Distingués invités…
La remise des Prix littéraires du Gouverneur général 2004 a fait14 heureux la semaine dernière lors d'une cérémonie se déroulant à Rideau Hall. Attribués aux meilleurs ouvrages de langue française et anglaise, les prix étaient décernés dans les catégories Romans et nouvelles, Études et essais littéraires, Poésie, Théâtre, Littérature jeunesse (texte) et Littérature jeunesse (illustrations). Dans la langue de Molière ont été récompensés la Montréalaise Pascale Quiviger pour son roman Le Cercle parfait (L'Instant même); le Montréalais André Brochu pour son recueil de poèmes Les Jours à vif (Trois); la jeune Acadienne Emma Haché pour sa pièce L'Intimité (Leméac); de la ville de Québec, Jean-Jacques Simard pour son ouvrage historique La Réduction: l'autochtone inventé et les Amérindiens d'aujourd'hui (Jean-Jacques Simard); et finalement Ivan Steenhout, de Racine, honoré pour Les Indes accidentelles, traduction française de The Accidental Indies de Robert Finley (Pleine lune).
Dans la langue de Shakespeare, la Manitobaine Miriam Toews a été récompensée pour son roman A Complicated Kindness (Alfred A. Knopf); le Torontois Roo Borson pour son recueil de poésie Short Journey Upriver Toward Oishida (McClelland & Stewart) ; le Vancouvérois Morris Panych pour sa pièce Girl in the Goldfish Bowl (Talonbooks); le lieutenant-général Roméo Dallaire pour son ouvrage sur le génocide rwandais Shake Hands with the Devil: The Failure of Humanity in Rwanda (v.f. de J'ai serré la main du diable, Random House Canada); et finalement, Judith Cowan de Trois-Rivières a été primé pour Mirabel, sa traduction anglaise du texte original Lignes aériennes de Pierre Nepveu (Véhicule Press).
En plus de remporter une généreuse bourse, les auteurs verront leur maison d'édition recevoir une subvention destinée à appuyer les activités de promotion du livre et acquerront un exemplaire de leur ouvre relié par le maître relieur Pierre Ouvrard. Rappelons que le lundi 15 novembre, la gouverneure générale Adrienne Clarkson remettait également des prix aux lauréats des catégories de littérature jeunesse. Ont été récompensés, pour les ouvres en français, Nicole Leroux (texte) et Janice Nadeau (illustrations); et pour les ouvres en anglais, Kenneth Oppel (texte) et Stéphane Jorisch (illustrations). Renseignements: www.conseildesarts.ca.
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La grande séduction
Il s'agit du spectacle le plus attendu de la saison de danse du CNA. La reine incontestable de la danse moderne Pina Bausch et sa compagnie Tanztheater Wuppertal seront à Ottawa les 26 et 27 novembre 20h, pour leur seule apparition en sol canadien. La chorégraphe allemande présentera Masurca Fogo, une pièce d'inspiration portugaise, ludique et enlevée, qui fusionne à la fois danse, théâtre, musique et arts visuels en intégrant des dialogues, du chant et des accessoires recherchés. Pour marquer le retour de la grande danseuse après une absence de 20 ans, l'Institut national du film présente à cette occasion deux films qui explorent l'univers de cette star de la danse: le court métrage Coffee with Pina de Lee Yanor et Café Muller, long métrage de la danseuse où elle interprète des pièces exprimant les sentiments d'amour, de séparation, de deuil et de désespoir. Un extrait s'était retrouvé dans l'introduction du superbe film de Pedro Almodovar Talk to Her (v.f. Parle avec elle). Présenté en version originale anglaise seulement à l'Auditorium de Bibliothèque et Archives Canada. Renseignements: www.nac-cna.ca et www.cfi-icf.ca.
En ce qui me concerne, je n’aime pas la danse moderne, mais par contre ce qui est indéniable c’est que cette chorégraphe allemande est incroyablement douée !
Dans le film « parle avec elle » du réalisateur espagnol Almodovar, je me rappelle très bien du début et de cette fin, des scènes d’un spectacle de danse qui était tout à fait fascinant. C’est là où j’ai vu tout son talent ! Pour ce qui est du film « parle avec elle », une seule phrase pour décrire un film qui traite de la vie et de ses risques en général. C’est un film et une chorégraphe ÀVOIR, les deux sont tout à fait émouvants et TRÈS prenants !
J’envie vraiment les chanceux qui ont gagné l’escapade pour deux afin d’aller voir le spectacle de Pina Bausch!
Il s’agit d’une danseuse tout particulièrement talentueuse, qui est parvenue à repousser les limites de son art. Peu d’artistes parviennent à faire une marque profonde dans ce domaine, mais je crois que Pina Bauch a suffisament apporté à la danse pour qu’elle ne bascule pas dans l’oubli. J’admire le courage de son retour, qui témoigne d’un amour profond pour l’art et le public. C’est un beau cadeau que nous fait cette grande artiste et je ne peux me pardonner de ne pouvoir y être…
Je me console en me disant que je pourrai au moins voir Coffee with Pina et Café Muller, en me croisant les doigts pour que la belle danseuse offre un autre spectacle…
La remise des Prix littéraires du Gouverneur général 2004 est maintenant chose faite. 14 noms, 14 oeuvres, 14 prix recus des mains de la fée Adrienne. Et bien ici ce n’est pas autant aux gagnants que je pense mais bien aux centaines d’autres auteurs qui vivent sous le seuil de la pauvreté.
Que fait on annuellement pour encourager nos auteurs, rien. Ils sont encore et toujours laissés à eux mêmes avec des subventions qui frisent le ridicule. Cette remise de prix n’est que pieuse face à l’ignorance que nos élus portent à l’écriture.
Ici on ne fait qu’endormir les gens derrière un pseudo écran d’intérêt afin de pouvoir mieux se faire oublier par la suite. Le pire c’est que le système fonctionne plutôt bien, ils n’y voient que du feu.
Félicitations aux gagnants, vous méritez cette reconnaissance tout comme ceux qui demeurent inconnus méritent d’être soutenus financièrement.
Les librairies québécoises regorgent de très bon livres, dont une très grande proportion provient du Québec et du reste du Canada. Vouloir récompenser ces aurteurs et auteures est une excellenete façon de vouloir encourager tout ceux qui hésitent à se lancer dans cette carrière, et particulièrement avec le volet jeunesse de cette remise de prix. Il y a énormément de talent dans le domaine littéraire et ce n’est pas toujours facile de percer. Reconnaître ceux qui ont réussi par leur persévérance et la qualité de leur travail avec les Prix littéraires du gouverneur général du Canada, c’est la consécration d’une carrière. Une très belle façon de leur dire Bravo, et je me joint à la gouverneur générale pour féliciter tout les lauréats de cette année 2004. Il y a en plusieurs qui trouvent que la gouverneure générale coûte cher au Canadien et ne sert pas à grand chose. Avec ses Prix littéraires, c’est au moins une justification de sa présence à Ottawa. Et le volet jeunesse est une excellente façon d’encourager les grands écrivains de demain á développer leurs talents.
Les prix littéraires du Gouverneur général sont quelquechoses de très important car ils reconnaissent le talent de certains auteurs mais malheureusement ça passe plutôt inapercu. Si je ne l’avais pas lu dans voir, jamais je n’aurais pas su que les prix avaient été décernés cette année car la couverture médiatique de cet évènement est assez limitée. J’espère que les maisons d’édition vont faire bon emploi de leurs subventions et qu’ils vont nous faire connaître ces écrivains de talents. J’aimerais aussi penser que les professeurs de français de nos enfants pourraient se servir de ces auteurs de grand talents pour donner le goût de la lecture à nos jeunes. Ces derniers connaissent parfois les écrivains d’hier mais ils sont très loin d’être à jour dans la littérature d’aujourd’hui. Le pays est rempli d’auteurs de talents, à nous de faire de petits efforts pour les découvrir