L'Europe en vue
L'Institut canadien du film (ICF) d'Ottawa met en vitrine la crème du cinéma européen contemporain en présentant le 19e Festival du film de l'Union européenne, du 20 novembre au 5 décembre. C'est pas moins de 24 films des États membres de l'Union – soit un de plus que l'an passé – qui seront présentés en primeur dans la capitale, en collaboration avec Bibliothèque et Archives Canada. La programmation inclut des films primés internationalement tels que Cloaca (Pays-Bas) (photo) Down by Love (Hongrie) et The Forest (Portugal) ainsi que le deuxième long métrage de Paul Morisson Wondrous Oblivion (Royaume-Uni). Des contrées françaises seront présentés Brodeuses d'Éléonore Faucher (photo) ainsi qu'Un honnête homme de Philippe Blasband, mettant en vedette Philippe Noiret. La Belgique présente pour sa part Any Way the Wind Blows du musicien rock Tom Barman; la Suède, le film policier Deadline; la Slovaquie, le documentaire 66 Seasons; l'Espagne, la sinistre comédie Smoking Room; l'Italie, l'histoire d'amour scandaleuse des écrivains célèbres Sibilla Aleramo et Dino Campana dans A Journey Called Love, pour ne nommer que ceux-ci. "Avec l'expansion cette année de l'Union européenne, le Festival promet d'être plus gros et meilleur que jamais, a déclaré Tom McSorley, directeur général de l'ICF. Avec 24 projections, le Festival comprend des films de tous les genres et de tous les styles. Il y a des films sur l'amour et la mort, sur la guerre et la paix, sur l'oppression et la liberté, sur la peur et l'espoir." Chaque film sera présenté dans sa langue originale avec sous-titres en anglais. Les projections ont lieu tous les jours à 19 h et à 21 h dans l'auditorium de Bibliothèque et Archives Canada, 395, rue Wellington à Ottawa. Pour toute la programmation: www.cfi-icf.ca.
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Le dernier kick!
Elles sont jeunes, elles sont amusantes et elles se tiennent en forme depuis un an avec leurs soirées PunXercise données tous les dimanches soir au Zaphod's. Mary Pop, Gina, Royale et Kickfoot, qui forment les Jezebels, ont pris d'assaut l'an dernier le bar d'Ottawa et y ont donné depuis des soirées de danse aérobique sur des musiques qui les branchent, allant du punk au pop. Elles convient maintenant le public à aller "manger du gâteau" et à "suer un bon coup" au son des Blondie, Ramones, Runaways, Buzzcocks et autres dans le cadre du premier anniversaire de leurs soirées qui marquera aussi leur dernière performance à cet endroit. Une performance du groupe punk Kids On TV de Toronto ainsi que la première exclusive du film Wacko V, mettant en vedette les Jezebels et produit par le cinéaste d'Ottawa Mike Lawson, marquera également la soirée. Les quatre hyperactives mettent peut-être fin à leurs rendez-vous hebdomadaires, mais promettent de revenir avec une panoplie de projets très prochainement! Le 21 novembre à 20 h au Zaphod Beeblebrox.
Ce que j’aime, par-dessus tout, c’est la gamme assez variée que ce festival nous présente; un choix irréprochable de différents genres et styles de la cinématographie Européenne
Avec leurs cinématographies bien différentes de la notre, les européens n’en finiront jamais de nous étonner! J’ai surtout un penchant pour le cinéma latin. Je vais essayer d’aller voir les films présentés par les pays tels que l’Espagne, La France, L’Italie, le Luxembourg et le Portugal.
Un film qui s’annonce des plus intéressants : « Les brodeuses » présenté par la France, ce film, qui par son histoire m’a l’air plutôt charmant, une histoire d’amitié entre deux femmes, l’une brodeuse de profession et l’autre jeune et enceinte. Un beau film sur les sentiments humains en perspective et une superbe semaine de cinéma qui nous en fera voir de toutes les « couleurs ».
Moi je trouve ça génial que ce soit presenter ici dans la région. Ca nous fais découvrir de nouveaux films francophone avec une vision différente de la nôtre parfois… Je vais m’y rendre c’est certain pour découvrir encore et encore….Quel chance nous avons !!!
J’aimerais bien être à Ottawa, pour visionner les films présentés lors du : 19 ième Festival du Film de l’Union Européenne, par l’I.C.F.; il y a des films que l’on ne pourra jamais voir dans les cinémas commercials. J’adore entendre la langue originale et les sous-titres bien présentés me conviennent. Plusieurs films m’intriguent, celui de la Slovaquie: ¨66 Seasons¨,
celui de l’Italie avec son histoire d’amour scandaleuse des écrivains célèbres, on doit y apprendre bien des petits secrets; et le film avec Philippe Noiret, nous attend avec le grand art du jeu de ce comédien !
Quatre jeunes filles énergiques, qui aiment la danse, qui aiment bouger, qui aiment nous le faire apprécier, et qui veulent à tout prix nous entraîner dans leur énergie. J’ai nommé les Jezebels, soit Mary Pop, Gina, Royale et Kickfoot. Avec de tel noms, pas moyen de s’ennuyer. Ça sent déjà l’énergie, le mouvement, l’entrain, l’hyperactivité!
Pas de meilleur moyen de se laisser entrainer au son de rythmes endiablés qui nous poussent à bouger et à bruler ces calories qui sont tellement facile à gagner. Belle façon de les perdre! On associe souvent la danse aérobique aux grosses madames qui se réunissent dans un local à tous les mercredis soir pour suivre la monitrice et espérer réduire leur culotte de cheval. Mais qui penserait à retrouver quatres monitrices, qui sont impossible à ne pas suivre, dans un bar d’Ottawa, ou bien dans un film! Une énergie qui se communique facilement à tous!
L’Union européenne se gavant de nouveaux pays, il n’en fallait pas plus pour voir la liste s’allonger. Si je ne me trompe pas, il s’agit du plus grand festival cinématographique en Outaouais.
J’ai toujours eu un faible pour les films européens. Surtout les films français qui viennent à nous si facilement mais aussi les films danois et européens.
Cette année, je me paie de nouveaux pays. Je me rends à la représentation du film slovène dès ce soir. On dit d’ailleurs beaucoup de bien de On the Sunny Side, un des films qui pourrait le plus se dénicher un diffuseur. Je me rendrai à la représentation du film allemand et probablement au film danois. On nous promet autre chose que toutes les autres productions danoises que j’ai vues, qui tournaient surtout autour du drame psychologique.
On parle ici de deux concepts qui semblent se contenter de faire de la récupération.
Les soirées musicales proposées au Zaphod Beeblebrox n’inventent rien, elles ne font que ramener un genre qui a jadis été très populaire. Je trouve dommage qu’avec le nombre de créateurs qu’on a actuellement, on donne autant de place aux soirées rétro. Je déplore le fait que tant de gens veulent entendre encore et encore les succès qu’ils ont aimé il y a longtemps et qu’ils se ferment à ce qu’on fait actuellement. Les créateurs ont besoin d’un public pour exister et la culture est mise en danger quand trop de gens regardent vers le passé.
Pour ce qui est du cinéma européen, je trouve important de garder une fenêtre ouverte sur le monde. En ce sens, il s’agit d’un projet intéressant que de présenter des productions venant d’Europe. Par contre, il faut rester conscient de l’importance de laisser une place aux oeuvres créées ici, par nos artistes du septième art qui ont parfois de la difficulté à se faire une place.
Finalement, je crois que notre vie culturelle a besoin d’être encouragée avant qu’on donne temps, énergie et argent à des oeuvres qui n’enrichissent pas notre patrimoine.