Salut, bonsoir!
Présenté en avant-première au bar Le Petit Chicago mercredi dernier, le documentaire Make money, salut, bonsoir! a été scénarisé et coréalisé par Martin Frigon (photo), originaire d'Aylmer. Le film porte sur la mine Noranda de Murdochville, qui a fermé ses portes en avril dernier après 50 ans d'activité. Frigon et son collègue Christian M. Fournier suivent le parcours de trois hommes dans leur vie quotidienne: Roger Fortin, atteint d'une maladie industrielle, le jeune Stéphane Boulay, aux prises avec son désir déchirant de quitter la ville, ainsi que le maire de Murdochville, Marc Minville, qui se sent trahi par le gouvernement et par l'entreprise minière. À l'aide de témoignages, Make money trace avec finesse le portrait de cette ville détruite de la Gaspésie et de l'impact de la fermeture de la mine sur les membres de sa communauté. Le documentaire sera diffusé sur les ondes de Télé-Québec le 4 novembre à 20 h dans le cadre des Grands Documentaires. Martin Frigon est revenu dans sa région pour travailler à la nouvelle série Méchant Contraste, un magazine de société panquébécois, ainsi qu' à la coscénarisation d'une fiction mettant en scène les gens du Vieux-Hull. Renseignements: www.telequebec.qc.ca.
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L'art mixte!
Les 5, 6 et 7 novembre prochains se tiendra le 15e Salon de l'art en Outaouais à la Maison du citoyen de Gatineau, secteur Hull. Cette exposition mettra à l'honneur plus de 35 artistes professionnels, semi-professionnels ou de la relève de la région de l'Outaouais. En tout, 600 tableaux pourront être admirés, des réalisations à l'huile, à l'acrylique, à l'aquarelle ou de techniques mixtes. Des prix en argent seront attribués par la Caisse populaire de Saint-Raymond de Hull pour les deux plus belles œuvres, soit le Prix d'excellence de 1000 $ ainsi que le prix Normand Harrington de 500 $ pour la relève. La Ville de Gatineau remet aussi chaque année un prix à un artiste méritant. Le 5 novembre prochain à 19 h, lors du vernissage, les prix seront remis aux artistes sélectionnés par un jury d'experts sous la présidence d'honneur de Daniel St-Denis. L'entrée sera libre tout au long de l'événement.
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À la française…
Pour sa 19e édition, l'événement Ottawa Wine and Food Show se tiendra au Centre des congrès d'Ottawa les 5, 6 et 7 novembre prochains. Sous le thème "Joie de vivre à la française", 18 exposants, tels que des agents de vins et autres distributeurs de produits alimentaires, offriront des produits français dans le Pavillon France. Mentionnons la présence du chef Didier Virot du restaurant Aix de New York, qui donnera un aperçu de la diversité alimentaire française avec ses mets. En plus des 50 vins et spiritueux français, vous pourrez déguster des crus de l'Ontario, de l'Allemagne, du Chili, de la Nouvelle-Zélande et de la Californie.
Renseignements: www.playerexpo.com/wineshow.
Je vous le recommande : le Bistrot « Le Petit Chicago » surtout car il me semble important d’encourager à tous nos jeunes entrepreneurs. Des gens qui, pour la plupart, travaillent fort et qui donnent, à notre petit quartier du Vieux-Hull, une note un peu plus typique et différente notamment en offrant un peu plus de culture, soit différentes présentation de musique Jazz, et maintenant des documentaires : Quelle bonne idée! L’ambiance y est très sympathique et super agréable.
Ce qui me plaît surtout c’est ce côté sans prétention où l’on se croirait dans un petit bar d’une banlieue quelconque, donc un lieu idéal pour sortir avec des copains !
Le quartier du Vieux-Hull est un coin en plein essor et le « Petit Chicago » nous gâte par ce genre de soirée en permettant aux cinéastes de notre région de se faire encore plus remarquer !
J’ai vu le film du cinéaste hullois en avril dernier lorsqu’il est venu le présenter à l’endroit où je travaille. Martin Frigon est un réalisateur qui plonge directement dans son sujet, se passionne pour lui et livre la marchandise de façon remarquable. Disposant de peu de moyens, certainement le lot des artisans du cinéma québécois, il a su insuffler une magie qu’aucun effet spécial ne peut apporter au cinéma.
Il est certain que Frigon est engagé, qu’il milite pour sa cause et n’apporte pas nécessairement le point de vue de la compagnie. À vrai dire, on se fout royalement de ce que ces riches industriels pensent. Ils n’ont pas respecté leurs travailleurs et sont partis après avoir profité des gens.
On suit de près le cheminement de la population de Murdochville, mais de trois habitants en particulier. On les suit à travers leur vécu, leurs aspirations, leurs joies, leurs peines et leurs désillusions à propos de la mine Noranda. Cette compagnie qui leur a pris toute leur santé et qui les rejette comme des vieilles chaussettes.
J’ai hâte de revoir le documentaire de Martin Frigon, mais aussi hâte de connaître l’envergure de ces prochaines réalisations. En espérant que le gouvernement puisse donner un coup de pouce à ces jeunes réalisateurs qui ont des choses à partager avec la population québécoise.
J’ai écouté avec intérêt ce reportage présenté à Télé Québec jeudi dernier. Je demeure dans le Bas-St-Laurent. Cette fermeture de ville m’a touchée car je connais des gens qui y ont travaillé. Ces reporters nous ont bien fait ressentir toute la colère et l’impuissance que vivent ces gens. Comment se fait-il que nos gouvernements laissent ces compagnies venir faire fortune aux dépens de la santé de nos travailleurs? Lorsqu’il n’y a plus d’argent à faire, ils repartent sans aucune conscience sociale. Ces gens sont marqués pour la vie, soit par la maladie, soit par toutes les chicanes qui ont entouré la fermeture de la ville. Et où iront-ils, il n’y a pas d’ouvrage ailleurs en Gaspésie. Un documentaire à voir.
Je trouve ironique que la ville d’Ottawa, capitale de ce pays bilingue qu’on appelle le Canada, organise une activité sur le vin et les aliments et qu’elle décide d’intituler le tout « Joie de vivre à la française »! Premier élément: le choix d’un titre français est, j’en suis convaincu, considéré comme donnant un petit côté exotique à l’évènement, alors qu’un titre anglais/français devrait être obligatoire dans tout évènement de cette capitale. Autre côté pour le moins absurbe: avec la difficulté qu’on les francophones à obtenir des services en français dans cette ville, avouez que le nom de l’évènement a de quoi faire rire… jaune!
Je ne suis pas un grand amateur de vin mais comme plusieurs j’aime bien en prendre un verre à l’occasion. La difficulté dans mon cas c’est de trouver un ou des vins qui me conviennent. Bien entendu, je peux me fier aux conseils du personnel de la régie ou encore aux opinions de mes amis mais la meilleure façon de trouver c’est encore de goûter mais ce n’est pas toujours possible. C’est pour cette raison que j’aime bien ce genre d’activité, pour y faire des découvertes, pour trouver des vins qui épateront mes amis mais aussi et surtout pour en choisir quelques un qui conviennent parfaitement à mes goûts. Donc, bravo pour l’activité.
Ottawa Wine and Food Show, nous en met plein la vue avec des trésors de bouteilles, et le Chef Didier nous offre une cuisine savoureuse qui hume les bons aromates. De quoi à nous faire rêver! Une exposition amusante où il faut entrer. En goûtant aux boissons exotiques, au vin blanc, rouge ou rosée on retient l’étiquette pour notre choix personnel. Un endroit ou il fait bon de s’enrichir, de quoi plaire aux palais aventureux. J’aime découvrir les produits du monde entier, de vieux millésimes, des nouveautés et des vins rare. Il est trop tard, donc amateurs de vin, à vos agendas! car souvent le Salon des vins et spiritueux qui se tient au Palais des congrès vous inviteras éventuellement.
Dans le cas des habitants de Murdochville, il est clair que ses citoyens n’y ont pas vécu en bonne compagnie. Non seulement ont-ils eu à vivre dans une de ces villes de compagnie dont les locataires ne sortent jamais gagnants à plus ou moins long terme, et ce malgré tous les miroirs aux alouettes que ces compagnies leur tendent pour qu’ils l’oublient, mais ils doivent habituellement en sortir sans dédommagement ou presque, après y avoir laissé non seulement leurs biens, mais aussi souvent, leur santé. Qu’il s’agisse de la région du Saguenay, dont un reportage récent faisait état des menées de l’Alcoa, devenue l’Alcan pour faire plus local, pour manipuler le milieu sous toutes ses formes, ou de celle de la Gaspésie avec le mirage de Murdochville qui a fait figure d’exemple à suivre pour cette région durant des décennies, toujours ces villes de compagnie s’avèrent être de fort mauvaise compagnie pour ceux qui y vivent. Le fait d’être placé ainsi sous l’influence dévorante d’une seule compagnie fausse complètement le processus démocratique qui ferait autrement davantage équilibre aux forces démesurées qui les confrontent. Par ailleurs, la compagnie se fait beaucoup plus plaisante pour ceux qui se rencontretront à l’occasion du quinzième salon de l’art en Outaouais. À cette occasion, tout ce qu’il sera question d’exploiter sera son seul talent et non celui de son voisin ou de son concitoyen. De plus, ces participants seront les seuls propriétaires de leur force de travail qu’il ne leur sera nullement nécessaire de vendre à une compagnie, fut-elle tout nickel ou tout cuivre rutilant. Enfin, ceux qui voudront se joindre à de la bonne compagnie, avec du vin et un aperçu des mets fins qu’ils pourraient accompagner, auront finalement peut-être finalement fait le meilleur choix, du moins au regard du seul plaisir à en tirer.