Le soleil d'hiver!
Pour mettre un peu de soleil dans la grisaille de janvier, la Maison Maxime propose un spectacle ensoleillé aux saveurs exotiques! Los Desperados convie le public à deux soirées aux rythmes de la salsa et de la samba les 7 et 8 janvier prochains. Composé de sept musiciens, le groupe enflammera le cabaret avec sa musique latine d'influences cubaine, brésilienne et espagnole. Le guitariste et chanteur buckinois Servantes (photo) – ou Patrice Servant -, issu du Conservatoire de musique du Québec, a fondé le groupe afin de faire connaître son instrument rarissime au Québec: la guitare espagnole. Remportant des premiers prix à deux reprises à Cégeps en spectacle, le groupe Los Desperados roule sa bosse depuis quelques années dans la région sur différentes scènes. Il y a possibilité de prendre le repas avant le spectacle. Pour info: www.lamaisonmaxime.com.
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Transports en commun
Les soirées Contes du mardi reprennent en force en 2005 et brisent la glace avec deux conteuses passionnées. La première, Judith Poirier, marraine du Cercle des conteurs de Montréal depuis 1998, présente Paroles de trottoirs de bois et de rails de tramways. Ce conte urbain, relaté par une femme bien de son époque, traite de jeux d'enfants dans des ruelles de quartier, de bruits de tramways, des angoisses liées à l'exode d'une famille vers la grande métropole au début du siècle passé… La deuxième, Danièle Vallée, qui a été choisie comme ambassadrice de la littérature de l'Ontario français pour l'édition 2005 du Salon du livre de l'Outaouais, propose Le Deux. Avec la complicité de son musicien Jean Cloutier, elle donne des teintes de blues et de jazz à son conte, qui relate les histoires et les rencontres qui se produisent dans un autobus de ville, que l'on prend du matin au soir… C'est à ne pas manquer le 11 janvier à 19 h 30, au Troquet du Vieux-Hull.
Étant donné que j’ai toujours eu un penchant pour la musique latine, et notamment la danse, c’est sur et certain que suis bien contente de voir ce genre de spectacle présenté par la Maison Maxime. Ça me fait chaud au cour de savoir que je ne suis pas la seule à aimer ce genre de soirées aux accents internationaux et c’est tant mieux. Rendez-vous donc là-bas !
Tiens! Ça me fait tout drôle de lire que les contes urbains s’attaquent maintenant au transport en commun et aux tramways plus spécialement. Je me suis toujours dit que les contes devaient raconter de très vieilles histoires se rapprochant plus de l’époque de Séraphin ou des filles de Caleb ou même du Moyen Âge que du début du 20e siècle. Or, signe que le temps fuit à toute vitesse, il est maintenant temps d’incorporer des contes sur les Tramways et les trottoirs de bois, qui ne sont pas si vieux que ça. Et à quand les contes sur les deux guerres mondiales et les débuts du cinéma ou de la radio?
Quelle bonne idée. Janvier est froid et le soleil ne réussit pas à nous réchauffé. La solution pourrait être un voyage dans un coin de pays ou le soleil est beaucoup plus fort mais encore faut-il en avoir le temps et les moyens. Alors que nous reste t’il ? Les rythmes chauds et endiablés de la musique latine. Je suis certain que les spectateurs ne garderont pas leur manteau . et pourquoi pas un petit pas de danse.
Beaucoup de compagnies théâtrales de la région et d’ailleurs ont utilisé les autobus, les coins de rue, les fêtes populaires pour aller vers les gens et rendre l’art et la culture facilement accessibles. Puis il semble, qu’avec raison, cette culture s’est permise de se réfugier dans des endroits plus cléments et offrant plus de moyens. En cours de route, un certain public s’est perdu et par le fait même, le rayonnement de la culture aussi.
Cette initiative de ramener le conte vers les gens se veut louable. Alors que certaines salles se désertent, peut-être cette initiative permettra-t-elle de rappeler à certains à quel point il est réconfortant de se faire raconter une histoire et de voyager tout en participant activement à cette histoire.
Dans la tristesse de tous les sinistres internationaux, le soleil est plus que nécessaire !
Écouter cette musique chaude chez la maison Maxime, nous fait un beaume au coeur.
Et pouvoir danser, nous fait sortir tout le stress cumulé de ces images de détresse humaine.
Prendre l’énergie de la danse, comme une prière collective pour la santé dans le monde.
Envoyer des ondes positives envers ces peuples, ne peut leur faire tord.
Que le rythme de vie revienne dans leur coeur.
Ce groupe de guitaristes composé de sept musiciens a bien choisi son nom pour illustrer le climat dans lequel baigne leur musique qui vibre aux accents des époques romantiques révolues, ce que signifie littéralement le mot desperado. Le fait d’utiliser non seulement des guitares, mais d’en utiliser qui ont une corde de moins qu’en ont les guitares classiques donne à cette musique des résonnances de flamenco, même quand les rythmes s’en éloignent. Pour ma part, je trouve ces sons tellement plus agréables que ceux que produisent ces guitares électriques qui, même quand elles sont jouées de main de maître, ce qui est plutôt rare, ne produisent jamais des sons aussi riches que ceux de ces guitares classiques ou espagnoles. À mon avis, le fait qu’ils aient utilisé cet instrument ne fait qu’ajouter une corde de plus à leur art. Par ailleurs, les conteurs veulent eux aussi parfois nous faire vibrer aux souvenirs des époques disparues. C’est en tout cas le propos de Paroles de trottoirs de bois et de rails de tramways. Ce conte possède cependant des allures qui le rapprochent des contes urbains, mais sans donner dans la pure fabulation qui est souvent le propre de ce genre de contes. Dans cette approche, une critique sociale à peine voilée prend le devant de la scène, plutôt que de la laisser à la fantaisie. Il pourrait être dit de même à propos du deuxième conte qui prend les transports en commun comme décor, bien que dans celui-ci ce soit de notre époque dont il s’agit. En mettant en scène la solitude urbaine, il n’en conserve pas moins une charge critique à l’encontre de nos modes de vie, même s’il ne les campe pas dans un milieu social particulier comme le conte précédent.
C’est toujours intéressant d’entendre ces conteurs qui, pour une soirée, nous entraînent dans une monde à part, soit du passé, soit imaginaire, soit fantastique, soit comique. En fait l’art du conteur est probablement l’ancêtre de nos comiques d’aujourd’hui, qui sont en réalité eux aussi des conteurs, mais d’un autre genre et avec plus de moyens. Mais il y a bien longtemps, ce sont les conteurs qui animaient les soirées au coin du feu, dans le temps où il n’y avait aucune télévision et aucun poste de radio, où on travaillait dur et on se couchait de bonne heure. Et c’est une excellente chose que cette tradition soit reprise aujourd’hui car c’est un bon moyen de ne pas oublier d’où nous venons, nos racines. Et c’est avec ces soirées Contes comme celles que nous offre le Troquet du Vieux-Hull, que cette tradition pourra se poursuivre, et même évoluée pour mieux s’adapter à notre réalité moderne. Et les premiers conteurs, ou plutôt conteuses, de ce début d’année 2005 semblent très prometteurs. Ça augure bien pour le reste de l’année…
Je crois que ces soirées de salsa et de bamba sauront réchauffer le coeur et les esprits des gens présents dans la salle! Rien de mieux qu’un peu de rythme pour nous faire oublier la neige et le froid. Comme si on était ensorcellé par leur musique, c’est fou. Je pense qu’il devrait avoir plus de soirées comme ça, car il y a une demande très forte à ce niveau. Les gens aiment beaucoup les choses exotiques et ce qui est dépaysant sans pour autant coûter les yeux de la tête. Alors une très bonne idée de la part des organisateurs de ces soirées.