ce que cette statistique ne révèle pas du tout. Cette image est d’autant plus pernicieuse qu’il y a des tas de braves gens qui se disent que ces salaires sont bien assez élevés pour des gens qui selon eux ne travaillent pas beaucoup.