Conjugaisons
À la veille du vote à propos du projet de loi fédéral sur le mariage entre conjoints de même sexe, Anne-Marie Labelle présente son exposition de photographies en noir et blanc Scènes de vies conjugaies à la Salle du Commonwealth (238-S) du parlement, les 24 et 25 février prochains. La photographe montréalaise a commencé son projet bien avant les pourparlers politiques officiels sur le sujet. "Je connais beaucoup d'amis gais qui ne se sentent pas concernés par les images véhiculées par les médias. J'ai voulu les représenter dans leur quotidien pour montrer la simplicité et la sérénité de l'amour gai puisque l'ignorance mène souvent à des jugements précipités", juge-t-elle. C'est dans cette optique qu'elle commence en 2001 une série sur les couples d'hommes en train de "faire à manger, de faire le ménage, de jardiner, etc." S'ensuit une série de photographies avec des couples de femmes. Son exposition a été vue à Montréal, à Québec, à Sept-Îles et même au resto-bar Le Twist du secteur Hull de Gatineau, après quoi Anne-Marie Labelle a tenté sa chance au parlement. Les photographies sont aussi accompagnées d'un livre de témoignages. "Au début, je faisais juste des photos, mais quand je rencontrais les couples, que je leur expliquais ma démarche et qu'on jasait autour d'un café ou d'un repas, j'ai constaté que je croyais bien connaître la communauté homosexuelle alors qu'au fond, j'avais beaucoup à apprendre." Sur le même étage que la Chambre des communes, la Salle du Commonwealth est suffisamment passante et accessible, de l'avis de la photographe, pour que les ministres qui auront à se pencher sur la question d'ici quelques semaines soient interpellés (du moins, elle l'espère). L'exposition est aussi ouverte au public, soit de 9 h à 20 h le 24 février et de 9 h à 12 h le 25.
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Bouchées vitales
La Coopérative de solidarité du fameux Dépanneur Sylvestre prépare un événement grandiose pour venir en aide aux victimes des tsunamis: Les Bouchées doubles. Pour ce faire, elle s'associe aux plus grands chefs et artistes de la région et présente une soirée-bénéfice unique alliant musique et gastronomie. Le public est attendu le 22 février à 17 h alors que près de 6000 bouchées seront servies au Hilton du Lac-Leamy par les plus grands noms de l'art culinaire. Un gros jam suivra vers 20 h 30 avec des artistes de la région tels MoucheTaBouche, Châkidor, Micheline Scott, Guy Perreault, Manuel Gasse, Louise Poirier, Claire Poirier, Léonard Constant, Luc Grand'Maison et autres. Parmi les partenaires gastronomiques, soulignons le Tartuffe, le Sans-Pareil, l'Orée du Bois, le Pain d'Alain, le Saint-Estèphe, le Pommier d'argent, pour ne nommer que ceux-ci. L'objectif du Dépanneur est d'amasser 10 000 $. La première partie des fonds sera versée à l'Aide internationale à l'enfance (AIPE) en Inde, alors que la deuxième partie sera remise à la Fondation canadienne pour la coopération (Canadian Cooperative Association) pour son programme d'aide au Sri Lanka. Dans les deux cas, le Dépanneur s'assure d'une aide concrète et directe à des gens démunis pour soutenir la phase de reconstruction des deux pays. Les billets sont au coût de 30 $. Pour plus de renseignements et pour connaître les points de vente: (819) 771-3723.
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La Coupe d'impro
L'Université d'Ottawa (UO) sera l'hôte cette année de la 18e Coupe universitaire d'improvisation (CUI), qui se tiendra du 18 au 20 février prochains à l'Auditorium des anciens du centre universitaire. À l'issue de cet événement, un champion d'improvisation de niveau universitaire sera couronné parmi les 10 équipes des provinces de l'Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick qui s'affronteront lors de 33 joutes de classification de 50 minutes chacune. L'entrée est libre pour les 25 matchs de classification et les quarts de finale, alors que celle des matchs de la finale et des demi-finales coûte 5 $. Rappelons que l'équipe de l'UO, la LIEU, a remporté le dernier championnat de 1999, alors qu'elle était aussi l'hôte du tournoi.
Renseignements: (613) 562-5800, poste 4193.
Une fois de plus, je dois dire merci au dépanneur Sylvestre, qui orchestre l’événement Les Bouchées doubles, et ce pour venir en aide aux victimes des tsunamis: Les Bouchées doubles. Je trouve que c’est vraiment un beau geste de générosité, c’est aussi une bonne façon de faire, nouvellement appel à la générosité des gens par rapport à ce drame. Un geste vital pour tous ces enfants et adultes qui se retrouvent à la rue, du jour au lendemain. Il faut donc continuer à donner généreusement aux pays pauvres!
Ce n’est pas tous les parents qui peuvent coordonner leurs vacances avec celles de leurs enfants pendant la relâche scolaire. Heureusement, le Petit Théâtre de Sherbrooke vous offre l’intéressante possibilité d’initier vos jeunes au théâtre ; mais pas n’importe lequel, celui des ombres. Belle thérapie pour ceux qui ont peur du noir, d’apprivoiser ce que l’on peut créer en manipulant la lumière. Belle initiative peu dispendieuse pour changer la monotonie des vacances à la maison.
J’ai eu la chance d’assister une fois « live » et plusieurs fois par le biais de la télévision, à des matchs d’impro et à chaque fois, j’ai trouvé l’expérience intéressante. Mais j’ai surtout découvert le talent qu’il faut pour être à la hauteur des exigences toujours plus grandes des spectateurs. En effet, l’improvisation est un art qui n’est pas facile à pratiquer. Il faut avoir beaucoup d’imagination, afin de réussir à broder sur un thème inconnu à l’avance. Mais en plus, il faut beaucoup d’écoute, de façon à ne pas être taxé de « décrochage » en ne poursuivant pas sur la lancée des partenaires que ce soit ceux de sa propre équipe ou de l’équipe adverse. Il sera intéressant, dans ce contexte, de voir ce que la relève universitaire a à offrir. Si j’habitais à Gatineau, je serais certainement de la partie. En attendant, je prépare une petite visite à la LNI de Montréal, juste pour ne pas oublier le plaisir qu’on a à voir l’une de leurs parties.
Un petit mot aussi concernant le dépanneur Sylvestre: je ne comprends pas qu’une idée aussi intelligente et humaine n’ait pas encore fait boule de neige ailleurs au Québec! Alors proprios de dépanneurs, pensez-y! Vous pourriez augmenter votre clientèle tout en contribuant au mieux être de la société!
Les matchs d’improvisation, je ne sais pas trop pourquoi, mais je n’aime pas particulièrement. En fait ce n’est pas tout à fait exact. Ce n’est pas que je n’aime pas les regarder, mais à quelque part, je suis un peu agacé lorsque je regarde un match, peut-être parce que j’ai peur qu’un joueur fasse une gaffe. Je sais que c’est un peu ridicule, mais je stresse toujours un peu à cause de ça lorsque j’écoute un match. C’est sûr que les universitaires qui participent à la Coupe universitaire d’improvisation (CUI) ne doivent pas stresser autant que moi, mais je suis certain que qu’ils stressent quand même un peu. Ce n’est pas facile de faire de l’improvisation, à quelque niveau que ce soit. Et c’est pourquoi je salue tout ceux qui font de l’improvisation, peu importe le niveau, que ce soit amateur ou professionnel, car personnellement, je trouve ça extrêmement difficile. Pour ma part, je ne crois pas que je serais très bon dans ce genre d’activité. Il faut posséder un certain sens de la répartie, chose qui me fait définitivement défaut. Alors je vais me contenter de particper en tant que spectateur, en autant que je stresse pas trop…
On se demande souvent et à juste titre, est-ce que l’aide que nous fournissons sert vraiment aux victimes. J’ai fait une petite recherche. Premièrement, voici les plus grandes oeuvres de charité au Canada et aux États-Unis:
Canada (en dollars canadiens):
Fondation Lucie et André Chagnon 1,3 milliard
Fondation Vancouver 564 millions
Fondation de la Famille J.W. McConnell 464 millions
Hospital for Sick Children Foundation 400 millions
États-Unis (en dollars américains):
Bill and Melinda Gates Foundation 26 milliards
Ford Foundation 9,3 milliards
J. Paul Getty Trust 8,6 milliards
The David and Lucile Packard Foundation 6,2 milliards
W.K. Kellogg Foundation 5,7 milliards
La famille Chagnon est celle qui possédait Vidéotron tout juste avant que Québécor l’achète. L’argent peut se rendre mais elle est octroyée sous certaines conditions. Comme de l’investir là où les compagnies des pays donateurs le désirent. Ce fait sape la souveraineté des pays. Ils doivent se soumettre, sinon ils n’ont pas l’argent. Ce sont les riches qui ont le contrôle sur l’argent. Et tant que nous n’aurons pas en tant que peuple plein contrôle sur les institutions démocratiques, ces arnaqueurs continueront de sévir sous la protection de la loi des riches.
L’intention du » Dépanneur Sylvestre » est noble, mais il faut trouver des moyens pour que l’argent serve vraiment les peuples victimes du Tsunami. Aussi il nous faut appuyer toutes tentatives de ces peuples à construire des institutions qui leur soient subordonnées.
Ce n’est pas l’ignorance qui mène à des jugements précipités, mais, le manque d’ouverture d’esprit qui plonge une société dans un état stagnant et, s’oppose à tout nouveau changement qui pourait donner des droits à l’homme. Dans un esprit fermé, on retrouve un jugement de ce qui doit être fait, vu ou vécu d’une certaine facon et qu’on ne doit pas y déroger donc, réticent à tout changement. Que les individus soit hommes, femmes, gais ou lesbiennes il en demeure pas moins que ce sont des individus qui on a mes yeux des droits , et surtout mais alors lá surtout il on le droit de s’aimer et d’être respecté dans ce choix donc, à nous comme société de leur donner les droits que l’on se donnent à nous même c’est-à-dire le droit au mariage. Vive les esprits vifs et ouverts car ce sont eux qui font que cette société change et surtout évolue.
J’ai eu la chance de voir ces photographies sur le quotidien de différents couples. Si je me rappelle bien, les couples, en discutant avec la photographe, ont aussi eu leur mot à dire sur la façon dont ils voulaient être représentés, sur la partie de leur quotidien qu’ils souhaitaient voir représenter. Le tout nous donne des images sobres tout en étant pleines de vie. On touche à une certaine douceur. Ces photos redonnent une certaine noblesse à ces gestes que nous posons tous à longueur de journée sans toujours les apprécier véritablement. Au-delà d’une représentation de couples gais, ces photos témoignent du bonheur qui peut venir des petits gestes d’apparence banale et que tous les couples peuvent déguster.